• Vaccin : Cuba, Chine et Russie en bonne voie, Poutine propose que SputnikV soit produit par la France.(IC.fr-15/11/20)

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    La course au vaccin fait rage. Alors qu’elle ne devrait être porteuse que de nouvelles réjouissantes, elle donne une nouvelle fois à voir toute la dimension criminelle du système capitaliste. Les multinationales capitalistes de la pharmacie, se déchirent à coup de communiqués de presse pour faire gonfler leurs cours de bourses tout en tentant de vendre aux états occidentaux aux prix le plus forts des , sans même en démontrer leur efficacité, leur innocuité pour certaines techniques non éprouvées sur l’homme ou leurs capacités à les distribuer jusqu’aux populations. Et tandis que la , la Russie ou  enregistrent des succès probants pour fournir des vaccins reposant sur des techniques éprouvées, les chancelleries occidentales et leurs médias aux ordres, tout à leur guerre commerciale et idéologique, font tout pour les décrédibiliser et en interdire l’accès aux peuples occidentaux.

    La Russie et la Chine ont déjà homologué différents vaccins et les campagnes de vaccinations des publics prioritaires sont en cours, et il n’est pas signalé d’effet secondaire grave à ce stade.  a développé 4 vaccins et annonce être probablement en capacité de vacciner la population cubaine des 2021.

    Quant à la France, bien que son Capital soit propriétaire du 3e leader mondial de la pharmacie SANOFI, et bien elle ne dispose pas encore de vaccin à un stade de production. Si l’institut Pasteur – de droit privé faut il le rappeler – s’est associé à SANOFI pour développer un vaccin sur la base de son vaccin contre la rougeole, il n’a cependant pas atteint la phase 3 des essais et ne sera pas disponible avant… fin 2021 au mieux. Cette lenteur a-t-elle à voir avec le développement priorisé par SANOFI avec GSK, d’un vaccin déjà vendu à 300 millions de doses bien qu’encore non produit… à l’UE.

    D’ores et déjà la première victime de ce cirque capitaliste criminel, c’est bel et bien la confiance populaire. Cela au moment même où l’arrivée de vaccins apparaît comme une opportunité bien utile pour rétablir la sécurité sanitaire d’avant cette pandémie de .

    Initiative Communiste fait le point sur la situation des différents projets de vaccins et leurs essais.

     

    Vaccin, la Chine et la Russie les plus proches d’une solution, Cuba socialiste très active.

    Si l’on se réfère aux publications scientifiques, listées par l’OMS, c’est bien la Chine avec plusieurs candidats vaccins faisant l’objet d’essais de masse, ainsi que la Russie avec les résultats publiés les plus probants qui semblent les plus près d’un vaccin opérationnel.

    Observons que cela n’est pas une surprise. La Russie bénéficie du très important effort de recherche de l’Union Soviétique sur les technologies vaccinales. Et donc de technologies lui permettant de développer assez facilement de nouveaux vaccins. La Russie ne dispose en revanche que de capacité de production limitée, utile pour sa propre population, mais qui ne permettrons sans doute pas de fournir toute la population mondiale

    La Chine, qui a tiré les leçons des précédentes épidémies de SARS, est un leader incontesté dans la recherche sur les maladies infectieuses, et ses capacités scientifiques sont désormais les premières dans le monde. C’est pour cela que la Chine est capable de mener de front 6 projets de vaccins selon l’ensemble des technologies de vaccin connus, y compris par ARN, dont plusieurs sont déjà au stade 3 et ont fait l’objet d’un développement industriel. La seule limite pour la Chine dans sa course au vaccin et d’avoir été trop efficace pour éradiquer le virus sur son sol : elle est dépendante des pays où sévie encore l’épidémie pour mener ses essais

    Cuba socialiste de son coté a dévelopé 2 vaccins, et 2 autres sont en cours de développement. Les essais de stade 2 sont déjà engagés à Cuba où la vaccination devrait démarrée en 2021.

