• Un millier de personnes manifestent pour le salaire et le pouvoir d’achat, à Brest. ( OF.fr - 27/01/22 - 14h26 )

    Un millier de personnes manifestent pour le salaire et le pouvoir d’achat, à Brest. ( OF.fr - 27/01/22 - 14h26 )              Jeudi 27 janvier 2022, environ un millier de personnes ont manifesté dans les rues pour des hausses de salaire mais aussi de meilleures conditions de travail. 

    Ce jeudi 27 janvier 2022, dans le centre-ville de Brest (Finistère), des salariés mais aussi de nombreux jeunes ont manifesté pour les salaires mais aussi de meilleures conditions de travail, et de vie.

    Ce n’est pas le raz de marée annoncé. Néanmoins, vers 11 h 30, quand le cortège s’est élancé de la place de la Liberté vers la rue Jean-Jaurès, les rangs des manifestants sont fournis et étoffés Selon notre comptage, un millier de personnes ont défilé pour des hausses de salaires (et retraites) et la défense de leur pouvoir d’achat, à l’appel des syndicats CGT, FO, FSU et Solidaires.

    Dans le cortège, des salariés de Thalès qui demandent une plus juste répartition entre les salariés et les actionnaires : « En 2019, 99,8 % du résultat net de Thales a été reversé aux actionnaires ! Nous ne pouvons pas accepter des miettes quand d’autres se voient attribuer des actions gratuites ou le versement de dividendes ! » A Naval group, des salariés manifestent pour une hausse de salaire et un 13e mois.

    Dans les crèches privées, ça grogne aussi

    Il n’y a pas que des salariés de grands groupes dans le cortège. Une petite dizaine de femmes qui travaillent dans des crèches privées manifestent pour la première fois, pour la plupart. « J’ai un diplôme d’auxiliaire de puériculture et pourtant, je gagne à peine 1 310 € par mois, à peine plus que le Smic ! » déplore l’une d’elles.

    Sa collègue déplore un salaire qui n’augmente pas depuis plusieurs années. « Pourtant, on nous en demande toujours plus ! » C’est notamment le cas avec le covid et son protocole sanitaire, mais aussi les collègues malades ou absentes qu’il faut remplacer au pied levé. « On s’occupe des enfants, mais on fait aussi le ménage, bientôt la cuisine ! »

    Les professionnels de l’Education nationale sont moins nombreux que lors de la manifestation du 13 janvier 2022 qui a réuni 1 500 personnes à Brest. Néanmoins, ce jeudi, les enseignants et autres personnels de l’Éducation nationale sont très présents dans les rangs des manifestants. Mais aussi beaucoup de lycéens et des étudiants.

    « Juste une vie décente »

    Le ministre Blanquer est « à l’honneur » sur de nombreuses pancartes ironiques. Ses vacances de Noël à Ibiza n’ont pas amélioré son image.

    Les lycéens, comme Eliott, déplorent Parcoursup, qui instaure un classement des élèves et crée un système élitiste et concurrentiel. Des étudiants s’indignent du manque de places en master, signe d’un « manque de moyens ». Des enseignantes s’indignent du « sabotage de l’enseignement public ».

    Les AESH, qui accompagnent les enfants handicapés, déplorent leurs conditions de travail précaires, « des temps partiels imposés et un salaire de misère ». Moins de 800€ par mois. Ils doivent parfois travailler le soir ou le week-end pour améliorer les fins de mois. « On veut juste avoir une vie décente. »

    Les raisons de la colère ne manquent pas.

    Auteur : Laurence Guilmo

    Source : https://www.ouest-france.fr

    « Les infos de l'Union Locale Cgt de Brest du 26 janvier 2022. ( Fb.com - 26/01/22 )À Brest, environ 800 manifestants ont défilé en faveur d’une hausse des salaires. ( LT.fr - 27/01/22 - 12h42 ) »
    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :