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    Portrait – Yvan Le Bolloc’h, la star bretonne qui rejoint Mélenchon  (linsoumission.fr-18/01/22)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Acteur, auteur, comédien,musicien,réalisateur, militant, humaniste, passionné de politique, Yvan Le Bolloc’h rejoint lcampagne de Jan-Luc Mélenchon. Un incroyable renfort pour le Parlement de l’Union populaire. Portrait.

     

    « Tout le monde n’a pas la chance d’avoir des parents communistes » Yvan Le Bolloc’h

    Un artiste, breton, 50 % musicien, 50 % comédien, qui suit tous les mouvements sociaux et politiques ? Nous avons nommé Yvan Le Bolloc’h !

    Enfant, l’acteur distribuait l’Humanité Dimanche avec son père, en Seine Saint Denis. « Tout le monde n’a pas la chance d’avoir des parents communistes », lui si.

    Yvan Le Bolloc’h débute sa carrière professionnelle en tant qu’instituteur, quatre années durant, dans la plus belle région du pays, la Bretagne.

    Acteur dans Caméra Café et dans Kaamelot, musicien avec Ma Guitare s’appelle Reviens

    Dans les années 90, Yvan Le Bolloc’h rencontre Bruno Solo, alors qu’il est chroniqueur dans Télé Zèbre. Ce touche à tout de génie, après la radio et la télévision, va faire carrière au théâtre et au cinéma. Rien que ça.

    Entre Jean-Claude Convenant le commercial très spécial de Caméra Café et Breccan, l’artisan menuisier qui aurait fabriqué la Table Ronde à Kaamelot dans la série éponyme d’Alexandre Astier, Yvan le Bolloc’h a fondé un groupe de musique gitane, « Ma Guitare s’appelle Reviens ».

    Réalisateur avec son fils d’un documentaire sur la grève des cheminots en 2018

    Acteur, musicien, mais également passionné de politique. Yvan Le Bollo’ch intervient notamment dans « Satire dans la Campagne », un documentaire sorti en 2017 portant sur l’élection présidentielle ayant porté Emmanuel Macron au pouvoir. Une autre corde à l’arc Le Bolloc’h ? Réalisateur ! Yvan Le Bolloc’h a en effet co-réalisé avec son fils Livio un documentaire sur la grève des cheminots s’opposant à l’ouverture de la concurrence, en 2018.

    Interviewé par CND à ce sujet, il déclarait: « J’ai mesuré le désespoir de ces gens qui luttaient, devant le peu d’intérêt que leur lutte suscitait. Je me souviens du discours de E.Philippe qui disait que pour faire passer sa loi il comptait sur les égoïsmes individuels ».

    Yvan Le Bolloc’h, fervent défenseur des gilets jaunes

    Yvan Le Bolloc’h défilait en 2016 contre la loi El Komri et en 2017 contre la loi travail XXL à Paris.

    Il signait le 4 mai 2019 une tribune en faveur des Gilets Jaunes : « Nous ne sommes pas dupes ! La violence la plus menaçante est économique et sociale. C’est celle de ce gouvernement qui défend les intérêts de quelques-un·e·s aux détriments de tous et toutes. C’est la violence qui marque les corps et les esprits de celles et ceux qui s’abîment au travail pour survivre. »

    Son soutien au mouvement n’a pas faibli depuis lors.

    « Mélenchon redonne des gages au rêve », Yvan Le Bolloc’h

    Yvan le Bolloc’h soutenait déjà la candidature de Jean-Luc Mélenchon en 2012, dans les colonnes de l’Huma : « Pouvoir redonner un espoir aux classes laborieuses, c’est pour cela que ça le fait. C’est une perspective. Il redonne des gages au rêve. »

    En 2017 également, l’artiste soutien la candidature de Jean-Luc Mélenchon à l’élection présidentielle. « Le mouvement des insoumis, ce que ce regroupement d’hommes et de femmes a réussi à faire c’est de remplacer le productivisme néfaste, imbécile (nucléaire, armements…), avec la transition écologique. Du coup ça a pu redonner un espoir pour tous ceux qui comme moi désespéraient un peu d’un renouveau politique ».

    « Les insoumis, un espoir pour tous ceux qui comme moi désespéraient un peu d’un renouveau politique » Yvan Le Bollo’ch

    Au sujet de Jean-Luc Mélenchon dans la même interview réalisée par Regards le 2 Mai 2017, Yvan Le Bolloc’h déclarait « Mais c’est bien Mélenchon qui est allé défier Marine le pen à Hénin Beaumont ! Qui l’a aidé ? Le PS ? »

    « Il faisait vibrer ma petite corde sentimentale . J’ai quand même cette impression extrêmement agréable de sortir moins con d’un meeting, moins bête, après l’avoir écouté ».

    Avec l’arrivée de Yvan Le Bolloc’h au Parlement Populaire, le mouvement reçoit l’appui d’un humaniste viscéralement de gauche, engagé tant sur le terrain que sur la scène médiatique, amoureux des mots et de leur sens.

    Degemer mat dit !

     

    source: https://linsoumission.fr/

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  • À Paris, Mélenchon dénonce « la classe parasite » des ultra-riches  (linsoumission.fr-28/01/22)

     

    Jean-Luc Mélenchon était présent ce 27 janvier à la manifestation pour l’augmentation des salaires et le pouvoir d’achat. À l’appel des syndicats CGT, FO, FSU et Solidaires, près de 170 rassemblements ont lieu dans tout le pays. L’occasion pour le favori de la gauche, présent dans le cortège parisien, de dénoncer l’insupportable gavage de « la classe parasite qui ne fait qu’accumuler » en pleine crise. Et de rappeler son plan d’urgence sociale face à la pauvreté qui fracasse le pays : l’augmentation du SMIC à 1400 euros net, le blocage des prix face à l’inflation et la convocation d’urgence de négociations à l’intérieur des entreprises pour l’augmentation des salaires. Le pouvoir d’achat est la priorité absolue des Français pour la présidentielle. Une bonne nouvelle pour les insoumis. 

    Le SMIC bondit en Allemagne et en Espagne, en France ? Nada

    L’Allemagne, ce grand pays communiste, va augmenter le SMIC de 25% au 1er octobre 2022. Vous avez bien lu, une augmentation de 25% ! Le SMIC horaire va en effet bondir en Allemagne de 9 euros à 12 euros brut. En Espagne, le salaire minimum a augmenté de 31,8% depuis 2018, en augmentation depuis trois années consécutives. En France ? Wallou.

