• Quimper (29)-Pourquoi les psychologues du Finistère étaient dans la rue ce jeudi (OF.fr-10/06/21-16h53)

    Anne Ribault et Audrey Graftieaux accompagnent de jeunes patients hospitalisés : « La pensée et la parole sont attaquées », disent-elles en ce jeudi 10 juin 2021 à Quimper (Finistère), jour de grève nationale des psychologues. Anne Ribault et Audrey Graftieaux accompagnent de jeunes patients hospitalisés : « La pensée et la parole sont attaquées », disent-elles en ce jeudi 10 juin 2021 à Quimper (Finistère), jour de grève nationale des psychologues. 

    En cette journée de grève nationale des psychologues, près de 250 professionnels ont manifesté ce jeudi 10 juin 2021 à Quimper (Finistère). Ils défendent le libre accès aux soins psychiques pour tous et leur liberté de choisir leur méthode et leurs outils de soin.

    Ces femmes (en majorité) et ces hommes sont psychologues scolaires, accompagnent les 0-16 ans dans les centres pluridisciplinaires que sont les centres médico-psycho-pédagogique (CMPP). Reçoivent des patients de tous âges dans leurs cabinets en ville ou dans des hôpitaux généralistes ou psychiatriques. Ils font partie d’une profession qui n’a pas l’habitude de manifester. Et pourtant, ce jeudi 10 juin 2021, ils n’étaient pas moins de 250 à défiler dans les rues de Quimper (Finistère), depuis la préfecture jusqu’aux bureaux de l’Agence régionale de santé.

    « Où vont aller les autres patients ? »

    « Tous les courants sont aussi représentés : les cliniciens, les neuropsychologues… » fait aussi remarquer Céline Kerhoas, psychologue clinicienne depuis vingt ans. Membre du collectif de défense des CMPP de Bretagne, elle résume l’état d’esprit : « La coupe est pleine pour la profession, attaquée de toutes parts. »

    La profession des psychologues défend en ce jeudi 10 juin 2021 le « libre accès à tous des soins psychiques ». 

    En cette journée nationale de grève, la profession (70 000 psychologues en France) défend tout d’abord le « libre accès au soin pour tous » : « Des plateformes d’orientation sont en train d’être créées, spécialisées dans les troubles neurocognitifs, explique la Brestoise Émilie Ramos, porte-parole du collectif. En 2019, ces pathologies représentaient 3 % des prises en charge dans nos centres. Où vont aller les autres ? Tous les patients doivent avoir accès, de façon directe et simple, à une prise en charge diversifiée. »

    Après s’être réunis devant la préfecture du Finistère, les psychologues sont partis en cortège jusqu’aux bureaux de l’Agence régionale de santé à Quimper (Finistère), ce jeudi 10 juin 2021.

    Le projet de création d’un ordre des psychologues crispe aussi : « Personne dans la profession ne le réclame », indique la CGT.

    « La parole est attaquée »

    Enfin, un décret de mars, qui « impose des thérapies brèves, de type comportementaliste » inquiète. Certains parlent de « thérapies de rééducation ». « On rejette la pensée unique. On est pour la pluralité », relève Stéphane Larzul, psychologue de l’Éducation nationale. Audrey Graftieaux et Anne Ribault accompagnent des jeunes « dans la durée et avec la parole », en pédopsychiatrie à Quimper : « Ce décret fait fi de la singularité de chaque personne. De plus en plus, la parole et la pensée sont attaquées. »

     

    Nelly CLOAREC

    source:  https://www.ouest-france.fr/

    « Fonderie de Bretagne. Le dialogue est renoué entre les salariés et la direction (OF.fr-10/06/21-17h37)-Face à la macro-fascisation en cours, le sursaut nécessaire de tous les antifascistes sincères ! #marchedeslibertés #Alternative #RougeTricolore (IC.fr-11/06/21) »
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