    Spoutnik V obtient un premier résultat de 92% d’efficacité

    Le directeur du Centre Gamaleya à Moscou, en Russie, Alexander Guintsburg, l’institution qui développe le vaccin Spoutnik V, a déclaré mercredi 11 novembre lors d’une conférence de presse très attendue que ce vaccin contre le covid est efficace à 92 %, ce qui permet son application précoce en masse. Un résultat très encourageant alors que le vaccin a été enregistré le 11 aout 2020. De premiers résultats ont fait l’objet d’une publication revue par les pairs dans le journal médical de référence le Lancet, témoignant d’une bonne réponse immunitaire.
    M. Intsburg a ainsi souligné que “les études ont évalué l’efficacité du vaccin sur plus de 16 000 volontaires, 21 jours après avoir reçu “la première dose du vaccin ou le placebo”” l’étude de phase 3 en population générale comparant le vaccin Spoutnik V contre placebo permettant de montrer à ce stade une efficacité de 92%.

    Les résultats provisoires des essais cliniques … montrent de manière convaincante l’efficacité du vaccin Spoutnik V”, ce qui permet “de commencer la vaccination de masse de la population russe contre le  dans les prochaines semaines”, a-t-il conclu.

    Outre la Russie, la troisième phase des expériences de validation clinique de ce vaccin – obtenu parmi les premiers car exploitant les travaux de longue date des centre de recherche médicaux issus de la recherche vaccinale soviétique – est menée notamment en Biélorussie, aux Émirats arabes unis, au Venezuela et en Inde, entre autres pays.

    Le vaccin repose sur un procédé éprouvé, celui de la modification de deux virus non dangereux pour l’homme, l'”adénovirus humain recombinant de type 26″ ou rAd26-S et l'”adénovirus humain recombinant de type 5 ou rAd5-S-, modifié pour exprimer la protéine de pic du SRAS-CoV-2″ de façon a permettre une réponse vaccinale, c’est à dire un entrainement du système immunitaire des personnes vaccinées contre les antigènes spécifiques du SARS-COV-2.

    L’auteur principal de l’étude, Denis Logunov, a déclaré que “lorsque les vaccins adénoviraux entrent dans les cellules des gens, ils génèrent le code génétique de la protéine de pointe SARS-Cov-2, qui aide le système immunitaire à reconnaître le virus.

    Dans un communiqué de presse, le site web du vaccin Spoutnik V a indiqué mercredi que “actuellement, 40 000 volontaires participent aux essais cliniques de phase 3 (…) randomisés (…) dont plus de 20 000 ont été vaccinés avec la première dose”. Rien que dans la capitale russe, Moscou, plus de 60 000 personnes se sont portées volontaires pour participer aux essais cliniques.

    Les responsables russes ont annoncé mercredi qu’ils allaient envoyer 100 millions de doses de leur vaccin Spoutnik V en Inde, l’un des pays les plus touchés par le Covid-19.
    Selon les dernières statistiques, l’Inde compte 5 122 846 cas de Covid-19, avec 83 257 décès, ce qui en fait le deuxième pays avec le plus grand nombre de cas du nouveau coronavirus, après les États-Unis.

    Le régulateur indien a autorisé la FIDR à fournir son vaccin à la société pharmaceutique indienne, bien que le vaccin russe soit encore en phase 3 de développement.

    Le régulateur indien a déclaré qu’il avait déjà commencé à vacciner les travailleurs essentiels, comme ceux du secteur de la santé.

    Une étude publiée dans la revue médicale The Lancet a montré que le vaccin coronavirus russe, Spoutnik V, n’a causé aucun incident indésirable et génère des anticorps, suite à ses résultats dans les premiers stades des essais cliniques.

    De façon encore plus encourageant pour la maitrise de la pandémie, le ministère russe de la santé a annoncé vendredi 13 novembre qu’il avait commencé à tester le vaccin contre le coronavirus, Spoutnik V, chez des volontaires de plus de 60 ans. Il s’agit là de la population la plus critiquement frappée par la covid-19. En effet, Mikhail Murashko rappelle que cette étude vise à élargir le spectre d’application du vaccin dans la population des personnes âgées, qui sont susceptibles de développer des symptômes plus agressifs si elles sont infectées par Covid-19.