    Les 5 premières fortunes du pays, elles, ne se sont pas privées. Elles ont doublé leur richesse depuis le début de la pandémie. Bernard Arnault (LVMH), Françoise-Meyers Bettencourt (L’Oréal), François Pinault (Kering), les frères Alain et Gérard Wertheimer (Chanel) ont engrangé la bagatelle de 173 milliards d’euros supplémentaires en 19 mois. Les 5 personnes les plus riches du pays possèdent à elles seules autant que 40% les plus pauvres en France.

    Pouvoir d’achat : un mouvement dans tout le pays pour l’augmentation des salaires

    À l’appel des syndicats CGT, FO, FSU et Solidaires, plus de 170 rassemblements interprofessionnels ont eu lieu partout dans le pays ce jeudi 27 janvier 2022. La revendication ? L’augmentation des salaires. Comme on vous l’a souligné à plusieurs reprises dans ces colonnes, le pouvoir d’achat est la priorité absolue des Français pour 2022.

    En fin d’année dernière, un mouvement dont vous n’avez sans doute pas entendu parler a eu lieu en France pour l’augmentation des salaires. Leroy Merlin, Bergams, Sanofi, Auchan, Decathlon, Labeyrie, Sephora, Alstom, Constellium, Ferropem, Conforama, Boulanger, Lidl, Carrefour, Flunch, Dassault Aviation… Les salariés des entreprises possédées par les groupes LVMH (Sephora, Labeyrie) et Mulliez (Decathlon, Auchan, Leroy Merlin) demandent des augmentations de salaires et une amélioration des conditions de travail en dénonçant les milliards engrangés en pleine crise par leurs groupes.

    Mélenchon dénonce « la classe parasite qui ne fait qu’accumuler »

    L’inflation sonne le retour de la lutte des classes ? Présent dans le cortège parisien ce jeudi, Jean-Luc Mélenchon a dénoncé « la classe parasite ». Le nouveau rapport choc de l’ONG Oxfam a révélé l’ampleur du scandale : les milliardaires Français ont engrangé 236 milliards supplémentaires en 19 mois de crise sanitaire. Un montant qui permettrait de quadrupler le budget de l’hôpital public ou de distribuer un chèque de 3500 euros à chaque Français.

    Le leader des insoumis l’a souligné : « ils se sont gavés comme jamais, des profits encore et encore, et mieux qu’avant, on a affaire à une classe parasite qui ne fait qu’accumuler. Les goinfres qui adorent se gaver vont eux mêmes tuer la bête. Si les gens perdent en pouvoir d’achat, ils consomment moins ». L’ennemi est désigné : la soif infini de profit du capital financier.

    « C’est au tour du peuple » : Mélenchon porte l’augmentation du SMIC à 1400 euros net et le blocage des prix

    Face à une nuée de journalistes et entouré des députés insoumis et de figures du Parlement de l’Union populaire, Jean-Luc Mélenchon a pu rappeler son plan d’urgence sociale face à la misère qui fracasse le pays. 8 millions de personnes ont besoin de l’aide alimentaire pour pouvoir bouffer dans la 6ème puissance économique du monde. 4 millions de Français ont basculé dans la misère en 2 ans de crise sanitaire.

    « La population a besoin de respirer après 1 an et demi de confinements et de reconfinements, voilà le peuple pris à la gorge par les couts ». Jean-Luc Mélenchon a profité de cette manifestation pour l’augmentation des salaires pour rappeler l’urgence sociale face à l’explosion des prix dans le pays.

    Et le leader insoumis a pu rappeler son plan d’urgence sociale : augmentation du SMIC à 1400 euros net, blocage des prix de l’énergie, du carburant et des produits de première nécessité, et convocation d’urgence des conférences annuelles salariales pour obliger toutes les entreprises à la reprise de la discussion sur le niveau des salaires.

    Pouvoir d’achat : la priorité absolue des Français pour la présidentielle

    Avec l’augmentation du SMIC horaire en Allemagne à 12 euros brut, niveau le plus élevé de toute l’Europe, au-dessus du taux prévu par le programme des insoumis (1400 euros net, soit 11,8 euros brut), les libéraux vont difficilement pouvoir ressortir leur traditionnel argument sur la « compétitivité prix ». Dans un très bon article, Romaric Godin vient de tailler en pièce le mythe de la « boucle prix-salaires ».

    Bonne nouvelle pour les insoumis, le pouvoir d’achat est la priorité absolue des Français pour 2022. C’est ce que révèle un sondage Odoxa paru ce lundi 29 novembre 2021. 80% des Français estiment ainsi que leur pouvoir d’achat a baissé. Quand on demande aux Français ce qui déterminera leur vote en 2022, près d’un Français sur deux (45%) répondent le pouvoir d’achat, la priorité absolue. Après des mois où l’hôpital public a été fracassé par les vagues successives de Covid-19, après des années de suppressions de lits, de décennies de cures d’austérités sanglantes, la santé arrive en deuxième position (30%). Loin, très loin devant « l’identité française » (10%).

    Face à la diversion identitaire, l’appel de Mélenchon : ramener la question du pouvoir d’achat au cœur des débats présidentiels

    « J’espère que les gens vont se poser la question de leur revenu, de leur salaire, de leurs conditions de vies, pourquoi il manque des fonctionnaires à l’école, à l’hôpital… Les autres vont sortir leurs boules puantes contre les musulmans mais il y a des réalités contre lesquelles ils ne peuvent rien : quand vous n’arrivez plus à mettre de l’essence dans votre voiture et que vous habitez en ruralité, vous ne pouvez plus vivre ». Le message du candidat de l’Union populaire a le mérite de la clarté : face à la diversion identitaire et au climat nauséabond dans le pays, ramenons l’urgence sociale au cœur des débats présidentiels.

    « Ils ont tellement d’argent qu’ils ne savent même plus quoi en faire. Pourquoi empêcher les gens de vivre comme ça ? Quelle est la finalité d’un tel gavage ? Ce n’est pas le capital qui a sauvé l’économie, c’est la caisse commune ». L’appel de Mélenchon est clair : faire du pouvoir d’achat, du partage des richesses, de l’augmentation des salaires et du blocage des prix, de la réponse à la pauvreté qui fracasse le pays pendant qu’une poignée de séparatistes confisquent toutes les richesses, un thème central de cette campagne présidentielle.

