Ils travaillent dans le secteur médico-social et social mais n’ont pas le droit à la revalorisation salariale de 183 euros par mois prévue par le Ségur de la santé. 300 agents ont crié leur colère ce jeudi après-midi, à Vannes. Isabelle Carvou, aide-soignante à domicile depuis 29 ans, explique pourquoi elle en était.
Pourquoi êtes-vous venue manifester ?
On trouve ça lamentable que l’on ait pas le droit à cette revalorisation. Je suis venue avec mes collègues du Service de soins infirmiers à domicile (SSIAD) de Surzur (56). On veut l’égalité pour tous les aides-soignants car on fait le même travail et on a le même diplôme. On ne comprend pas pourquoi on n’a pas le droit à cette hausse.
Quel rôle avez-vous joué pendant le premier confinement ?
Nous aussi, on était en première ligne ! On était souvent les seules à passer chez les personnes âgées. Et en plus de leur apporter des soins, on leur rappelait au passage pourquoi il ne fallait pas qu’ils sortent de chez eux. Nous-mêmes, on n’avait pas de masques pour nous protéger, au tout début. Mais on a accepté de prendre ce risque-là, personne ne s’est arrêté dans le service.
Quelles peuvent être les répercussions à long terme si vous n’obtenez pas cette revalorisation ?
On est déjà payés au lance-pierre. S’il n’y a plus assez de jeunes qui veulent faire ce métier, ce n’est pas un hasard. Et demain, les nouveaux diplômés iront plutôt travailler à l’hôpital ou en Ehpad que dans nos services. Et pour autant, on l’aime, notre boulot ! On l’a tous choisi, pour aider et soigner les gens. On se sent utiles !
Laurent Guenneugues
source: https://www.letelegramme.fr/
Pourquoi dans les discours nos dirigeants nous disent vouloir réconcilier les Français alors qu'ils commencent a montrer l'exemple en ajustant les salaires, même travail, même rémunération n'est-ce pas la première chose a faire Ces personnes qui nous rendent heureux chaque jour par leur dévouement et leur efficacité le méritent largement, simple justice car qui travaillerait avec une différence de salaire (1500 euros pour les unes 2300 pour les autres preuve a l'appuis. C"est lamentable mais pour nous nous n'avons pas les moyens de nous payer une maison de retraite, le luxe aux prix actuels alors laissez nous nos soignants a domicile et réajustez au plus vite cette injustice!