• Bretagne. Air France réduit la voilure : « Une stratégie de désertion des territoires » (OF.fr-7/09/20-12h35)

    La cure d’austérité est rude pour Hop !, la filiale court-courrier d’Air France. Seules les lignes desservant Roissy et Lyon seront maintenues, soit une diminution de 40 % de ses vols. La cure d’austérité est rude pour Hop !, la filiale court-courrier d’Air France. Seules les lignes desservant Roissy et Lyon seront maintenues, soit une diminution de 40 % de ses vols. 

    Le transport aérien est l’un des grands convalescents du Covid-19. Après un arrêt total au plus fort du confinement, le trafic passagers n’a pas redécollé durant l’été. Il reste timide, y compris dans les aéroports bretons. Au contexte sanitaire est venue s’ajouter la décision du groupe Air France-KLM de réduire la voilure sur les dessertes intérieures, avec une cure d’austérité pour sa filiale Hop !

    En Bretagne, le plan social prévoit la fermeture complète du site Hop ! de Morlaix à l’échéance 2022. 276 emplois sont concernés. Ces derniers jours, l’aéroport de Lorient a appris qu’Air France n’assurerait plus de liaisons vers Paris – Roissy-Charles-de-Gaulle à partir de 2021

    « Un habillage écolo »

    « Comment la compagnie peut-elle continuer à s’appeler Air France. C’est une stratégie de désertion des territoires, s’inquiète Gérard Lahellec, le vice-président de la région Bretagne chargé des transports. Des dessertes sont abandonnées avec le soutien du gouvernement, et on essaie de donner à cette décision un habillage écolo. En réalité, cela ne sert pas la cause de l’écologie. L’air pollué n’a pas de frontières. »

    Gérard Lahellec, vice-président de la région Bretagne chargé des transports : « Comment peut-on prendre des décisions aussi graves avec autant de légèreté ? » 

    La région Bretagne est propriétaire de quatre aéroports (Rennes, Dinard, Brest, Quimper), « tous à l’équilibre d’exploitation ». Le risque est de remettre en question ce fragile équilibre. Avant de redessiner la carte des vols domestiques, « il aurait fallu engager des études d’impact, estime Gérard Lahellec, pour dresser un bilan à la fois, économique, écologique et social » de telles décisions.

    Un espoir pour le site de Morlaix ?

    Malgré ces turbulences qui agitent le ciel breton, quelques motifs d’espoir. Mercredi, Gérard Lahellec a rencontré Jean-Baptiste Djebbari, ministre délégué aux Transports. L’avenir du site Hop ! de Morlaix a occupé les discussions. « Nous avons mis un pied dans la porte, assure l’élu breton. Un recentrage de certaines activités sur Morlaix n’est pas exclu. » À défaut de sauver l’ensemble du site, une partie pourrait échapper au plan de rigueur.

    Olivier BERREZAI.

    source: https://www.ouest-france.fr/

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