• Les salariés de la Brittany Ferries naviguent à vue (LT.fr-20/08/20-20h30)

    Le navire l’Armorique cessera ses traversées dès le 31 août (le Pont-Aven le remplacera sur la ligne Plymouth/Roscoff à partir du 10 septembre).Le navire l’Armorique cessera ses traversées dès le 31 août (le Pont-Aven le remplacera sur la ligne Plymouth/Roscoff à partir du 10 septembre). (Le Télégramme/Laura Baudier)

     

    La Brittany Ferries réduit la voilure, les salariés, eux, naviguent à vue entre flou et inquiétudes…

    Mercredi 19 août, la Brittany Ferries a annoncé la réduction des traversées entre le France et l’Angleterre. En un seul week-end, la compagnie a enregistré près de 35 000 annulations ou reports. Une situation qui s’explique par la quatorzaine imposée par le Royaume-Uni pour tous les voyageurs en provenance de France depuis le 15 août.

    La compagnie n’exploitera plus que six ferries (sur 11) à la rentrée. La Brittany Ferries, premier employeur de marins français (avec un effectif moyen de 2 828 emplois en 2019), a également dû recourir au chômage partiel. L’objectif est clair : réduire les coûts d’exploitation et, ainsi, surmonter cette période.

    La compagnie espère une aide de l’État au-delà du prêt garanti par l’État (PGE) de 117 millions d’euros à rembourser à partir de 2021. En visite, ce 20 août, à Morlaix, le président de la région Bretagne, Loïg Chesnais-Girard, a réaffirmé son soutien à la compagnie maritime bretonne.

    Des salariées en attente de réponses

    Jeudi 20 août, syndicats et direction se sont rencontrés au cours d’un comité social et économique (CSE). « La direction attend des décisions de l’État pour la fin août, début septembre avant de faire des annonces ; ils ne peuvent pas nous répondre pour le moment, il faut attendre de savoir s’ils vont avoir des aides supplémentaires », confie un salarié à l’issue de ce CSE. Ce qui est certain en tout cas, c’est l’inquiétude des salariés : « Tout le monde commence à s’inquiéter, on est dans le flou… », déplore le membre du CSE. « Aucune suppression d’emplois n’a été évoquée, ils ont seulement parlé de "pérennité de l’entreprise" », poursuit le salarié qui craint, à terme, d’éventuels licenciements pour sauver l’entreprise.

    Des négociations à prévoir

    Des négociations seraient envisagées : « La direction nous a dit qu’elle était prête à rentrer dans des négociations, notamment pour la réorganisation du temps de travail. On attend une date », indique le salarié pour qui « six années difficiles sont à prévoir ».

    Le prochain CSE est prévu pour le 1er octobre, si, d’ici là, d’autres annonces ne sont pas faites…

    source: https://www.letelegramme.fr/

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