• Berrien. Les élus disent non aux armes nucléaires (OF.fr-21/12/2019-6h33) La Ville de Comines-Warneton, en Belgique a hissé le drapeau des « Maires pour la Paix », un réseau international de villes du monde entier en faveur du désarmement nucléaire. Berrien ouvre la voie dans notre Finistère

    Lors du conseil municipal qui s’est déroulé mercredi soir, à la mairie, le conseil municipal a évoqué le traité d’interdiction des armes nucléaires. La commune adhère donc à l’appel des villes pour cette abolition se disant « profondément préoccupées par la lourde menace que les armes nucléaires posent aux communautés à travers le monde ». Elles sont fermement convaincues que leurs habitants ont le droit de vivre dans un monde libre de cette menace. Toute utilisation, délibérée ou accidentelle, d’arme nucléaire aurait des conséquences catastrophiques durables à grande échelle pour la population et l’environnement. La commune soutient donc ce traité sur l’interdiction des armes nucléaires et appelle le gouvernement à y adhérer.

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Chili: le réveil du peuple (par Jérôme DUVAL-CADTM-18/12/19)

    « Allez de l’avant sachant que bientôt s’ouvriront de grandes avenues où passera l’homme libre pour construire une société meilleure. » Avec ces mots retransmis à la Radio Magalles, Salvador Allende s’adressait une dernière fois au peuple chilien. C’était le 11 septembre 1973, jour où les putschistes de Pinochet bombardent le Palais présidentiel de la Moneda mettant brutalement fin au gouvernement de gauche de l’Unité populaire (Unidad popular) et à la propre vie d’Allende. Ce vendredi 25 octobre, 46 ans plus tard, entre un et deux millions de Chiliens marquaient l’histoire du pays en occupant massivement « les grandes avenues » de Santiago

    Le Vendredi 25 octobre s’écrit avec le V de Victoire [1]

    Théâtre de rue, batucada, tintamarre de casseroles, messages révoltés sur des pancartes, slogans déterminés et percutants, la foule immense a dévalé les rues de la capitale chilienne jusqu’à l’engloutir comme jamais depuis la manifestation pour exiger la fin de la dictature militaire (1973-1990) au référendum de Pinochet en 1988. Plus déterminés que jamais, les Chiliennes et Chiliens, toutes générations et classes sociales confondues – hormis celle des 1 % des Chiliens les plus riches qui détient plus de 25 % des richesses du pays et à laquelle appartient le président Piñera [2] – ont défié le pouvoir en place, en masse dans les rues des grandes villes. Ce sont d’abord des centaines d’automobilistes et de chauffeurs routiers qui ont lancé des opérations escargot sur les autoroutes reliant Santiago au reste du pays pour protester contre les prix des péages. Après une semaine d’insurrection et avant l’application d’un septième couvre-feu nocturne, entre un et deux millions personnes (1 200 000 selon les chiffres officiels) sont descendues manifester dans les rues de Santiago, jusqu’à l’Alameda, l’avenue qui mène au palais présidentiel et la Plaza Italia. Une affluence grandiose qui rassemblait le peuple comme jamais depuis des décennies et le retour de la prétendue « démocratie » en 1990. Sur cette même Plaza Baquedano, communément appelée Plaza Italia, la statue du militaire chilien Manuel Baquedano qui a combattu durant la guerre du Pacifique (1879-1884) et contre la Confédération péruvio-bolivienne (1836-1839), sera plus tard mise à terre par les manifestants. La place, épicentre des manifestations à Santiago, sera rebaptisée « Place de la dignité » (Plaza de la Dignidad).

    Le président Piñera fait partie des 1 % des Chiliens les plus détenant plus de 25 % des richesses du pays

