• Quand le poète Saint-Pol-Roux s’installait dans un manoir à Camaret (LT.fr-19/08/20)

    Bombardé à la fin de la guerre, le manoir de Coecilian et ses ruines se souviennent du poète. Bombardé à la fin de la guerre, le manoir de Coecilian et ses ruines se souviennent du poète.

     

    Au début du XXe siècle, le poète Saint-Pol-Roux s’éloigne de la vie parisienne : il a été séduit par l’authenticité de Camaret. À côté des alignements de Lagatjar, face à la mer, il a fait construire un manoir, où il a vécu jusqu’à sa mort en 1940.

    Situées sur le site de Pen Hat, face à l’immensité de l’océan, les ruines du manoir du poète Saint-Pol-Roux sont le lieu camarétois à ne pas rater pour qui aime l’authenticité. Dans ce site à la fois apaisant et dramatique, comment ne pas évoquer la mémoire de celui qui fut l’immense poète, précurseur du mouvement surréaliste ?

    Dès 1905 sur la presqu’île

    Saint-Pol-Roux tourna le dos au milieu littéraire parisien pour venir s’installer, en juin 1905, avec femme et enfants, dans ce manoir qu’il fit construire sur les hauteurs de Pen Hat. Amoureux du Bout du monde, le poète, d’origine marseillaise, s’installa à Roscanvel, avant d’acquérir le terrain. La villa, flanquée de tours, fut d’abord nommée « Le manoir du Boultous » (« lotte » en breton). Il prit ensuite le nom d’un des fils tombé à la guerre, en 1914, pour devenir le « Manoir de Coecilian ». Dans ce site grandiose, à l’écart du village, Pierre-Paul Roux (son vrai nom) reçoit de nombreux artistes et écrivains, mais ne s’exclut pas de la vie des Camaretois, qui respectent ce monsieur généreux et peu original.

    Théâtre d’un drame

    Découvrant « la vérité du monde » sur cette pointe du Finistère, Saint-Pol-Roux y vivra aussi un drame épouvantable, en juin 1940 : l’agression par un soldat allemand ivre de sa fille Divine et la mort de Rose, la fidèle servante. En l’absence du poète hospitalisé, le manoir est saccagé et une partie de son œuvre détruite. Saint-Pol-Roux Le Magnifique ne se remettra pas de ce drame et s’éteindra à Brest, en octobre 1940.

    Après-guerre, Divine cèdera le bien à la commune, dans l’espoir qu’un musée soit ouvert. Un vœu qui ne sera jamais exaucé. Depuis, La Société des amis de Saint-Pol-Roux se démène pour que soient préservées les ruines. Dernièrement, le maire de Camaret a annoncé qu’un appel à capitaux privés sera lancé en 2021.

    source: https://www.letelegramme.fr/

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