    Si le vaccin SpoutnkiV est le premier des vaccins développé par la Russie, ce n’est pas le seule. Le président russe Vladimir Poutine a annoncé l’enregistrement d’un autre vaccin national contre les coronavirus développé par le centre de recherche d’État Vector. Ses essais post-enregistrement commenceront bientôt. En plus de ces deux produits, les scientifiques du Centre Chumakov pour la recherche et le développement des préparations immunobiologiques de l’Académie des sciences de Russie travaillent à la création d’un vaccin vivant. Plus de 40 pays ont déjà exprimé leur intérêt pour l’obtention du vaccin Spoutnik V.

    Par ailleurs, la Russie, le 7 novembre lors d’un entretien entre Poutine et Macron, a proposé une coopération dans la production du vaccin avec la France, notamment avec l’institut Pasteur. Recevant pour le moment un fin de non recevoir particulièrement inquiétante, la diplomatie française arguant d’après challenge que “Depuis plusieurs semaines, les Russes nous demandent si nous voulons travailler avec eux, . En réalité, cela traduit leur principale faiblesse : ils n’ont pas de capacités de production”. Observons que la France n’a plus beaucoup de capacité de production et que le régime Macron devrait faire preuve de moins d’arrogance. Au moment où nous écrivons ces lignes, la France contrairement à la Russie, la Chine ou Cuba, à l’Indonésie, le Brésil, la Turquie ou le Venezuela qui s’appuient sur l’aide de ceux ci, n’a pas de vaccin et ne semble pas près d’en avoir. Réduisant sa population à un confinement moyen ageux, sabrant dans les libertés démocratiques.

    Cuba : 4 vaccins soberana en cours de développement

    Au cours du premier semestre de l’année 2020, une partie importante de la population cubaine sera vaccinée contre le COVID-19
    Ce n’est pas un hasard si Cuba a été le premier pays d’Amérique latine et des Caraïbes à avoir un candidat vaccin contre le COVID-19 en phase d’essai clinique; c’est le résultat de l’expérience des scientifiques et institutions cubaine dans le domaine de la biotechnologie, résultat directe des priorités de Cuba socialiste pour la santé et l’éducation.

    L’industrie biopharmaceutique cubaine produit huit des vaccins qui sont utilisés dans le programme de vaccination cubain. Une souveraineté qui permet d’atteindre une couverture de 100% dans le programme de vaccination, l’un des plus élevés au monde et, avec cela, un impact sur l’élimination d’un groupe de maladies.

    On peut citer le vaccin contre la méningite de type B et C, qui était le premier du genre dans le monde et qui, depuis le début des années 1990, a commencé à être administré sur l’île. Grâce à lui, il a été possible de réduire considérablement l’incidence de la méningite dans le pays.

    Il y a aussi d’autres exemples, comme le vaccin contre l’hépatite B, qui a été le premier en Amérique latine à obtenir la certification de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

    Du fait de l’application de ce vaccin, depuis 2000, aucun enfant de moins de cinq ans n’a pas été infecté par l’hépatite B dans notre pays, alors que, dans le monde, environ 300 millions de personnes sont infectées.

    Cuba a développé et produit un vaccin contre Haemophilus Influenzae de type B (c’était aussi le premier en Amérique latine et le deuxième au monde de ce type), et le vaccin Heberpenta contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, l’hépatite B et d’autres conditions.

    En ce qui concerne le nouveau coronavirus, Martínez Díaz souligne que depuis que l’épidémie en Chine a commencé Cuba s’est investi pour trouver un vaccin et, une fois les premiers cas positifs détectés sur l’île, des groupes de travail ont été créés et des analyses ont été effectuées quotidiennement. et toutes les informations ont été étudiées.

    Dans cette tâche, a commenté le directeur, les visites du président Miguel Díaz-Canel Bermúdez ont été un coup de pouce pertinent, car il nous a demandé de travailler rapidement et d’être l’un des premiers pays à réaliser son propre vaccin.

    SOBERANA 01

    Le Dr Vicente Vérez Bencomo, directeur général de l’Institut des vaccins Finlay, a déclaré que le défi de Soberana 01 est d’induire un niveau élevé d’anticorps dans le corps. Il a précisé que, compte tenu de la préoccupation de la population quant à la raison pour laquelle deux vaccins (Soberana 01 et Soberana 02), en tenant compte du fait que l’objectif est d’obtenir la réponse immunitaire adéquate, «la voie était de diversifier les alternatives pour pouvoir surmonter efficacement ce défi».