    À l’initiative du Collectif mille guitares pour Víctor Jara (Colectivo Mil Guitarras para Víctor Jara), des musiciens et guitaristes regroupés devant la bibliothèque nationale à Santiago, ont attiré l’attention en jouant le répertoire du célèbre chanteur, un des tout premiers martyrs de la dictature de Pinochet, assassiné par la junte à l’âge de 41 ans en septembre 1973. L’une des chansons de celui qui est devenu l’incarnation de la culture chilienne écrasée par le fascisme, El derecho de vivir en paz (« le droit de vivre en paix »), composée en 1969 pour dénoncer l’intervention étasunienne au Vietnam, est entonnée à de multiples reprises ce vendredi 25 octobre. Devenue l’hymne de la rébellion, symbole de la lutte contre l’injustice, le Théâtre municipal de Santiago l’avait diffusée via ses hauts parleurs, durant la nuit du 21 octobre pour défier le couvre-feu. Durant une semaine de couvre-feu dans la capitale, depuis son instauration le 19 jusqu’à sa suspension le 27 octobre, à peine celui-ci installé la nuit tombée, le peuple grondait depuis une multitude de fenêtres et balcons. Des milliers de casseroles retentissaient alors contre le spectre de la dictature militaire. La nuit du 22 octobre, défiant le couvre-feu, la jeune soprano Ayleen Jovita Romero a entonné à pleine voix El derecho de vivir en paz de Victor Jara depuis sa fenêtre, elle a émut tout le voisinage et reçut un tonnerre d’applaudissements. Le lendemain, un orchestre philharmonique s’est installé dans la rue de La Serena, une ville au nord de Santiago, et a offert cette même chanson avec beaucoup d’émotion. Une vidéo de Victor Jara chantant Le Droit de vivre en paix a même été projetée sur les murs d’un immeuble du centre de Santiago durant le couvre-feu, finalement levé le 27 octobre.

    Le rappeur mapuche Portavoz dénonce les inégalités produites par un régime dit démocratique qui n’a pas remis en cause l’héritage économique et social de la dictature. Sa chanson El otro Chile, semble exprimer ce que ressent le peuple chilien face aux discours de Piñera : « Ses discours d’“unité nationale”, c’est juste cela, des discours, car la réalité est différente. Nous vivons dans une société de ségrégation. Et ce n’est pas un hasard : c’est ce qu’a toujours voulu la classe riche. C’est à cela que je pense quand je pense au Chili. Je ne te parle pas des drapeaux et des emblèmes, je te parle du Chili d’où je viens. Je suis désolé, mais si un jour je hurle “Vive le Chili”, ce sera quand le Chili sera vraiment du peuple et libre » [3].

    En attendant, depuis la France où elle vit, la chanteuse chilienne Anita Tijoux encourage les concerts de casserole avec son nouveau clip devenu viral, Cacerolazo : « Cuillère en bois face à tes balles. Et au couvre-feu ? Concert de casserole ! »

    Dans le Chili d’aujourd’hui, la profonde culture populaire de musique engagée, dont maintes icônes ont été confrontées à la censure, l’exil, la torture ou la disparition, resurgit avec force à l’aune de la révolte. « Si je ne peux pas danser, ta révolution ne m’intéresse pas » disait Emma Goldman. Au Chili de Pablo Neruda et de Salvador Allende, où l’on ne semble pas savoir faire de révolution sans chansons, il y a encore de quoi danser.


    Disponible en castillan à cette adresse : El Salto


    Notes

    [1Inspiré d’une inscription sur une pancarte dans la manifestation du vendredi 25 octobre 2019 : “Viernes con V de venceremos”

    [2Le président Sebastián Piñera, une des cinq personnes les plus riches du Chili avec une fortune débutée sous la dictature qui atteint maintenant 2,8 milliards de dollars (2,5 milliards d’euros), occupe la 804e place du classement mondial de la liste des milliardaires établit par la revue Forbes : https://www.forbes.com/profile/sebastian-pinera/?list=billionaires#5270c5aa7a75

    [3« La chanson engagée résonne de nouveau dans les rues du Chili », François Bougon, Mediapart, 30 octobre 2019. El otro Chile : https://www.youtube.com/watch?v=Qgq3Qr41wRk

    Auteur.e

    Jérôme Duval

    est membre du CADTM, Comité pour l’abolition des dettes illégitimes et de la PACD, la Plateforme d’audit citoyen de la dette en Espagne. Il est l’auteur avec Fátima Martín du livre Construcción europea al servicio de los mercados financieros, (Icaria editorial, 2016) et est également coauteur de l’ouvrage La Dette ou la Vie, (Aden-CADTM, 2011), livre collectif coordonné par Damien Millet et Eric Toussaint qui a reçu le Prix du livre politique à Liège en 2011.

