• Jean-Luc Mélenchon va-t-il bientôt dépasser Marine Le Pen dans les intentions de vote ? Dans le dernier sondage Ipsos-Sopra-Steria, l’écart entre les courbes d’intentions de vote des deux candidats se réduit nettement (voir image ci-dessous). Si le 24 mars, Marine Le Pen était donnée à 19% et Jean-Luc Mélenchon à 12,5%, ils sont aujourd’hui respectivement à 17,5% et 14,5% d’intentions de vote : la tendance semble s’inverser. Jusqu’à un croisement ? Il reste deux semaines aux insoumis pour faire en sorte que les courbes se croisent, pour pouvoir atteindre le second tour. Notre article.

    Mélenchon va-t-il passer 2e dans les intentions de vote ?

    Les insoumis sont en campagne depuis 16 mois. Lentement, mais sûrement, ils progressent dans les intentions de vote. Une équipe prête à gouverner, un programme plébiscité par une majorité de Français et une stratégie d’union par la base : la recette de la campagne de l’Union populaire semble porter ses fruits. Jean-Luc Mélenchon profite également d’un échiquier politique pour le moins éclaté, entre une sociale-démocratie crépusculaire, une candidate de droite en grande perte de vitesse et une extrême-droite divisée. 

    MLP JLM 22603 croisement croubes

    Depuis bientôt deux mois, on entendait cette petite musique selon laquelle Jean-Luc Mélenchon pourrait être au second tour. Aujourd’hui, le second tour est à portée de main. Plus que jamais, il s’impose comme le 3e candidat de cette campagne présidentielle, telle une « tortue sagace » fatigant « quelques lièvres« , comme il aime à le répéter. Dans les intentions de vote du premier tour, tous les sondages donnent Jean-Luc Mélenchon entre 14% et 15%. Une dynamique ininterrompue depuis quelques semaines. L’écart entre les courbes de Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon semble s’amenuiser… jusqu’à un croisement ?

    Mélenchon pourrait déjouer le face-à-face Macron/Le Pen

    Ainsi, Jean-Luc Mélenchon pourrait déjouer ce face-à-face que tout le monde annonçait depuis des mois, à savoir un remake de 2017 : Emmanuel Macron face à Marine Le Pen. Mais une immense majorité des Français (80%) refuse de rempiler pour un nouveau second tour où ils devraient choisir entre l’extrême-droite et Emmanuel Macron dont le programme annoncé aurait des conséquences sanglantes. Le programme de Marine n’a d’ailleurs rien à lui envier. La possibilité pour le candidat de l’Union populaire de déclasser Marine Le Pen est d’autant plus plausible que cette dernière a toujours été sur-estimée dans les sondages, à toutes les dernières élections sans exception.

    Les insoumis vont tout donner dans les deux dernières semaines qui les séparent du 1er tour. Demain, ils organisent un meeting à Marseille, sur la plage du Prado. Viendront le meeting de Toulouse et le multi-meeting en hologrammes. Après le succès incontesté de leur grande marche pour la 6e République dans Paris qui a rassemblé plus de 100 000 personnes, les insoumis n’y ont jamais autant cru. D’autant plus qu’ils constatent que l’écart entre Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron se réduit petit à petit en cas de second tour (60%-40%). Tout est possible : la 6e République, le partage des richesses, la bifurcation écologique. Réponse les 10 et 24 avril.

     

    source: https://linsoumission.fr/

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  • Le vendredi 25 mars 2022, Jean-Luc Mélenchon était l’invité de « Ma France », l’émission de France Bleu qui se fait l’écho d’une grande consultation citoyenne sur les préoccupations des Français. 

    Le candidat de l’Union populaire à l’élection présidentielle a commencé par parler de ses mesures en matière de démocratie Il a rappelé qu’il proposait le référendum révocatoire, c’est à dire le droit de révoquer un élu dont on n’est pas satisfait en cours de mandat, du président de la République au conseiller municipal. Il a dit que les élus devaient faire preuve de probité et s’est dit opposé au fait qu’une personne condamnée pour corruption puisse être candidate à une élection. 

    Jean-Luc Melenchon a ensuite rappelé que si Macron était élu, il ferait la retraite à 65 ans. Il a pour sa part défendu la retraite à 60 ans à taux plein avec 40 annuités et à 1400€ pour une carrière complète et a souligné le fait qu’il pouvait être au second tour et l’emporter face à Macron. Il a dit qu’après 30 ans de libéraux au pouvoir grâce auxquels ça avait été le tour des riches, c’était maintenant le tour du peuple. Il a rappelé qu’en 1981 on avait fait la retraite à 60 ans et que ça avait été du bonheur en plus. Il a par ailleurs dit que son programme était chiffré et financé dans une émission disponible en ligne : https://youtu.be/a3T_FuHbLCQ

    Concernant les questions internationales, le candidat de l’Union populaire a rappelé qu’il n’avait jamais été un partisan de Poutine et qu’il avait immédiatement dénoncé l’invasion russe en Ukraine. Il a par ailleurs rappelé sa position de « non-aligné » en matière internationale. Il a par ailleurs appelé les Français à s’intéresser de près aux questions de défense et a en particulier proposé que la France déploie des moyens de dissuasion non nucléaire depuis l’espace. Face à la hausse des prix des carburants, il a rappelé sa proposition d’un blocage des prix de l’essence à 1,40€. Il a dénoncé le fait que les USA allaient maintenant nous livrer du gaz de schiste qui est extrêmement polluant. 

    Jean-Luc Melenchon a ensuite parlé des questions de santé. Il a rappelé qu’on pouvait éradiquer le VIH comme le propose d’ailleurs son programme. Il a par ailleurs dénoncé la fermeture de lits d’hôpitaux par Macron en pleine crise sanitaire. Il a dit que seul le dévouement des personnels soignants avait permis d’empêcher le crash à l’hôpital. Il a également exposé ses mesures pour lutter contre les déserts médicaux. 

    Enfin, le candidat de l’Union populaire a rappelé sa proposition de mettre en place une allocation d’autonomie pour les jeunes étudiants à l’université et dans l’enseignement professionnel à 1063€ par mois.

     

    source: https://melenchon.fr/2022/

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  • Communiqué de la campagne de Jean-Luc Mélenchon.

    Après avoir auditionné Benoit Teste, Secrétaire général de la FSU, au parlement de l’Union populaire, Jean-Luc Mélenchon, accompagné de Manuel Bompard, Eric Coquerel, Clémence Guetté et Aurélie Trouvé, a rencontré, jeudi 24 mars, les quatre centrales syndicales que sont Force ouvrière, la CFDT, la CGT ainsi qu’Union Solidaires. Les délégations des syndicats étaient menées par leurs N°1 : Yves Veyrier pour FO, Laurent Berger pour la CFDT, Philippe Martinez pour la CGT et Murielle Guilbert et Simon Duteil pour Solidaires. Une rencontre aura lieu ultérieurement avec la CFE-CGC.

    Pour le seul candidat de gauche capable de se qualifier au second tour, l’objectif était de connaître l’état d’esprit et les attentes de ces syndicats de salariés avant le scrutin et de recueillir leurs observations sur le programme l’Avenir en commun.

    Chacune de ces rencontres s’est déroulée dans une excellente ambiance. Elles ont reflété des préoccupations communes au monde syndical et au candidat de l’Union populaire : le refus de voir reculer l’âge légal de départ à la retraite, la volonté d’imposer un partage des richesses plus en faveur des revenus du travail, à commencer par l’augmentation du SMIC, et de respecter la part socialisée des salaires que sont les cotisations, l’importance d’une plus grande démocratie sociale dans les entreprises, le rétablissement du principe de faveur et des instances de représentation syndicale très largement dégradées par la loi Pénicaud, la nécessite d’une fiscalité plus juste, redistributive et moins en faveur des revenus du capital.

     

    source: https://lafranceinsoumise.fr/

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  • Le vendredi 25 mars 2022, Jean-Luc Melenchon était l’invité du 19H45 de M6. Il a expliqué qu’il avait pour objectif de convaincre sur la base de son programme et que son mouvement organiserait une réunion publique par département à la fin de la campagne. 

    Le candidat de l’Union populaire a d’abord défendu sa mesure d’urgence pour le pouvoir d’achat : bloquer le prix de l’essence à la baisse à 1,40€. 

    Interrogé sur le conflit en Ukraine, Jean-Luc Mélenchon a dénoncé l’agression par les Russes. Il a rappelé que les autorités françaises, comme les autorités ukrainiennes, ne croyaient pas à une invasion, contrairement aux Américains. Il a par ailleurs souligné le fait que les américains allaient approvisionner l’Europe en gaz de schiste, l’un des moins écologiques. 

    Le candidat de l’Union populaire a ensuite parlé de ses mesures pour la jeunesse. Il a défendu la conscription citoyenne obligatoire et a expliqué pourquoi celle-ci serait utile pour le pays. Il a par ailleurs rappelé sa volonté de mettre en place une allocation d’autonomie pour les jeunes en études à 1 063 euros par mois. Il a rappelé sa volonté d’abroger Parcoursup. 

    Enfin, Jean-Luc Mélenchon a parlé de la souffrance animale due à l’élevage industriel. Il a rappelé qu’on broyait des poussins et des canetons, que certaines poules avaient pour vivre l’équivalent d’une feuille A4 et qu’on avait déjà supprimé 10 millions de volailles à cause de la grippe aviaire.