    Il a ajouté que les deux SOBERANA 01 et 02, utilisent le même antigène, produit par une cellule connue sous le nom de CHO. “Ledit antigène est obtenu par la production biotechnologique conventionnelle au Centre d’immunologie moléculaire.”

    Cela signifiait qu’il s’agissait, avec les vaccins SOBERANA, d’utiliser l’antigène – qui est la clé – produit par la biotechnologie et de produire des anticorps qui ont la capacité d’empêcher le virus de pénétrer dans la cellule humaine.

    Le directeur général du l’Institut vaccinal Finlay Vaccine a expliqué que les essais cliniques de phase I avec deux formulations de Soberana 01 ont commencé au centre.

    Il a dit que le cycle des essais cliniques est très long, car les deux doses sont nécessaires, et il faut attendre la fin de la seconde pour vérifier si la réponse immunitaire est adéquate ou non. Par conséquent, il a été décidé de générer trois autres formulations avec toutes les combinaisons possibles de l’antigène et des éléments qui y étaient ajoutés.

    «Rappelons que ce candidat vaccin a pour composants les protéines de la membrane externe du méningocoque pour stimuler le système immunitaire. Différentes relations entre ces composants ont été celles qui ont créé les cinq formules de Soberana 01, dont trois ont reçu l’autorisation de démarrer l’essai clinique en octobre, qui s’appelait Soberana 01 A et qui est en cours ».

    Il a souligné que plus tard, l’essai clinique Soberana 01 B devrait commencer, dans lequel l’une des formulations de Soberana 01 devrait être appliquée aux patients convalescents du COVID-19, en particulier aux patients asymptomatiques, qui sont sortis de la maladie avec une immunité faible.

    «Nous aspirons à parvenir, avec une dose d’une des formulations Sovereign 01, à relever les défenses de ces personnes asymptomatiques pour éviter qu’elles ne rechutent.

    Il a souligné que l’on a vu qu’une semaine après l’application d’une dose, une réponse importante commence à être perçue. Cette variante est développée en collaboration avec tous les centres qui participent aujourd’hui

    SOBERANA 02

    Vérez Bencomo a indiqué que Soberana 02 est un vaccin conjugué, dans lequel l’antigène du virus et l’anatoxine tétanique sont combinés.

    Il a souligné que les vaccins contre Haemophilus Influenzae de type B et le pneumocoque sont de ce type, et a fait valoir que ces immunogènes présentent de multiples avantages, car ils parviennent à produire une réponse immunitaire puissante contre l’antigène conjugué, ainsi qu’une mémoire immunitaire importante.

    Il a précisé que deux formules de ce vaccin conjugué ont été générées, un procédé plus complexe que les variantes de Soberana 01. Ensuite, l’étude de l’immunité chez l’animal a été réalisée.

    Que trouve-t-on dans cette étude? Il a dit que l’une des formules se comporte très bien, similaire au cas de Soberana 01, mais il existe une deuxième formule de Soberana 02 qui est complètement hors de propos par rapport aux formules précédentes, et provoque une réponse immunitaire puissante dès la première semaine. de la première dose et «c’est un résultat très important». Les premiers résultats étaient d’une telle ampleur qu’une stratégie est en train d’être organisée pour accélérer les progrès des essais cliniques qui justifieraient le démarrage d’une deuxième phase avec plus de personnes que dans la première, a-t-il souligné.

    «Le cycle final atteint deux doses à 56 jours, mais si vous avez une réponse immunitaire à 14 jours, ce qui vous permet de prendre la décision de passer à la phase suivante, vous pouvez faire ce que la plupart des multinationales ont fait, qui a assemblé une phase sur une autre, basée sur des résultats partiels ».

    Le responsable a précisé que les stratégies à suivre sont conçues, ajoutant qu’une phase II devrait impliquer une centaine de personnes et une phase 2b entre 300 et 600 personnes (également conçue avec placebo), tandis que la phase III, plus complexe du fait de la faible incidence de la maladie dans le pays, devrait inclure environ 150 000 personnes.

