• Un village des droits et des libertés, samedi, place Saint-Corentin (LT.fr-18/03/21-8h)

    Christian Colimard (Mouvement de la paix), Yvonne Rainero (PCF), Dominique Brunel (LDH), Janine Carrasco (Solidaires), Gérard Mas (NPA) et Pascal Gouriou (CNT). Christian Colimard (Mouvement de la paix), Yvonne Rainero (PCF), Dominique Brunel (LDH), Janine Carrasco (Solidaires), Gérard Mas (NPA) et Pascal Gouriou (CNT). 

    Les défenseurs des libertés publiques, associations, partis politiques, syndicats du pays de Quimper (*) proposent un nouveau rendez-vous samedi place Saint-Corentin, à Quimper, contre la loi relative à la sécurité globale.

    La mobilisation ne faiblit pas contre la loi relative à la sécurité globale. Elle pourrait même prendre de l’importance alors que le texte est en discussion au Sénat où il pourrait être durci. Les défenseurs des libertés publiques, associations, partis politiques, syndicats du pays de Quimper (*) proposent un nouveau rendez-vous samedi place Saint-Corentin de 10 h à 16 h. Le Village des droits et des libertés sera l’occasion de s’informer sur les enjeux. 

    « Un modèle de société »

    « Sous son aspect technique volontairement difficile d’accès se cache un modèle de société », dit Dominique Brunel (Ligue des droits de l’homme). « Emmanuel Macron tend la main aux Républicains sur ce terrain et au final des dispositions aggravées pourraient être prises par rapport au texte initial », estime Yvonne Rainero (PCF). « Cette loi cherche à museler l’action citoyenne, syndicale, les droits des journalistes, des lanceurs d’alerte », ajoute l’élue communiste de Quimper. « Et tout cela en période de crise sociale, sanitaire, économique sans précédent, ajoute Gérard Mas (NPA). Cette loi liberticide a pour rôle de parer à l’explosion sociale qui va arriver ».

    « Quelle autonomie ont les parlementaires ? »

    Dominique Brunel s’étonne du silence des parlementaires locaux interpellés à plusieurs reprises. « Nous faisons remonter les questions mais ils ne sont pas là pour représenter les citoyens mais pour défendre le gouvernement, estime le responsable de la Ligue des Droits de l’Homme. Comment se fait-il qu’aucun article de la loi ne permette aux citoyens ou à la justice d’exercer un contre-pouvoir ? Les parlementaires font bloc. Quelle est leur autonomie ? ».

    Ce sont tous ces thèmes qui seront débattus lors de quatre ateliers samedi : à 10 h, sur la loi sécurité globale, à 11 h, sur la remise en question de la loi sur les associations, à 14 h sur les contrôles de masse et le fichage et à 15 h les violences policières et la loi contre le séparatisme.

    Cette journée est une étape avant la grande manifestation prévue le 27 mars à Quimper avant que l’Assemblée nationale ne reprenne le texte.

    (*) UL CGT, UL FO, FSU, UL Solidaires, SNJ, CNT, AFPS pays de Cornouaille, Antifascistes du pays de Kemper, Fraternité Quimper, Arts et Culture, LDH, Libre pensée, Mouvement de la Paix, EELV, Ensemble, FI, PCF, NPA, Gilets Jaunes, Amnesty International.

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

    « Lorient. Intermittents, des mots et toujours des maux (OF.fr-17/03/21-17h48)L'Actu du Syndicat CGT du CHRU Brest-Carhaix (17/03/2021) »
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