« La justice doit faire son œuvre dans l’affaire dite « Vivre à Brest ». Pour la transparence démocratique sur cette affaire, un procès est souhaitable », écrit Pierre-Yves Cadalen, le leader brestois de La France Insoumise, dans un communiqué. Il réagit ainsi à la décision du parquet de Brest de requérir le renvoi en correctionnelle de François Cuillandre pour « recel d’abus de confiance » et d’un de ses ex-adjoints pour « complicité d’abus de confiance » dans l’affaire des indemnités des élus du PS.
« Qui a reçu cet argent » ?
Ayant découvert dans Le Télégramme que « l’enquête a également identifié une dizaine d’autres élus, pas nécessairement socialistes, ayant profité de tels avantages entre 2008 et 2018, pour des sommes de 300 € à 4 600 € en contrepartie de leur soutien à la majorité municipale », il demande aussi à ces élus des éclaircissements.
« Avant d’engager la responsabilité pénale de ces élus, cela engage leur responsabilité politique. Les citoyens ont droit à l’information libre : qui a reçu cet argent ? Quelles décisions ont fait l’objet de pareilles manœuvres ? Ces faits, s’ils sont avérés, sont d’une grande gravité, et ce malgré les sommes évoquées. En République, il est interdit d’acheter un soutien », rappelle Pierre-Yves Cadalen.
Et le représentant de la France Insoumise de conclure : « Ils doivent assumer leur responsabilité politique et ne peuvent garder leur mandat s’ils ont monnayé leur soutien à la majorité municipale. La République ne se marchande pas ».
Source : https://www.letelegramme.fr