• FÊTE DE L'ISOLE A SCAËR

    EXPOSITION DES PEINTURES DES ELEVES DES ECOLES DE L'ATTIQUE (GRECE)

    DIMANCHE 21 AOUT DE 10 H. A 18H.

    Dimanche 21 août,la collection des peintures des élèves des écoles de l'Attique entâme sa tournée bretonne lors de la Fête de l'Isole à Scaër

    C'est Dimanche 21 août ,dans le cadre de la Fête de l'Isole organisée par la Section du PCF de Scaër que sera présentée la collection de peintures des élèves des écoles de l'Attique (Région d'Athènes en Grèce). Cette collection est le résultat d'un concours organisé par les Ecoles des Beaux-Arts de l'a Région d'Athènes. Durant la dernière année scolaire ont été organisés des séminaires éducatifs et des expositions d'élèves ayant comme thème "les élèves peignent au nom de la Paix des peuples et des valeurs humaines commentent le lendemain et le futur en Grèce et dans le Monde."

    Les élèves ont répondu sérieusement à l'invitation et cela au moment où aux difficultés de leur pays s'est ajouté la gestion du problème des réfugiés des pays voisins....

    Les Associations "Bretagne Grèce Santé Solidarité" et "Avec les Grecs-Cornouaille" présentent une quinzaine de ces tableaux de 10 heures à 18 heures. Une raison supplémentaire de faire un tour à la Fête de l'Isole ce dimanche 21 août.

    Dimanche 21 août,la collection des peintures des élèves des écoles de l'Attique entâme sa tournée bretonne lors de la Fête de l'Isole à Scaër

    Dimanche 21 août,la collection des peintures des élèves des écoles de l'Attique entâme sa tournée bretonne lors de la Fête de l'Isole à Scaër

    Dimanche 21 août,la collection des peintures des élèves des écoles de l'Attique entâme sa tournée bretonne lors de la Fête de l'Isole à Scaër

     

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  • TPE
     

    Une compagnie siégeant au Luxembourg est suspectée d’être à l’origine d’un réseau de commercialisation de terminaux de paiement électronique (TPE) à des entreprises grecques, permettant le transfert d’argent sans limite à l’étranger malgré le contrôle des capitaux en vigueur dans le pays, a annoncé lundi la police.

    « Jusqu’ici nous avons saisi 164 TPE de type myPOS, surtout près d’Athènes, et avons arrêté 24 personnes, responsables d’entreprises qui utilisaient ces terminaux », a indiqué Emmanouil Ploumis, directeur de la police économique.

    Au total, « la police recherche actuellement 1.195 TPE vendus à 971 entreprises, surtout touristiques », a ajouté ce responsable lors d’une conférence de presse conjointe avec le secrétaire général des recettes publiques, Yorgos Pitsilis.

    « Le fournisseur principal de ces TPE sans fil est une société dont le siège est au Luxembourg, et les comptes étaient apurés par une banque en Bulgarie et une banque maltaise », selon M. Ploumis.

    L’opération policière pour retrouver les entreprises qui utilisaient ces TPE, liés directement à des banques étrangères et échappant ainsi au contrôle des autorités grecques, est assistée par la banque de Grèce et le ministère de l’Economie.

    Si la commercialisation de ces TPE est légale dans d’autres pays membres de l’Union européenne, « en Grèce elle est illégale en raison du contrôle des capitaux » en vigueur depuis un an, a précisé M. Pitsilis.

    Le contrôle des capitaux a été instauré en juin 2015 pour éviter l’effondrement des banques après des retraits massifs d’argent par les Grecs, sur fond de craintes d’une sortie de la Grèce de l’euro, en raison du bras de fer à l’époque entre le gouvernement de gauche et les créanciers,UE et FMI.

    En vertu de cette mesure, le retrait d’argent liquide pour les particuliers ne peut pas dépasser 840 euros pour deux semaines, et les paiements des entreprises grecques à l’étranger sont limités également, et soumis à l’approbation d’une commission spécialisée.

    sources: challenges.fr/entreprise

       & soligrecsnimes.collectif-citoyen.fr  

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  • En Grèce, la santé est devenue un luxe (leparisien.fr-5/08/2016)

    Austérité-Il y a un an, Athènes obtenait de ses créanciers 80 MdsEUR d’aide en contrepartie de mesures de rigueur sans précédent. Les conséquences sur le système hospitalier ont été désastreuses.

    En Grèce, il y a un avant et un après 13 juillet 2015. Ce jour-là, le pays, après  s’y être pourtant opposé le 5 juillet par référendum, cédait finalement à ses créanciers, se résolvant à appliquer un énième plan d’austérité afin de pouvoir toucher une aide de 80 Mds€. Un plan de rigueur qui a impacté de nombreux services publics, dont les hôpitaux.

    Athènes, le 8 juin 2016. Des professionnels de santé manifestent contre les coupes budgétaires dans les hôpitaux. (Louisa Gouliamaki/AFP.)