    source: http://www.cadtm.org/

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  • Grèce : chronique d’un ravage –film d'Angelos Abazoglou (Arte-20 & 21/12/219)Les enfants furent particulièrement touchés par la famine

    Le  en deux épisodes du réalisateur grec Angelos Abazoglou, « Chronique d’un ravage » (1926-1955, 1956-2008) (http://tamtamsoie.com/film/grece-chronique-dun-ravage) aborde l’histoire très contemporaine de la  et de son peuple, victimes durables des impérialismes dominants (anglais et allemand, sans préjudice d’autres impérialismes), et s’appuie sur une ample documentation archivistique et des interviews d’historiens de divers pays.

    Comment un petit pays comme la Grèce a-t-il pu déstabiliser l'économie de l’Europe entière ? Pourquoi le déferlement médiatique qui a suivi la crise de la dette de la zone euro a prétendument déposé le sort de l’UE dans les mains des Grecs ? Passé le "choc affectif", l'arrivée de Syriza au pouvoir a porté tous les espoirs, mais les déceptions politiques et économiques du peuple grec ont resurgi. Le 20 août 2018, après dix ans de tutelle, la Grèce est sortie du plan d'assistance financière mis en place par Bruxelles et le FMI. "Un nouvel horizon se profile", s’est félicité le gouvernement grec. Vraiment ? Ce film en deux parties tente de comprendre comment la Grèce, et derrière elle toute l’Europe, a pu arriver à une faillite aussi foudroyante. Avec l'appui d'experts, d'historiens et d'économistes, il analyse également les grands récits politiques de la Grèce et questionne la relation intime qu'elle entretient avec le "grand frère" américain.

    1. 1926-1955 Cette première partie relate les "années de guerres", de 1929 à 1955, et montre comment, après la crise de 1929 et la Seconde Guerre mondiale, la Grèce et l'Europe se sont construites. À sa libération, en août 1944, le pays sort d'une triple occupation allemande, italienne et bulgare. 90 % des villages ont été réduits en cendres et à Athènes plus de 300 000 personnes sont mortes de faim. En 1946, une insurrection communiste plonge le pays dans la guerre civile. Soutenus par les Britanniques et les Bataillons de sécurités, ex-alliés des nazis, les royalistes affrontent les rouges.

    Grèce, chronique d'un ravage, 1926-1955 Documentaire d'Angelos Abazoglou (France, 2018, 55mn)

    2. 1956-2008 Fondateur du Pasok, le parti social-démocrate, Andréas Papandréou accède au pouvoir comme Premier ministre en 1981. Il s'engage à "moderniser la société et socialiser l'économie" et à "la libérer de la domination impérialiste de l'Otan et de la CEE". Ce ténor de la lutte contre la dictature des colonels (1967-1974) reprend à son compte le mythe de la libération de la Grèce de sa condition de "protectorat" des grandes puissances. Mais suite à différents scandales, la droite conservatrice Nouvelle Démocratie gagne les élections en 1990…

    Grèce, chronique d'un ravage, 1956-2008 Documentaire d'Angelos Abazoglou (France, 2018, 56mn)

    Un documentaire de Angelos Abazoglou – coproduction Cyclope Productions –  France– RTBF – Lux Fugit  – ERT S.A.- Greek  Centre

     

    Grèce, chronique d'un ravage, 1926-1955 (I)

     

     

    Grèce, chronique d'un ravage, 1956-2008 (II)

     

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  • Les Médias et le Venezuela (II): Fania Rodriguez -par Romain Migus

    Fania est une journaliste brésilienne indépendante qui vit à Caracas. Elle nous parle de l'exercice de son métier dans un pays en proie à une terrible guerre médiatique. Comment délivrer un message honnête lorsque les médias dominants sont en guerre contre la vérité ? Que raconter et sous quels points de vue? Elle nous expose la manière de "travailler" des médias brésiliens, qui ressemblent étrangement aux médias francophones.
     
