• Quimper-Les salariés du Crédit Agricole du Finistère ont eu gain de cause ( LT.fr-12/05/22-18h32)

    À Quimper, la forte mobilisation de 600 salariés du Crédit Agricole du Finistère, à la caisse départementale, ce jeudi, a permis aux grévistes de faire aboutir leurs revendications concernant les cond

    À Quimper, la forte mobilisation de 600 salariés du Crédit Agricole du Finistère, à la caisse départementale, ce jeudi, a permis aux grévistes de faire aboutir leurs revendications concernant les conditions de travail et les rémunérations. 

    Environ 600 salariés du Crédit Agricole du Finistère ont exprimé leur mal-être, ce jeudi, à Quimper. Face à l’ampleur de cette deuxième mobilisation, la direction leur a octroyé une prime de 964 €, un chèque carburant de 200 € et un abaissement des objectifs.

    « On a le souci de bien faire. Du coup, on arrive au boulot la boule au ventre », confie Éric, conseiller clientèle particuliers dans une agence Crédit Agricole du Nord-Finistère. Comme les 600 grévistes présents, ce jeudi, sur le parking de la caisse départementale du Crédit Agricole à Quimper, le salarié n’est pas commissionné lorsqu’il fait signer une assurance ou un placement. « Mais j’ai des objectifs à atteindre avec une pression énorme », précise celui qui exerce dans la banque coopérative depuis 17 ans. Et c’est sur ce point que se cristallisent les plus fortes récriminations.

    L’ensemble des grévistes, soit 43 % des effectifs du Crédit Agricole du Finistère, dénoncent une politique managériale trop âpre et des objectifs inatteignables.

    « Tous les jours, dans mon agence, nous avons une réunion pour rappeler les objectifs et pointer ce qui ne va pas. Pourtant, on s’en sort bien », décrit un salarié gréviste qui souhaite rester anonyme, de peur de représailles de la part de sa direction. « Par exemple, en 2021, le but était d’atteindre 15 000 nouveaux contrats d’assurance signés dans le Finistère. Nous sommes parvenus à en conclure 12 000, c’est très proche de l’objectif. Cette année, on nous en demande 18 000, c’est la surenchère ! », s’insurge le jeune homme.

    L’accueil, à tour de rôle

    « Depuis janvier 2022, c’est encore pire. Les conditions de travail se sont fortement dégradées », observe Jean-Luc Méar, représentant syndical Sud du Crédit Agricole, et 39 ans au sein de cette banque. Ce sont désormais les conseillers clientèle qui, à tour de rôle, répondent aux demandes des clients qui arrivent, sans rendez-vous, dans les agences.

    A Quimper, devant le siège du Crédit agricole du Finistère, route du Loc'h, les 600 grévistes salariés de la banque ont accompagné les représentants du personnel jusqu'à l'entrée du bâtiment où se tenÀ Quimper, devant le siège du Crédit Agricole du Finistère, route du Loc’h, les 600 grévistes salariés de la banque ont accompagné les représentants du personnel jusqu’à l’entrée du bâtiment où se tenait la réunion avec les instances dirigeantes. 
     

    Un tiers des salariés gagne moins de 2 000 € par mois

    Quant aux revenus des banquiers, les manifestants tiennent à mettre les choses au clair. « Sur les 1 400 salariés du Crédit Agricole du Finistère, 480 ont bénéficié de la prime inflation. Cela veut dire qu’un tiers des salariés gagne moins de 2 000 € nets par mois. Un conseiller clientèle débutant touche entre 1 300 € et 1 400 € nets », évalue-t-il.

    Des revendications satisfaites

    Commencées à 11 h, les discussions entre les représentants de l’intersyndicale, CFDT, Sud et Sneca, et les membres de la direction, dont Benoît Lucas, directeur général du Crédit Agricole du Finistère, ont finalement abouti. Avec soulagement, les salariés mobilisés, restés sur le site pour la grande majorité, ont appris, en fin d’après-midi, la signature d’un accord avec la direction. « La quasi-totalité des demandes exprimées ont été satisfaites dont une prime égalitaire de 964 €, un chèque carburant de 200 € et des objectifs revus à la baisse, de l’ordre de -25 % », annonce Jean-Luc Méar. « Concernant les conditions d’exercice des métiers, un groupe de travail va voir le jour. Le but sera d’édicter un cahier des charges pour éviter la souffrance au travail », conclut le représentant syndical.

     

    Gwenn Hamp

    source: https://www.letelegramme.fr/

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