• Quimper. Les sages-femmes sont en grève : « Le métier ne fait plus rêver » (OF.fr-7/10/21-19h51)

     

    Quimper. Les sages-femmes sont en grève : « Le métier ne fait plus rêver »  (OF.fr-7/10/21-19h51)Des sages-femmes de l’hôpital Laënnec à Quimper (Finistère) en grève, ce jeudi 7 octobre 2021 et des auxiliaires de puériculture qui soutiennent le mouvement de leurs collègues.

    Une quinzaine de sages-femmes de l’hôpital Laënnec à Quimper (Finistère) ont participé à la manifestation nationale à Paris, ce jeudi 7 octobre 2021. D’autres, restées en Finistère, étaient en grève. Toutes réclament davantage de reconnaissance.

    « Sage-femme à l’hôpital, c’est un métier qui ne fait plus du tout rêver. » Julie Mescam, Stéphanie Kerboul, Élodie Baclet l’aiment, pourtant, cette profession au service des femmes et des nouveaux-nés, « exigeante, stressante mais aussi très intéressante », ponctue Julie, sage-femme à l’hôpital Laënnec depuis six ans et tout juste titularisée après vingt-et-un contrats à durée déterminée.

     

    Un combat qui dure

    Oui, mais voilà plus de dix ans que ces professionnelles réclament un statut, de la reconnaissance, une revalorisation salariale. Ce jeudi 7 octobre, jour de grève et de manifestation nationale, elles ont de nouveau brandi les slogans à Paris. Une quinzaine de sages-femmes de l’hôpital Laënnec, sur un effectif d’une soixantaine, y étaient. Dans le service de l’hôpital, « une vingtaine ont été réquisitionnés pour les trois gardes ».

    « Mépris de la santé des femmes »

    Elles qui vivent des gardes de nuit de douze heures à surveiller le rythme cardiaque fœtal de cinq ou six patientes, qui sont amenées à donner les premiers soins de réanimation à un nouveau-né ou à détecter une hémorragie veulent être reconnues dans leurs compétences, nombreuses. Et que le salaire suive : « Nous sommes responsables de nos actes devant la justice. Quand cela l’arrange, l’État nous considère comme du personnel médical, ce que nous sommes. Quand il s’agit de nous payer, il nous considère comme du personnel paramédical », relève Julie Mescam.

    « Les nouvelles diplômées fuient le métier »

    Les revendications se suivent et se ressemblent. Les évolutions, attendues par les 24 000 sages-femmes de France, profession féminisée à plus de 98 %, n’arrivent pas : « On a l’impression d’évoluer dans un univers patriarcal qui méprise la santé des femmes », regrettent-elles.

    Toutes constatent la baisse du nombre de candidates à des postes hospitaliers : « Les nouvelles diplômées fuient l’hôpital, quittent le métier ou s’installent en libéral, observe Élodie Baclet. On n’arrivera plus à embaucher des sages-femmes. Ce sera problématique pour la sécurité des patientes. »

     

    Nelly CLOAREC

    source: https://www.ouest-france.fr/

    « Patiente victime d’agression sexuelle à Lorient : l’anesthésiste licencié le jour même (OF.fr-8/10/21-7h50)À Brest, très forte mobilisation des sages-femmes en quête de reconnaissance. ( Lt.fr - 07/10/21 - 12h32 ) »
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