     

    source: https://linsoumission.fr/

     

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  • La semaine où ça débordeLa foule dans la rue au meeting de Bordeaux

    Une campagne comme une course de haies

    Semaine de campagne intense. Un meeting et deux émissions de télé pour moi. Quinze réunions de campagne pour mes camarades des groupes parlementaires et régionaux et un total de mille « évènements » (caravanes populaires, tractages, collages, réunions d’appartement…) recensés sur l’application « Action populaire ». Sans oublier 2000 parrainages citoyens de plus, la barre franchie des 650 000 abonnés à ma chaine YouTube (+4000 en 24h suite à «Face à Baba») après le million atteint sur TikTok. De bons signes partout.  

    De la plus modeste convocation à la plus grande rencontre, la mobilisation a été forte. À Bordeaux la salle était trop petite encore. J’ai dû commencer mon discours dehors, ébahi par le spectacle de cette rue entière remplie de monde de tous âges et de toutes les allures. L’émission de télé numéro un pour moi ce fut « Face à Baba ». Très déçu par le changement de dernière minute opéré par ledit « Baba » que je n’imaginais pas dans ce rôle. Comme quoi je suis moins méfiant que cela ne se dit à l’envie. Mais en pleine campagne, la leçon doit porter. Ne plus faire confiance. On ne prendra plus ce genre de risque d’irrespect.

    Ici ce fut un comble ! J’étais l’invité face à dix personnes. Mais sans crier gare, Zemmour  fut autant l’invité que moi. De 20 minutes qui lui avait été déjà accordées par une faveur imprévue au lieu de 10, puis de 20 comme annoncés, ce fut une heure dix ! Et cela alors même qu’il avait déjà passé une émission entière à cette place quelques temps auparavant. Un Zemmour en petite forme, parlant sans arrêt et souvent bafouillant. Hanouna fut à ce moment quasi absent du rôle de « modérateur » qui était en principe le sien. Je polémiquais donc en m’attendant à la fin de la séquence à tout moment sans que cela se produise. Le genre de situation où vous dites « au revoir » à quelqu’un qui n’arrive pas à partir du pas de votre porte alors que votre gigot est au four. Telle était ma posture mentale de cet instant.

    Qu’en penser ? Qu’Hanouna au mieux, ne maîtrise pas encore l’exercice. Au pire qu’il m’a trompé ainsi que toutes les autres personnes qui ont attendu leur tour jusqu’à presque une heure du matin dans une émission prévue pour deux heures maximum. Et pour finir, cette émission dura quatre heures. Un format et une épreuve sans précédent dans l’histoire de l’audio-visuel politique en France. Cela plaide pour tous ceux qui ne croient pas à l’utilité de tels transferts de genre, comme entre le Hanouna de demi-divertissement chaque soir et un débat de présidentielle. Inutile d’en dire davantage.

    Je ne me plains pourtant pas. M’épuiser aura été impossible. Et tout autant m’impressionner comme l’ont tenté les regards et postures du policier avant notre face à face. Pendant les deux heures où il était assis en face de moi dans le public. J’ai atteint les buts que je m’étais donnés et touché le public auquel je voulais parler dans la forme qui convenait à l’échange et aux personnalités qui me faisaient face. Le niveau record des écoutes sur les vidéos que nous en avons tiré le prouve et l’amplifie. Je regrette que les conditions de l’émission aient sans doute dégoûté bien des spectateurs d’y revenir. Et je regrette surtout d’avoir été enrôlé dans une séquence qui n’a pas du tout aidé à installer un émission qui soit un nouvel espace d’expression politique. Je l’espérais pourtant pour le bien du débat déjà si difficile à installer dans cette campagne. Il est frappant de voir comment les divers milieux sociaux et politiques ont reagi dans leurs commentaires. Je n’y entre pas  ici. Mais l’incroyable restera d’avoir vu les Verts me frapper moi sans un mot de critique ou de mise à distance de Zemmour et le PS concentrer sa critique lui aussi sur moi et ma façon de réagir sans un mot pour ce qui fut dit et fait en face. Ce sont de très mauvais signaux. Cette absence de solidarité face à l’extrême droite et au policier factieux en dit long sur « l’évaporation » politique intellectuelle de ces deux groupes de « dirigeants ». Décidément, leur participation à la manif des policiers contre la justice n’était peut-être pas qu’une faute occasionnelle.

    Ma semaine commence dimanche soir sur France 5, « C dans l’air ». De la politique internationale. En vue un moment noble, même s’il sera sans concession. Plaisir du calme, du respect et des sujets que je ne peux que rarement aborder ailleurs.

    Cette semaine est la dernière avant la fin des suspens dans les annonces de candidatures. La surprise Macron n’existe pas. On aura donc une vue d’ensemble. Mais seulement à 10 semaines du vote. Enfin ! Cela après des mois de matraquage sur la « division de la gauche » comme sujet central. Puis avec les annonces à répétition d’une bouleversante candidature de « la maire de Paris ». Puis celle en hoquet de Christiane Taubira. Sans oublier le feuilleton Zemmour. Ni l’opaque prétendue « primaire populaire ». Que du vain, que du vide. Pour finir, il y aura davantage de candidats de droite que de gauche, la grande candidate de Paris est dans les choux, Le Pen parvient à maintenir son avantage sur Zemmour et une confuse opération informatique taillée dans un flou de loup. Une question demeure à propos de la dynamique de la répartition des forces : le centre-gauche parviendra-t-il à enlever la poignée de voix dont nous avons besoin pour voir Macron commencer à dévisser ? Et une autre : Roussel parviendra-t-il à m’empêcher d’avoir 500 signatures ? 

    L’ampleur du son des Tam Tam de campagne macroniste donne à penser ! Le chômage de masse est fini, si l’on en croit la médiasphère macroniste. Les chiffres du nombre d’inscrits à Pôle emploi au 4ème trimestre 2021 affichent une baisse sur 3 mois et sur 1 an. Et cela concernerait toutes les catégories : catégorie A (chômeurs sans aucun emploi et disponibles immédiatement), catégories A, B et C (les précédents + les travailleurs précaires, à temps partiel qui veulent travailler plus) ou catégories A,B,C,D et E (le groupe précédent + les chômeurs en formation + chômeurs en arrêts maladie). Évidemment, les paillettes de la propagande brillent sous un premier regard distrait. Et davantage encore sous la plume de ceux qui recopient sans rien vérifier. Viendra aussitôt la deuxième couche, micro tendu « le chômage baisse comme jamais ! Qu’en pensez-vous ? » L’évidence répétée d’abord, la question après. La propagande est un art d’exécution.