    Il y a un an, on a diagnostiqué à Sofia un cancer de l’estomac. Récemment, cette retraitée de 65 ans s’est rendue à Evangelismos, le plus grand hôpital d’Athènes, pour suivre l’évolution de la maladie. Après une heure d’attente dans une salle bondée, une secrétaire l’informe que le scanner, usé, est en panne. Un autre rendez-vous lui est proposé… trois mois plus tard, le temps de traiter les patients « plus atteints ».

    Sofia est dans l’impasse : « En clinique privée, l’examen me coûterait 500 €. Je n’ai pas les moyens, ma pension retraite est de 750 € par mois. Et je suis déjà obligée d’acheter très cher mon traitement en pharmacie car à l’hôpital les stocks sont épuisés. Tout le monde a peur de tomber malade. »

    Et pour cause, l’hôpital d’Evangelismos est au bord de l’implosion. Depuis le début de la crise qui frappe le pays, son budget a diminué de moitié tandis que sa fréquentation a bondi de 25 %. L’établissement s’est converti au système D : en plus des chambres surchargées comptant jusqu’à six patients, les couloirs regorgent de brancards usés servant de lits. Les familles se voient parfois contraintes d’acheter draps, couches et compresses pour leurs malades.

    « On se croirait dans un pays du tiers-monde », juge Ilias Sioras, cardiologue et président de l’union des médecins d’Evangelismos. Dans son service, il n’a souvent d’autre choix que de priver certains patients d’examens basiques.

    « Nous faisons tout ce que nous pouvons, les médecins travaillent quatre-vingts heures par semaine pour un salaire dépassant péniblement les 1 500 €. Et malgré cela, nous sommes impuissants, la santé est devenue un luxe… »

    Pour faire face à l’urgence sanitaire, une cinquantaine de cliniques sociales ont vu le jour, comme le dispensaire Kifa, au cœur de la capitale. Créé en 2012, le centre a des allures de grand appartement : deux cents mètres carrés organisés en cinq salles, pour les opérations basiques, les soins dentaires, les échographies. Le tout géré par des bénévoles. Pourtant, le service n’a rien à envier à Evangelismos. « Voici un nouvel appareil pour détecter les problèmes cardiaques, envoyé par les Allemands ! » montre fièrement Kostas Kokossis, un retraité qui administre les lieux. Le dispensaire bénéficie d’importants dons. « Des hôpitaux nous envoient des machines, des patients nous font parvenir des surplus de médicaments. »

    Chaque semaine, le centre soigne plus d’une centaine de personnes, en partie dépourvues de couverture médicale, comme un quart des Grecs. Kostas Kokossis reçoit régulièrement des appels d’hôpitaux cherchant à se procurer des médicaments.

    « C’est le monde à l’envers, l’Etat en vient à compter sur nous. Nous ne devrions pas exister dans un pays occidental. Mais j’ai bien peur que nous ne soyons pas près de disparaître… »

     

    source: leparisien.fr   &   soligrecsnimes.collectif-citoyen.fr

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  • Les dispensaires autogérés grecs [livre]

    Résistances et luttes pour le droit à la santé !

    Les dispensaires autogérés grecs est un nouvel ouvrage collectif, fait par des membres du collectif Solidarité France Grèce pour la Santé : Christine Chalier, Éliane Mandine, Danielle Montel, Bruno Percebois, Jean Vignes, et édité chez Syllepse. 

    « L’effondrement du système de santé est certainement une des conséquences les plus tragiques de la crise économique et sociale qui secoue la Grèce. Selon Médecins du monde, 25 à 30% des personnes qui se présentent aujourd’hui à l’hôpital sont refusées. Fermeture de dizaines d’hôpitaux, réduction drastique des effectifs, multiplication des suicides et des maladies mentales, pénurie de médicaments, pourcentage croissant de la population privé d’accès aux soins : face à cette situation les Grecs ont réagi en créant des structures solidaires gratuites et autogérées pour prendre en charge collectivement les questions de santé.

    Ces nouveaux dispensaires gratuits couvrent l’ensemble du territoire et ce sont des centaines de milliers de patients qui ont recours à leurs services. Un autre système de santé émerge, une résistance sociale s’organise. Face au manque de médicaments et de matériels médicaux, désormais impossibles à importer, un réseau international de solidarité tente d’apporter son aide à ces dispensaires autogérés.

    «Nous considérons notre initiative comme faisant partie d’un mouvement général de solidarité qui se développe au sein de la société grecque. Tous ensemble, nous luttons pour que les droits sociaux ne soient pas abolis et que le régime de la peur
    et de l’individualisme ne domine pas. Nous luttons pour établir des valeurs de solidarité, de justice et de dignité.»

    Vous avez la possibilité de le commander en ligne, par exemple ici ou en librairie.

     source: soligrecsnimes.collectif-citoyen.fr

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