•  

    il a l’air bien ce nouveau film dont tout le monde parle …

    Une conviction m’anime et elle peut paraître paradoxale parce que nous sommes partout entrés dans une vague contrerévolutionnaire qui parait tout submerger : La France et le monde ont besoin des communistes.

    Dire cela alors que visiblement notre pays aux dernières élections a été submergé par la droite et l’extrême-droite peut paraître irréaliste. Alors que les « socialistes » au gouvernement méprisent si ouvertement le PCF qu’ils en font les larbins de leurs tactiques à géométrie variable de la Bretagne au Languedoc en passant par l’Ile de France, qui peut accorder le moindre crédit à des gens qui se respectent aussi peu? Comment parler de communisme alors que que le gouvernement en est à détruire l’ancien parti socialiste pour mieux contribuer à la création d’un parti démocrate à l’américaine, le résultat de l’union de ce qu’il restera du PS et du centre? Mélenchon avait raison quand il a dit hier matin sur BFMTV/RMC, que François Hollande avait pour intention de «liquider le mouvement socialiste et de passer à autre chose, comme c’est le cas par exemple en Italie». Il pense que la stratégie du président est «beaucoup plus profond(e)» qu’une «tactique politicienne». Il a ajouté «en Italie, ils ont liquidé le Parti communiste, ils ont liquidé le Parti socialiste et créé un parti soi-disant de la gauche». Mélenchon a souvent raison, mais c’est tout sauf un dirigeant qui convient à la période, il n’a aucun sens de ce qu’est un parti, un rassemblement populaire et il est toujours à la recherche d’une union de sommet qui ne mène nulle part, mais qui sert à l’actuelle direction du PCF à toujours plus liquider le parti.

    La stratégie de François Hollande n’est pas celle d’un homme seul flanqué de Valls et de Macron,  le même mouvement s’organise dans toute l’Europe et il n’a rien de spontané, c’est une stratégie atlantiste et capitaliste qui va avec le verrouillage de tout changement progressiste dans le cadre de l’UE. Centrisme contre droite hyper-conservatisme et poussée de gauchisme populiste vite remis dans les rangs, l’art de se maintenir jusqu’au bout, quand le fascisme n’est plus opposé à la démocratie mais son prolongement par temps de crise..

    En Amérique latine on assiste au même reflux, c’est le retour en force de la grande coalition de l’extrême-droite au PS pour en finir avec l’espoir révolutionnaire, et Manuel Valls félicite les vainqueurs, les stipendiés des USA, peut-on être plus clair? … Partout la preuve est faite qu’il faut aller jusqu’au bout, et s’attaquer au fascisme passe par la lutte contre le capital, une lutte à mort qui exige beaucoup de force et de détermination. Il y a ce qui se passe en Ukraine, en Russie. Si Poutine, attaqué en Asie Centrale comme en Europe a paru être un contrefeu aux tentatives hégémoniques des USA et de leurs alliés de l’OTAN, il reste marqué par le poids de l’oligarchie qui partout est prête à se vendre au capital… Et sa résistance partout est empêchée par son refus d’une véritable indépendance nationale qui passe par la nationalisation des moyens de production, la fin d’une économie de rente qui nourrit cette oligarchie et ruine le pays…  Partout ces monopoles financiarisés luttent pour le monopole de l’énergie et celui de l’armement et pour cela dépouillent les peuples de tous leurs acquis, les jettent dans la guerre qu’elle soit internationale ou civile.

    Le vieux système fait eau de toute part mais tant qu’il n’a pas d’alternative prête à aller jusqu’au bout de la transformation, les victoires momentanées se transforment en défaite parce que le peuple, les exploités se sont trouvé affaiblis, apeurés ils cherchent une niche ou survivre. Les démagogues qui laissent croire à la facilité de la bataille, à la possibilité de ne pas changer grand chose, le spontanéisme, l’individualisme ont contribué au désespoir.

    Partout la situation exige une opposition frontale contre les monopoles financiarisés. La nation souveraine reste le meilleur cadre pour mener ce combat, mais la nation sans l’action d’un parti contre ces monopoles n’est qu’un leurre. Le capital garde le fer au feu de l’extrême droite. Il faut donc détruire le cadre national, l’aspirer dans des conglomérats technocratiques où tout changement est interdit et dissoudre la nation par le morcellement identitaire intérieur et créer le contrefeu fasciste qui prétend défendre la nation en créant l’Union sacrée contre le bouc émissaire étranger.