     

    source; https://melenchon.fr/

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  • Adrien Quatennens a débattu hier, mercredi 23 mars, avec Valérie Pécresse sur le plateau de l’émission Face à Baba. Pendant 20 minutes, le coordinateur de la France insoumise (LFI) a pu mettre en évidence les convergences évidentes entre Valérie Pécresse et le président-candidat Emmanuel Macron sur de nombreux sujets : retraite à 65 ans, conditionnement du RSA, maltraitance des chômeurs, refus de partager les richesses. Les sujets abordés ont été nombreux. 

    « Vous avez raison Valérie Pécresse, Monsieur Macron vous a piqué votre programme !« 

    Valérie Pécresse a accusé Emmanuel Macron de plagier son programme. Adrien Quatennens lui a donné raison : lors de la présentation de son programme, le président-candidat a annoncé une guerre sociale encore plus féroce s’il est réélu, en présentant des mesures encore plus dures que celles qu’il a déjà mises en œuvre durant ce quinquennat : attaque du RSA, des retraites, des services publics, de l’École, nouveaux cadeaux au capital… Personne ne pourra dire qu’il ne savait pas.

    Ainsi, Adrien Quatennnens est allé dans le sens de Valérie Pécresse : « Monsieur Macron vous a piqué votre programme !« , s’est-il exclamé. « Comme Monsieur Macron, vous avez l’intention de frapper celles et ceux qui sont les plus précaires« , alors que 5 milliardaires possèdent autant que 27 millions de personnes dans notre pays. Comme lui, en effet, Valérie Pécresse souhaite un temps de travail imposé pour les allocataires du RSA, pour que le RSA se transforme en mi-temps payé un demi-SMIC.

    Plutôt que de s’attaquer aux racines du chômage, « comme Monsieur Macron, vous voulez vous attaquer aux chômeurs« , a affirmé par la suite Adrien Quatennens. Ce, alors qu’il y a 300 000 emplois non-pourvus en France pour 6 millions d’inscrits à Pôle Emploi. Enfin, Adrien Quatennens a rappelé la convergence de Valérie Pécresse et d’Emmanuel Macron sur le nucléaire, alors qu’il est « de plus en plus coûteux et dangereux« . Les deux candidats de droite veulent pourtant construire de nouveaux EPR. « Ce soir, je pourrais vous demander ‘pourquoi ne pas voter pour lui ?‘ », a interrogé le coordinateur de LFI.

    Adrien Quatennens défend la retraite à 60 ans en taclant Pécresse et Macron à la fois

    « Il y a un point de convergence [avec Emmanuel Macron] sur lequel je souhaite débattre avec vous, c’est cette question des retraites« , a lancé Adrien Quatennens après avoir listé les convergences entre les deux candidats de droite. Dans un premier temps, il a démontré en quoi, sur la question des retraites, Valérie Pécresse et Emmanuel Macron, c’était « bonnet blanc et blanc bonnet ». Ils souhaitent tous les deux décaler l’âge de la retraite à 65 ans.

    Adrien Quatennens a ainsi pointé le refus de Valérie Pécresse de partager les richesses : « Quand vous et Macron dites qu’il faut travailler plus, vous refusez simplement de mieux partager la richesse produite. » On doit travailler plus, parce que l’on vit plus longtemps, nous ont-ils expliqué. Mais les candidats de droite ont oublié que les retraites sont largement solvables : « Un salarié de 2022 produit 3 fois plus de richesses qu’un salarié d’il y a 50 ans. On peut donc financer plus de retraites avec autant de travail. »

    Face à une candidate de droite aux fortes convergences macronistes, Adrien Quantennens a pu défendre le retour à la retraite à 60 ans, porté par Jean-Luc Mélenchon, qui est le seul candidat pouvant atteindre le second tour à le défendre : Il n’y a qu’un bulletin de vote pour l’obtenir face à Macron : Jean-Luc Mélenchon. Financer la retraite à 60 ans, c’est simplement rendre aux travailleurs la part de richesses qui leur revient. » 71% des Français sont pour, n’en déplaisent à Emmanuel Macron et Valérie Pécresse. Une mesure que Jean-Luc Mélenchon a ardemment défendue dimanche dernier à Paris devant plus de 100 000 personnes. Contre la droite et son projet de casse sociale, un seul bulletin, celui de l’Union Populaire.