    Au sein de la structure de production, il a souligné qu’une structure avec des durées de l’ordre d’un millier de doses par lot a été mise en place et qu’il y a la capacité de faire deux lots par semaine, ce qui couvre les essais en cours.

    Le scientifique a expliqué qu’il passerait alors à 150 000 doses par lot vers janvier, ce qui soutiendrait la phase III des essais cliniques. Il a également déclaré que le passage à 450 000 doses par lot était en cours de conception.

    Il a ratifié l’engagement selon lequel, au cours du premier semestre de l’année prochaine, une partie importante de la population cubaine sera vaccinée contre le COVID-19.

    DEUX AUTRES CANDIDATS AU VACCIN

    Le Centre de génie génétique et de biotechnologie (CIGB) a livré ces derniers jours la documentation pour demander l’enregistrement, devant le Centre de contrôle d’État des médicaments, des équipements et des dispositifs médicaux, de deux candidats vaccins, ajoutant ainsi quelques nouvelles propositions cubaines pour combattre COVID-19

    Eulogio Pimentel Vázquez, directeur du CIGB, a souligné que cette institution dispose de deux nouveaux vaccins candidats prêts à entrer dans la phase de développement clinique. Les deux projets ont déjà remis à l’entité de réglementation leurs dossiers de demande d’autorisation de démarrer des essais cliniques.

    Le premier de ces candidats, nommé Mambisa (CIGB 669), a une voie d’administration intranasale et cherche à activer un groupe d’anticorps pour garantir une réponse systémique de l’organisme. “Sur la base d’études chez les primates, nous avons découvert que ce candidat a la capacité de générer ces anticorps et répond au reste des cibles proposées.”

    Le directeur a précisé que la phase I est proposée au Centre national de toxicologie (Cenatox), tandis qu’une partie des première et deuxième phases se déroulerait à l’hôpital militaire Carlos J. Finlay.

    Avec le deuxième candidat vaccin (CIGB 66), nommé Abdala, et administré par voie intramusculaire, un essai clinique est prévu pour évaluer son efficacité en deux phases, qui se déroulera à l’hôpital Saturnino Lora de Santiago de Cuba.

    Face à l’inquiétude de savoir quand le vaccin cubain contre le COVID-19 pourrait être prêt, Eduardo Martínez Díaz a déclaré que pour résoudre le problème de la pandémie, il est nécessaire qu’un vaccin existe et qu’il fonctionne, et, dans ce sens, Cuba travaille sur plusieurs candidats vaccins

    Chine : SINOVAC poursuit ses essais cliniques de phase 3 au Brésil

    La Chine socialiste a déjà réussi à développer des solutions vaccinales différentes, commençant d’ailleurs une campagne de vaccination de certains secteurs sensible de sa population : les personnes prioritaires sont les soignants, les seniors et les Chinois en partance pour l’étranger, une campagne a également lieu auprès des soldats.

    Ayant éradiqué l’épidémie sur son sol, elle mène les essais de phase trois de ces vaccins en partenariat avec des pays en voie de développement. C’est notamment le cas dans l’etat de Rio – échappant à la férule du fascisant Bolsonaro dont la politique de refus de lutter contre la pandémie a mener certaine région du Brésil à la catastrophe – qui a noué un partenariat avec SINOVAC pour essayer et produire l’un des vaccins chinois.

    En septembre, l’institut brésilien Butantan et le développeur de vaccins chinois Sinovac Biotech ont signé un accord pour mener la phase 3 des essais cliniques du vaccin COVID-19 au Brésil.

    Les essais sont à un état avancé. Ils ont étrangement souffert d’un arrêt brutal, simultané à la communication tapageuse du laboratoire américain PFIZER, soit disant en raison d’un incident rapporté concernant un volontaire vacciné au Brésil par Sinovac.

    La suspension du procès sur les plus de 9 000 volontaires au Brésil a été annoncée lundi par Anvisa. Selon l’Agence brésilienne, il a été “décidé d’interrompre l’essai clinique du vaccin CoronaVac après un grave incident” le 29 octobre.

    En réponse, Sinovac a déclaré : “Nous sommes confiants dans la sécurité du vaccin” et a précisé que l’incident en question n’était pas lié au vaccin.

