• Brest. Les salariés de La Halle sont inquiets (OF.fr-20/06/20-18H56)

    Des salariés de La Halle manifestent devant La Halle aux chaussures de Brest. 

     

    À Brest, ce samedi après-midi, les salariés de différents points de vente de La Halle affichaient leur crainte de reprises au rabais de l’entreprise

    Une quinzaine de salariés ont manifesté, ce samedi après-midi 20 juin 2020, à Brest. En jeu : leur avenir, dans le cadre du redressement judiciaire. Les différents magasins de la marque, propriété de Vivarte, pourraient être repris par différentes entreprises : Beaumanoir, Lidl, Aldi, etc.

    Dès le matin, ces salariés s’étaient mis en grève, pour la journée. Un geste presque symbolique. « On le fait pour dire qu’on se bat, mais les choses sont actées », lance ainsi une salariée.

    L’une des personnes présentes s’indigne des conditions de reprise. « Beaumanoir n’a pas de cadre dans ces magasins, affirme-t-il. Notre salaire sera maintenu pendant quinze mois, mais ensuite ça sera revu à la baisse. »

    « On ne sait pas qui va rester »

    Les conditions financières font un peu grincer des dents aussi, comme le fait que des repreneurs pourraient récupérer du stock pour un euro symbolique, voire se faire payer d’autres fournitures pour la rentrée.

    Ce qui inquiète aussi les travailleurs présents ce samedi, c’est l’avenir personnel de chaque salarié. « Même le directeur régional est dans le même bateau. On ne sait pas qui va rester. » Ils ont accepté l’idée que des licenciements aient lieu, mais préféreraient être fixés, et bénéficier d’un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) solide, pour pouvoir rebondir.

    « Vendus comme meubles »

    « On va être vendus comme meubles, mais on ne sait pas dans quelles conditions, déplorent-ils. On ne sait pas à quelle sauce on va être mangés. » Or, certaines offres pourraient réduire les ressources disponibles pour le PSE. Ainsi, nos confrères du Monde ont évoqué la possibilité que Beaumanoir reçoive l’équivalent de 75 millions d’euros de stocks, ainsi que 50 millions d’euros pour la collection à venir.

    Une hypothèse évoquée également par une des personnes présentes au rassemblement, qui préférait être licenciée en bonne et due et forme, plutôt que de se voir imposer les conditions d’une reprise.

    Cyrille CRESPY

    source: https://www.ouest-france.fr/

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