• McKinsey. Lors de la 2ème partie de son interview « Où va la France ? » sur la chaine Youtube Thinkerview, Jean-Luc Mélenchon est revenu sur le « McKinsey Gate » ainsi que sur les révélations de la commission d’enquête du Sénat. Cette dernière a révélé le « phénomène tentaculaire » que représentent la présence et l’influence des cabinets de conseil au sein de l’Etat. Pendant cette longue interview, le candidat de l’Union populaire a pu s’exprimer clairement contre l’usage de tels cabinets de conseil tout en vantant les ressources intellectuelles dont l’État dispose pour mener son action. Notre article.

    « Macron va voir Mc Kinsey pour faire une enquête sur le futur du métier d’enseignant… Ça ne lui vient même pas à l’esprit d’aller voir des enseignants ?«  : Jean-Luc Mélenchon

    Nous sommes déjà revenus sur le scandale McKinsey dans nos colonnes, d’abord en détaillant les révélations de la commission d’enquête, complétées par celles du livre-enquête Les infiltrés de Mathieu Aron et Caroline Michel-Aguirre. Puis en soulignant la fébrilité de la macronie face au sujet des cabinets de conseil, bien embêtée face à un incendie qu’elle n’arrive désormais plus à éteindre à 10 jours de la présidentielle. Sur Thinkerview, Jean-Luc Mélenchon a fait par de son indignation sur le scandale McKinsey et des autres cabinets de conseils : « mais pourquoi vous organisez tout ce bazar et vous désorganisez la fonction publique ?« 

    Pour illustrer l’absurdité de l’usage de ces cabinets, Jean-Luc Mélenchon est revenu sur une somme qui a fait beaucoup de bruit. Il s’avère que l’État a payé 497 800 euros à McKinsey pour réfléchir « aux évolutions attendues du marché de l’enseignant. » Face à cet état de fait, le candidat de l’Union populaire a fait part de son indignation « tu t’en vas donner une somme monstrueuse à des types qui ne font que recopier un rapport. » Comment cela ne peut-il pas venir à l’esprit du gouvernement « d’aller voir des enseignants, des pédagogues, des gens qu’on peut mobiliser qui travaillent dans les sciences sociales » ?

    McKinsey Gate : « Avec moi, tout le monde dehors. Plus un cabinet de conseil ! La ressource intellectuelle existe dans l’État « 

    Face à cette situation, la position de Jean-Luc Mélenchon est très claire : « Avec moi, tout le monde dehors. Plus un cabinet de conseil ! » Parce que l’Etat a des ressources, n’en déplaisent aux libéraux en tout genre : « Plus un cabinet de conseil, parce que la ressource intellectuelle, elle existe dans l’État. Et si tu l’as pas, on peut demander au CNRS, on peut demander à des gens, parce que l’État a des fonctionnaires de très haut niveau. »

    « Pour moi, les cabinets de conseil, non. Améliorer la ressource de l’État, oui.« , résume le candidat de l’Union populaire. Il reste plus que 10 jours avant le 1er jour. Si Jean-Luc Mélenchon gagne l’élection présidentielle, cette alternative peut advenir. Plus que jamais, il est temps de mettre dehors l’oligarchie néolibérale que représente la macronie et les cabinets de conseils tels que McKinsey qui nous gouvernent et d’enfin mettre en place un plan de séparation de l’argent et de l’État.

     

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  • McKinsey. La République en Marche (LREM) aurait-elle du mal avec la démocratie ? Alors qu’Emmanuel Macron refuse le débat avec les autres candidats, deux scandales le rattrapent à 10 jours du premier tour. Le « Rothschild gate », interrogeant le devenir des millions d’euros engrangés par Emmanuel Macron chez Rothschild, disparus des radars, mais aussi et surtout : le « McKinsey gate ». Ce 29 mars, un citoyen a tenté de poser une question sur le sujet à Richard Ferrand, président de l’Assemblée nationale et macroniste de la première heure. L’homme a alors été évacué de la salle. Une vidéo que vous ne verrez pas dans les médias traditionnels. Notre article.

    La scène s’est déroulée ce mardi 29 mars 2022 dans l’école élémentaire Bignon, dans le 12ème arrondissement de la capitale. Richard Ferrand, le président de l’Assemblée nationale, y tenait une réunion publique pour défendre le programme d’Emmanuel Macron. Le principe d’une réunion publique étant que les citoyens puissent échanger et poser leurs questions, un homme prend le micro.

    « Tout le monde a fait le même constat : un manque d’effectifs à l’Hôpital qui a paralysé tout le pays (…). Laissez-moi parler au moins 1 minute, c’est la démocratie ! »

    Il commence son intervention sur la destruction de l’Hôpital public : « tout le monde a fait le même constat : un manque d’effectifs à l’Hôpital qui a paralysé tout le pays ». Mais très vite, au bout d’une trentaine de secondes, il est coupé. Le citoyen demande à ce qu’on le « laisse parler une minute, c’est la démocratie ! Sinon il n’y a pas de débat ».

    L’homme poursuit : « je suis un opposant politique mais je suis heureux de pouvoir m’exprimer car malheureusement (il est encore coupé). Laissez-moi m’exprimer, la courtoisie c’est de me laisser m’exprimer au moins 3 minutes. Donc, vous n’avez pas fait de bilan, et le bilan pour moi est scandaleux ». Sanglant bilan économique, doublement de la fortune des 500 familles en 4 ans, fermeture de lits d’hôpitaux en pleine pandémie, répression féroce des Gilets Jaunes, un bilan qu’Emmanuel Macron a peur de défendre.

    McKinsey : une question qui vaut à un citoyen d’être exclu manu militari de la salle

    L’homme enchaîne : « Vous avez des conflits d’intérêts. Le scandale Alstom, le scandale McKinsey ». Et là, à l’évocation de McKinsey, alors que le citoyen tente de poursuivre sa liste des scandales qui ont émaillé ce quinquennat, citant le scandale Benalla, deux hommes le saisissent par les épaules et commencent à la tirer vers la sortie.

    L’homme essaie de poser sa question, en vain. Il a juste le temps de dire « je veux juste poser ma question, bravo la démocratie ! ». Voici le visage de la démocratie en marche. Refus du débat, exclusion de la salle lorsqu’un opposant politique ose poser une question qui dérange. Mais la macronie ne parvient pas à bâillonner toutes les voix qui s’élèvent contre le scandale ces derniers jours. À tel point qu’Emmanuel Macron, rattrapé par ces deux scandales à 10 jours du premier tour, est furieux.

    « Je veux juste poser ma question sur McKinsey, bravo la démocratie ! » : la vision toute particulière du débat chez en marche

    Le monarque présidentiel a perdu l’habitude de devoir rendre des comptes. Durant ces 2 années de crise sanitaire, l’exercice du pouvoir d’Emmanuel Macron, caché derrière le conseil de Défense, piétinant le Parlement, à tel point que des voix venant de sa propre majorité se sont élevées contre l’humiliation du pouvoir législatif, n’a cessé d’être dénoncé par les insoumis. Ce quinquennat aura quand même réalisé l’exploit de faire naître les deux plus longs mouvements sociaux en France depuis mai 1968, les Gilets Jaunes et les retraites, férocement réprimés.