     

    source: https://linsoumission.fr/

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  • Marine Le Pen. Refus d’augmenter le SMIC, de bloquer les prix, de dégeler le point d’indice des fonctionnaires, recul sur les retraites, arnaque sur l’ISF, remboursement de la dette, maintien de la flat-tax, austérité dans les services publics… Le programme économique du Rassemblement national (RN) est une saignée pour les classes populaires. Pourtant, vous n’en entendez jamais parler. Et ce, alors qu’une grande majorité de ses sympathisants se prononcent pour l’augmentation du SMIC, la restauration de l’ISF ou encore un grand plan d’investissement dans les services publics. À contre-courant, la candidate du RN épouse le vieux discours du système néolibéral : remboursement de la dette. Marine Le Pen s’est macronisée depuis 2017. Décryptage.

    1) Marine Le Pen refuse d’augmenter le SMIC

    Les sympathisants du Rassemblement national (RN) risquent d’être fort déçus. Le programme économique de Marine Le Pen va à l’encontre de leurs attentes économiques. C’est ce que nous révèle en effet une étude de l’Ifop sur les préoccupations des Français. 69% des sympathisants du RN se déclarent favorables à l’ »instauration d’un grand plan de réinvestissement dans les services publics, en particulier de santé ». Difficilement compatible avec le remboursement de la dette et l’austérité budgétaire, nouvelle doctrine économique du RN, nous y reviendrons.

    60% des sympathisants du RN se prononcent également en faveur du rétablissement de l’ISF. Contrairement aux personnes présentes sur la liste RN aux dernières élections européennes, et à la proposition figurant dans le programme du RN, nous y reviendrons également.

    Mais le décalage le plus frappant entre les attentes économiques des sympathisants RN et le « programme économique » ou plutôt les prises de positions économiques de Marine Le Pen, se trouve sans doute sur la question de l’augmentation des salaires. Une large majorité de sympathisants RN (60%) se prononce en effet en faveur de l’augmentation du SMIC à 1400 euros net, comme le propose Jean-Luc Mélenchon. Problème : Marine Le Pen y est fermement opposée. Dès le 25 janvier 2017 elle affirmait ne « jamais avoir proposé l’augmentation du SMIC » arguant « une charge supplémentaire sur les entreprises ».

    Le 26 novembre 2019, en plein mouvement des gilets jaunes, répondant à une question de Jean-Jacques Bourdin, la responsable du RN le confirmait : « j’ai toujours dit que l’augmentation du SMIC entrainerait une charge supplémentaire pour les entreprises qu’elles ne peuvent pas assumer ». Travailleuses et travailleurs exploités, circulez, il n’y a pas d’augmentation de salaires à attendre avec Marine Le Pen.

    2) Marine Le Pen refuse de bloquer les prix

    Encore plus révélateur que son refus d’augmenter les salaires ? Marine Le Pen refuse le blocage des prix, proposition de Jean-Luc Mélenchon, malgré l’explosion des prix de l’essence et des produits de première nécessité dans notre pays. Et ce, alors même que face à l’inflation notamment du prix de l’essence, des blocages de dépôts pétroliers sont en train de s’étendre dans tout le pays face à l’explosion des prix : Brest, Lorient, la Rochelle, Rennes, Agen, Gennevilliers…

    Face à cette situation de crise, Emmanuel Macron a prévu une baisse de 15 centimes, ristourne effective le… 1er avril. 3 ans après le lancement des Gilets Jaunes, et alors que le pouvoir d’achat est la priorité absolue des Français à 24 jours de la présidentielle, le sujet du prix de l’essence et du blocage des prix des biens de première nécessité est explosif. Mais ce n’est visiblement pas une priorité pour Marine Le Pen.

    3) Marine Le Pen refuse de dégeler le point d’indice des fonctionnaires

    Alors que notre hôpital public est en détresse absolue depuis de longues années, en craquage et en burn-out accru depuis la crise sanitaire qui nous pourrit la vie depuis maintenant 2 ans, que de plus en plus de soignants démissionnent et que l’Hôpital a de plus en plus de mal à recruter, Marine Le Pen refuse de dégeler le point d’indice des fonctionnaires.

    Alors que Jean-Michel Blanquer a supprimé 7 900 postes dans le second degré (soit l’équivalent de 166 collèges) depuis 2017, a encore supprimé 440 postes à la rentrée 2022, que le métier d’enseignant fait face à une crise de vocations inquiétant (baisse de 30% du nombre de candidats au CAPES depuis 20 ans, nombre de démissions d’enseignants multiplié par 4 depuis 2012), Marine Le Pen refuse de dégeler le point d’indice des fonctionnaires. Chacun ses priorités.

    4) Marine Le Pen recule sur les retraites

    Alors que le sujet des retraites s’invite comme un des thèmes centraux de cette campagne présidentielle, alors qu’Emmanuel Macron et Valérie Pécresse veulent tous deux repousser l’âge de départ légal à 65 ans, Eric Zemmour, que Jean-Luc Mélenchon avait eu l’occasion de mettre KO sur le sujet lors de l’émission Face à Baba le 27 janvier dernier, veut passer l’âge de départ à la retraite à 64 ans, Marine Le Pen, a renoncé à la retraite à 60 ans, alors qu’elle la portait depuis plus de 10 ans. Le seul candidat en position de se qualifier au second tour à défendre la retraite à 60 ans, c’est Jean-Luc Mélenchon.

    Et ce, alors même que ce quinquennat a fait naître sur les retraites le plus long mouvement social depuis 50 ans en France. En plein mouvement des retraites, alors qu’1,5 millions de travailleuses et travailleurs descendaient dans la rue pour défendre leur droit, Marine Le Pen osait déclarer dans un entretien à Valeurs actuelles : « s’il apparaît que l’on ne peut pas maintenir notre système de retraite et accorder un départ à 60 ans (…) les Français accepteront les sacrifices qu’on leur demandera. ».

    Les centaines de milliers de Français qui se sont battus durant des mois avec des zéros sur leur fiche de paye pour leur retraites apprécieront. Le constat est le même lorsqu’en plein mouvement des Gilets Jaunes, Marine Le Pen se déclare contre la hausse du SMIC chez Jean-Jacques Bourdin.

    5) Marine Le Pen et l’arnaque de l’impôt sur la fortune (ISF)

    La suppression de l’impôt sur la fortune (ISF) a été, avec, « et en même temps », la baisse des aides personnalisées au logements (APL), dont on vient d’apprendre qu’elle a été conseillée à Macron par le sulfureux cabinet de conseil McKinsey pour la bagatelle de 4 millions d’euros, l’une des premières mesure du quinquennat Macron. Mesure qui restera comme un marqueur fort du mandat du président des riches.

    Pourtant, celle qui ose parfois encore se présenter comme une candidate anti-système, propose dans son programme de créer un Impôt sur la Fortune Financière qui remplacerait l’Impôt sur la Fortune Immobilière actuel (qui a remplacé l’ISF, NDLR), véritable arnaque qui reviendrait à rétablir l’ISF tel qu’il existait avant Macron mais en retirant du barème la résidence principale (ou résidence secondaire si locataire de sa résidence principale), exonérant les œuvres d’arts détenues depuis plus de 10 ans, les monuments classés ou inscrits aux monuments historiques ainsi que certains biens professionnels.

    Cette mesure figurant dans le programme de Marine Le Pen rapporterait 3,4 milliards (contre 2,3 milliards prévus pour 2022 pour l’IFI, qui a remplacé l’ISF). C’est 3 fois moins que l’Impôt sur la fortune renforcé que propose les insoumis et 1,7 milliard de moins que ce que rapportait l’ISF avant que Macron ne le supprime. S’attaquer aux grandes fortunes n’est pas la priorité de Marine Le Pen, comme en témoigne également son maintien de la « flat-tax ».

    6) Marine Le Pen maintient la « flat-tax »

    Marine Le Pen ne compte pas revenir sur le prélèvement forfaitaire unique (PFU), plus connu sous le nom de « flat-tax », mis en place par Emmanuel Macron lors de son arrivée au pouvoir. La candidate du RN compte maintenir la flat tax à 30 % sur les revenus du capital jusqu’à « un plafond à déterminer« . Au-delà, c’est l’imposition sur le revenu qui s’appliquera avec les abattements qui existaient. Marine Le Pen maintient donc (en partie) le cadeau de Macron pour les financiers. Avec Marine Le Pen, les travailleurs seront toujours plus taxés que les actionnaires.

    7) Revirement de Marine Le Pen sur la dette, pour le remboursement et l’austérité

    Le tournant économique de Marine Le Pen est flagrant sur un sujet central : le remboursement de la dette, duquel découle tous les autres. Le 21 février dernier, c’est par une tribune dans l’Opinion que la responsable du RN affiche la couleur : « une dette doit être remboursée ». Marine Le Pen ajoutant : « contre vents et marées ». Son « there is no alternative » à elle.

    Pour donner corps à cette nouvelle ligne de « sérieux budgétaire », Marine le Pen met régulièrement en avant ses alliés qui gouvernent dans d’autres États européens. L’exemple de Matteo Salvini est ainsi revenu à de nombreuses reprises dans les discours de la responsable du RN. Exemple douteux.

    Le gouvernement auquel a participé Matteo Salvini a en effet fini par capituler face à la Commission européenne sur son budget pour rentrer dans les clous des traités budgétaires. Il a sacrifié les mesures les plus redistributives : le projet de revenu minimum a été divisé par six, les retraites ont été désindexées de l’inflation et les investissements publics ont été divisés par trois. Voilà ce que prépare Marine Le Pen : l’austérité budgétaire et la destruction des services publics pour rembourser la dette. Anti-système on vous dit.