    Mardi, le directeur de l’Institut Butantan, un laboratoire public de l’État de São Paulo, Dimas Tadeu Covas, a déclaré à la presse que la suspension était due à “un décès sans rapport avec le procès, c’est comme mourir dans un accident de la route”.

    Au moment où il a annoncé la suspension, Anvisa n’a pas fourni d’autres détails. Elle ne précise pas non plus pourquoi la nouvelle de l’incident a été rapportée 11 jours après l’événement.

    La décision prise par l’organisme de régulation brésilien pour la surveillance de la santé est intervenue le jour même où la société pharmaceutique américaine Pfizer, qui teste également son candidat au Brésil, a annoncé que son vaccin contre les coronavirus est efficace à 90 %.

    Quatre vaccins sont actuellement testés dans ce pays d’Amérique du Sud : ceux développés par Sinovac, Pfizer, l’université d’Oxford et AstraZeneca, et Janssen, une filiale pharmaceutique de Johnson & Johnson.

    L’Agence nationale de surveillance de la santé du Brésil (ANVISA) a annoncé mercredi 11 novembre la reprise des essais cliniques du candidat vaccin COVID-19 CoronaVac chinois, qui sont menés en collaboration avec l’Institut brésilien Butantan.

    Dans une note, le directeur de l’Institut Butantan, Dimas Covas, a noté que la reprise des tests était une “excellente nouvelle”, ajoutant ses espoirs de poursuivre l’étude clinique “dès que possible”.

    Même si le ministère de la Santé a annoncé l’achat de lots CoronaVac, l’accord a fait l’objet d’un différend entre le gouvernement de l’État de São Paulo et le gouvernement fédéral.

    Pendant ce temps, le juge de la Cour suprême fédérale Ricardo Lewandowski a ordonné à l’ANVISA d’expliquer sa décision d’arrêter les essais cliniques CoronaVac dans les 48 heures.

    “C’est une nouvelle défaite pour le président Bolsonaro, qui a même célébré la suspension des essais cliniques”, a tweeté le correspondant de TeleSUR au Brésil, André Vieira.

    L’Agence nationale de surveillance de la santé du Brésil autorise la reprise de l’essai clinique de phase III de CoronaVac ™, le vaccin COVID-19 inactivé développé par Sinovac Life Sciences Co., Ltd.

    11 novembre 2020 (Sao Paulo) – L’Agence nationale de surveillance de la santé du Brésil (Anvisa) autorise la reprise de l’essai clinique de phase III de CoronaVac ™ ️ ️, le vaccin COVID-19 inactivé, qui est parrainé par notre partenaire Butantan Institute.

    Nous avons appris qu’Anvisa n’avait pas reçu les données envoyées par Butantan Institute à temps et a suspendu de toute urgence l’étude clinique le 9 novembre. Butantan Institute a communiqué avec Anvisa le 10 novembre, et le rapport du Data and Safety Monitoring Board (DSMB) était soumis à Anvisa le même jour. Après avoir évalué les nouvelles données, Anvisa a pris la décision très opportune de reprendre la recherche clinique.

    La suspension et la reprise de telles études sont courantes dans la recherche clinique. Une suspension ne signifie pas nécessairement que le produit sous enquête a un problème de qualité, de sécurité ou d’efficacité, a déclaré Anvisa.

    Cet événement démontre pleinement que la supervision de la recherche clinique par Anvisa est sensible, opportune et efficace. Nous sommes également heureux de constater que la recherche clinique sur CoronaVac ™ ️ est prouvée scientifique et normalisée par Anvisa, la Commission nationale d’éthique de la recherche humaine (Conep), le DSMB, le public et les médias.

    Nous sommes confiants dans la sécurité du vaccin, comprenons et apprécions pleinement la supervision stricte d’Anvisa et la reprise rapide des études cliniques. Nous sommes reconnaissants pour l’attitude professionnelle et le travail acharné de notre partenaire, l’Institut Butantan. Nous pensons qu’un vaccin avec un bon profil d’innocuité et d’efficacité ne peut être fourni que si les études cliniques sont menées conformément aux normes les plus élevées. Nous sommes impatients d’achever les recherches cliniques suivantes dès que possible sous la stricte gouvernance et le suivi d’Anvisa, et enfin de contrôler la pandémie par la vaccination.