    Je résume mais chacun aura compris le fond de ma conviction… la situation parait souvent confuse parce que le capital assure son hégémonie en s’emparant  des contraires, en les imprégnant de ses buts ; espaces suprarégionaux, régionalisme et simulacres identitaires nationaux peuvent tous être utilisés par lui si l’on ne met pas en évidence la paix et la dimension de classe de toute politique, si l’on ne se donne pas les moyens de développer l’initiative populaire par toutes les voix démocratiques possibles, les élections, les manifestations, les luttes et en dénonçant les « état d’urgence » qui sont en fait les moyens d’en finir avec cette expression populaire.

    Mais il existe un moyen essentiel, duquel dépendent tous les autres, c’est l’existence d’un parti révolutionnaire et c’est là que le bât blesse… Pour le moment avec la complicité active des dirigeants actuels du PCF, non seulement ce parti paraît parfaitement inutile mais les communistes ont été eux-mêmes convaincus de leur inutilité, de la nécessité de se fondre dans des conglomérats hybrides, pratiquant les combats de chef et cela dure depuis plus de 20 ans… Même l’idée communiste se vide et ne paraît plus qu’un gadget… Cela participe de cette contrerévolution et de cette possible fascisation qui déferle sur nous…

    OUI le Front de gauche est une catastrophe et il faut en finir avec lui, comme il faut en finir avec l’appartenance au parti de la gauche européenne. Comme le dit justement un camarade, le Front de gauche est la voiture balai pour assurer d’abord l’élection sans condition d’un candidat du PS et maintenant de la droite en vue de la grande coalition. Mais pour cela il ne suffit pas d’attaquer Mélenchon, mais bien de remettre en cause la stratégie des dirigeants du PCF. Un combat a commencé pour la préparation du Congrès du PCF. Il est évident que la direction du PCF va tout faire pour poursuivre sur sa ligne qui est celle de servir de force d’appoint électoral au PS. Ils vont attribuer par exemple à Mélenchon, au front de gauche leurs déboires pour mieux continuer à l’identique. Mais qui a imposé de telles « solutions », qui a masqué non seulement le PCF dans le Front de gauche, mais le Front de gauche dans des étiquettes encore plus hasardeuses, des slogans encore plus vaseux? Qui a détruit la confiance des communistes en leur propre parti? Est-ce Mélenchon? Est-ce l’œuvre  des autres groupuscules? Est-ce celle  des refondateurs qui devaient sauver la « gôche »? Non, ce fut un choix de l’actuelle direction et elle doit rendre des comptes non seulement pour la débâcle des régionales, mais pour n’avoir plus laissé que l’abstention à ceux qui désespèrent de la situation. La jeunesse en particulier.

    Alors ce combat a-t-il encore un sens, le congrès ne sera-t-il pas manipulé, englué dans un mélange de légitimisme et de sauve-qui-peut des employés des collectivités locales? Même si la colère est grande, il est évident que l’actuelle direction va tout faire pour perpétuer sa liquidation.  Et le fait est que tant qu’il subsistera un sigle PCF approprié par ceux qui depuis tant d’années ont choisi la destruction d’un parti révolutionnaire, le communisme pourra être assassiné dans notre pays en toute impunité et les autres tentatives risquent de déboucher sur des groupuscules dans lequel le pays a peu de chances de se reconnaitre. Ceux qui mènent la liquidation- le PS, parce que celui qui finance dirige et donc au-delà les forces acquises au capital- l’ont bien compris, ce qui nous vaut dans un coin un petit médaillon pour présenter une politique qui comme dans les Bouches du Rhône n’a plus rien à voir avec les choix communistes. Je ne crois pas que l’on puisse faire fi de cette stérilisation, ni de celle de fait de la perte du journal l’Humanité. Il faut donc ne pas déserter le terrain de la reconquête..

    Par rapport à la création de l’ANC, on peut effectivement s’interroger, il existe les assises du communisme, le PRCF a fondé une structure indépendante, Est-ce que la création de l’ANC ne va pas gêner plutôt qu’aider ce combat du Congrès pour recréer le PCF sur la base de ces fondamentaux ? J’imagine mal les communistes tels qu’ils sont accepter au sein de ce qui reste leur parti une double appartenance. Comme je l’ai dit aux camarades qui fondent l’ANC à Marseille, cette création empêche de fait tous ceux qui comme moi auraient pu souhaiter participer à ce Congrès. Toutes les forces qui auraient pu mener le combat au sein du parti ans un débat démocratique en sont écartées avec eux, les plus combatifs, les plus proches de ceux qui souffrent. je partage leur colère face à al fédération du PCF qui nous conduit dans le mur.. Je suis désormais dans le quatrième arrondissement à Marseille, celui géré par Frédéric Dutoit qui a déjà laissé les quartiers nord au PS, un garçon au demeurant sympathique mais qui nous poussera toujours plus loin dans la voie des abandons. Retourner au parti pour mener le combat alors que toutes les forces vives en sont écartées devient impossible .

