• Brest (29). 300 lycéens manifestent contre le « bac noir » (OF.fr-8/05/21-8h54)

    Vendredi matin à Brest (Finistère), à l’appel de l’Union nationale lycéenne, environ 300 lycéens ont dénoncé les inégalités entre établissements face au Covid et ont manifesté en faveur d’un contrôle continu.Vendredi matin à Brest (Finistère), à l’appel de l’Union nationale lycéenne, environ 300 lycéens ont dénoncé les inégalités entre établissements face au Covid et ont manifesté en faveur d’un contrôle continu. 

    Blocus filtrant à l’Iroise, tentatives à la cité de Kerichen, l’Harteloire et Ronarc’h… Hier, à Brest, des élèves ont dénoncé les inégalités entre lycées et le manque de préparation. Ils veulent un bac en contrôle continu.

    « Pour le bac, on demande l’annulation des épreuves de juin au profit du contrôle continu. Pour toutes les filières : générale, technologique, professionnelle, explique Laël Gragnic-Benard, en première au lycée de l’Iroise, à Brest (Finistère) et représentant de l’Union nationale lycéenne (UNL). Il y a un manque d’égalité entre les élèves, notamment entre ceux du privé, qui ont bénéficié d’un enseignement quasi à 100 % en présentiel, et ceux du public, seulement à 50 % ! »

    Ce vendredi 7 mai 2021, il est 8 h. Place de Strasbourg, les entrées de l’Iroise sont bloquées par une douzaine de poubelles et des grilles. Sur des pancartes, on peut lire : « Lycéens en colère », « Pour un lycée sans inégalités », « Contrôle continu pour des élèves perdus », « Jeunesse en danger », etc.

    « Épreuve inégalitaire »

    À l’appel de l’UNL, dans le cadre d’une semaine nationale contre le « bac noir », environ 200 lycéens revendiquent pour la suppression des épreuves du bac, ainsi que du grand oral, une nouveauté. « C’est une épreuve inégalitaire. On n’y a pas été préparés. Elle va profiter aux élèves socialement favorisés qui ont les capacités à s’exprimer à l’oral », souligne Thibauld. Inès déplore aussi « le manque de clarté » des informations, ce qui est démotivant.

    Vendredi matin, à l’appel de l’Union nationale lycéenne, environ 300 lycéens ont dénoncé les inégalités entre établissements face au Covid et ont manifesté en faveur d’un contrôle continu.

    Il s’agit d’un blocus filtrant. Les collégiens, les enseignants et agents, ainsi que les lycéens qui le souhaitent, peuvent rentrer dans l’établissement. Le mouvement a été préparé en bonne relation avec l’administration.

    Des blocus étaient aussi prévus à la cité scolaire de Kerichen, à l’Amiral-Ronarc’h, et à l’Harteloire. Mais ils n’ont pas pu se tenir, principalement en raison d’un nombre insuffisant de personnes.

    Passer un « vrai » bac

    En milieu de semaine, Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale, a annoncé qu’au bac de philosophie, la meilleure note sera retenue, entre celle de l’épreuve et le contrôle continu ! Une éventualité qui séduit certains lycéens. « Mes notes sont moyennes. Or, le grand oral, c’est coefficient 10 ! Ça peut rapporter beaucoup », souligne Morgan, favorable au maintien des épreuves.

    L’an passé, il a passé le bac de français en contrôle continu. Cette fois-ci, il voudrait passer « un “vrai” bac ».

    Un autre lycéen ajoute, avec ironie : « Les bloqueurs se plaignent d’un manque de préparation. Mais, précisément, aujourd’hui, le lycée avait fléché la journée pour nous former au grand oral. » Ce que confirme Jean-François Jacopin, proviseur de l’Iroise : « Il était prévu un professeur pour dix élèves ! » Au total, trois journées de préparation au grand oral sont prévues.

    Vers 10 h, les lycéens de l’Iroise ont été rejoints par des élèves de l’Amiral-Ronarc’h, de Vauban, La Pérouse, Lesven, et l’Harteloire. Ils sont alors environ 300. Dans une ambiance bon enfant, ils ont manifesté dans les rues du centre.

    Après un tour – non prévu initialement – au sein de la cité scolaire de Kerichen, puis un passage à l’Harteloire, ils ont terminé devant la sous-préfecture vers 12 h, soutenant le rassemblement de la CGT contre les violences subies par des militants à Paris le 1er mai.

    Quelque 3 000 lycéens brestois – premières et terminales – passeront le bac en juin. Voilà trois ans que les lycéens n’étaient pas descendus dans la rue à Brest. C’était contre Parcoursup et la sélection à l’entrée de l’enseignement supérieur.

    Laurence GUILMO

     

    sources: https://www.ouest-france.fr/   &   https://www.ouest-france.fr/

     

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