    Par Pierre Joigneaux.

    source:  https://linsoumission.fr/

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  • Le vote Le Pen systématiquement « gonflé ». Jean-Luc Mélenchon s’est définitivement imposé cette semaine comme le prétendant au second tour à la troisième position, après une marche massive pour la 6e République ce dimanche, et ce aux dires de tous les grands médias. Pourtant, le vote Le Pen continue lui aussi d’augmenter dans des proportions qui, malgré la chute relative d’Eric Zemmour, étonnent. Retour sur ce désormais traditionnel vote “gonflé” du Rassemblement National observé d’élection en élection depuis cinq ans. 

    Le vote Le Pen « gonflé » systématiquement

    Marine Le Pen qui n’était encore il y a quelques semaines qu’à 16 ou 17% recommence à pointer à 20% dans certains sondages à un mois du premier tour. Voilà assez pour que certains reprennent le discours défaitiste sur une impossible victoire malgré l’incontestable dynamique Mélenchon permettant à l’Union Populaire de pouvoir sérieusement envisager une place au second tour. Cependant, il s’agirait aussi d’observer de plus près la tendance croissante des dernières années des sondeurs à systématiquement exagérer les scores du Rassemblement National avant les élections, avec plus ou moins de zèle, pour qu’à chaque fois le parti fasse systématiquement moins qu’annoncé, et souvent beaucoup moins.

    RN le vote gonfleLe vote RN et Marine Le Pen systématiquement surestimé

    Penchons-nous sur les scores annoncés un mois avant, c’est-à-dire peu ou prou la même période qui nous sépare aujourd’hui du premier tour, à l’élection présidentielle de 2017.

    Marine Le Pen est donnée pendant toute la durée de la campagne en moyenne à 24% des intentions de vote, première candidate, annoncée jusqu’à 26% un mois avant l’élection : elle finira deuxième, 3 points derrière Macron et à peine au-dessus de 21%. 5 points de moins !

    Couvert remis au second tour passant d’une moyenne de 40% des intentions de vote à 34% réels. 6 points de moins ! Les sondeurs ne se l’expliquent apparemment pas, et les médias sont trop occupés par la victoire d’Emmanuel Macron.

    Puis viennent les législatives : annoncée autour de 20%, annoncée jusqu’à 22% un mois avant l’élection, devant représenter ainsi la deuxième force ex-aequo avec Les Républicains de l’Assemblée Nationale, c’est la dégringolade à 13%. Moins 9 points cette fois !

    Ceci aurait pu rester une erreur de passage. Il n’en est rien, et les régionales de 2021 en ont été l’expérience la plus vertigineuse. Dégringolant de 7 points entre les 25% annoncés et les 18% faits, en supposée “position de force” dans cette élection, le parti d’extrême droite ne remportera… aucune région ! Et la chute est encore plus forte dans certaines régions comme l’Auvergne-Rhône-Alpes ou l’Occitanie où le parti perd respectivement 10 et 11 points entre les sondages et le scrutin.

    Mais alors pourquoi une telle disparité, un tel écartèlement des sondages face à la réalité ? Il faut d’abord dire que l’effet de ces sondages ne sont pas anodins sur les campagnes : ils s’accompagnent régulièrement d’une frénésie médiatique pour faire du duo terrible Macron-Le Pen, dont 80% des Français ne veulent pas, l’issue apparemment inexorable de toute élection, tentant de casser ainsi l’espoir de voir un candidat gagner pour changer la vie, et stimulant toujours plus les groupuscules d’extrême-droite à passer à l’action violente.

    Pour ce qui est de leurs causes, il faut savoir que le vote Front National était longtemps considéré comme sous-estimé parmi les plus pauvres qui voulaient exprimer par là un ras-le-bol général. Les sondeurs se sont donc mis à anticiper de plus en plus le vote Rassemblement National avec des mécanismes de redressement, alors que de moins en moins de personnes se posaient la question de comment battre la droite et l’extrême droite pour mettre la transformation sociale à l’Elysée. Jusqu’à l’ivresse.

    Ne soyons pourtant pas dupes : la candidature de Jean-Luc Mélenchon a aujourd’hui de réelles chances de remporter cette élection présidentielle. Marine Le Pen finira d’ailleurs très probablement en-dessous de ses plus hautes estimations. Jean-Luc Mélenchon, à son habitude, très probablement au-dessus.

    De plus, la dynamique de l’Union populaire risque de s’accélérer jusqu’au 10 avril. Le défi donc, tout à fait réalisable pour les insoumis, est celui de prendre les points qui les séparent de Marine Le Pen, en allant convaincre la masse la plus grande possible de ceux qui ont intérêt et besoin que la France change. D’éliminer une candidate antisociale qui refuse d’augmenter le SMIC, de bloquer les prix, de dégeler le point d’indice des fonctionnaires, qui recule sur les retraites, arnaque sur l’ISF, et retourne sa veste sur le remboursement de la dette et prône l’austérité dans les services publics. De faire en sorte que le second tour Macron-Mélenchon soit le référendum social dont le pays a besoin.