    Yeux crevés, mains arrachées, une répression policière féroce et sans précédant en France, telle aura été la réponse du pouvoir macroniste aux citoyennes et citoyens venus de tout le pays pour manifester à Paris en Gilets Jaunes pour plus de justice sociale, alors que le pouvoir d’achat est la priorité absolue des Français. Mais la macronie a visiblement bien du mal avec l’opposition politique. Du mal avec la démocratie. Pour un vrai débat sur le quinquennat qui vient de se terminer et sur l’avenir du pays ? Sans micro coupé et exclusion de la salle ? Une occasion historique se présente pour tout le peuple dans 10 jours.

    Plutôt qu’un nouveau débat avec Marine Le Pen sur l’immigration, la sécurité et l’identité nationale, Emmanuel Macron pourrait avoir face à lui un opposant politique le confrontant à son bilan, face à l’urgence sociale, écologique et démocratique qui ronge le pays. Le partage des richesses, la bifurcation écologique et la 6ème République ont une chance historique d’être au second tour dans dix jours.

    Par Pierre Joigneaux.

     

    source: https://linsoumission.fr/

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  • McKinsey. Plus de 2,4 milliards d’euros cumulés versés aux cabinets de conseil en 4 ans, dont 1 milliard en 2021. Des cabinets payés une fortune d’argent public pour des missions inutiles. Un cabinet, McKinsey, qui ne paie pas d’impôts en France depuis 10 ans, et dont le directeur associé de McKinsey France, est un ami d’Emmanuel Macron. Ils aimeraient éteindre l’incendie, mais ils n’y arrivent pas. Après que la commission d’enquête du Sénat ait révélé ces différents éléments, le sujet a commencé à intéresser les médias mainstreams. Pour éteindre la polémique, deux ministres ont dû s’expliquer hier sur cette affaire en conférence de presse. Mais à vouloir « éteindre l’incendie, le gouvernement l’attise. » La macronie tremble. Notre article.

    Avec les cabinets de conseil, « le contribuable se fait plumer trois fois »

    Pendant l’émission « On est en direct » du 26 mars 2022, le député Adrien Quatennens avait dénoncé ces cabinets de conseil devant Olivier Véran : « le contribuable se fait plumer trois fois. La première fois, avec des factures qui coûtent des millions pour ces conseils, parce que ces gens ne paient pas d’impôts en France, la troisième parce que leurs conseils contribuent souvent à diminuer la protection sociale » avait dénoncé le député du Nord.

    Nous étions revenus dans nos colonnes sur le « putsch progressif » et inquiétant des cabinets de conseil au sein de l’Etat. Des cabinets que la macronie a payés 4 millions d’euros… pour lui conseiller de baisser les APL de 5 euros, mais aussi 558 000€ pour une ‘convention des managers de l’État’ qui n’a jamais eu lieu et 496 000€ pour une ‘prospective sur le métier d’enseignant’ qui n’a rien donné. Une fortune d’argent public.

    L’histoire des cabinets de conseil au sein de l’Etat est celle du serpent néolibéral qui se mord la queue. L’État paie des conseillers une fortune pour des PowerPoints qui semblent inoffensifs, mais qui ont des conséquences réelles pour la vie des gens. En effet, l’État est dépecé de ses fonctions fondamentales, et a de moins en moins de moyens pour mener ses missions essentielles, pour ses services publics qui sauvent la vie des gens. 

    Pour pallier à cela, l’État a recours de manière plus intense aux consultants qu’il paye toujours une fortune d’argent public pour leur sous-traiter certaines missions. Et, cerise sur le gâteau, on apprend qu’un cabinet a décidé de ne pas payer d’impôts en France depuis 10 ans : McKinsey. C’est tout cet incendie que la macronie peine à éteindre à 10 jours du premier tour de l’élection présidentielle.

    Une conférence de presse ratée pour éteindre l’incendie McKinsey

    En privé, Macron est furieux face à l’incendie McKinsey qui se propage progressivement. Que le sujet s’invite dans les conversations des Français est sa crainte majeure. C’est sûrement trop tard. La macronie pensait pouvoir y échapper. Mais à 10 jours de l’élection présidentielle, l’affaire est trop grave. D’où l’organisation un peu précipitée d’une conférence de presse pour essayer de calmer les esprits. Qui de mieux que deux ministres peu connus et techniques pour éteindre l’incendie McKinsey ? Mais à vouloir « éteindre l’incendie, le gouvernement l’attise. »

    « C’est une opération de minimisation permanente. Le gouvernement n’a toujours pas compris que le phénomène interroge toute la société, que c’est un ‘phénomène tentaculaire’ qui donne le vertige« , a dénoncé Arnaud Bazin, président de la commission d’enquête du Sénat, qui se dit « surpris » parle d’une « opération de déminage aussi paradoxale. » Dans un communiqué, les membres de la commission d’enquête se montrent sceptiques face à cette opération de communication, soulignant entre autres qu’il aura fallu 5 ans au gouvernement pour réagir à ce sujet.

    Ainsi, « le camp Macron valide ‘McKinsey’ comme thème principal de cette dernière ligne droite présidentielle. » Dénonçant des ‘manipulations grossières’, Olivier Dussopt et Amélie de montchalin insistent pour dire que le gouvernement n’a rien à cacher. Alors pourquoi n’ont-ils « toujours pas mis en ligne les fameux  »livrables’ de McKinsey, ces documents si «utiles» au gouvernement pour prendre leurs décisions ? » De plus, la rapporteur communiste de la commission d’enquête, Eliane Assassi, s’interroge sur « des rapprochements de dates troublant » entre le début des travaux de la commission (novembre) et le lancement du contrôle fiscal de McKinsey (décembre).

    Le problème d’Emmanuel Macron est qu’il est obligé de redescendre de l’Olympe alors qu’il aurait rêvé rester en surplomb du débat politique. Aujourd’hui, la macronie s’aventure sur un terrain où elle est obligée d’être sur la défensive. Fébrile, à moins de deux semaines de la présidentielle. Baisse dans les sondages, guerre en Ukraine de moins en moins présente dans les médias… Jupiter ne peut plus vraiment ni se cacher, ni occulter un bilan difficilement défendable. La macronie tremble. Le 24 avril, l’Union populaire prendra sa place, et se débarrassera de ces cabinets de conseils.

    Par Nadim Février

     

    source: https://linsoumission.fr/

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  • SMIC. 80% des Français sont pour une augmentation du SMIC à 1400 euros net. Cela tombe bien, il n’y a qu’un seul candidat pouvant accéder au second tour qui y est favorable : Jean-Luc Mélenchon. Ce chiffre n’est pas étonnant quand on sait que le pouvoir d’achat est la principale occupation des Français pour cette élection présidentielle. Préoccupation qui s’explique par la crise sociale qui fracasse le pays. Cette mesure écologique et féministe, simple à mettre en place, changerait la vie de millions de Français. Notre article.

