• Quimperlé-Retraites : « C’est notre argent ! » (LT.fr-6/02/20-17h12)

    La dixième marche quimperloise contre la réforme des retraites a réuni 170 irréductibles, ce jeudi matin, dans les rues de Quimperlé.

    Au terme de leur marche sous le soleil, c’est sur le parvis de Bollardière, devant la gare, que les opposants à la réforme des retraites ont entendu les dernières interventions proposées par l’intersyndicale, par les profs et les représentants du syndicat CGT du Groupement hospitalier de Bretagne-Sud.

    « La retraite à la réforme »

    Le cortège lancé vers 11 h du Coat-Kaër avait auparavant fait un détour devant l’hôpital et s’était arrêté au rond-point Bigard, désigné « rond-point des luttes » par Xavier Morvant, élu CGT, qui ciblait, entre les entreprises Nestlé et Bigard « un rond-point de l’argent roi, où l’humain n’a pas sa place. C’est ça le capital ». À propos du texte sur les retraites, il rappelait avec ironie la définition du mot réforme : « changement opéré en vue d’une amélioration. Franchement, je ne sais pas où elle est. Le gouvernement met la retraite à la réforme, au rebut ».

    Blouses blanches

    Dans le défilé suivi par de nombreux retraités, étaient aussi présents les syndicats de Volefi (Riec), Nestlé, etc.

    Une vingtaine de blouses blanches venues des différents établissements du Groupement hospitalier marquaient la manifestation de leurs slogans et rappelaient « des mois de grève ». Sept ans de plus pour les aides-soignants, travail jusqu’à 64 ans pour les infirmiers, pas de reconnaissance de la pénibilité : Audrey Quemat (CGT) affichait la colère des personnels publics face à « un acte de destruction de notre protection sociale ». Morgane Giampetri, pour des enseignants présents en petit nombre dans le cortège, expliquait combien ceux-ci « ont beaucoup à perdre dans cette réforme ». « Nous demandons le retrait et que les partenaires sociaux soient enfin écoutés ».

    « Qu’il n’y ait aucune trêve »

    Au nom de l’intersyndicale, Gérard Le Bourhis (Union locale CGT) dénonçait le « passage en force » du gouvernement. « Les 330 milliards d’euros consacrés aux retraites chaque année sont à nous ! C’est notre argent alors à nous de décider ! » prononçait l’orateur qui invitait à passer d’une « guerre de position » à « une guerre de mouvement », soit concrètement à intervenir auprès des candidats LREM aux municipales et aussi devant les représentants de l’État : « multiplions les initiatives afin qu’il n’y ait aucune trêve pendant le débat à l’assemblée nationale. L’intersyndicale, dans les localités du Finistère, fera des propositions ».

    source: https://www.letelegramme.fr/

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