     

    source: https://linsoumission.fr/

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  • Jean-Luc Mélenchon était l’invité du 20 heures de TF1 ce mercredi. L’occasion pour le candidat de l’Union populaire de proposer 10 mesures sociales en 10 minutes. À 19 jours du premier tour, le seul candidat en position de contrecarrer un nouveau « duel » entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron, se pose en président du peuple.

     

    source: https://linsoumission.fr/

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  • J'ai fait un rêve....par Robert GUEGUIDIAN  (FB 23/03/22)J’ai fait un rêve…le prochain grand meeting de la présidentielle à Marseille serait celui de la réunion du PCF et de la France insoumise….Mélenchon et Roussel réunis pour que se réalise enfin l’union populaire tant souhaitée par les électeurs de gauche.
     
    Depuis quelques jours la possibilité d’un deuxième tour opposant Macron à Mélenchon est crédible.Dans ces conditions un appel de Roussel à voter Mélenchon serait victorieux dans tous les cas. Soit Mélenchon triomphe et le PCF en récolterait des fruits.. Soit, hélas, Mélenchon échoue et il serait en bonne entente pour les élections futures…législatives et au delà.
     
    L’idée qui préside à l’action de Roussel,c’est à dire le maintien d’une force communiste historique,ne peut aboutir que par ce coup de théâtre …sinon c’est la fin des haricots.
     
     
     
     
     
     
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  • Présidentielle : 10 raisons de voter Mélenchon  (linsoumission.fr-23/03/22)

     

    À 19 jours du premier tour, alors que 80% des Français refusent un nouveau « duel » Macron & Le Pen, voici 10 raisons de voter Mélenchon, seul autre candidat à être en position de se qualifier au second tour.

    1. Défendre le pouvoir d’achat

    C’est la « première préoccupation » des Français. Macron est obligé de bricoler sans jamais faire passer à la caisse les multinationales. Au contraire, Jean-Luc Mélenchon défend le blocage des prix et même leur baisse. Il a ainsi précisé vouloir ramener le prix du carburant à 1,40 € le litre. Et au passage, il affiche sa volonté de « faire payer le trésor privé plutôt que le trésor public » par une surtaxe sur les profiteurs de crise, et d’augmenter les salaires dont le SMIC et le point d’indice des fonctionnaires ainsi que pensions et minimas sociaux !

    2. Rétablir la retraite à 60 ans !

    Parmi les candidats sondés au-dessus de 10%, Mélenchon est le seul à défendre le rétablissement du droit à la retraite à 60 ans. Macron annonce vouloir repousser l’âge de départ à 65 ans comme Valérie Pécresse. Eric Zemmour a déjà dit qu’il était favorable à un report à 64 ans. Quant à Marine Le Pen elle a enterré cette proposition en prévoyant que ce droit ne s’appliquerait qu’à ceux ayant commencé à travailler avant 20 ans. Pour les autres, ce sera 62 ans comme décidé par Sarkozy. Un choix clair !

    3. Stopper la fuite en avant nucléaire

    Macron prétend engager le pays dans une nouvelle étape nucléaire. Une double erreur. À court terme, ces réacteurs ne permettraient pas de tenir les objectifs de réduction d’émission de gaz à effet de serre car ils ne seraient pas prêts avant 2040 au mieux. À long terme, ils condamnent la France à rester dans le nucléaire jusqu’au 22e siècle et amputeraient la transition écologique de centaines de milliards d’euros. À l’inverse, Jean-Luc Mélenchon veut mettre l’accent sur la sobriété (rénovation des logements, ferroutage, relocalisation) et viser 100% d’énergies renouvelables en 2050 pour un avenir sans nucléaire ni effet de serre !

    4. Passer à la 6e République

    Jean-Luc Mélenchon est le seul à proposer non seulement un passage à la 6e République mais une méthode démocratique pour le faire à travers une Assemblée constituante (voir ci-dessous). Les citoyens y gagneraient de nouveaux droits : droit de révoquer les élus en cours de mandat, référendum d’initiative citoyenne, proportionnelle… Avis aux électeurs qui dénoncent le présidentialisme ou la coupure entre élus et citoyens : la fin de la monarchie présidentielle est à portée de bulletins de vote !