    Adepte du reportage de terrain, Fania arrive à saisir et transmettre l'essence de la Révolution Bolivarienne. En nous promenant dans les rues du Venezuela, et en laissant les citoyens nous expliquer leur quotidien, la journaliste brésilienne tisse un récit méticuleux de la réalité qui nous enseigne autant sur les difficultés d'approvisionnement que sur les relations amoureuses dans un pays en guerre. Sans jamais faire la sourde oreille aux critiques constructives, ses articles sont un véritable oasis dans le désert aride de la propagande médiatique. Lire Fania, c'est s'aventurer dans les méandres tortueux d'une Révolution en marche, c'est aussi s'offrir le luxe d'un autre point de vue.
     
     
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  • Les Medias et le Venezuela (I): Thierry Deronne, cinéaste (par Romain Migus)

    Thierry Deronne est un cinéaste belgo-vénézuélien. Aprés avoir vécu plusieurs années au Nicaragua, il s'établit au Venezuela en 1994. Depuis 25 ans, il travaille dans le domaine de médias alternatifs, dans l'appropriation populaire de l'image, et mène une lutte incessante pour la socialisation des moyens de production médiatique.

    Thierry a un verbe fleuri et une très fine plume, mais il est surtout un homme d'action, de terrain, toujours du côté des plus humbles. Pas de tour d'ivoire chez cet intelectuel-militant de l'interêt général. Le souci de formation de jeunes vidéastes ainsi que la volonté permanente de rompre avec la doxa médiatique et l'imaginaire colonial hérité de l'industrie de l'image l'ont amené à fonder plusieurs médias populaires au Venezuela.

    Trêve d'éloge mérité sur notre camarade. Le mieux, c'est de l'écouter et de soutenir son action au sein de la télévision paysanne Terra TV ainsi que de l'École Populaire Latino-Américaine de Ciné, Télévision et Théatre. Vous n'êtes pas obligé de croire Thierry mais au moins, vous avez un autre son de cloche sur le Venezuela et la liberté d'expression dans ce pays.

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  • Amoco: un titre fort d'Alain Barrière,  malheureusement toujours d'actualité !

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  • Gilliatt de Staërck, responsable national des Jeunes pour la Renaissance Communiste en France, appelle tous les jeunes travailleurs de France à se mettre en grève et à rejoindre les manifestations pour combattre la contre-réforme des retraites.

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  • Défense du système de Santé : 500 manifestants à Brest (OF.fr-17/12/19-16h52)

    Reportage

    « Les internes sont stressés et épuisés. Au CHU de Brest, 61 % sont en grève. Ils ne font plus de garde à l’hôpital depuis le 10 décembre », lancent Gwenaël Cornec et Gaëlle Gaultier, du Syndicat des internes en médecine générale de Brest (MIG 29).

    « On nous demande toujours plus avec toujours moins. La gestion administrative de l’hôpital, ce n’est plus possible ! », assure Sylvain, infirmier en réanimation au CHRU de Brest depuis vingt ans. « Il faut changer le système de financement de l’hôpital ainsi que sa gouvernance. La règle doit être le juste soin pour le malade au moindre coût et non la recherche du tarif rentable pour l’établissement », confirme le professeur Michel Nonent, radiologue au CHRU.

    Mardi 17 décembre 2019, à Brest, il est 13 h. La manifestation monstre du matin contre la réforme des retraites vient de se terminer devant l’hôpital Morvan. Un symbole de lutte puisque, au CHRU, de nombreux services sont en grève depuis plusieurs mois. Vers 13 h 30, à l’appel d’une intersyndicale interprofessionnelle, une deuxième manifestation commence, également dans un cadre national, pour défendre le système de santé. La seule du département.

    « Pas si mal » 

    Ils sont environ 500, beaucoup moins que les 10 000 (selon la police) à 20 000 (selon les syndicats) du matin qui ont manifesté contre la réforme des retraites. « Ce n’est pas si mal, estime Christine Jacq, secrétaire générale de la CFDT santé sociaux du Finistère. Tout le monde ne peut pas, financièrement, se permettre de faire grève toute une journée. » Le syndicat avait d’ailleurs demandé à ses militants de « se scinder en deux », certains manifestant le matin et les autres, l’après-midi.

    Et puis, à l’hôpital, de nombreux grévistes ont été réquisitionnés pour assurer la continuité des soins.

    Prises de paroles devant la sous-préfecture, qui a aussi reçu quelques sacs de déchets.