    Voilà ce que j’en pense. Le chiffre le plus mis en avant est la baisse de 12% sur un an des chômeurs en catégorie A. C’est la catégorie la plus étroite puisqu’il faut non seulement ne pas avoir travaillé une heure mais en plus être immédiatement disponible pour n’importe quelle offre… Mais si on considère ensemble les catégories A,B et C, qui forment un total plus proche de la réalité vécue, la baisse sur un an est 4 fois moindre : -4% seulement. Ce qui est peu en periode de reprise post-Covid 19. Et pour finir, si on regarde l’évolution sur 2 ans, le nombre d’inscrits à Pôle emploi reste le même. Plus de 6 millions de personnes sont inscrites à Pôle emploi. Cela reste un niveau historiquement haut. Il n’est dépassé que depuis 2015. Et c’est justement la date à laquelle Macron a commencé à s’occuper de l’économie française sous la direction de Hollande et de Valls.  

    À présent, il faut interroger la production des chiffres autant que les chiffres eux-mêmes. Car on assiste à une hausse record absolu des radiations. En effet au dernier trimestre de 2021, il y a eu 50 000 radiations de Pôle emploi. Jamais un tel chiffre n’avait été atteint ! Même observation pour ce qui est de la précarité des postes créés. En 2021, 600 000 auto-entreprises ont été créées, un record absolu encore une fois. Mais les auto-entrepreneurs perçoivent un revenu mensuel de 590 euros en moyenne…Même situation pour les emplois officiellement précaires. Au dernier trimestre de 2021, 80% des embauches ont été en CDD et même 60% en CDD de… moins d’un mois !

    Évidemment les autres bons vieux tours de magie sont encore là. Exemple. Traditionnellement, ouvrir des places en formation est un moyen de faire baisser artificiellement les chiffres du chômage. Surtout l’année précédent l’élection présidentielle ! Or, l’année 2021 est une année record pour la signature de contrats d’apprentissage. On a compté 650 000 contrats d’apprentissage signés soit une hausse de 25% en un an ! Et tout cela mis bout a bout fait une formidable annonce rabâchée sans vergogne du matin au soir sur tous les canaux, et bien sûr à la télé et les radios du gouvernement. 

    Le Conseil constitutionnel a rendu sa décision sur la loi « responsabilité pénale et sécurité intérieure » le 20 janvier 2022. Il valide l’utilisation de drones policiers. Pourtant ceux-là avaient été interdits plusieurs fois depuis 2020. Par exemple ils l’ont été deux fois par le Conseil d’État parce qu’il n’y avait pas de cadre légal pour leur usage. Et une fois par le Conseil constitutionnel quand il a censuré l’article sur ce type de drones dans la loi « sécurité globale ». C’est d’ailleurs à la censure de ces drones dans la proposition de loi sécurité globale que le Gouvernement a revu sa copie. La loi « responsabilité pénale et sécurité intérieure » a donc donné « des garanties » avec une « nouvelle rédaction ». Et le Conseil l’a validée… En effet, il n’a pratiquement rien touché sur les drones dans cette décision du 20 janvier. Il n’a censuré que la procédure d’urgence qui aurait permis d’utiliser des drones pendant plusieurs heures sans autorisation à titre dérogatoire. Et aussi la possibilité pour les policiers municipaux d’utiliser des drones. Peu de chose comparé à la gravité des libertés désormais diminuées par cette loi. Mais le Conseil constitutionnel a quand même validé dans la loi « responsabilité pénale et sécurité intérieure » les caméras embarquées sur les véhicules de police (hélicoptères, voitures…). Et aussi la vidéosurveillance des cellules de garde-à-vue. Il avait pourtant censuré ces possibilités dans la loi « sécurité globale ».

    À côté de cela, le Conseil ne prend même pas la peine d’examiner les nombreuses autres dispositions de cette loi qui réduisent d’autres libertés fondamentales : amendes forfaitaires, prise d’empreintes forcée, modification du régime d’irresponsabilité pénale suite à l’affaire Sarah Halimi.

    À noter que la saisine au Conseil constitutionnel était réduite a peu de sujets à cause des socialistes qui n’ont pas voulu saisir sur tous les articles comme nous le proposions. Nous voulions saisir en plus sur les articles relatifs à l’irresponsabilité pénale. Pour nous ils contreviennent au principe selon lequel on ne juge pas les fous. Puis, l’article réprimant certaines violences contre plusieurs catégories d’agents publics. Il s’agit là de dispositions dont le but est d’aggraver les peines pour les personnes qui commettent des infractions contre les policiers et les gendarmes. Et enfin sur l’article 16 relatif au relevé signalétique sans consentement et par la contrainte. Finalement, la saisine portait donc uniquement sur les drones, seuls articles que le PS acceptait de contester.

    Alors où en est-on à présent ? La police et la gendarmerie nationale peuvent utiliser les drones tant pour des fins administratives (article 8 de la loi) que pour les enquêtes judiciaires (article 8 bis). Par exemple, des drones pourront être déployés au cours de manifestations et rassemblements jugés comme « susceptibles d’entraîner des troubles graves à l’ordre public ». Et ce déploiement aura lieux aux abords de lieux ou bâtiments « particulièrement exposés à des risques de commission de certaines infractions ». Mais aussi dans les transports ou aux frontières. Le Conseil constitutionnel n’a rien dit sur la disproportion et l’imprécision de ces larges finalités avec des expressions aussi floues que par exemple « La prévention d’actes de terrorisme ». De même, il valide le fait que ces nouvelles mesures soient simplement autorisées par un préfet et non un juge.  C’est donc le préfet qui estimera seul si ces technologies de surveillance sont nécessaires et proportionnées. Autrement dit la police autorise la police. Certes il a émis des réserves sur la possibilité pour la police d’utiliser ces nouvelles caméras à des fins de reconnaissance faciale. C’est la une limitation dérisoire par rapport à l’utilisation déjà massivement illégale que la police en fait aujourd’hui. Ainsi, à coup de loi une dernière l’autre d’année en année de prétendue menace en émotion préfabriquée ; la liberté recule et une société de contrôle s’instaure.

    J’aimais les défis que me lançait le fait d’être leur professeur de français. Ils avaient entre 16 et 19 ans. Ils étaient de très haut niveau technique dans leur domaine. Mais la plupart considérait tout ce qui touchait à la langue française et à la littérature comme hors de leur portée et vouait donc à son apprentissage un mépris à peine caché. C’était à leurs yeux une perte de temps et un barrage inutile compte tenu de tout ce qu’ils devaient déjà assimiler. Car il s’agissait pour eux de parvenir en un an du niveau où ils se trouvaient à celui de la classe de seconde dans tous les domaines de leurs futurs métiers, dans l’industrie du bois. Bons en maths, très bons dans le domaine concret du maniement des machines complexes, d’aucuns pour autant n’écrivaient pas sur les lignes, peu maniaient le point en fin de phrase écrite, aucun la virgule.

