Ils étaient 200 manifestants à Quimperlé à avoir répondu à l’appel national à la grève pour la fonction publique.
200 personnes, du privé, de la fonction publique ainsi que des retraités, ont répondu à l’appel à manifester de l’intersyndicale à Quimperlé, ce mardi 5 octobre. Le cortège s’est élancé à 11 h de l’espace Coat Kaer pour cheminer jusqu’au rond-point de Bigard. Dans le cortège, Anne, qui travaille dans la fonction publique. « Je suis là aujourd’hui car nous subissons les réductions d’effectifs, le gel des indices mais aussi le recours aux contractuels ». Nicolas est, lui, infirmier. « Je tenais à manifester contre la possible réforme des retraites. Je n’ai pas trop envie qu’on me rajoute encore des années de travail. Sous le mandat de Sarkozy, j’en ai déjà pris deux de plus », déplore-t-il.
Un rassemblement pour se mettre en jambes »
« C’est un rassemblement revendicatif. Le premier de cette rentrée, pour se mettre en jambes », assure Gérard Le Bourhis, de l’Union de la CGT locale. Ce dernier a dénoncé un « pouvoir d’achat en baisse face à une flambée des prix de l’énergie et des produits de la vie courante ». « On nous a rebattu les oreilles pendant la crise sanitaire avec le quoiqu’il en coûte pour les entreprises. Mais cela n’a pas été le quoiqu’il en coûte pour les salariés alors que ce sont eux les créateurs de richesse », ajoute Philippe Allouard, secrétaire de l’Union locale de la CGT.
« Le combat ne fait que commencer »
La CGT Bigard, par la voix de leur délégué Michel Le Goff, a rappelé « la dégradation des conditions de travail depuis la crise sanitaire » ainsi que la précarisation des emplois avec l’embauche massive en CDD. La CGT Santé a réclamé « une embauche massive de personnel, l’arrêt des restructurations incessantes, l’arrêt de la suppression des services et des lits mais aussi une amélioration des conditions de travail ».
Du côté de la Papeterie du Mauduit, autre gros employeur à Quimperlé, les représentants de la CGT ont tenu un discours similaire : « Les conditions de travail se dégradent et les difficultés de recrutement sont bien réelles. Les fins de mois sont difficiles chez nous. Le combat ne fait que commencer ».
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