• Quimper. Des médecins hospitaliers lancent un collectif pour défendre l’hôpital public (OF.fr-15/10/20-20h30)

    Le Dr Karine Bideau (au premier plan à gauche) a lancé le collectif Inter Hôpitaux Quimper (Finistère) au printemps. En ce mois d’octobre 2020, il réunit 245 membres dont une trentaine de médecins hospitaliers.Le Dr Karine Bideau (au premier plan à gauche) a lancé le collectif Inter Hôpitaux Quimper (Finistère) au printemps. En ce mois d’octobre 2020, il réunit 245 membres dont une trentaine de médecins hospitaliers.

    Des médecins du centre hospitalier de Cornouaille sortent du bois. Ils ont créé en juin 2020 le collectif inter hôpitaux Quimper (Finistère) qui rassemble des soignants de tous les services, des agents, des usagers. Le but : peser dans les discussions sur l’avenir des hôpitaux publics. 

    Dernière à prendre le micro des interventions, en cette journée de mobilisation de l’hôpital, ce jeudi 15 octobre 2020 : Karine Bideau. Médecin au centre hospitalier de Cornouaille, à Quimper (Finistère), elle intervient au nom du collectif Inter hôpitaux Quimper qu’elle a contribué à lancer mi-juin 2020 pour défendre l’hôpital public.

    « Malaise »

    Elle et ses confrères et consœurs, dont Catherine Thomas, Laurence Haslé et Amélie Le Fourn, ont suivi avec intérêt les mouvements lancés par les médecins hospitaliers, à Paris d’abord, à l’automne 2019 puis dans les métropoles dont Rennes, Brest… « Il y a un malaise depuis longtemps. Encore en début d’année, 1 200 médecins hospitaliers en France ont remis leur démission. »

    En Cornouaille, les aides-soignants, les infirmières et les infirmiers ont toujours formé le gros des cortèges. Les médecins restant discrets, en retrait. « Or, on a tous besoin les uns des autres », relève le Dr Catherine Thomas.

    « Changer la gouvernance »

    Le jeune collectif réunit d’ores et déjà 245 personnes : « Une trentaine de médecins, des aides-soignants, infirmières, diététiciennes, informaticiens, secrétaires, usagers… » Ils se donnent plusieurs missions : « changer la gouvernance » en intégrant davantage de médecins dans les organismes décisionnaires, « créer des ratios effectifs de soignants/patients pour des soins de qualité ». Ils réclament aussi « l’arrêt de la suppression de lits ».

    « Halte à la rentabilité »

    Tous vont se mettre au travail parce que le Ségur de la santé les a « déçus ». Parce ce que leurs « conditions de travail ne changent pas, que la direction ne parle que d’efforts, de suppressions de lits. » Alors, ils vont éplucher les textes : le Ségur, le rapport de la Fédération hospitalière de France… Avant de proposer un autre mode de financement de l’hôpital public, qui ne soit pas celui de « la rentabilité ». Et le Dr Karine Bideau l’assure : « Il y a des pistes ».

    Courriel : cih.quimper@gmail.com

    Nelly CLOAREC.

    source: https://www.ouest-france.fr/

    « À Saint-Avé, les oubliés du Ségur de la santé manifestent (LT.fr-15/10/20-17h15)À Quimper, ils réclament plus de moyens pour l’hôpital public (LT.fr-15/10/20-17h48) »
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