    Nous exprimons notre plein respect à tous les volontaires qui ont participé à cette étude clinique et notre profonde gratitude aux chercheurs qui ont mené l’étude.

    Communiqué de presse de sinovac 11 novembre 2020

     

    Pfizer : un vaccin dangereux et difficile à distribuer ? des annonces faites pour les marchés et spéculer contre l’Europe ?

    Etats-Unis et Union Européenne, la méthode est la même, arroser par des milliards d’euros de précommande les multinationales pharmaceutique, en espérant obtenir un vaccin. Observons que cette méthode est dangereuse à plusieurs titres :

    • payer avant d’avoir un produit efficace, cela n’a jamais garanti de l’obtenir. Des dizaines de start up et de multinationales se mettent tout simplement sur les rangs pour se gaver de ce qu’il faut bien appeler des subventions sans contre partie. C’est tout l’opposé de la construction d’une recherche publique efficace, financée de façon permanente. Rappelons que la France qui disposait d’une équipe de recherche de pointe sur les coronavirus a sabré dans ses budgets… Au nom des critères de selection fixé par l’Union Européenne et de ses dogmes euro austéritaires
    • cela ne garantie rien de la sécurité des vaccins ni de leur efficacité. En effet c’est soumettre les autorités de santé à une pression financière, eux qui deviennent ainsi comptable des milliards d’euros de dépenses publiques pour acheter des doses de vaccins promises à grand renfort de publicité tapageuse par les multinationales
    • c’est se soumettre aux pires spéculations des multinationales qui dès lors qu’elles ont un candidat vaccins font monter les enchères, jouant leurs profits contre la vie des peuples

    A ce jeu là, la Commission Européenne s’est empressée – bien que l’UE n’a aucune compétence en matière de santé – de centraliser des centaines de millions de commandes de candidats vaccins. Et le laureat prioritaire, AstraZeneka qui annonçait faire la course en tête a subi un coup d’arrêt avec un incident grave lors des essais cliniques.

    C’est donc l’américain Pfizer qui a pu tirer le premier dans la communication. Publiant non pas un article scientifique revu par un comité de lecture… mais un simple communiqué de presse immédiatement repris par la médias occidentaux, sans aucune prudence critique, annonçant 90% d’efficacité. Faisant bondir le cours de bourse, tandis que le patron de Pfizer vendait pour près de 6 millions de dollars d’actions !

    La prudence devrait pourtant être doublement de mise :

    • ce candidat vaccin est développé sur une technologie nouvelle, dite à ARN. C’est à dire que le médicament fonctionne en injectant de l’ARN qui va faire produire à certaines cellules de notre corps les molécules antigènes du SARS-cov-2 dans l’espoire de provoquer une mémoire immunitaire. Mais cette technologie n’a jamais été testée sur l’homme. COntrairement aux technologies épprouvée retenue par la Chine, la Russie, ou Cuba à base de virus inactivés, ou de virus inoffensif modifiés.
    • les vaccins à ARN sont très couteux de par la logisitique très contraignantes qu’ils nécessitent : ils ne se conservent qu’à -75°C. Les réservant dont à des infrastructures de transports et stockages complexes, incompatibles avec une campagne de vaccination de masse, accessible à tous.

    Les esprits critiques remarqueront que si Pfizer fait attendre ses publications scientifiques, son communiqué est tombé à point pour la vente programmée des actions de son patron, mais surtout alors que la commission européenne tentait de faire baisser le prix d’achat de son contrat de précommande. Face à la pression médiatique, on ne sait pas combien ce “vaccin” dont l’efficacité et l’innocuité ne sont pas prouvées et dont rien ne dit qu’il puisse être utilisé compte tenu de ses contraintes logistique aura été payé par l’UE. C’est à dire par nos impôts.

    JBC

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

    « “L’Union Européenne doit reconnaître les résultats des urnes au Venezuela”.Adolfo Pérez Esquivel, Correa, Morales, Ramonet …(IC.fr-16/11/20)Ségur de la santé : manifestation à Quimper pour les salariés du secteur social et médico-social (LT.fr-16/11/20-18h55) »
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