    Je partis de l’idée que le défi était pour moi et non pour eux. J’inventai des dizaines d’exercices pratiques simples qui permettent de saisir la portée concrète de la maitrise de la langue. Je ne les raconte pas ici. Ce serait trop hors sujet, même si de l’évoquer me donne déjà le goût d’en dire davantage. On finit l’année scolaire comme dans une classe de lettres. Quand j’annonçais « pas plus de deux copies » après le sujet de la dissertation une protestation montait aussitôt de tous les bancs : « on n’aura rien le temps de dire ! ». La maîtrise du medium n’était plus leur problème. Toute leur attention était dans le message. Ils avaient atteint le but de mon enseignement. La forme et sa maîtrise se rapporte à son usage.

    C’est la grande leçon selon moi de la communication. Il n’entre aucun mépris pour quelque public que ce soit dans cette affirmation. Sinon quand même un peu pour les pédants qui surévaluent la forme jusqu’à leur faire oublier l’intention du message. Le génie est réservé à ceux qui savent parler pour tous selon leurs propres normes personnelles d’auteur et sans les changer d’après leurs destinataires. Pour les autres qui n’ont pas cet objectif, on écrit et on parle selon les besoins et donc selon la relation qui unit le locuteur à son interlocuteur. Tout est relationnel dans la pensée matérialiste. Un de mes exercices pour enseigner la critique du style s’ancrait d’ailleurs dans la vie quotidienne. Il s’agissait de demander quelque chose par écrit. Un service. Sous la forme d’une lettre personnelle. La lettre devait s’adresser à son patron, puis à son amour (c’était une classe de garçons), enfin à sa mère, puis à son père. Je n’en dis pas davantage. Tout le monde comprend, je pense, que le style, la forme, de chaque lettre était déterminé par l’identité (dans la relation) de son destinataire. Pas question d’adresser à son patron la lettre pour sa mère, fusse pour demander la même chose.

    Si rudimentaire que soit cet exercice, parmi ses vertus, l’une ne doit pas être sous-estimée : il décomplexe. La performance d’un message est définie par l’adéquation à l’écoute de son destinataire dans le rôle qu’il pense devoir occuper aux yeux de celui qui s’adresse à lui. Ici le patron qui a lui-même une mère ne supporterait sans doute pas que son employé s’adresse à lui autrement que comme à son patron, selon les codes relationnels que cette situation impose. De même la petite amie n’apprécierait pas un message écrit comme s’il s’agissait de quelqu’un d’autre. Il ne s’agit donc pas d’adapter le style à la personne mais à la nature de la relation que l’on veut construire, entretenir ou à l’intérieur de laquelle on déploie le message.

    À notre époque, dans la communication publique de masse, plus qu’à aucune autre, les styles se construisent dans des bulles d’auditeurs typés par un goût ou une attente commune. On parle à ce sujet de tribus. L’archipelisation des goûts et des attentes est au moins aussi fort que celui des catégories sociales et des habitats. Dans une campagne présidentielle on butte, comme dans la vie, sur l’exigence de placer le message dans son aire relationnelle. Pour nombre de communiquants, l’émetteur est le sujet essentiel de l’action. L’interlocuteur doit pouvoir s’identifier a lui. Ces communiquants vont donc privilégier les pistes narcissiques qui vont contenter l’interlocuteur. D’où la production d’archétypes comportementaux cent fois répétés et tendanciellement allant au même insipide. Leur intention n’est pas sans fondement. L’interlocuteur aime se reconnaître dans la personne à qui il s’agit de déléguer sa confiance. Mais cette opération a un coût : la portée du message. Car le moment arrive toujours où le message peut être un obstacle pour l’acceptabilité de celui qui l’exprime. Je me souviens d’un ami politique (très radical dans son engagement) me disant « je suis obligé de dire des choses horribles sur le ton d’un notaire pour ne pas être expulsé dès les première dix secondes de paroles ». Il en était ainsi du fait de la relation sociale que son métier lui imposait avec son public. Il était médecin légiste et tout le monde le savait. Jusqu’à son rire était interprété comme une opinion sur la vie en général quel que soit le sujet.

    Voici ma leçon du jour : la portée d’un message s’évalue dans sa capacité de diffusion et celle-ci dépend de la nature de la relation en arrière-plan de la communication. Dans la scierie on n’entend pas réciter du Baudelaire. Sans doute d’abord parce qu’on ne s’y attend pas. Sans doute parce que ce n’est pas le sujet du lieu. Pourtant, quand il rentre chez, lui le scieur de bois écoute parfois des concertos de Mozart pour clarinette.

    Ma fonction à cette heure est celle d’un porte-parole. L’Agora est ample ? Ce n’est pas le sujet. À quel sujet est-ce que je m’exprime ? Fredonner à propos de meurtres ? Au nom de qui ? Le bourreau, la victime, un observateur « impartial ? Pour quoi faire ? Je n’ai jamais d’autres questions à trancher dans la relation qui m’englobe dans chacun de ces instants nécessairement particuliers.

    JL Mélenchon

    source: https://melenchon.fr/

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  • Au lendemain d’une émission qui devait durer deux heures et qui en a duré quatre, on a du mal à disperser les brumes du matin suivant. Quand une séquence qui devait durer vingt minutes avec Zemmour au lieu de dix par faveur de l’antenne et qui dure pour finir une heure dix, on a du mal à ne pas avoir le sentiment de s’être fait manœuvrer.  Au terme d’un échange avec un policier qui n’exprime pas un mot de compassion devant une jeune femme dont le père est mort étouffé dans les mains de quatre policiers, on a du mal à apaiser la douleur que l’on a ressenti aux côtés d’elle, admirable dans sa volonté de bien penser sans haine. Et puis, fier d’avoir tracé son chemin quatre heures sans jamais faiblir et en portant les valeurs auxquelles on a voué sa vie, on regarde cette séquence comme un signal d’alarme de plus sur la société dans laquelle on vit.

    Faire d’un grossier raciste un sujet politique à qui on sert une heure de télé en cadeau, voir un ministre de l’Intérieur flatter un corporatisme d’omerta, tout cela est beaucoup. Entendre de bons esprits regretter que le spectacle auquel ils pensaient avoir droit ait été de moins bon goût parce que le ton est monté désole sur l’incurable conformisme des nantis de la vie. Reste le réconfort et l’enthousiasme de la masse de ceux qui écrivent pour dire merci parce qu’on a porté leur parole, les humbles, les petits, les sans-grade, et de cette nouvelle classe moyenne qui ne supporte plus que l’on fasse de sa religion un motif d’exclusion si violente et grossière.