    Ce qui pourtant est le plus caractéristique aujourd’hui est la montée de cette exigence, la nécessité d’un parti communiste digne de ce nom. Comment y parvenir? Si j’étais à Vénissieux, et dans d’autres zones de combat, il est clair que je serai au PCF et je me battrais pour reconquérir le parti, pour ne pas laisser détruire l’hypothèse même du communisme, dans l’état de la situation dans les Bouches du Rhône à la fois à cause de la destruction du PCF et du refus des forces vives d’y retourner je suis comme bien d’autres paralysée. Le spectacle de ce qu’il ne faut pas faire…

    C’est pourquoi je tenterai à ma manière de participer à la perpétuation de l’hypothèse communiste à partir d’un grand débat politico-théorique sur le communisme au printemps, c’est le seul apport unitaire qui me reste. Je vous en parlerai bientôt, et ce blog restera je l’espère un lieu de dialogue entre nous, une manière aussi de nous relier au mouvement du monde.

    Nous avons besoin du communisme et des communistes parce que le fascisme se glisse dans nos manques, dans la désertion du terrain qui est pourtant assoiffé de notre présence, celui d’un parti communiste, uni autour de ses fondamentaux et discipliné… Un parti proche des couches populaires qui sache transformer le besoin normal de sécurité de chacun en lutte pour l’emploi, la paix, le salaire  et surtout désigner le véritable adversaire pour dénoncer la guerre de tous contre tous.

    Danielle Bleitrach.

    source: histoireetsociete

     

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Dans toute l’Europe, les yeux tournés vers Athènes-par Daniel Gluckstein (Informations Ouvrières 2/07/2015)

    L’EDITO d’INFORMATIONS OUVRIERES
    par Daniel Gluckstein,
    Secrétaire national du POI.

     

    D’un côté, l’angoisse qui creuse le visage de ces travailleurs et retraités, massés devant les banques grecques sans savoir si, demain, le peu qu’il leur reste ne va pas partir en fumée ; l’angoisse d’un peuple saigné à blanc depuis des années par la troïka, les spéculateurs, et les gouvernements à leur service. De l’autre, l’arrogance des grands de ce monde acharnés à vouloir faire rendre gorge au peuple grec et à aller jusqu’au bout de la destruction.

    Avec toute la morgue du porte-parole du capital qu’il est, Le Figaro ose dénoncer le référendum du 5 juin comme « un coup d’Etat commis par des bolcheviks ». Coup d’Etat ? Non, simple moyen d’expression démocratique de l’aspiration du peuple : « Dehors le mémorandum ! Dehors la troïka ! » Une victoire du vote non au référendum suffira-t-elle ? Non, mais elle peut constituer un point d’appui, un encouragement pour la mobilisation directe de la classe ouvrière et des couches populaires, pour mettre en échec les exigences meurtrières de la troïka. C’est pourquoi l’attention de tous les travailleurs d’Europe est tournée ces jours-ci vers la Grèce.

    Au premier rang des chiens de garde du capital, Hollande et Valls. Ce dernier déclare dans Le Monde « qu’il est hors de question d’effacer, ne serait-ce qu’une partie de la dette grecque ». Sapin, derrière lui, ne cesse de répéter que « le défaut de la Grèce coûterait de 600 à 900 euros par Français ».Du point de vue des faits, c’est un mensonge total. Mais surtout, il faut tout l’aplomb d’un servile exécutant des capitalistes et des banquiers pour oser affirmer cela au moment même où l’hebdomadaire Marianne publie un rapport commandé par le secrétaire général du Parlement européen. Celui-ci prévoit froidement les conséquences d’une nouvelle crise financière comparable à 2008 : « La zone euro pourrait perdre un milliard d’euros de son PIB, “gagner” 1,9 million de chômeurs supplémentaires et subir une augmentation de 51,1 milliards d’euros de sa dette publique. »

    « Gagner » 1,9 million de chômeurs supplémentaires ! Et ces gens-là cherchent à nous faire peur avec la Grèce ? Ce qu’ils prévoient, c’est un nouvel effondrement au nom duquel, comme en 2008, il faudrait, pour renflouer les banques et garantir la stabilité de l’euro, écraser encore plus les classes ouvrières, détruire davantage encore les services publics et l’emploi !

    Et on veut nous faire peur avec la sortie de l’euro ? La question n’est pas de savoir si la Grèce doit ou non sortir de l’euro ; elle est de chasser l’euro et les institutions de l’Union européenne de chacun et de tous les pays d’Europe.

    Cette voie, seul le mouvement de la classe ouvrière l’ouvrira. La classe ouvrière est une dans toute l’Europe, des grèves des chemins de fer et de la poste en Allemagne, en passant par les manifestations de Grande-Bretagne, la récente grève générale en Italie, ou encore, en France, avec les grèves dans l’enseignement, les hôpitaux, et parmi les personnels territoriaux.

