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  • Le député insoumis Alexis Corbière était l'invité de Laurence Ferrari dans la matinale CNews ce vendredi 19 novembre

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  • 100% sécu : un rapport donne raison à l’Avenir en Commun

    Ce jeudi 18 novembre, le Haut Conseil pour l’Avenir de l’Assurance Maladie (HCAAM) étudiait un projet de rapport sur l’assurance maladie de la Sécurité sociale et les complémentaires santé (mutuelles et assurances). Ce rapport donne raison à l’Avenir en Commun. En effet, selon ce qu’on peut en lire dans la presse, puisqu’il n’est pas public, sa conclusion est que l’intégration des complémentaires privées dans la Sécurité sociale serait une mesure à la fois efficace sur le plan de la santé publique et économe financièrement. C’est précisément le scénario « 100% sécu » que j’étais le seul candidat à défendre dans la précédente élection présidentielle et qui se retrouve à nouveau dans notre programme pour 2022. La pandémie a réveillé quelques grandes consciences dans le monde de la santé apparemment. Tant mieux !

    On découvre que le droit universel à la santé et d’accès aux soins n’est pas un coût, mais au contraire un bénéfice pour la société. Quand un virus comme le coronavirus frappe, l’état de santé global antérieur de la population est un facteur d’influence très important sur les dégâts qu’il peut faire. Or, le renoncement aux soins fait partie de ces phénomènes devenus massifs en France bien qu’ils restent souvent invisibles aux yeux de la bonne société. En 2018, un Français sur trois a renoncé à se faire soigner, dans la moitié des cas en raison d’un reste à charge trop élevé, après remboursements.

    Avec un reste à charge de plus de 200 € par famille en moyenne, soit près de 15 milliards d’euros par an, la France n’atteint pas l’objectif d’une santé accessible pour toutes et tous. C’est pourtant un principe constitutionnel. Et encore, c’est sans compter les prix des complémentaires. Alors qu’elles avaient promis une certaine modération compte tenu des économies faites pendant la crise sanitaire, les complémentaires santé ont augmenté leur tarif de 4,3% en moyenne en 2021 selon l’UFC Que Choisir.

    C’est pourquoi les insoumis militent depuis des années pour un remboursement universel, à 100%, des soins par la sécurité sociale. Nous avons de longue date présenté un scénario pour le financer. Les mutuelles et les complémentaires ont des « frais de gestion » bien plus élevés que la Sécurité sociale. Il s’agit du coût de la publicité et de leur bureaucratie privée. En les intégrant dans la Sécurité sociale, on produit automatiquement une économie de ces frais. En y ajoutant les économies faites grâce à la fin des dépassements d’honoraires et un meilleur encadrement des prix des médicaments, on peut financer non seulement l’absorption des complémentaires privées, mais aussi l’extension des remboursements de la Sécurité sociale pour tout ce qui reste aujourd’hui à payer de la poche des patients. Tout cela est chiffré sérieusement et préparé de longue main.

    Le rapport du Haut Conseil pour l’Avenir de l’Assurance Maladie vient en renfort de cette idée. C’est tant mieux. Mais attention aux bonnes idées récupérées avec de mauvaises intentions. Il se dit que Macron pourrait s’emparer de ce rapport pour nourrir son programme. Mais lui prend le problème par un autre bout que le notre : celui de la « complexité » des « doubles remboursements ». Car aujourd’hui, un même médicament ou un même soin peut être remboursé à la fois par la Sécurité sociale et la complémentaire. Il s’agirait pour Macron de mettre fin à cela. On voit venir de loin l’entourloupe : créer une offre de soins à minima remboursée à 100% pour la sécu et laisser tout le reste à des assurances privées. Cela ne serait pas étonnant de la part de celui qui veut déjà affaiblir le système de retraites par répartition pour faire la part belle aux fonds de pension.

    Les macronistes n’ont évidemment aucune intention de proposer le remboursement universel des soins de santé par la Sécurité sociale comme nous le faisons. La meilleure preuve est qu’ils ont voté contre à l’Assemblée nationale. Car nous l’avons proposé en amendement aux projets de loi de financement de la Sécurité sociale plusieurs fois. Olivier Véran lui-même a plusieurs fois rendu des avis défavorables, comme rapporteur général du PLFSS. Comme ministre de la Santé, il s’est arrangé pour être absent en commission au moment de la discussion autour de cet amendement. Avant de réapparaitre en séance une fois qu’il était déclaré irrecevable. Les choses sont claires : pour les 100% remboursé par la sécu, le seul vote disponible en avril prochain, c’est l’Avenir en Commun !

     

    source: https://melenchon.fr/

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    Le mercredi 17 novembre 2021, Jean-Luc Mélenchon était l’invité du 20H de TF1 à la veille de la sortie en librairie de son programme présidentiel : « L’Avenir en commun ». (Cliquez ici pour obtenir toutes les informations).

    Le candidat de l’Union populaire à l’élection présidentielle est d’abord revenu sur le pass sanitaire.  