    Un soir de janvier un matin qui se lève, dans un retour d’heures glauques de l’histoire de notre pays il faut aller de l’avant, drapeau et musique en tête, et croire dans notre idéal d’une France pour tous.

    Et ne plus jamais accepter aucune émission sans garantie sérieuse d’équilibre, quitte à annuler une heure avant ou à quitter un plateau en cours de route. À bon entendeur, salut !

    Jean-Luc Mélenchon

    source: https://melenchon.fr/

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  • Face à Macron-Le Pen/Zemmour, l'alternative populaire c'est Mélenchon!

     

     

     

    Ils sont communistes, ils appellent à voter Mélenchon-la position du rassemblement Communiste (19/12/21)

     

    Les 10 et 24 avril, nous serons appelés à voter pour les élections présidentielles. Après 5 ans d’un mandat de Macron marqué par les reculs sociaux, les augmentations de prix, les attaques faites à nos droits, ces élections doivent être une occasion de stopper les néo-libéraux, stopper l’autoritarisme macronien.

    Le gouvernement et les grands médias cherchent à faire de cette élection un duel, voire une triangulaire Macron – Le Pen/Zemmour en agitant une fois de plus l’islam, l’étranger ou le migrant comme cause des problèmes de ce pays. La mise en avant des candidats d’extrême-droite vise à assurer la réélection de Macron.

    La droite avec Pécresse liée au zemmourien Ciotti cherche une « alternance » qui ne visera qu’à prolonger en le durcissant le macronisme au service des riches et des capitalistes.

    A gauche, plusieurs « opposants » à Macron se bousculent au portillon, certains « macroncompatible » en réalité, d’autres n’étant là que pour témoigner; le seul candidat de rupture avec les politiques néolibérales capable de gagner est Jean-Luc Mélenchon. Le Rassemblement Communiste appelle à faire bloc derrière cette candidature.

    Vaincre la résignation, déjouer le plan Macron

    Emmanuel Macron est l’artisan de la division, de la violence et de la misère. Depuis son élection, nous sommes entrés dans une phase encore plus violente de la crise du capitalisme. En moins d’un an, la France compte 1 million de pauvres supplémentaires : les milliardaires français n’ont jamais connu la crise puisqu’ils ont gagné 175 milliards d’euros entre mars et décembre 2020. C’est l’équivalent de deux fois le budget de l’hôpital public.

    Pendant que des milliers de travailleurs ont été licenciés pendant la crise sanitaire, que les privés d’emploi doivent affronter durement la réforme de l’assurance chômage, une publication de l’Observatoire des Multinationales a révélé que la rémunération des actionnaires allait atteindre 51 milliards en 2021 soit une hausse de 22% en un an !

    Cette violence, ce mépris incitent une partie des classes populaires à se détourner du combat, à plonger dans la résignation du fait des difficultés très importantes du quotidien. C’est bien cela le plan Macron : la stratégie du choc, de la violence et de l’étouffement des classes populaires. C’est cela qu’il faut combattre et cela passera aussi par les urnes en avril prochain. Il est temps que la résignation cède la place à l’espoir.

    L’antifascisme comme boussole

    Face au plan Macron, les oppositions sont étouffées, bien aidées par des monopoles médiatiques qui n’ont qu’à lui opposer des versions encore plus violentes : Zemmour et Le Pen. Le renforcement du monopole médiatique de Vincent Bolloré (CNews, Direct 8, Europe 1..) est édifiant dans la création de cette “opposition” de façade, qui n’a comme seul fonction de faire du musulman, de l’étranger l’ennemi intérieur, un écran de fumée qui permet au capital financier de continuer sa course au profit et d’éluder les questions des salaires, des pensions, des indemnités chômage, des services publics et de la baisse du temps de travail. Cela donne aussi une visibilité aux groupuscules fascistes qui se sentent décomplexés et multiplient les attaques directes contre le camp progressiste.

    En plus de « l’ennemi de l’intérieur », le capitalisme a besoin également d’un ennemi à l’extérieur. C’est le rôle qu’il veut faire jouer à la Chine et à la Russie pour mieux encore détourner les colères des classes populaires.

    Là encore, Jean-Luc Mélenchon est le seul candidat à déjouer le piège des fauteurs de guerre, à ne pas flancher et à prôner une France antiraciste et partisane de la paix.

    L’unité sur des bases de rupture

    Notre soutien à la candidature de Jean-Luc Mélenchon est le soutien à la résistance à la broyeuse antisociale du capitalisme. C’est un souffle d’optimisme face à la déferlante néo-libérale. Ce soutien s’inscrit en cohérence avec toutes les mobilisations populaires auxquelles nous avons pu participer ces dernières années. Nous avons besoin d’en finir avec ce système capitaliste qui entrave nos vies, rend l’existence difficile pour la majorité, afin qu’une minorité d’exploiteurs en profitent. La candidature de Mélenchon, qui est l’expression de la résistance anti-libérale, antifasciste, écologique, euro-critique et anti-impérialiste, est une étape essentielle dans cet objectif. Les grandes avancées de son programme : augmentation des salaires, retraite à 60 ans, renforcement des services publics ne pourront se faire que dans la rupture avec la 5ème République autocratique, le développement d’une République qui organise une démocratie participative du peuple et par la rupture avec les traités européens, avec l’Otan et le rétablissement de la souveraineté populaire.

    La résignation doit laisser place au combat, le désespoir à l’espoir ! En 2017, Mélenchon n’était pas loin de réussir, c’est donc possible d’éviter le duel mortifère Macron/ Le Pen-Zemmour. Comme le chantait le poète Aragon, « sous la grêle, fou qui fait le délicat », ne faisons pas la fine bouche, soutenons notre meilleure chance d’alternative, votons et faisons voter Jean Luc Mélenchon !

     

    source; http://cercles.communistes.free.fr/rcc/

     

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  • par Jean-Luc Mélenchon

    Le train Bordeaux-Paris devait partir avec une heure de retard. On s’était donc dépêchés pour rien. Car finalement il est parti à l’heure. On s’est réjoui. Mais les passagers du train précédent, annulé, étaient invités à « s’installer librement ». On a donc vécu pleinement la cohue et les mauvaises humeurs. Contrepartie : pas de contrôle du passe sanitaire ni des billets qui d’habitude aggravent la pagaille ordinaire. Installé dans un wagon largement rempli par les militants des équipes techniques en déplacement pour le meeting de Bordeaux, j’attendais avec patience et résignation le moment ou un « incident sur la voie » ou bien « un animal sur les rails » ou bien « une personne qui a fait un malaise dans le train précédent » viendrait compléter le chaos désormais traditionnel en train. Hélas, le système ferroviaire est bien sinistré par les exploits de la modernité néo-libérale. Mais je m’y tiens : pas d’avion, autant que possible.

    J’ai eu le temps d’écouter le passage de Jadot sur France Inter. Désolant. Son propos et ses éléments de programme ne sont pas en cause dans mes raisons d’être affligé. C’est autre chose qui me désole. Pourquoi médit-il à notre sujet ? Pourquoi dit-il que nous voudrions « exploiter les grands fonds marins ou l’espace » quand tout ce j’ai pu présenter et détailler dit exactement le contraire ? Qui lui prépare ses fiches argumentaires ? Pourquoi ne vérifie-t-il pas ? Quel besoin de jeter du fiel pour s’affirmer ? Et ce sont encore les mêmes questions à propos de la Russie et de la Chine pour lesquelles il m’attribue une adhésion à leur régime politique. Comment se fait-il par exemple qu’il ait oublié ma cosignature avec Noël Mamère d’une pétition pour la libération des activistes de Greenpeace dont il était le directeur des campagnes ? Pourtant ils venaient d’être arrêtée en Russie pour avoir occupé une station de forage de pétrole en mer ! Pour ne dire que ça.

    Pourquoi fait-il tout cela ? Imaginez que je l’accuse d’être muet sur Assange, sur le centre de torture de Guantanamo ou sur le blocus criminel contre Cuba ? Supposez que je mette en cause ses mouvements de menton bellicistes à propos de l’Ukraine et ses élans va-t-en guerre contre la Russie… Supposez que je relève l’étrange et unique référence faite dans toute la classe médiatico-politique qu’a faite Jadot en disant qu’il faut arrêter le projet de gazoduc avec la Russie « Northstream-2 ». Si je disais que seules les ambassades US l’auront noté comme un bon point de pure allégeance aux intérêts commerciaux américains. Pourtant même les Verts allemands tiennent à distance l’escalade sur ce point. Imaginez si je disais que ce propos signale l’influence des agences d’influence des USA ? Si je le faisais, je suppose qu’on lirait ensuite « Mélenchon tire à boulets rouges sur Jadot ». Lui peut me dénigrer sans être jamais interpellé sur le sens d’un tel niveau d’accusations infamantes et pourtant sans objet.

    N’empêche : pourquoi quelqu’un d’instruit, de documenté fait-il cela ? C’est simple et on l’a entendu sur France inter. La médisance est une arme pour disqualifier plutôt que pour convaincre quand on ne peut pas le faire avec des arguments. Mais elle est ensuite un confortable abri. Un palais pour refuser ensuite de répondre à une question simple mais énorme: Yannick Jadot appellera-t-il à voter pour moi dans le cas où j’arriverai au second tour ? Quand la question lui est posée il répond avec ce chapelet d’insinuations sans fondement. Et le tour est joué. Bien sûr, aucun journaliste sur le plateau n’insiste. On ne voit pas tout de suite que la réponse est : non. Non point parce que Jadot est d’accord avec Hidalgo pour maintenir la retraite Sarkozy-Hollande à 62 ans pour 43 annuités. Ça ferait nul. Non : ce sera à cause de Poutine et de l’Ukraine… Alors tout est dit ? Non, je crois que la pression des gens documentés autour de lui qui a déjà donné ses fruits en produisant un beau tournant à propos de la planification ou de la nationalisation va continuer à s’exercer. Il le faudra bien. Si j’arrive au deuxième tour, je proposerai aux Verts de gouverner avec nous et donc de former une majorité parlementaire. Il me semble qu’ils y seront assez naturellement favorables.

    Alors à quoi bon rendre l’ambiance glauque avant cela ? N’y a-t-il pas d’autres manière de valoriser nos différences ? Par exemple sur les traités Européens que Jadot soutient. Pourquoi ne le fait-il jamais en argumentant ?  On peut faire une campagne positive sans agression mutuelle ? Car ne faudra-t-il pas rassembler après le deuxieme tour ? Fusse aux législatives au premier ou au deuxième tour ? Je crois exprimer un point de vue asse largement partagé. Car beaucoup de gens, même en désaccord avec nous, n’aiment plus cette ambiance de lynchage verbal avec des arguments de bas étages. Jadot devra renoncer bientôt à ces facilités, je l’espère. Parce qu’elle ne lui seront pas pardonnées par les électeurs qui réfléchissent de façon ouverte. Ceux-là ont déjà puni sévèrement le PS qui avait adopté le même choix de médisance à notre égard naguère et pendant les cinq années écoulées. Le PS ne s’arrêta même pas en constatant comment il avait encouragé la chasse de l’extrême droite contre l’« islamo-gauchisme » qui s’est abattue ensuite sur tous ceux qui refusaient la haine des musulmans. Faudra-t-il la guerre avec la Russie pour que tant de gens raisonnables le reste du temps réalisent ce qu’ils sont en train d’encourager ? La paix est un bien précieux dont nous sommes tous responsables. Pour le confort de la polémique contre moi, il vaudrait mieux éviter les surenchères verbales qui facilitent le travail des propagandistes en faveur de la guerre.

     

    source: https://melenchon.fr/

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  • Christophe Prudhomme

    Médecin urgentiste au Samu 93 de Bobigny depuis 1987 et représentant CGT des médecins, Christophe Prudhomme a rejoint le Parlement de l’Union Populaire pour porter la campagne présidentielle de Jean-Luc Mélenchon. Son engagement professionnel, politique et syndical constitue un soutien de poids aux insoumis dans la bataille contre la dislocation de notre système de santé publique. 

    Christophe Prudhomme : adversaire farouche de la destruction néolibérale de l’Hôpital public

    Véritable porte-voix des usagers et des travailleurs du secteur de la santé, Christophe sensibilise et lutte contre les politiques néolibérales menées par les gouvernements successifs depuis le “tournant de la rigueur” de 1983. Pour lui, les multiples réformes de ces dernières décennies concernant l’hôpital public s’inscrivent dans une stratégie plus globale de marchandisation de l’ensemble des services publics. Or, ces derniers, qui relèvent de l’intérêt général, sont des biens communs. Leur gratuité, sans condition de revenu, fait leur force. Ils répondent aux besoins vitaux des usagers quel que soit leur statut social et doivent ainsi être placés hors des lois du marché.

     

    Christophe Prudhomme le martèle dans chacune de ses interventions retransmises à la télévision, à la radio et sur les réseaux sociaux : l’effondrement en cours de notre système de santé publique est un choix politique. Un choix aux conséquences catastrophiques. En plus de porter atteinte à la cohésion sociale du pays et de placer les soignants dans une situation conflictuelle avec les patients, le modèle industriel de “l’hôpital-entreprise” nuit à la permanence des soins. Le manque de moyens, de lits, d’effectifs et de matériels, corrélé à une augmentation des besoins, crée une situation de vulnérabilité à la fois pour l’usager et le soignant. Bien antérieure à la crise sanitaire du COVID-19, la crise de l’hôpital public, orchestrée par ces choix politiques, a des conséquences très concrètes.

    « L’État compte les sous, on comptera les morts » : la sanglante austérité dans l’Hôpital public

    Outre l’explosion du temps de travail et des arrêts maladies des soignants, les fermetures de lits et de services ainsi que les démissions en masse, les premiers touchés sont les usagers devenus clients et notamment ceux qui ne peuvent se rendre en clinique ou payer des dépassements d’honoraires. “Les médecins appellent cela pudiquement “pertes de chance par défaut de moyens” mais on parle bien ici de morts évitables. “Quand vous arrivez à Laval à 21h, avec une douleur dans la poitrine, que vous êtes en train de faire un infarctus et que les urgences sont en train de fermer, cela s’appelle une perte de chance”. L’État compte ses sous, on comptera les morts, écrivait à juste titre Annie Ernaux dans sa lettre au président en mars 2020.

     

    Aujourd’hui, il y a un consensus au sein du corps médical, rappelle Christophe Prduhomme. De la CGT jusqu’aux professeurs de médecine, tous revendiquent un changement total de paradigme pour mettre fin à l’approche comptable et gestionnaire liée aux politiques d’austérité poursuivies par le gouvernement Macron. 

     

    source: https://linsoumission.fr/

     

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    Le lundi 24 janvier 2022, Jean-Luc Mélenchon était en meeting à Bordeaux devant près de 3000 personnes.

    Le candidat de l’Union populaire à l’élection présidentielle a salué la forte mobilisation pour ce meeting. Il a dénoncé ceux qui, à 70 jours du premier tour, sont en train d’organiser une « obscure primaire ». Il a appelé à travailler sur le terrain pour convaincre sur la base d’un programme. Il a expliqué qu’il disposait d’une équipe prête à gouverner à l’heure où il faut affronter le double enjeu du changement climatique et des écarts considérables de richesses. Il a appelé à nommer et affronter le responsable de cette situation : le capitalisme financier.

    Jean-Luc Mélenchon a dénoncé la situation sociale dans notre pays. Il a expliqué qu’il était indécent que 5 personnes possèdent autant que 27 millions d’autres alors que des enfants ont froid et ont faim dans notre pays. Il a défendu sa proposition de blocage des prix et a dénoncé les marges considérables réalisées par la grande distribution. Il a ainsi expliqué que sur un euro que l’on paye pour de la nourriture dans ces grandes surfaces, seuls huit centimes vont finalement dans la poche du paysan qui l’a produit.

    Plus largement, le candidat de l’Union populaire à l’élection présidentielle a aussi évoqué les questions liées à l’alimentation, le jour où était publié son plan sur le sujet. Il a notamment évoqué le sujet de la quantité de sucre et de sel dans la nourriture, en particulier dans les Outre-mer. Il a expliqué qu’il fallait diminuer leurs quantités afin d’économiser 50 milliards de soins pour traiter les maladies liées à la mal bouffe, une somme qui permettrait de créer 1 million d’emplois payés à 2000 euros par mois.

    Jean-Luc Mélenchon a ensuite parlé des conditions de travail en France. Il a expliqué qu’il y a 800.000 personnes en CDD dans la fonction publique et a dit qu’il les titulariserait s’ il arrivait au pouvoir en avril 2022. Il a appelé à mettre fin aux amplitudes horaires insupportables pour les techniciens de surface et a déclaré qu’il fallait que les négociations sur le sujet reprennent de gré ou de force. Il a aussi dit qu’il mettrait un terme au travail détaché en France, même s’il faut pour cela désobéir aux traités européens. Il a dénoncé un pays dans lequel le suicide dû au travail est devenu en fait social. Il a notamment cité le cas des paysans, des personnels de l’Éducation nationale et des policiers, et a affirmé qu’il était temps de parler du droit au bonheur.

    Le candidat de l’Union populaire à l’élection présidentielle a ensuite défendu un autre modèle agricole à l’heure où 99 % des urines des Françaises contiennent des pesticides. Il a appelé à arrêter ce système et à sortir du glyphosate. Par ailleurs, défendant une agriculture bio et paysanne, il a déclaré qu’il faudrait 200.000 à 300.000 paysans de plus pour réaliser ce projet. Il a expliqué qu’il faudrait donc à la fois changer la condition sociale du métier de paysan, mais aussi trouver des débouchés pour l’agriculture bio et locale en utilisant notamment les cantines scolaires. Il a affirmé être prêt, sur ce sujet également, à désobéir aux traités européens.

    Jean-Luc Mélenchon a ensuite parlé de la condition animale. Il a dénoncé les élevages ultra-intensifs et a expliqué qu’il fermerait les fermes usines, responsables d’une souffrance animale mais aussi de zoonoses, ces maladies qui peuvent être transmises des animaux aux êtres humains. Plus largement, il a rappelé que notre conscience d’êtres humains nous donne une responsabilité vis-à-vis des autres êtres sensibles, parce que nous avons la connaissance de leur sensibilité, même si nous ne les comprenons pas entièrement. Il a affirmé : « être écologiste aujourd’hui, c’est se sentir redevable de tout le vivant ». 

    Défendant un programme ayant une option préférentielle pour les pauvres, contrairement à Emmanuel Macron qui pense que les plus pauvres sont responsables de leur pauvreté, le candidat de l’Union populaire a défendu le fait de faire campagne sur un programme. Il a dénoncé ceux qui pleurniche sur la division de la gauche sans chercher à convaincre. Il a expliqué que le vote populaire ferait la différence en avril et a notamment défendu sa proposition de mettre en place un héritage maximum à 12 millions d’euros pour financer la location d’autonomie pour les jeunes à 1063 € par mois.

     

    source: https://melenchon.fr/

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