    Les manifestants sont de Morlaix, Landivisiau, Landerneau, des Abers, de Bohars, de Brest, etc. Ils travaillent à l’hôpital (psychiatrie, urgences, etc.), dans des Ehpad, ou dans des associations d’aide à domicile. Tous déplorent des cadences infernales, un manque lits ou de places, et des salaires insuffisants.

    Des ordures et des déchets ont été déversés devant l’immeuble où se trouve la permanence du député LREM, Jean-Charles Larsonneur, boulevard Gambetta.

    Profitant des poubelles qui débordent en raison d’une grève des éboueurs, des manifestants ont déversé des ordures devant la permanence du député et la sous-préfecture, symboles du gouvernement et de l’État.

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • C’est une journée de mobilisation record. Le chiffre des 2 millions de  est approché. La grève dans les transports est massive à la SNCF, la RATP, comme dans les ports.Les TGV, TER, RER et métros sont désormais à l’arrêt depuis 12 jours.

    La grève dans l’Education Nationale est énorme, avec près de 2 enseignants sur 3 en grève dans le secondaire, plus de 1 sur 2 dans le secondaire.

    L’intersyndicale pour le retrait du plan Macron a réussi à frapper un grand coup en mobilisant plus que la journée record du 5 décembre. Et les images parlent d’elle même. La CFDT comme l’UNSA et la CFTC ont fait un flop retentissant, leurs manifestations étaient vides.

    L’heure est à poursuivre la mobilisation, jusqu’au retrait total de la contre  par points. L’heure est à dénoncer ses commanditaires, l’Union Européenne du Capital qui en a donné l’ordre à son homme de main, Macron, dans ses recommandations écrites de juillet 2019.

    Tous ensemble, unis et déterminés, les travailleurs gagneront.

     

    Les chiffres : 1 800 000 manifestants dans 260 manifestations

    1.  : 350 000
    2.  : 200 000
    3. Toulouse : 120 000
    4. Bordeaux : 70 000
    5. Lyon : 45 000
    6. Nantes : 40 000
    7. Rouen : 35 000
    8. Lille : 30 000
    9. Le Havre : 30 000
    10. Grenoble : 30 000
    11. Rennes : 20 000
    12. Montpellier : 25 000
    13.  : 20 000
    14. Caen : 20 000
    15. Clermont Ferrand : 20 000
    16. Saint Etienne : 20 000
    17. Brest : 20 000
    18. Albi : 15 000
    19. Limoges : 15 000
    20. Toulon : 15 000
    21. Avignon : 15 000
    22. Perpignan : 15 000
    23. Nîmes : 15 000
    24. Tours : 15 000
    25. Valence : 15 000
    26. Pau : 14 000
    27. Nice 10 000
    28. Niort : 10 000
    29. Tarbes : 10 000
    30. Béziers : 10 000
    31. Saint Nazaire : 10 000
    32. Nancy : 10 000 (média)
    33. Bayonne : 8000 (média)
    34. Cherbourg : 9000
    35. Le Puy en Velay : 8000
    36. Quimper 7000
    37. Lorient : 7 000
    38. Angers : 6000 (police)
    39. Metz : 6500 (médias)
    40. Besançon : 6 000
    41. Dijon : 6000
    42. Blois : 6 000
    43. Chateauroux : 5 000
    44. Mulhouse : 5000
    45. Reims : 5000
    46. Périgueux 5000 (police)
    47. Valencienne : 4500
    48. Boulogne sur Mer : 4500
    49. Charleville Mézières : 4000
    50. Rodez : 4500 (police)
    51. Le Mans : 4400 (médias)
    52. Epinal : 4000
    53. Orléans : 4000 (police)
    54. Chambéry : 4000 (police)
    55. Angoulême : 3800 (police)
    56. Carcassonne 3500
    57. Narbonne 3500
    58. Troyes : 3000
    59. Montélimar : 3000
    60. Belfort : 3000
    61. Alès : 3000 (médias)
    62. Vannes : 3000 (Police)
    63. Auch : 2000 (Police)
    64. Agen : 2000 (média)
    65. Digne : 1900 (Police)
    66. Privas : 1500
    67. Calais : 1500 (médias)
    68. Draguignan : 1200 (Polices)
    69. Douai : 1000 (médias)
    70. Abbeville : 800

    Police indique un chiffre de la police, médias un chiffre de la presse local ne précisant pas la source

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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