    Il a expliqué qu’il l’abrogerait s’il était élu et a dénoncé un outil qui apporte un faux sentiment de sécurité puisqu’une personne vaccinée peut contracter et transmettre la maladie. Il a appelé à prendre d’autres mesures plus efficaces pour la santé des Français : moratoire sur les fermetures de lits d’hôpitaux et rétablissement de la gratuité des tests Covid.

    Jean-Luc Mélenchon a ensuite expliqué vouloir faire cesser la maltraitance sociale dans le pays. Il a proposé des mesures de son programme pour le faire : augmenter le SMIC à 1400€, garantir que pas une retraite ne sera en-dessous du SMIC pour une carrière complète, créer une allocation d’autonomie de 1000€ pour les jeunes qui étudient.

    Pour faire face à l’augmentation des prix du carburant, le candidat de l’Union populaire a dit qu’il y avait deux méthodes. D’un côté, la méthode Castex, consistant à prendre 5 milliards d’euros au Trésor public pour diminuer l’impact de la hausse des prix tout en garantissant les profits des fournisseurs d’énergie ; de l’autre, la méthode qu’il propose avec le blocage des prix pour limiter les profits des fournisseurs d’énergie et garantir une baisse des prix pour les consommateurs.

    Enfin, Jean-Luc Mélenchon a défendu l’idée d’une loi d’urgence sociale pour titulariser les 800.000 contractuels de la fonction publique et fixer un niveau maximum de CDD à 10% dans les TPE-PME et à 5% dans les grandes entreprises. Il a, plus largement, appelé à en finir avec la misère, expliquant que 8 millions de personnes avaient recours à l’aide alimentaire et que 12 millions de personnes étaient en situation de précarité énergétique et n’avaient pas les moyens de se chauffer.

     

    source: https://melenchon.fr/

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  • Jean-Luc Mélenchon et des centaines de personnalités internationales signent contre le blocus de Cuba (lemondeencommun

    Jean-Luc Mélenchon, mais aussi l’ex-présidente du Brésil Dilma Roussef, le prix Nobel de la Paix Adolfo Perez Esquivel, l’évêque français Jacques Gaillot, l’ex-président colombien Ernesto Samper Pizano, l’artiste brésilien Chico Buarque, le vice-président du comité consultatif du Conseil des droits de l'homme de l’ONU Jean Ziegler, et des centaines de personnalités du monde entier signent ensemble une lettre adressée à la communauté internationale concernant Cuba. Ils demandent la fin du blocus et des hostilités contre l’île. Le Monde en Commun diffuse ici cette lettre.
     
     

    A la communauté internationale

    Les États-Unis maintiennent un blocus contre Cuba depuis plus de soixante ans.  Depuis les années 1990, Washington a adopté une série de lois qui l’ont encore renforcé, pour tenter d’empêcher toutes possibilités d’achats de denrées alimentaires, et de soumettre son peuple en l’affamant.

    À elle seule, l’administration de Donald Trump a édicté 243 mesures, dont beaucoup pendant la pandémie de Covid-19, qui ont encore plus affecté l’économie cubaine. Ces mesures restent en place sous l’administration de Joe Biden.
    L’objectif n’a pas changé : asphyxier l’économie cubaine et infliger des souffrances à sa population afin qu’elle se révolte contre le gouvernement révolutionnaire.

    Washington a ignoré avec arrogance la condamnation annuelle de l’Assemblée Générale des Nations Unies, qui exige la fin de cette pratique inhumaine.
    Parallèlement, depuis des décennies, le gouvernement étasunien investit des millions de dollars dans la création de « dissidents », d' »opposants » de toutes sortes, inconnus à Cuba mais encensés par la presse internationale, dans le but de nuire à l’image de la révolution et de justifier ainsi l’application de ce blocus criminel.

    Avec ce blocus, les Etats-Unis cherchent également à isoler Cuba, l’un de leurs principaux objectifs étant que l’Union européenne rompe ses relations avec Cuba. 
    Sans le cacher, ils allouent des millions de dollars pour promouvoir la subversion interne, en appelant à la désobéissance civile, à l’anarchie et au chaos, dans le seul but de renverser le système politique actuel et d’en installer un qui réponde à ses seuls intérêts.
    Washington ne se soucie en rien des immenses réussites scientifiques de la révolution qui, entre autres, feront que dans quelques semaines Cuba sera le premier pays au monde à avoir toute sa population vaccinée contre le Covid-19, et avec ses propres vaccins. Bien que Washington se soit donné beaucoup de mal pour que Cuba ne puisse même pas se procurer de seringues pour les administrer.

    Washington, outre le fait de compter sur la complicité de la grande presse corporatiste, s’appuie également sur des individus qui, depuis la Floride, montent des campagnes appelant à des manifestations violentes dans les rues afin de renverser le gouvernement.

    A l’intérieur du pays, des individus qui se sentent soutenus et protégés par Washington, et qui utilisent comme étendard la difficile situation économique due au blocus (situation exacerbée par le Covid, comme dans toutes les autres nations), appellent à des manifestations subversives.

    Ils le font sans tenir compte des lois en vigueur, qui interdisent toute attaque contre le système politique en vigueur, comme dans tous les états du monde. Et encore plus lorsque c’est à l’instigation d’une puissance étrangère.
    Nous, signataires, demandons une fois de plus au gouvernement des États-Unis de mettre fin au blocus inhumain contre Cuba et de cesser ses tentatives de déstabilisation d’une nation qui n’a jamais agi contre sa sécurité, et encore moins interféré dans ses affaires intérieures ni appelé le peuple étasunien à renverser l’ordre établi, malgré les multiples et graves problèmes sociaux internes de cette puissance mondiale.

    10 novembre 2021.

    À l’initiative d’Ignacio Ramonet, journaliste, Espagne ; Hernando Calvo Ospina, écrivain, France ; Atilio Borón, sociologue, Argentine ; et Fernando Buen Abad, philosophe, Mexique.

    Signataires :

    Jean-Luc Mélenchon, député et candidat à l’élection présidentielle française

    Dilma Roussef, ancienne présidente du Brésil.

    Rafael Correa, ancien président de l’Équateur.

    José Manuel Zelaya, ancien président du Honduras.

    Ernesto Samper Pizano, ancien président de la Colombie.

    Adolfo Pérez Esquivel, prix Nobel de la paix, Argentine.

    Martín Almada, Prix Nobel alternatif, Paraguay.

    Pablo González Casanova, Prix Unesco, Mexique.

    Alfred de Zayas, Expert indépendant des Nations Unies, USA.

    Jean Ziegler, ancien rapporteur spécial, ONU, Suisse.

    César Luis Menotti, ancien entraîneur, équipe nationale de football d’Argentine.

    Monseigneur Jacques Gaillot, France.

    Leonardo Boff, théologien de la libération, Brésil.

    Marcelo Barros, moine bénédictin, Brésil.

    Heinz Bierbaum, Membre du Parlement européen, Président du Parti de la Gauche Européenne, Allemagne.

    Maite Mola, députée européenne, vice-présidente du Parti de la Gauche Européenne, Espagne.

    Manu Pineda, député européen, Espagne.

    Yeidckol Polevnsky, Chambre des Députés, Mexique.

    Héctor Díaz-Polanco, député, Mexico, Mexique.

    Bert Anciaux, sénateur, Belgique.

    Carlo Sommaruga, sénateur, Suisse.

    María de Lourdes Santiago, sénatrice, Porto Rico.

    François-Michel Lambert, député, France.

    André Chassaigne, député, France.

    Miguel Mejía, ministre, République dominicaine.

    Juan E. Romero, membre de l’Assemblée nationale, Venezuela.

    Michele de Col, conseiller de Venise, Italie.

    Dmitrij Palagi, conseiller de Florence, Italie.

    Thanasis Petrakos, Conseiller régional, Grèce.

    José Agualsaca, législateur, Équateur.

    Costas Isychos, ancien ministre suppléant de la défense, ancien député, Grèce.

    Dimitris Stratoulis, ancien député, ancien ministre, Grèce.

    Nandia Valavani, ancienne vice-ministre des finances et ancienne députée, Grèce.

    Olivio Dutra, ancien ministre, Brésil.

    Paulo Vanucchi, ancien ministre, Brésil.

    Juan Ramón Quintana, ancien ministre, Bolivie.

    Paolo Ferrero, ancien ministre, Italie.

    Ricardo Patiño, ancien ministre, Équateur.

    Galo Chiriboga, ancien procureur, Équateur.

    Gabriela Rivadeneira, ancienne présidente de l’Assemblée nationale, Équateur.

    Piedad Córdoba, ancienne sénatrice, Colombie.

    Giovanni Russo Spena, ancien sénateur, Italie.

    Leonardo Caponi, ancien sénateur, Italie.

    Eleonora Forenza, ancienne député européenne, Italie.

    Juliana Isabel Marino, ancienne ambassadrice, Argentine.

    Rosa Rinaldi, ancienne vice-présidente, Province de Rome, Italie.

    Blanca Flor Bonilla, ancienne député, Salvador.

    Kenarik Boujikian, ancien juge du TJ-SP, Brésil.

    Carlos Viteri, ancien député, Équateur.

    Fidel Narváez, diplomate, Équateur.

    Juan Carlos Monedero, Parti Podemos, Espagne.

    Joao Pedro Stedile, Mouvement des sans-terre, Brésil.

    Tania Díaz González, députée et vice-présidente de la communication du PSUV, Venezuela.

    Mauricio Acerbo, secrétaire national Refundación Comunista, Italie.

    Marco Consolo, Relations internationales Refundación Comunista,

    Italie.

    Andrea Ferroni, coordinateur national de la jeunesse communiste, Italie.

    Izquierda Unida, Espagne.

    Parti communiste d’Espagne.

    Parti communiste des peuples d’Espagne.

    Parti communiste d’Espagne (m-l).

    Ruben Suarez Ciria, Frente Amplio, Uruguay.

    Lois López Leoira, Internationale des Peuples Anti-impérialiste, Argentine.

    Ana Valentino, Movimiento Octubres, Argentine.

    Manuel Bertoldi, Frente Patria Grande, Argentine.

    Franco Zunino, Président ARCI, Savona, Italie.

    José Escoda, Frente Socialista, Puerto Rico.

    Oscar Bonilla, Acción Política, Équateur.

    Cristian Armando, Fundación Sueños Colectivos, Argentine.

    Ricardo Ulcuango, leader indigène, Équateur.

    Kanelis Giorgos, secrétaire adjoint, Centre du travail de Kalamata, Grèce.

    Pratis Dimitris, Syndicat DOY Messinias, Grèce.

    Fernando Cardozo, CTA Autónoma, Argentine.

    Mariano Ciafardini, Parti de la solidarité, Argentine.

    Chico Buarque, musicien, Brésil.

    Willie Toledo, acteur, Espagne.

    Norman Briski, acteur, Argentine.

    Chabela Rodríguez, chanteuse, Porto Rico.

    Daniel Devita, musicien, Argentine.

    Chico Díaz, acteur, Brésil.

    Takis Vamvakidis, acteur, Grèce.

    Pierre Carles, cinéaste, France.

    Adorno Martín, réalisateur de films, Argentine.

    Tania Hermida, cinéaste, Équateur.

    Ricardo Kiko Cerone, directeur de théâtre, Argentine.

    Enrique Dacal, directeur de théâtre, Argentine.

    Jorge Falcone, réalisateur de documentaires, Argentine.

    Paula Ferré, troubadour, Argentine.

    Fabián Bertero, musicien, Argentine.

    Facundo Jofre, troubadour, Argentine.

    Solimar Ortiz Jusino, poète, Porto Rico.

    William Pérez Vega, Poetas en Marcha, Puerto Rico.

    Juan Camacho, poète, Porto Rico.

    Francis Combes, poète, France.

    Raúl Zurita, poète, Chili.

    Jaime Svart, poète, Chili/Grèce.

    Mauricio Vidales, poète, Colombie.

    Manuel Santos Iñurrieta, dramaturge, Argentine.

    Cachito Vera, responsable culturel, Équateur.

    Pablo Guayasamín, responsable culturel, Équateur.

    Techi Cusmanich, responsable culturel, Paraguay.

    Javier Etayo, comédien, Pays basque.

    Pilar Bustos, artiste, Équateur.

    María Centeno, artiste, Venezuela.

    Martha Moreleon, artiste, Mexique/Grèce.

    Pavel Eguez, peintre, Équateur.

    Ilonka Vargas, artiste, Équateur.

    Loukia Konstantinou, Centre culturel Our America, Grèce.

    Fernando Morais, écrivain, Brésil.

    Frei Betto, écrivain, Brésil.

    Luis Britto García, écrivain, Venezuela.

    Michel Collon, écrivain, Belgique.

    Panagiotis Maniatis, écrivain, Grèce.

    Argentine Chiriboga, écrivain, Équateur.

    Vicente Battista, écrivain, Argentine.

    Τasos Kantaras, écrivain, Grèce.

    Galo Mora, écrivain, Équateur.

    José Regato, écrivain, Équateur.

    Jenny Londoño, écrivain, Équateur.

    Patricia Villegas, présidente de Telesur, Venezuela.

    Wafi Ibrahim, journaliste, Liban.

    Manuel Cabieses, journaliste, Chili.

    Stella Calloni, journaliste, Argentine.

    Mario Silva, journaliste, Venezuela.

    Gustavo Veiga, journaliste, Argentine.

    Maxime Vivas, journaliste, France.

    Cathy Dos Santos, journaliste, France.

    Pascual Serrano, journaliste, Espagne.

    Geraldina Colotti, journaliste, Italie.

    Orlando Pérez, journaliste, Équateur.

    Carlos Aznárez, journaliste, Argentine.

    Ivano Iogna Prat, journaliste, Luxembourg.

    Mery Kampouraki, journaliste, Grèce.

    Maria Kaliva, journaliste, Grèce.

    Daniele Biacchessi, journaliste, Italie.

    Juan Carlos Espinal, journaliste, République dominicaine.

    Ascanio Bernardeschi, journaliste, Italie.

    Kintto Lucas, journaliste, Équateur.

    Telma Luzzani, journaliste, Argentine.

    José Manzaneda, Cuba Información, Espagne.

    Jorge Elbaum, journaliste, Argentine.

    Fabrizio Casari, journaliste, Italie.

    Sandra Russo, journaliste, Argentine.

    Omar Ospina, journaliste, Équateur.

    Sally Burch, journaliste, Équateur.

    Xavier Lasso, journaliste, Équateur.

    Elaine Tavares, journaliste, Brésil.

    Mabel Elina Cury, journaliste, Argentine.

    Horacio Finoli, journaliste, Argentine.

    Patricia Latour, journaliste, France.

    Fernando Arellano Ortiz, journaliste, Colombie.

    Vaquelis Gonatas, Red Solid@ria, Grèce.

    Beinusz Smukler, Association américaine des juristes, États-Unis.

    Carol Proner, juriste, Brésil.

    Eduardo Tuto Villanueva, avocat, Porto Rico.

    Wilma Reverón Collazo, avocate, Porto Rico.

    Paul-Emile Dupret, avocat, Belgique.

    Carmen Diniz, avocate, Brésil.

    Yiannis Rachiotis, avocat, Grèce.

    Geovy Jaramillo, avocat, Équateur.

    Gianluca Schiavon, avocat, Italie.

    Héctor Ortega, avocat, Espagne.

    Karla Díaz Martínez, avocate, Chili.

    Glenna Cabello, politologue, Venezuela.

    Gianni Vattimo, philosophe, Italie.

    Graciela Ramirez, militante, Argentine.

    Milagros Rivera, leader social, Porto Rico.

    Irene León, sociologue, Équateur.

    Paul Estrade, professeur, France.

    Paula Klachko, sociologue, Argentine.

    Arantxa Tirado, politologue, Espagne.

    Pasquale Voza, Professeur, Italie.

    Angelo Baracca, Professeur, Italie.

    Francisco Sierra Caballero, Professeur, Espagne.

    Ana Esther Ceceña, Professeur, Mexique.

    Waldir Rampinelli, Professeur, Brésil.

    Nildo Domingos, professeur, Brésil.

    Emilio H. Taddei, Professeur, Argentine.

    Ioannis Kouzis , Professeur, Grèce.

    Juan Torres López, Professeur, Espagne.

    Andrea Vento, Professeur, Italie.

    Themis Tzimas , Professeur, Grèce.

    Dimitris Katsonis, Professeur, Grèce.

    Gonzalo Perera, mathématicien, Uruguay.

    Rosella Franconi, biotechnologue, Italie.

    Fabrizio Chiodo, scientifique, Italie.

    Clóvis Cavalcanti, économiste écologique, Brésil.

    Rosella Franconi, chercheuse, Italie.

    Gilberto López y Rivas, anthropologue, Mexique.

    Alicia Castellanos, anthropologue, Mexique.

    Tiziano Tussi, Comité scientifique du CESPI, Italie.

    Giovanna Di Matteo, géographe, Italie.

    Luis E. Wainer, sociologue, Argentine.

    David Chávez, sociologue, Équateur.

    Juan Paz y Miño, historien, Équateur.

    Eirini Nedelkou, architecte, Grèce.

    Mario Della Rocca, chercheur, Argentine.

    Erika Silva, sociologue, Équateur.

    Julio Peña y Lillo, sociologue, Équateur.

    María Fernanda Barreto, chercheuse, Venezuela.

    Nelson Rolim de Moura, éditeur, Brésil.

    Pedro Páez, économiste, Équateur.

    Miguel Ruiz, économiste, Équateur.

    Ricardo Sánchez, économiste, Équateur.

    Melania Mora, économiste, Équateur.

    Cristian Orosco, économiste, Équateur.

    Mario Ramos, sociologue, Équateur.

    Alessandro Fanetti, chercheur, Italie.

    Rafael Quintero, sociologue, Équateur.

    Movimiento Estatal de Solidaridad con Cuba, Espagne.

    MediCuba, Espagne.

    Sodepaz, Espagne.

    Samuel Wanitsch, Coordination Association Suisse-Cuba.

    Marco Papacci, président de l’Association Italie-Cuba.

    Didier Philippe, Président de l’Association France-Cuba.

    Victor Fernández, président de Cuba Cooperación, France.

    Didier Lalande, président de l’association Cuba Linda, France.

    Charly Bouhana, président de l’Asociación Cuba Sí Francia.

    Roberto Casella, Circulo Granma Italie-Cuba.

    Anna Serena Bartolucci, Présidente AsiCuba, Italie.

     

    source: https://lemondeencommun.info/

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  • Le lundi 15 novembre, Jean-Luc Mélenchon était à l'université de Lille pour une conférence étudiante. Il a d'abord répondu aux questions concernant son engagement politique et il a expliqué que les campagnes électorales étaient de forts moments de politisation qui permettent de se forger une opinion politique. Il a appelé à faire des campagnes honnêtes, sur la base d'un programme, et a rappelé que les équipes qui l'entourent sont constituées de militants aguerris.

    Le candidat de l'Union populaire à l'élection présidentielle est ensuite revenu sur la manière de faire campagne. Il a dénoncé la pression médiatique permanente sur les mots ou les images, expliquant que s'il chantait une chanson à la fin d'un meeting, il avait droit à des photos de lui la bouche ouverte. Il a souligné les aspects positifs de la période, où les réseaux sociaux permettent de contourner l'officialité médiatique.

    Jean-Luc Mélenchon a ensuite parlé du financement de son programme. Il a d'abord expliqué que la dette publique n'était pas un problème aussi important pour notre pays que la dette privée. Il a souligné que le vrai danger dans l'économie capitaliste financiarisée était justement la dette privée. Le député insoumis a rappelé que la France avait une dépense publique plus élevée que d'autres pays car nous avons aussi davantage de droits, comme la Sécurité sociale. Il a également annoncé vouloir non seulement rétablir l'impôt sur la fortune mais aussi le rendre modulable de manière à ce qu'il rapporte non pas 3 milliards d'euros mais 8 milliards d'euros.

    Concernant les étudiants, Jean-Luc Mélenchon a réitéré sa proposition d'allocation d'autonomie de 1063€ pour les jeunes qui y étudient et ne sont pas dans le foyer fiscal de leurs parents. Il a expliqué que cela permettrait aux jeunes d'étudier à 100%, sans devoir travailler à coté et que cet argent sera ensuite réinvesti dans l'économie, ce qui permettra d'amorcer un cycle vertueux.

    Le candidat à l'élection présidentielle de 2022 a également fait le bilan de la COP26. Il a souligné que presque rien n'était ressorti de cette conférence alors que le changement climatique est commencé et irréversible. Il a rappelé que le grand problème des événements comme la COP26 était qu'il n'y a pas d'engagements contraignants qui sont pris. Jean-Luc Mélenchon a invité à mettre en place une diplomatie altermondialiste qui proposera des traités contraignants en matière écologique. Comme un traité de non-prolifération des énergies carbonées. Il a indiqué que nous avions besoin de planification sur la question écologique, pour récupérer morceau par morceau notre autonomie. Par exemple en matière alimentaire : récupérer notre souveraineté et produire bio exige de planifier. Il a également proposé de mettre en ouvre la planification écologique au niveau de l'État et de décider de l'application concrète au «goutte à goutte» au niveau de la commune.

    Interrogé sur les questions de sécurité, Jean-Luc Mélenchon a tout d'abord rappelé que 560 personnes meurent chaque année sur leur poste de travail et 1 200 personnes meurent à cause du travail et qu'on ne parlait jamais de cette insécurité là. Il a évoqué sa mesure pour dissoudre la BAC, qui comprend 7 000 personnes censées faire du flagrant délit quand la police judiciaire compte uniquement 5 000 personnes pour mener des enquêtes au long-cours. Il a appelé à recruter davantage de monde pour mener des enquêtes.

    Il a ensuite indiqué que la logique fondamentale du républicanisme était la liberté et qu'il était donc pour inscrire dans la Constitution le droit à l'IVG, le droit à mourir dans la dignité et le droit de choisir son genre. Enfin pour lutter contre l'abstention des jeunes Jean-Luc Mélenchon a proposé le vote obligatoire avec la reconnaissance du vote blanc ainsi que le droit de vote à 16 ans mais sans obligation de participer aux élections.

     

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    Le 14 novembre 2021, Jean-Luc Mélenchon était l’invité de Dimanche en Politique.

    Le candidat de l’Union populaire à l’élection présidentielle est d’abord revenu sur la crise des migrants à l’Est de l’Europe. Il a appelé à cesser d’instrumentaliser des vies humaines et à « mettre à l’abri » les 2.000 à 3.000 personnes massées entre la frontière biélorusse et polonaise. Il a dénoncé ceux qui cherchent à envenimer les relations internationales, en particulier avec la Russie.

    Concernant la situation sanitaire, Jean-Luc Mélenchon a dit de nouveau que le pass sanitaire était inutile car il donnait une fausse impression de sécurité. Il a en effet expliqué que même en étant vacciné, on pouvait contracter et transmettre la maladie. Il a appelé à prendre d’autres mesures plus efficaces comme la mise en place d’une société par roulements et le rétablissement du remboursement des tests. Il a rappelé la position de l’OMS en matière de vaccination, convaincre et non contraindre, et a dénoncé la prolongation de l’état d’urgence sanitaire jusqu’à au-delà du mois de juillet.

    Interrogé sur la retraite, le candidat de l’Union populaire a rappelé son engagement de la rétablir à 60 ans s’il était élu. Il a critiqué le concours du plus cruel à droite alors que certains veulent mettre l’âge de départ en retraite à 67 ans.

    Jean-Luc Mélenchon a salué la victoire des associations dans leur combat contre la précarité énergétique, alors qu’EDF a décidé d’arrêter les coupures de courant. Il a expliqué qu’il s’était inscrit dans cette lutte en déposant une proposition de loi contre la précarité énergétique.

    Concernant la politique économique et le made in France, le candidat de l’Union populaire à l’élection présidentielle a expliqué qu’il fallait mettre en oeuvre un protectionnisme solidaire pour pouvoir relocaliser la production dans notre pays. Il a expliqué qu’il n’appliquerai pas les directives européennes contraires au programme pour lequel il aura été élu.

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  • Montebourg à la dérive

     

    Évènement de dernière minute ce dimanche : une déclaration d’Arnaud Montebourg contre les transferts de salaires vers la famille dans les pays d’origine de celle-ci. Ce serait pour obliger les gouvernements de ces pays à accepter de récupérer leur ressortissants expulsés de France dont aujourd’hui ils ne veulent pas toujours accepter le retour au point de départ. Une mesure cruelle. En quoi des milliers de gens sans moyens seraient-ils responsables des actes de leur gouvernement ? Et comment ne tenir aucun compte de ce qui se passera si de telle masse de population se retrouvent sans ressources ? On peut légitimement penser que cela serait une incitation forte à de nouvelles émigrations de survie !

    À peine l’idée était elle lancée que Zemmour et le Pen en réclamaient la paternité antérieure. Car évidemment comme d’habitude sur le plateau aucun expert n’avait pensé à le dire. Non par complot mais parce qu’ils n’en savaient rien ! C’est désormais souvent la règle dans une bonne part du monde du journalisme politique. Ils ne suivent rien, ne lisent rien et ne bossent pas les sujets avant d’arriver sur le plateau. Donc Montebourg pouvait raconter ce qu’il voulait sans être chahuté sur ses reprises du programme de l’extrême droite. De plus, pas un des arguments de pur raisonnement que je viens d’avancer n’a donc été cité. Pourtant, à condition d’avoir une fois dans sa vie parlé avec une personne immigrée, tout le monde connaît comme moi le poids de l’argent qui retourne au pays dans les us et coutumes de l’immigration.

    Enfin, pour un responsable politique qui s’intéresse aux affaires du monde, on doit savoir au moins de quoi on parle au plan macro-économique et géopolitique. Le transfert de salaire  des migrants est la principale ressource des pays à revenu faible et intermédiaire (excepté la Chine). Il s’est élevé à 550 milliards de dollars en 2019, c’est a dire bien plus que toutes les aides publiques au développement. Pour certains pays, ces transferts dépassent le 25 % de leur PIB ! Selon l’économiste principal au pôle macroéconomie et gestion des finances publiques de la Banque mondiale, les envois de fonds des migrants sont en passe de devenir incontournables en matière de financement du développement. D’après cette note, ces flux sont au moins 3 fois plus importants que l’aide publique au développement et il prévoit que dans 5 ans, les transferts d’argent de cette nature dépasseront les montants réunis de l’aide publique au développement et des investissements directs de l’étranger vers ces pays. Dans certains pays, la part du PIB que représentent les envois de fonds dépasse largement celle des exportations de marchandises.

    Des causes profondes sont à l’œuvre qu’il n’est pas au pouvoir de Zemmour, Le Pen ou Montebourg d’inverser. Par exemple, l’écart de revenu moyen par habitant entre un pays à revenu élevé, 43.000$, contre 795 dans un pays à faible revenu, soit une proportion de cinquante-quatre pour un ! Les  déséquilibres démographiques aussi sont là où l’on voit que 55 millions de personnes seront en âge de travailler dans les pays à revenu faible et intermédiaire tandis que cette catégorie diminuera de 40 000 000 de personnes dans les pays à revenu élevé. Enfin le changement climatique, car on estime que déjà 143 000 000 de personnes ont été déplacées dans leur propre pays en raison des dérèglements du climat. Sans oublier le résultat des conflits et des violences puisqu’un nombre record de 7 millions huit-cent mille habitants ont été contraints de fuir leur foyer en 2018.

    Les envois de fonds sont donc une planche de salut pour ces pays. c’est d’ailleurs l’aide la plus efficace puisqu’elle va directement aux familles ! Raison pour laquelle l’Organisation des Nations Unies a reconnu l’importance essentielle de ces envois pour la réalisation des objectifs de développement durable. S’il y a un problème avec ces transferts, c’est plutôt la ponction que les banques opèrent sur lui ! Elles prennent en effet en moyenne 7% pour un transfert de 200 dollar au sud du Sahara ! Le tarif moyen est de 9,3% points mais il peut attendre plus de 18% sur 5 directions les plus coûteuses. Ce qui s’apparente à une véritable prédation sans objet. En tous cas pour ce qui me concerne ma ligne ne bouge pas : il faut donner aux gens le moyen de vivre et travailler au pays. Et pour cela il faut qu’ils en aient les moyens. 

    Au point que la question se pose : cette pression à l’immigration économique n’est-elle pas le but visé par Montebourg et, au fond, ne se contente-t-il pas d’être cohérent ? Car le même homme dans la même émission, toujours sans interruption insolente de la part de qui que ce soit a pu dire : « ma position c’est de dire qu’on a une immigration économique qui est insuffisante aujourd’hui ». Ce qui n’est pas rien non plus et mériterait une discussion d’ensemble, me semble-t-il. J’admets cependant que ce moment semble avoir été assez improvisé dans l’esprit du café du commerce plutôt que dans celui d’un présentation programmatique sérieuse. Car la suite du propos sentait fort l’impro quand Montebourg parle de Zidane et d’Aznavour comme des immigrés naturalisés alors que les deux sont nés Français… Au demeurant, cette trouvaille ne figure pas dans le livre programme qu’il va bientôt distribuer. S’il parle de la sorte cependant, on peut penser qu’il le fait exprès. Son idée est de signaler une qualité par un point fort. Cette qualité c’est d’être compatible avec la droite (alias « les républicains de l’autre rive ».   

     

    Jean-Luc Mélenchon , le 7/11/2021

    source: https://melenchon.fr/

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  • Macron : l'auto-amnistie permanente

     

    par Jean-Luc Mélenchon

    Attention, silence ! Il y a un (nouveau) problème avec les comptes de campagne 2017 d’Emmanuel Macron. Surtout, il est urgent de ne rien en dire, de ne pas en faire une dépêche AFP reprise partout, de ne pas le mentionner au 20h de France 2. J’imagine que lors de ma prochaine invitation dans une émission, il sera tout aussi important de ne pas m’interroger sur le sujet. Médiapart en fait un petit article. Rien à voir avec le tapage comme quand cela concerne Mélenchon ou l’un des membres de son équipe. Dans le cas de Macron, les intrépides « investigateurs » de copiés-collés des PV de police prennent bien le soin de mille précautions. À leur avis les sommes concernées sont « résiduelles ». Ouf ! Et « le candidat Macron était resté bien en deçà des plafonds autorisés par la loi ». Bizarrement, jamais ce genre de précisions n’apparait dans aucun de leurs papiers sur mes comptes de campagne, quand bien même j’étais en 2017 le candidat le plus économe parmi ceux qui ont dépassé les 5%.

    Mais remercions Mediapart de faire connaitre l’info. On apprend donc dans cet article plein de délicatesses que le parti du Président, LREM, n’a toujours pas soldé ses factures de 2017 ! Un imprimeur, en particulier, n’a toujours pas été payé pour plusieurs commandes réalisées dans le cadre de la dernière campagne présidentielle. Il a notamment imprimé tracts et affiches pour la campagne de porte-à-porte organisée par Macron dans sa pré-campagne, en 2016. Mais également pour des évènements locaux en Seine-Saint Denis pendant le cœur de la campagne début 2017. L’entreprise, mise en grande difficulté par ces retards de paiements, a relancé plusieurs fois LREM pour recevoir son dû. Toutes les prestations avaient été réalisées en temps et en heure. Mais les multiples relances de la PME sont restées sans réponse.

    Mettre en difficulté une petite imprimerie quand on est le parti politique au pouvoir et que l’on reçoit chaque année 22 millions d’euros de financements publics, ça la fout mal. Mais c’est finalement assez conforme au monde économique macroniste : les gros, gorgés d’argent public, étranglent les petits. Mais cette affaire, outre son aspect moral, pose un autre problème. Car les factures non payées n’ont pas été non plus déclarées avec le reste des comptes de campagne de Macron à la Commission nationale des comptes de campagne. Cette omission rend de fait le compte de Macron insincère. Cette révélation amène surtout la question suivante : est-ce l’unique cas où des dépenses n’ont pas été déclarées ? Ou bien ces factures retrouvées 5 ans après les faits sont-elles la partie émergée de l’iceberg ?

    Pour le savoir, encore faudrait-il que quelqu’un enquête. La Commission nationale des comptes de campagne pourrait par exemple faire un signalement au procureur pour qu’il déclenche une enquête préliminaire. Le fait qu’elle ait validé les comptes de Macron ne pose pas de problème puisqu’elle en a fait autant dans mon cas.

    Bien sûr, rien de tout cela n’arrivera. Car ce n’est pas la première fois que des soupçons pèsent sur le financement de la campagne 2017 pour Macron. Mais à chaque fois, cela a été soigneusement enterré. Ainsi, 87 600 euros de dons avaient été pointés dans un premier temps comme non conformes par la commission. En effet, plusieurs dons provenant du même compte en banque dépassaient le plafond autorisé de 4600 euros par personne. Mais la commission s’était à l’époque contentée des explications des concernés qui avaient déclaré que tout ce qui dépassait était en fait un don de leur conjoint.

    Il y a ensuite les faits troublants relatés par l’ancien ministre du Budget Christian Eckert dans son livre « un ministre ne devrait pas faire ça ». Résident du ministère de l’Économie en même temps que Macron, il a noté en 2016 une utilisation par lui des moyens de l’État pour réaliser des levées de fonds, des évènements avec des donateurs. Cette méthode discutable avait d’ailleurs conduit Manuel Valls à mentir, à son insu, dans l’Assemblée nationale en répondant que son ministre de l’Économie n’avait pas organisé de levée de fond pour son parti à la City de Londres pendant un déplacement officiel. C’était pourtant bien le cas. Mais ni la Commission des comptes de campagne, ni aucun tribunal n’a jugé utile d’enquêter de plus près sur ces pratiques.

    Il y a ensuite l’affaire des ristournes. De nombreuses entreprises dans l’évènementiel ont fait profiter Emmanuel Macron de réductions de prix considérables. C’est le cas d’une péniche à Lyon pour un évènement de septembre 2016 dont le prix a été divisé par 3 pour accueillir le candidat. D’autres propriétaires de salles, notamment à Paris, mais aussi dans des villes de province, ont pratiqué aussi d’importantes soldes spéciales pour le candidat Macron. C’est le cas de Jean-Marc Dumontet, propriétaire de théâtre à Paris. Mais aussi de GL Events, la plus grosse entreprise du secteur ou encore des propriétaires de la Bellevilloise, une salle parisienne.

    En tout, 19 « ristournes » ont été recensées. Elles sont toutes plus importantes que la limite généralement considérée comme « normale » dans le cadre d’une campagne électorale. Elles font pour certaines d’entre elles contraste avec les pratiques commerciales appliquées à d’autres candidats de la même élection pour les mêmes prestations. Mais la Commission aurait examiné l’affaire en 10 minutes. Un témoin de la scène a raconté : « Ça n’a suscité aucune discussion particulière, on a énuméré les ristournes, et nous sommes passés au sujet suivant ». Une plainte avait tout de même été déposée par l’association Anticor pour « tentatives de détournements de fonds publics », « abus de confiance », « abus de bien sociaux ». Elle fut classée sans suite en quelques mois par le parquet de Paris.

    Mais pour ce qui nous concerne, la machine des convocations compte rendus donnés à la presse et mises en examen perlées pour motifs bidons bien infamants relayés par les médias du gouvernement : la fête continue.

     

    source:  https://melenchon.fr/

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