    5. Une méthode : la planification écologique

    Accueilli initialement par des cris d’orfraies au prétexte qu’il serait un retour de la planification soviétique, ce « mot bélier » comme le qualifie Jean-Luc Mélenchon s’est depuis imposé comme une évidence, notamment depuis la crise du Covid mettant en lumière la désindustrialisation et la perte de souveraineté. Pour l’Union populaire, c’est le moyen d’organiser la bifurcation écologique, de reconquérir le temps long, de réarmer l’État face à la globalisation. En effet, l’urgence climatique implique de changer radicalement nos moyens de production et d’échange. Planifier, en impliquant l’ensemble de la société et les communes, est le moyen de le faire démocratiquement et concrètement.

    6. 694 mesures : un programme complet

    Jean-Luc Mélenchon a décidé de mener une campagne de conviction autour de son programme L’Avenir en commun. Construit dans la durée, il a déjà été la véritable boussole pour les députés LFI pendant le quinquennat Macron. Ceux-ci ont enrichi ce programme en le déclinant en milliers d’amendements et plus de cent propositions de loi. Puis, 5 000 contributions libres, 10 000 réponses à des questionnaires, quatre séquences thématiques avec des personnalités engagées et des universitaires l’ont encore actualisé. Au final, on trouve 694 propositions dans L’Avenir en commun, complétées par 40 livrets thématiques. Personne ne fait mieux.

    7. Un programme pour « gouverner à partir des besoins »

    Le programme de l’Union populaire entend s’attaquer à la racine des problèmes, en partant des besoins sociaux et écologiques. Est-ce possible ? Comment faire ? Dessiner un chemin pour que de belles idées deviennent réalité est crucial. Mélenchon et ses équipes s’y sont attelés par un exercice inédit, la publication d’une quinzaine de plans thématiques parmi lesquels : « bien nourrir tout le monde » ; « passer à zéro sans-abri » ; « atteindre le plein emploi » ; « éradiquer la pauvreté » ; « mettre fin aux féminicides ». Ils détaillent les moyens juridiques pour y parvenir, les obstacles à surmonter, le calendrier prévu par un candidat « prêt à gouverner ».

    8. Un programme financé : justice et sérieux

    En parallèle, un travail poussé de chiffrage du programme et de son financement a été réalisé. Il s’agit dans un premier temps d’estimer rigoureusement les conséquences budgétaires (recettes et dépenses) de chaque mesure et dans un second temps d’anticiper leur effet global sur l’économie en termes d’emploi, de croissance, etc. Par exemple, l’instauration d’un héritage maximal à 12 millions d’euros permettra de financer le versement d’une allocation de 1 063 euros par mois à chaque jeune. L’exercice, déjà effectué en 2017, a été renouvelé pour 2022 et présenté en ligne le 12 mars. Il s’accompagne de simulateurs pour que chacun puisse estimer l’impact des mesures fiscales sur sa propre situation.

    9. Le rassemblement sur des bases claires dans l’Union populaire

    Le rassemblement au sommet des appareils de la gauche n’étant pas possible dans la clarté, Jean-Luc Mélenchon s’est efforcé de créer les conditions d’une union à la base, autour d’un programme : l’Union populaire. Le travail reconnu des parlementaires LFI a constitué le premier étage. Ce phénomène s’est accentué lors de cette campagne avec la construction du parlement de l’Union populaire qui réunit intellectuels, syndicalistes, associatifs. Il est présidé par une figure du mouvement social en la personne d’Aurélie Trouvé, ancienne porte-parole d’Attac et est composé de plus de 300 personnes venues d’horizons divers dont la moitié n’a jamais été « insoumis ». Quand certains rêvaient d’isoler Mélenchon, il est le seul à agréger des soutiens aussi variés qu’impliqués.

    10. Imposer un autre débat au 2e tour

    Jean-Luc Mélenchon est à quelques semaines du premier tour le seul candidat humaniste à pouvoir atteindre le second tour. Une telle qualification changerait radicalement la nature du débat en France. Des sujets primordiaux seraient mis à l’agenda tels que le pouvoir d’achat, le logement, l’âge de la retraite, le climat, au lieu de se focaliser sur l’immigration et l’islam dans un débat entre Macron et l’extrême-droite. Cela obligerait le président sortant à défendre son – mauvais – bilan sur ces sujets et à présenter son projet. Et cela permettrait d’envisager la victoire ! Car pour gagner l’élection présidentielle au second tour, il faut y être. L’histoire politique a montré que rien n’est jamais écrit d’avance. L’aspiration à un monde meilleur, le rejet d’Emmanuel Macron, l’amélioration de sa vie quotidienne sont autant de clés pour mobiliser électeurs et abstentionnistes en soif de changement. La présence de Jean-Luc Mélenchon au second tour serait un événement considérable à même d’ouvrir un autre chemin.

    Article publié dans l’insoumission hebdo par Antonin Fédrun

    source: https://linsoumission.fr/

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