    Augmenter le SMIC : une mesure écologique et féministe pour répondre à la crise sociale

    Notre pays subit de plein fouet une crise sociale depuis trop longtemps. Dans l’un des pays les plus riches du monde, 9 millions de personnes sont pauvres, 12 millions ont froid chez elles parce qu’elles n’arrivent pas à se chauffer et 8 millions ont besoin de l’aide alimentaire pour se nourrir. Et « en même temps », 5 milliardaires possèdent autant que 27 millions de Français. Ainsi, on comprend pourquoi le pouvoir d’achat est la principale occupation des Français pour cette élection présidentielle.

    L’augmentation du SMIC est une mesure féministe. En effet, deux personnes sur trois payées au SMIC sont des femmes. Ainsi, ce sont elles qui en bénéficieraient le plus de cette mesure. Par ailleurs, la hausse SMIC est une mesure écologique. Pour manger mieux en effet, il faut pouvoir avoir accès à des biens de bonne qualité, qui mettront nécessairement plus de temps à être produits. Pour que chacun ne dépende plus de la malbouffe et de produits bourrés de glyphosate pour se nourrir. Ces produis seront donc plus chers, d’où une nécessaire augmentation du pouvoir d’achat grâce à la hausse du SMIC à 1400 euros net que propose l’Union populaire.

    Mélenchon, candidat du pouvoir d’achat

    Ainsi, quasiment la moitié des Français estiment que Jean-Luc Mélenchon est le candidat du pouvoir d’achat. Les mesures du candidat de l’Union populaire sont les plus ambitieuses à ce sujet. Si l’augmentation du SMIC à 1400 euros net est l’une des plus emblématiques, nous pouvons aussi citer le blocage des prix, qui permettrait notamment de bloquer à la baisse les prix de l’essence qui crèvent le plafond, pour revenir à 1,40 euros le litre.

    Au-delà de la hausse du SMIC, le candidat de l’Union populaire propose d’autres mesures pour augmenter le pouvoir d’achat : blocage des prix de l’énergie et des biens de première nécessité, garantie d’autonomie de 1063€ pour chaque jeune, retraite à 60 ans payée au SMIC revalorisé. Face au duel annoncé entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron, dont les programmes économiques sont assez plus semblables, Jean-Luc Mélenchon est la seule alternative. 80% des Français refusent en effet ce duel. Pour qu’enfin cesse la crise sociale qui fracasse le pays, et pour répondre à la première priorité des Français, un seul vote les 10 et 24 avril : l’Union populaire.

     

    source: https://linsoumission.fr/

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  • SMIC. Jean-Luc Mélenchon est le seul candidat à proposer l’augmentation du SMIC à 1400 euros net dans les candidats pouvant accéder au second tour. Hier, un dernier sondage indiquait qu’à 15,5% d’intentions de vote, le candidat de l’Union populaire était dans la marge d’erreur pour y accéder. De leur côté, ni Marine Le Pen, ni Emmanuel Macron n’y sont favorables. Cette augmentation pourrait être effective dès le 1er jour du mandat de Jean-Luc Mélenchon s’il gagnait l’élection présidentielle. Il est d’ailleurs considéré comme le candidat du pouvoir d’achat par presque la moitié des Français. Notre article.

    « Mme Le Pen, c’est le programme économique de M. Macron, plus le mépris de race« 

    Dans les candidats les mieux placés pour accéder au second tour, quels sont ceux qui proposent le SMIC à 1400 euros net ? Ni Emmanuel Macron, ni Marine Le Pen en tout cas. Emmanuel Macron, d’une part, fait planer la menace d’un nouveau saccage social s’il était réélu pour un second mandat en prévoyant de s’attaquer au RSA, aux retraites, aux services publics, sans annoncer aucune mesure d’augmentation de salaire.

    Marine Le Pen, d’autre part, s’est macronisée d’un point de vue économique. Elle se veut être la candidate du pouvoir d’achat, mais elle présente en réalité un programme qui serait une saignée pour les classes populaires : pas d’augmentation du SMIC, remboursement de la dette, recul sur les retraites, refus de bloquer les prix, refus de dégeler le point d’indices des fonctionnaires, etc. Une augmentation du SMIC serait pourtant une bouffée d’oxygène pour l’économie du pays et changerait la vie de millions de gens. La déconnexion de ces deux candidats avec la souffrance qui règne dans le pays est flagrante.

    SMIC à 1400 euros net : une réponse à la principale préoccupation des Français

    Seul Jean-Luc Mélenchon défend bec et ongles l’augmentation du SMIC à 1400 euros net. Ainsi, ce n’est pas étonnant qu’il soit considéré comme le candidat du pouvoir d’achat par presque la moitié des Français. Cette mesure bénéficierait d’ailleurs à toute la société. Si les gens payés au SMIC voyaient leur salaire augmenter, ils consommeraient davantage. En réalité, l’augmentation du SMIC soutenue par le candidat de l’Union populaire créerait des emplois en relançant la demande.

    L’augmentation du SMIC à 1400 euros net par mois pourrait être mise en place dès l’arrivée au pouvoir des insoumis par décret présidentiel. Une réponse à la préoccupation principale des Français en cette campagne présidentielle : le pouvoir d’achat. Si Jean-Luc Mélenchon remporte l’élection présidentielle, c’est le quotidien de plusieurs millions de Français qui peut changer du tout au tout. Pour augmenter le SMIC à 1400 euros net, un seul bulletin : celui de Jean-Luc Mélenchon, celui de l’Union populaire.

     

    source: https://linsoumission.fr/

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  • Jean-Luc Mélenchon défend une augmentation du SMIC à 1 400 euros net par mois.Dans 13 jours, si Jean-Luc Mélenchon accède au second tour, il pourra défendre bec et ongles cette mesure face à Emmanuel Macron, face à la crise sociale qui fracasse le pays, alors que les prix explosent en France et que le pouvoir d’achat est la priorité absolue des Français pour la présidentielle.

    À la différence de Jean-Luc Mélenchon, les 4 candidats de droite et d’extrême-droite, qui peuvent accéder au second tour de l’élection présidentielle, s’accordent tous pour dire qu’il ne faut pas augmenter le SMIC. Même Marine Le Pen, qui veut faire croire qu’elle défend le pouvoir d’achat des Français, est contre. Ainsi, il n’est pas étonnant que Jean-Luc Mélenchon soit considéré comme le candidat du pouvoir d’achat par presque la moitié des Français.

    La déconnexion des candidats libéraux est flagrante. Ils ne rendent pas compte que cette mesure, à la fois simple et rapide à mettre en place, changerait la vie de millions de personnes. Ils semblent tous oublier le niveau qu’a atteint la crise sociale en France : 9 millions de pauvres, 12 millions de personnes qui ont froid chez elles parce qu’elles n’arrivent pas à se chauffer et 8 millions de personnes qui ont besoin de l’aide alimentaire pour se nourrir. Cette situation est scandaleuse et ne peut plus durer dans un pays aussi riche que le nôtre

    L’augmentation du SMIC à 1 400 euros net par mois pourrait s’appliquer dès le premier jour de son quinquennat. En effet, il suffit simplement d’un décret présidentiel pour la mettre en oeuvre. Devant 8 000 personnes à Montpellier, Jean-Luc Mélenchon déclarait devant une salle conquise : « Si vous voulez, dans deux mois, le SMIC est à 1 400 euros. Si vous ne voulez pas, votez Macron ! »

    Conscient que le pouvoir d’achat est la première préoccupation des Français, Jean-Luc Mélenchon a évoqué l’augmentation du SMIC à 1400 euros net durant l’émission de TF1 : ”Le SMIC, pas de coup de pouce pendant 10 ans. On continue, ou bien on le passe à 1400 euros nets comme je le propose ?” Blocage des prix, allocation d’autonomie pour les étudiants, blocage des prix… Cette augmentation du SMIC n’est pas la seule mesure du programme du candidat de l’Union populaire. Mais elle fait partie de ces mesures simples qui font, qu’avec Jean-Luc Mélenchon, « un autre monde est possible« .

     

    source: https://linsoumission.fr/

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  • Exclusif. Alors qu’Emmanuel Macron caracole en tête des sondages, l’insoumission a décortiqué sa « lettre aux Français » point par point. Résultat ? 21 mensonges ou arrangements avec la réalité. À 13 jours du premier tour, et alors qu’il refuse le débat avec les autres candidats, il est vital pour le débat démocratique et le choix éclairé des citoyens que ces 21 mensonges du président-candidat soient connus par les électeurs. Notre article.

    Retrouvez l’intégralité de la lettre qu’Emmanuel Macron a adressé aux Français le 3 mars 2022 à la fin de cet article. Retour sur 21 mensonges ou arrangements avec la réalité effectués par Emmanuel Macron :

    1 – L’industrie a récréé des emplois

    L’affirmation d’Emmanuel Macron : « Grâce aux réformes menées, notre industrie a pour la première fois recréé des emplois ».

    La réalité : 38 000 emplois industriels de moins depuis 2017.

    2 – Le chômage au plus bas depuis 15 ans

    L’affirmation d’Emmanuel Macron : « Le chômage a atteint son plus bas niveau depuis quinze ans ».

    La réalité : le nombre d’inscrits à pôle emploi, toutes catégories confondues, est stable par rapport à l’avant pandémie.

    La réalité : la terrible précarisation de l’emploi dans le pays. L’essor des mini-jobs à la française. 87,2% des nouvelles embauches se sont faites en CDD en 2021. Et même 60% en CDD de… moins d’un mois. En 2021, 600 000 auto-entreprises ont été créées. Revenu moyen = 590 euros.

    3 – L’investissement dans les hôpitaux

    L’affirmation d’Emmanuel Macron : « Grâce au travail de tous, nous avons pu investir dans nos hôpitaux ».

    La réalité : 17 600 lits d’hôpitaux fermés depuis 2017. 5700 lits d’hôpitaux fermés en 2020, en pleine crise sanitaire. 4 milliards d’euros d’économie réalisé sur l’Hôpital durant le mandat.

    4 – Le recrutement de magistrats et d’enseignants

    L’affirmation d’Emmanuel Macron : « nous avons pu recruter (…) magistrats et enseignants ».

    La réalité : la France compte 10,9 juges pour 100 000 habitants quand la moyenne européenne est de 21,4. Plus de 7500 magistrats, greffiers et personnels de justice ont publié en novembre une tribune pour alerter sur la souffrance dans l’institution judiciaire, la perte de sens et le manque de moyens dans la Justice.

    La réalité : 7 900 postes supprimés par Jean-Michel Blanquer dans le second degré (soit l’équivalent de 166 collèges) depuis 2017. 440 postes encore supprimés à la rentrée 2022. Et une crise de vocations inquiétante : baisse de 30% du nombre de candidats au CAPES depuis 20 ans, nombre de démissions d’enseignants multiplié par 4 depuis 2012.

    5 – La réduction de la dépendance de la France aux énergies fossiles

    L’affirmation d’Emmanuel Macron : « nous avons pu réduire notre dépendance aux énergies fossiles ».

    La réalité : la France est le seul pays de l’Union européenne à ne pas avoir atteint ses objectifs de déploiements des énergies renouvelables en 2020. Le gouvernement d’Emmanuel Macron a été condamné à deux reprises pour inaction climatique par la justice.

    6 – La modernisation de notre agriculture

    L’affirmation d’Emmanuel Macron : « nous avons pu continuer à moderniser notre agriculture ».

    La réalité : 1 agriculteur sur 5 vit sous le seuil de pauvreté. 1 agriculteur se suicide chaque jour. La vente de glyphosate est en hausse de 23% en 2020 en France. Les néonicotinoïdes ont été ré-autorisés. Les fermes-usines sont toujours ouvertes, pourtant à l’origine de la propagation de virus comme la 5ème vague de grippe aviaire.

    7 – La baisse des impôts (pour tout le monde)

    L’affirmation d’Emmanuel Macron : « Nous avons baissé les impôts de manière inédite ».

    La réalité : les impôts ont baissé surtout pour les plus riches, et ceux dès les premières lueurs du quinquennat avec la suppression de l’impôt sur la fortune (ISF) et l’instauration du prélèvement forfaitaire unique (PFU) plus connu sous le nom de « flat-tax » faisant baisser l’imposition du capital. Et « en même temps », le gouvernement a baissé le niveau des aides personnalisées au logement (APL) et a augmenté la contribution sociale généralisée (CSG) faisant chuter les pensions.

    8 – Macron a convaincu nos principaux voisins

    L’affirmation d’Emmanuel Macron : « Tout cela nous a permis d’être crédibles et de convaincre nos principaux voisins ».

    La réalité : la France mise en minorité en Europe : sur le budget de la zone euro, sur le glyphosate ou sur les « rabais » (qui permettent aux pays contributeurs nets au budget de l’UE de payer moins qu’ils ne le devraient) que la France voulait supprimer et que le Conseil européen a conservé.

    9 – Ce mandat a permis à nombre de nos compatriotes de « vivre mieux »

    L’affirmation d’Emmanuel Macron : « les transformations engagées durant ce mandat ont permis à nombre de nos compatriotes de vivre mieux, à la France de gagner en indépendance ».

    La réalité : 9,3 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté (1063 euros) en France. 12 millions de personnes vivent en situation de précarité énergétique. 8 millions de personnes ont besoin de l’aide alimentaire pour pouvoir manger.

    10 – L’indépendance de la France

    L’affirmation d’Emmanuel Macron : « les transformations engagées durant ce mandat ont permis à nombre de nos compatriotes de vivre mieux, à la France de gagner en indépendance ».

    La réalité : la moitié des fruits et légumes vendus en France sont importés. Emmanuel Macron a dénoncé un OTAN en « état de mort cérébrale » mais refuse d’en sortir.

    11 – Il faut travailler plus longtemps

    L’affirmation d’Emmanuel Macron : « il nous faudra donc travailler plus ». Affirmation complétée par la confirmation par le porte-parole du gouvernement de la volonté d’Emmanuel Macron de repousser l’âge de départ à la retraite à 65 ans.

    La réalité : 25% des plus pauvres d’entre nous sont décédés à 62 ans, l’âge actuel de départ à la retraite. 6 millions de personnes sont au chômage dans le pays. La France fait face à une terrible précarisation de l’emploi fragilisant des millions de foyers. Le partage du temps de travail permettrait de créer des emplois, par les 35 heures réelles et la retraite à 60 ans.

    12 – Le nucléaire est une énergie du futur

    L’affirmation d’Emmanuel Macron : « investir dans notre innovation et notre recherche afin de placer la France en tête dans les secteurs qui, comme les énergies renouvelables, le nucléaire, les batteries, l’agriculture, le numérique, ou le spatial feront le futur et nous permettront de devenir une grande Nation écologique ».

    La réalité : le nucléaire est une énergie vieillissante : 17 réacteurs sur 56 sont à l’arrêt (soit 30% de réacteurs à l’arrêt) et en 2030 les trois quarts des réacteurs auront plus de 40 ans. Une énergie inadaptée au changement climatique (sécheresse, montée des eaux…). Une énergie dangereuse : 60% des français vivent à moins de 100km d’une centrale. Une énergie couteuse : le grande carénage des centrales revient à 100 milliards d’euros. Ainsi, le nucléaire est déjà plus cher que l’éolien. Sans parler des déchets nucléaires dont on ne sait pas quoi faire. Une énergie du passé.

    13 – Les impôts pèsent sur le travail et la production

    L’affirmation d’Emmanuel Macron : « nous devons poursuivre la baisse des impôts pesant sur le travail et la production ».

    La réalité : les impôts de production ont baissé de 17 milliards d’euros en 15 ans (Sarkozy + Macron) sans effet sur l’emploi. Les 100 milliards d’euros du plan « France relance » distribués sans aucune contrepartie ont surtout bénéficié aux grands groupes : 137 milliards d’euros en 2021 pour les entreprises du CAC 40, 70 milliards d’euros de dividendes, et « en même temps » des suppressions de postes.

    14 – L’investissement dans notre recherche

    L’affirmation d’Emmanuel Macron : « il nous faudra aussi continuer d’investir dans notre innovation et notre recherche ».

    La réalité : 7 milliards d’euros dilapidés chaque année en crédit impôt recherche (CIR) plutôt que dans la recherche publique, alors que nos doctorants sont payés 1 400 euros et que le nombre de thèses soutenues en 2020 a chuté de 15 %.

    15 – La lutte contre les inégalités

    L’affirmation d’Emmanuel Macron : « Nous lutterons contre les inégalités, non pas tant en cherchant à les corriger toujours trop tard qu’en nous y attaquant à la racine. Nous ferons en sorte que tous les enfants de France aient les mêmes chances, que la méritocratie républicaine redevienne une promesse pour chacun ».

    La réalité : 5 milliardaires possèdent autant que 27 millions de Français. Les 500 familles les plus riches de France ont doublé leur richesse durant ce quinquennat, passant de 570 milliards en 2017 à 1000 milliards en 2021, quand 8 millions de personnes ont besoin de l’aide alimentaire pour manger.

    16 – La priorité sera donnée à l’école

    L’affirmation d’Emmanuel Macron : « la priorité sera donnée à l’école et à nos enseignants, qui seront plus libres ».

    La réalité : ce gouvernement donne la « liberté » à chaque école d’être en compétition les unes avec les autres. La « liberté » d’Emmanuel Macron, c’est d’instaurer le marché partout, la compétition et la concurrence dans tous les secteurs de la société, y compris nos services publics. Donner la priorité à l’école signifierait embaucher des enseignants pour faire baisser le nombre d’élèves par classe, et non supprimer 7 900 postes comme Jean-Michel Blanquer depuis le début de ce quinquennat.

    17 – Des maisons de retraite « plus humaines »

    L’affirmation d’Emmanuel Macron : « nous allons rendre les maisons de retraite plus humaines ».

    La réalité : Emmanuel Macron dit vouloir « humaniser » les marchands de la dépendance, comme son ministre de l’Économie qui demandait aux entreprises de ne pas reverser de dividendes en pleine crise, on connait le résultat (51 milliards d’euros de dividendes reversés en pleine crise). Rendre les maisons de retraite « plus humaines » signifierait interdire le caractère lucratif des EHPAD.

    18 – L’inclusion des personnes en situation de handicap

    L’affirmation d’Emmanuel Macron : « Nous poursuivrons sans relâche notre travail pour l’inclusion de nos compatriotes en situation de handicap ».

    La réalité : le scandale du refus de déconjugaliser l’Allocation Adulte Handicapé (AAH). Si poursuivre veut dire refuser l’autonomie des personnes en situation de handicap, alors il faut plutôt rompre et accélérer l’inclusion des élèves en situation de handicap en donnant un vrai statut aux accompagnant d’élève en situation de handicap (AESH).

    19 – Défendre la singularité française

    L’affirmation d’Emmanuel Macron : « Défendre notre singularité française implique enfin de promouvoir une certaine manière d’être au monde. Un art de vivre millénaire ».

    La réalité : la question n’est pas la “singularité” française mais son universalité : “liberté, égalité, fraternité”.

    20 – Le respect des lois n’est pas négociable (pour tout le monde)

    L’affirmation d’Emmanuel Macron : « Parce que le respect des lois n’est pas négociable, nous poursuivrons l’investissement dans nos forces de sécurité et notre justice ».

    La réalité : le respect des lois n’est pas négociable, sauf pour les fraudeurs du fisc pour lesquels Macron a créé une procédure dérogatoire de la justice, la convention judiciaire d’intérêt.

    21 – Macron aurait voulu mener une vraie campagne présidentielle

    L’affirmation d’Emmanuel Macron : « bien sûr, je ne pourrai pas mener campagne comme je l’aurais souhaité en raison du contexte ».

    La réalité : c’est Emmanuel Macron qui a décidé de déclarer sa candidature à la dernière minute (et ce bien avant l’arrivée de la guerre russe en Ukraine) et de faire campagne depuis janvier en utilisant les moyens de la présidence. C’est Emmanuel Macron qui a décidé de gouverner seul en Conseil de Défense et de piétiner le Parlement durant ce quinquennat. C’est Emmanuel Macron qui refuse le débat avec les autres candidats à l’élection présidentielle. Et au regard de ces 21 mensonges, on comprend mieux pourquoi.

    Par Pierre Joigneaux.

     

    La lettre d’Emmanuel Macron aux Français en intégralité :

    Mes chers compatriotes,

    Depuis cinq ans, nous avons traversé ensemble nombre d’épreuves. Terrorisme, pandémie, retour de la violence, guerre en Europe : rarement, la France avait été confrontée à une telle accumulation de crises. Nous avons fait face avec dignité et fraternité.

    Nous avons tenu bon sans jamais renoncer à agir. Grâce aux réformes menées, notre industrie a pour la première fois recréé des emplois et le chômage a atteint son plus bas niveau depuis quinze ans. Grâce au travail de tous, nous avons pu investir dans nos hôpitaux et notre recherche, renforcer nos armées, recruter policiers, gendarmes, magistrats et enseignants, réduire notre dépendance aux énergies fossiles, continuer à moderniser notre agriculture. Grâce à nos efforts, nous avons, avant la pandémie, réduit nos déficits et, tout au long du quinquennat, baissé les impôts de manière inédite. Tout cela nous a permis d’être crédibles et de convaincre nos principaux voisins de commencer à bâtir une Europe-puissance, capable de se défendre et de peser sur le cours de l’Histoire.

    Nous n’avons pas tout réussi. Il est des choix qu’avec l’expérience acquise auprès de vous je ferais sans doute différemment. Mais les transformations engagées durant ce mandat ont permis à nombre de nos compatriotes de vivre mieux, à la France de gagner en indépendance. Et les crises que nous traversons depuis deux ans montrent que c’est bien ce chemin qui doit être poursuivi.

    Nous connaissons des bouleversements d’une rapidité inouïe : menace sur nos démocraties, montée des inégalités, changement climatique, transition démographique, transformations technologiques. Ne nous trompons pas : nous ne répondrons pas à ces défis en choisissant le repli ou en cultivant la nostalgie. C’est en regardant avec humilité et lucidité le présent, en ne cédant rien de l’audace, de la volonté et de notre goût de l’avenir que nous réussirons. L’enjeu est de bâtir la France de nos enfants, pas de ressasser la France de notre enfance.

    Voilà pourquoi je sollicite votre confiance pour un nouveau mandat de Président de la République. Je suis candidat pour inventer avec vous, face aux défis du siècle, une réponse française et européenne singulière. Je suis candidat pour défendre nos valeurs que les dérèglements du monde menacent. Je suis candidat pour continuer de préparer l’avenir de nos enfants et de nos petits-enfants. Pour nous permettre aujourd’hui comme demain de décider pour nous-mêmes.

    Il n’y a pas d’indépendance sans force économique. Il nous faudra donc travailler plus et poursuivre la baisse des impôts pesant sur le travail et la production. Pour ne pas nous laisser imposer par d’autres les technologies qui rythmeront demain notre quotidien, il nous faudra aussi continuer d’investir dans notre innovation et notre recherche afin de placer la France en tête dans les secteurs qui, comme les énergies renouvelables, le nucléaire, les batteries, l’agriculture, le numérique, ou le spatial feront le futur et nous permettront de devenir une grande Nation écologique, celle qui la première sera sortie de la dépendance au gaz, au pétrole et au charbon.

    C’est à la condition de cette reconquête productive par le travail que nous pourrons préserver et même améliorer ce modèle social auquel nous tenons tant et qui a fait ses preuves.

    Nous lutterons contre les inégalités, non pas tant en cherchant à les corriger toujours trop tard qu’en nous y attaquant à la racine. Nous ferons en sorte que tous les enfants de France aient les mêmes chances, que la méritocratie républicaine redevienne une promesse pour chacun. Pour cela, la priorité sera donnée à l’école et à nos enseignants, qui seront plus libres, plus respectés et mieux rémunérés.

    Nous investirons pour permettre à chacun de vivre le grand âge à domicile tant qu’il le peut, pour rendre les maisons de retraite plus humaines. Nous poursuivrons sans relâche notre travail pour l’inclusion de nos compatriotes en situation de handicap. En matière de santé, nous opérerons la révolution de la prévention et ferons reculer les déserts médicaux.

    La force de notre modèle social est là : dans cet investissement dans l’humain tout au long de la vie, qui donne confiance aux familles et a fait de la France l’un des pays d’Europe à la plus forte natalité.

    Défendre notre singularité française implique enfin de promouvoir une certaine manière d’être au monde. Un art de vivre millénaire, enraciné dans chaque région, chaque canton, chaque ville et chaque village que ce soit en métropole ou dans nos outre-mer. Une histoire, une langue, une culture que lorsque l’on est Français, on se doit de connaître, d’aimer, de partager. Une citoyenneté, qui ne repose pas seulement sur des droits, mais sur des devoirs et un engagement de chaque jour. Parce que le respect des lois n’est pas négociable, nous poursuivrons l’investissement dans nos forces de sécurité et notre justice. Nous encouragerons l’engagement avec une ambition simple : former non pas seulement des individus et des consommateurs, mais des citoyens. Faire des républicains.

    Tout au long de mon mandat, j’ai vu partout un esprit de résistance à toute épreuve, une volonté d’engagement remarquable, une inlassable envie de bâtir. Je l’ai retrouvée dans notre pays mais aussi en allant à la rencontre de nos compatriotes vivant à l’étranger. En chaque lieu, j’ai perçu le désir de prendre part à cette belle et grande aventure collective qui s’appelle la France.

    C’est pourquoi le moment électoral qui s’ouvre est si important. Cette élection présidentielle déterminera les directions que le pays se donne à lui-même pour les cinq années à venir et bien au-delà. Bien sûr, je ne pourrai pas mener campagne comme je l’aurais souhaité en raison du contexte. Mais avec clarté et engagement j’expliquerai notre projet, notre volonté de continuer à faire avancer notre pays avec chacun d’entre vous.

    Ensemble, nous pouvons faire de ces temps de crises le point de départ d’une nouvelle époque française et européenne.

    Avec vous. Pour vous. Pour nous tous. Vive la République !

    Vive la France ! »

     

    source: https://linsoumission.fr/

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    Présidentielle 2022 : on s'en mêle ! Réseau national d'acteurs des quartiers populaires (ClubMédiapart-Ons'enMêle2022!--17/03/22)

    Pour la première fois, des collectifs et associations issus de quartiers populaires se réunissent d'une voix pour appeler à voter pour un candidat à l'élection présidentielle. Le 17 mars, la tribune « On s’en mêle » a été publiée pour soutenir la candidature de Jean Luc Mélenchon (LFI).

     

    Vu que la République de l’égalité et de la fraternité s’arrête à la lisière de nos quartiers, vu que le chômage et la pauvreté sont devenus l’horizon incontournable, nous, acteurs et actrices politiques des quartiers populaires, sommes décidés à faire entendre nos voix. Nous avons décidé d'appeler à voter pour le candidat de l’Union Populaire, Jean-Luc Mélenchon.  

    Vu que la République de l’égalité et de la fraternité s’arrête à la lisière de nos quartiers,   

    Vu que les institutions républicaines et laïques ont déclaré forfait,   

    Vu que le chômage et la pauvreté sont devenus l’horizon incontournable,   

    Vu que la majorité des partis politiques pensent nos quartiers comme des couloirs humanitaires ou des sanctuaires sécuritaires, et non des entités politiques à part entière,   

    Vu que la campagne électorale est devenue un terrain de chasse à l’Arabe, au Noir, au musulman, à l’immigré qu’il faudrait réduire drastiquement comme s’il s’agissait de gibiers qui colonisent la forêt, 

    Parce que nous refusons que la jeunesse des quartiers soit sacrifiée,  

    Nous, acteurs et actrices politiques des quartiers populaires sommes décidés à faire entendre nos voix et prendre nos responsabilités.   

    À ceux qui nous désignent comme les coupables de tout, à ceux qui promettent de nous rayer du roman national, nous disons que nous sommes ici chez nous : cette terre est à nous au même titre qu'à tout autre citoyen de ce pays.   

    Nous ne venons pas de nulle part. De belles pages de l’histoire des luttes pour l’égalité et la justice sociale ont déjà été écrites :  

    Nous venons des luttes ouvrières et pour la dignité,  

    du Mouvement des Travailleurs Arabes, des luttes pour l’égalité femmes/hommes, aux Marches pour l’égalité et contre le racisme,  

    du Comité contre la double peine aux mouvements des sans papiers 

    du Mouvement de l’Immigration et des Banlieues aux campagnes contre les violences policières et les crimes racistes,

    De la lutte contre l'islamophobie au Comité Adama,   

    du Forum Social des Quartiers Populaires aux listes citoyennes, 

    des révoltes des quartiers populaires à la campagne Justice et dignité pour les Chibanis, et aux luttes des femmes de chambre, 

    des comités Palestine aux mouvements de solidarité internationale avec les peuples opprimés,   

    du mouvement culturel des quartiers populaires aux luttes pour un logement digne... 

    Ces luttes parlent d’elles-mêmes. Nous ne prétendons pas détenir la vérité.   

    D’autres concitoyens souffrent en silence, dans les classes populaires, chez les paysans, les jeunes, les chômeurs… 

    Nous sommes prêts à nous battre avec eux contre la loi des plus forts et de l'argent roi. 

    Nous n’avons jamais appelé à voter collectivement pour qui que ce soit.   

    Nous n’avons jamais délégué nos voix à des partis politiques qui ne nous représentent pas, mais, nous ne pouvons rester spectateurs d’une ratonnade politico-médiatique en bande organisée. 

    C’est pourquoi nous avons décidé de nous engager dans la campagne présidentielle en appelant à voter pour le candidat de l’Union Populaire, Jean-Luc Mélenchon.  

    Quelle que soit l’issue des élections nous participerons à la recomposition de la scène politique car sans la prise en compte des acteurs et actrices politiques des quartiers celle-ci fera pschitt… 

    Nous le faisons tout en gardant notre liberté, sans calculs mesquins et sans compromission. 

     

    Vous pouvez signer l'appel ici

    Premiers 120 signataires :  

    - Hamza AARAB, co-fondateur de la Caravane des Quartiers et du MFF, Montpellier,  

    - Salah AMOKRANE, tête de liste Motivé-e-s, militant associatif, Toulouse  

    - Hamoudi DJATAOU, retraité, ancien membre fondateur du Mouvement des Travailleurs Arabes 

    - Mustapha AMOKRANE, Artiste Toulouse  

    - Hakim AMOKRANE, Artiste Toulouse  

    - Rachid AMGHAR dit Rachid Taxi, Chauffeur VTC, Le Blanc Mesnil 

    - Leila BENDID, Présidente des Vêtements t-du coeur, Lyon,  

    - Tayeb CHERFI, militant associatif Toulouse  

    - Samir ELYES, Militant, Dammarie Les Lys  

    - Fatima EL KENZ, ingénieure, du Collectif des parents du Petit Bard-Pergola, Montpellier  

    - Ali GUESSOUM, Fondateur de l’association Remembeur, Paris  

    - Adel HANACHI, militant associatif, Lyon  

    - Tarek KAWTARI, co fondateur du MIB et de la Caravane des Quartiers, Montpellier  

    - Abdelkader LAHMAR, enseignant, président du MIR, Vaulx-en-Velin,  

    - Zouina MEDDOUR, militante associative, Blanc-Mesnil  

    - Landry PLOROUGNON, militant, Champs sur Marne  

    - Nabil TAZIBT, militant associatif, Toulouse  

    et : 

    -Abdelmajid ABDI, retraité militant associatif, Poitiers 

    -Samir ABDALLAH, cinéaste, Bagnolet  

    -Moussa ABIDAT, fonctionnaire, Port St Louis  

    -Ahmed ABRO, fonctionnaire territorial, militant associatif, Poitiers 

    -Abdel-krim ACHMAOUI, militant, Aulnay sous-Bois.  

    -Nasser ACHOUR, président place publique, Maubeuge.  

    -Yamina AISSA DJABRI, militante associative, Toulouse  

    -Hafid EL ALAOUI, associatif quartier pop Bagatelle, Toulouse 

    -Amar AMARA MARDI, Artiste à la retraite, Grenoble.  

    -Salika AMARA, militante associative, Créteil.  

    -Abdallah AMGHAR, enseignant, Toulouse  

    -Djamel ATALLAH, Membre fondateur de la marche pour l’égalité et contre le racisme de 1983, Minguettes  

    -Nordine BEKLI, soudeur, Poitiers

    -Kamel BELBEKIR, militant associatif, Perpignan  

    -Fatima BELHADI, militante associative, Paris.  

    -Souad BENANI, militante féministe et réseaux d'éducation sans frontières RESF,  

    Boulogne.  

    -Cheikh BENEDDINE, responsable génie civil, Tremblay en France  

    -Bahia BENHAMID, associative, Empalot et Bagatelle, Toulouse  

    -Azziz BENSADEK, militant associatif de Marseille 

    -Djamel BENSAID, militant associatif, Montpellier  

    -Ahmed BERRAHAL, machiniste RATP, Bobigny

    -Akim BERAIS, professeur de Math, membre du MIV, Vaulx-en-Velin  

    -Youcef BOUSSAA psychiatre des hôpitaux, Créteil.  

    -Saïd BOUAKNOUCHE, mémoire en marche, Marseille  

    -Ahmed BOUBEKER, sociologue, Saint-Chamond  

    -Taha BOUHAFS, journaliste, militant des quartiers populaires 

    -Zohra BOUKENOUCHE, militante féministe antiraciste et contre les violences institutionnelles 

    -Sofiene BOUKHORS, fondateur de l'association Sperenza, Blanc-Mesnil  

    -Samah CHAABAN, médecin, militante associative, Toulouse  

    -Naziha CHABANI, Enseignante en Économie-gestion / responsable associative, Rillieux-la-Pape, Lyon  

    -Martine CHASTAGNOL, AESH, militante associative et syndicale, Bédarieux 34  

    -Mathieu CHEMAIN, acteur politique, Vaulx-en-Velin  

    -Chérif CHERFI, militant associatif, Colombe 

    -Farouk CHERIF, Fonctionnaire, Artiste Stand-up, Rillieux-la-Pape  

    -Habib CHERIGUI, enseignant, militant associatif, Saint-Martin-d'Hères  

    -Paul CHIESA, associatif, Bagatelle, Toulouse  

    -Mustapha CHRIFI, président de l’association Sperenza, Blanc-Mesnil  

    -Marina DA SILVA, journaliste, Paris  

    -Gabriel DIJOUX, étudiant Science Po, Toulouse  

    -Majid EDDAIKHANE, cinéaste, Mantes la Jolie 

    -Jamal EL ARCH, conseiller municipal et métropolitain, Toulouse  

    -Mimoun El MEDIONI, Délégué à l'Education Routière, Marseille  

    -Chérine FAIHDI, militante associative et politique ASV  

    -Adil FAJRY, animateur territorial, Istres  

    -Mohand GHILAS, chargé d’affaires, Bezons  

    -Aissa GRABSSI, enseignant, militant associatif, Marseille 

    -Ali HADDAD, Ingénieur, Argenteuil  

    -Samir HADJ BELGACEM, Maître de conférences en Sociologie, Université Jean Monnet, St-Etienne  

    -Hedi HAKKARI, militant associatif, Créteil  

    -Djoudi HAMIDA travailleur social, Vaulx-en-Velin  

    -Laldja HAMIDOUCHE, Adjointe administratif et sociale, Argenteuil

    -Smaine IDRI ,  Aix en Provence  

    -Amel JAOUADI , militante, Vaulx en Velin 

    -Hamza JESSIM, Président de Vaulx Academia, Vaulx-en-velin  

    -Mouhammad KAMAL, auteur, comédien, slameur, Toulouse  

    -Driss KARROUM, retraité, militant associatif, Poitiers 

    -Rachel KEKE RAISSA, grève des Femmes de chambres, Ibis-Batignolles, Paris

    -Driss LAADNANI professeur, militant associatif, Poitiers

     -Assia LAFAOUI, éditrice, Toulouse  

    - Amele LAKHOUACHE, Assistante sociale, Toulouse

    -Élise LANGUIN, retraitée, Enseignante, Argenteuil  

    -Sofia LARIBI, aide-soignante, membre du MIV Vaulx-en-Velin  

    -Guillaume LECONTE, enseignant spécialisé, Montpellier  

    -Youna LEY, étudiante Science Po, Toulouse  

    - Mustapha LITIME, militant syndical, Seine-Saint-Denis  

    -Camille MARIE préparatrice de commande, Vaulx-en-Velin  

    -Muhammad MAFTAH, militant associatif, membre du collectif lyonnais contre l’islamophobie, Venissieux  

    -Mounir MANSOURI, chef d’entreprise, militant associatif, Lyon  

    - Moustapha MANSOURI, Gérant de société de transport, Argenteuil  

    -Yasmine MELLAL, psychologue, Montpellier  

    -Audrey MESSOUSSA  militante associative, cuisinière, Lyon

    -Adil NACIRI, militant associatif, Montpellier  

    -NNOMAN, photographe  

    -Yecine MBAREK, MIB34/FSQP, Montpellier  

    -Anissa MEBARKI, AESH, membre du MIV Vaulx-en-Velin  

    -Ouiza MESSAOUDENE/DALI, juriste, Rueil-Malmaison  

    -Marwan MOHAMMED, sociologue, Villiers sur Marne  

    -Raùl MORA, Éditeur, Militant, Ivry sur Seine  

    -Wassil MOULIN responsable ressources humaines, Vaux-en-Velin  

    -Ahmed NADJAR, Cinéaste, militant 

    -Driss NEBI, retraité, Militant associatif, Le Mans 

    -Aicha OMRANE, Militante associative, Marseille.  

    -José REYNES, Cinéaste, Bagnolet  

    -Elsa ROF AYRAL, soignante, Toulouse  

    -Abdelaziz Anthony RHIGHI, militant antiraciste, Gilet Jaune, Perpignan  

    -Abdourahmane RIDOUANE, Chef de Service Éducatif, Pessac  

    -Arlette ROUEDE, présidente de Nous Femmes d’Ici et d’Ailleurs, Blanc- Mesnil  

    - Omar SAFRI , Topographe, Lyon.

    -Mustapha SAIF, Agent Territorial Graulhet  

    -Hafid SAIDI, poète, Toulouse  

    -Boualem SEDIRA, Mémoire des quartiers populaires, Gennevilliers le Luth  

    -Zineb SEDIRA, artiste, Gennevilliers, Le Luth  

    -Abdallah SEDIRA Éducateur spécialisé, Gennevilliers

    -Omar SLAOUTI militant associatif, enseignant, Argenteuil  

    -Ramissa SLIMANE, associative, Mirail et Bagatelle, Toulouse 

    -Elsa TOURE, militante associative, maire adjointe, Corbeil Essonne

    -Françoise VIVIER, enseignante à la retraite,  Grenoble. 

    -Sonia ZAOUI, militante associative, Marseille  

    -Mouldi ZBIDIi, artiste caligraphe professeur, Poitiers 

    -Assia ZOUANE, formatrice et militante associative, Marseille

     

    source: https://blogs.mediapart.fr/sen-mele-2022/blog/170322/presidentielle-2022-sen-mele-reseau-national-dacteurs-des-quartiers-populaires

     

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  • Ce dimanche 27 mars, Jean-Luc Mélenchon était l’invité du journal télévisé de France 2. Il a souligné qu’il continuait sa campagne comme il l’avait fait depuis le début : en essayant de convaincre sur la base d’un programme pour gagner l’élection.

    Il a précisé qu’il se moquait des étiquettes et qu’il souhaitait parler à tout le monde. Il a notamment indiqué vouloir convaincre les électeurs de madame Le Pen qui sont des ­­­« fâchés pas fachos » de voter pour lui. En ce sens, il a rappelé ses propositions clés comme la retraite à 60 ans ou encore le SMIC à 1 400€, des mesures que le candidat de l’Union populaire est seul à porter.

    En effet de son coté le programme économique de Marine Le Pen serait une véritable saignée pour les classes populaires. Refus d’augmenter le SMIC, de bloquer les prix, de dégeler le point d’indice des fonctionnaires, recul sur les retraites, arnaque sur l’ISF, remboursement de la dette, maintien de la flat-tax, austérité dans les services publics… La candidate du Rassemblement national épouse le vieux discours du système néolibéral : remboursement de la dette.

    Dans la suite de son intervention sur France 2, Jean-Luc Mélenchon a également dénoncé la volonté du gouvernement Macron de s’en prendre à l’école comme il s’en était auparavant pris aux hôpitaux.

    Il a enfin conclu son intervention en parlant de la situation en Ukraine. Il a expliqué que Joe Biden devait poser une limite claire à Vladimir Poutine. Il a défendu le fait que les Français soient capables de se défendre seuls et a dit que la France devait être non-alignée. Il a rappelé qu’il avait alerté depuis 10 ans sur les risques que le nationalisme russe faisait peser sur l’Ukraine. Il a rappelé que les sanctions contre les Russes mèneraient à importer des États-Unis du gaz de schiste anti-écologique. Il a dit qu’il fallait frapper les oligarques russes pour affaiblir le pouvoir de Poutine.

     

    source: https://linsoumission.fr/

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