    Dans chaque pays d’Europe, sous des formes qui lui sont propres, la classe ouvrière cherche à organiser son combat contre les plans meurtriers que veulent imposer les gouvernements qui appliquent les directives de l’Union européenne. A l’échelle du continent, d’Athènes à Paris, de Berlin à Lisbonne, une seule classe ouvrière met à l’ordre du jour par son propre mouvement l’exigence : « Dehors l’Union européenne, le FMI, la troïka ! Dehors l’euro et les traités européens ! Dehors la dictature du capital et les gouvernements à son service ! »

    source: parti-ouvrier-independant.fr

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Des discours et des actes-éditorial d'Informations OuvrièresS’est tenu, ce week-end, un congrès du Parti socialiste.

    Congrès des discours. « L’Adresse au peuple de France »assure que « le redressement du pays est en œuvre » et que le Parti socialiste mène « bataille contre la désindustrialisation et le chômage » et « contre la crise sociale : école, travail, logement, santé » ; qu’il va « poursuivre la réorientation de l’Europe » et défend « la République indivisible, démocratique, laïque et sociale ». Voilà qui fera chaud au cœur des 6 millions de chômeurs, des enseignants en grève contre la réforme du collège, des hospitaliers de l’AH-HP mobilisés contre le projet Hirsch et le projet de loi Touraine, des millions de travailleurs et de jeunes qui paient les conséquences du pacte de responsabilité et de ses 50 milliards d’euros de coupes exigés par les traités européens ; sans oublier les élus dressés contre la réforme territoriale qui disloque la République.

    Congrès des actes. Selon Le Monde« le nom d’Emmanuel Macron n’a pas été prononcé durant le congrès ». Mais que faire de son projet de loi dont l’examen en deuxième lecture débutait à l’Assemblée le lendemain du congrès du PS, alors que quelques députés « frondeurs » renâclent à le voter ? La solution est trouvée : le gouvernement utiliserait à nouveau l’article 49-3 de la Constitution, permettant de faire adopter la loi sans nécessiter un vote « pour » majoritaire… Ce recours à l’un des mécanismes les plus antidémocratiques de la Ve République semble séduire « beaucoup de socialistes » — « majoritaires » ou « frondeurs » —, car cela « permettrait à chacun de ne pas se renier »… Et tant pis si cela permet aussi à la loi Macron, ainsi adoptée, de déployer ses redoutables rouages de déréglementation contre les travailleurs… Qui s’en soucie vraiment parmi les délégués d’un congrès, certes supposé « socialiste »… mais pour combien de temps ?

    Congrès des inquiétudes« Non, le Parti socialiste n’est pas mort », s’est écrié Valls devant le congrès. « Si jamais le Parti socialiste venait à disparaître… », s’est inquiété Cambadélis. « Ce congrès est peut-être le dernier », s’est interrogé Christian Paul, porte-parole de la « gauche » du PS. Tout cela ressemble à un début d’oraison funèbre. Tous savent que le PS risque de payer au prix fort — sa disparition — la politique de réaction anti-ouvrière déployée par le gouvernement Hollande-Valls. Et pourtant, ils veulent la poursuivre jusqu’au bout, espérant que la présidence Hollande soit la première depuis trente ans à ne pas se heurter à un mouvement de millions de travailleurs dressés avec leurs organisations contre ses contre-réformes (rappelons-nous 1995, 2003 et 2007 sous Chirac, 2010 sous Sarkozy).

    Mais rien n’est joué. Comme l’a rappelé notre camarade Jean Markun, lors de l’assemblée-débat organisée le 6 juin par Informations ouvrières, toute la situation appelle « la lutte de classe, et disons-le, la grève générale, (pour) bloquer et défaire ce gouvernement Hollande-Valls aux ordres des capitalistes »Et, comme il l’a précisé : pour aider la classe ouvrière à se frayer ce chemin, parsemé d’obstacles et d’embuches « la construction d’un parti ouvrier, c’est important »A la différence d’un PS moribond, il s’agit de construire un parti qui fait ce qu’il dit et dit ce qu’il fait : « Un parti qui se situe sur le terrain de la lutte de classe (…), qui se prononce pour la rupture avec l’Union européenne, avec une bagarre en permanence contre elle (…). Un parti ouvert. » Bref : « La construction d’une force politique ouverte et démocratique qui corresponde à nos intérêts doit être poursuivie. »

    Daniel GLUCKSTEIN
    secrétaire national du POI

     

    source: Informations Ouvrière n°355 du 11 juin 2015 & Parti Ouvrier Indépendant (POI) http://parti-ouvrier-independant.fr/

     

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique