• Dans ce 147e numéro de la Revue de la semaine, Jean-Luc Mélenchon revient sur son déplacement à Bron, près de Lyon, pour parler de la précarité énergétique. Il explique que s’il a choisi de mettre en avant ce thème, c’est parce que la Fondation Abbé Pierre organisait le même jour, avec d’autres associations, la première journée nationale d’action contre la précarité énergétique. Il rappelle que la pauvreté n’est pas une fatalité et qu’on peut la combattre à condition d’admettre que s’il y a des pauvres, c’est parce que d’autres accaparent la richesse.

    Jean-Luc Mélenchon parle ensuite de la prise de parole d’Emmanuel Macron, qui ressemble davantage à une déclaration de candidature qu’à l’allocution d’un président de la République. Il explique que le président a fait un bilan mensonger de son action en supprimant notamment 3 millions de chômeurs de ses comptes… tandis que le candidat abordait une trentaine de thèmes comme le nucléaire. Il revient également sur l’annonce de Macron de l’obligation d’une 3e dose pour les plus de 50 ans pour conserver le pass sanitaire.

    Le candidat de l’Union populaire à la présidentielle évoque ensuite le retour sur Terre du spationaute français Thomas Pesquet. Il explique comment l’exploration spatiale peut être un moteur pour de nombreux secteurs de la société, qu’il s’agisse de techniques, de recherche, ou encore d’emplois. Il parle aussi du télescope spatial James Webb, le plus grand jamais construit.

    Enfin, Jean-Luc Mélenchon parle de la sortie en librairie de son programme présidentiel, « L’Avenir en commun ». Il appelle à le précommander pour pouvoir réaliser des tables de vente le week-end des 20 et 21 décembre. Il rappelle aussi la possibilité de découvrir sur sa chaîne YouTube le documentaire « 2022 : nos pas ouvrent le chemin », mais aussi l’émission « Allo Mélenchon ».

    ***SOMMAIRE***

    00:00 : Introduction : les réseaux sociaux

    03:35 : La précarité énergétique

    12:16 : Macron candidat-président

    25:44 : Thomas Pesquet et l'espace

    31:16 : La sortie du programme

    34:01 : La série documentaire 2022 : Nos pas ouvrent le chemin

    35:44 : Nouvelle émission : Allo Mélenchon

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  • Le 8 novembre 2021, Jean-Luc Mélenchon était l’invité de RTL Matin. Il est d’abord revenu sur la proposition de Montebourg, inspirée de Le Pen et Zemmour, d’interdire les transferts monétaires des familles originaires de pays dont les dirigeants refusent d’accueillir leurs ressortissants tombés sous le coup d’une obligation de quitter le territoire. Le candidat de l’Union populaire à la présidentielle a dénoncé une mesure cruelle, qui ne prend pas en compte la souffrance que représente le fait de quitter son pays. Il a également expliqué que cette mesure était stupide car elle augmenterait les causes du départ si elle était mise en oeuvre. Plus largement, il a dénoncé la perte de temps que représentait le fait de courir après les immigrés plutôt que de les accueillir dignement.

    Jean-Luc Mélenchon est également revenu sur la situation sanitaire du pays. Il a dénoncé les errements des macronistes sur la politique qu’ils ont mise en oeuvre face à l’épidémie de Covid-19. Il a aussi rappelé son opposition au pass sanitaire qui donne l’illusion de la sécurité alors qu’une personne vaccinée peut contracter et transmettre la maladie.

    Interrogé sur la politique énergétique qu’il mettrait en oeuvre s’il était élu, le candidat de l’Union populaire a expliqué qu’il voulait sortir du nucléaire au plus tard en 2045. Il a affirmé qu’il suivrait sur ce point le scénario Negawatt et qu’à cause du mandat d’Emmanuel Macron, 10 années avaient été perdues. Plus largement, il a rappelé le risque que représente l’énergie nucléaire alors que la France est le seul pays à avoir une centrale en amont de sa capitale, à Nogent.

    Jean-Luc Mélenchon répondait ensuite aux questions des auditeurs portant notamment sur le pouvoir d'achat. Il a rappelé sa proposition de blocage des prix des produits de première nécessité et notamment de l'énergie et de l'alimentation. Il a aussi plaidé pour la mise en place d'un coefficient multiplicateur maximum sur les prix dans la grande distribution. Concernant les TPE et PME, il a expliqué que sa politique viserait d'abord à remplir le carnet de commandes. Enfin, il a dit que sa première mesure consisterait à faire en sorte qu'il n'y ait plus un SDF dans le pays à l'hiver 2022 et que chacun ait un toit sur la tête.

     

    source: https://melenchon.fr/

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  • La France qui a froid

    Aujourd’hui enfin, un fléau trop ignoré est à la une. Je veux parler de la précarité énergétique. Il faut accorder ce mérite à la vingtaine d’associations mobilisées à l’occasion de la première journée nationale de lutte contre la précarité énergétique. Jusque-là les gens croient que nous exagérons en parlant de la France qui a froid. C’est pourtant un problème majeur. 12 millions de Français ont froid chez eux ou peinent à payer leurs factures. C’est-à-dire près d’un Français sur 5. Les insoumis ont donc décidé de faire quelque chose pour aider les associations et la Fondation Abbé Pierre à faire venir le thème sur la scène. Car tout s’aggrave à présent. Cela est directement lié à la flambée des prix de l’énergie et à l’appauvrissement général du pays provoqué par Emmanuel Macron. Nous avons donc déposé le jour même une proposition de loi reprenant l’essentiel de ce que demandent les associations. Et je me suis rendu à Bron près de Lyon dans un secteur très emblématique. Merci aux médias qui m’ont accompagné et forcés le mur de l’indifférence avec moi.

    La misère dorénavant est partout. Le 10 du mois, il reste 55 euros dans la poche de la moitié des Français. Ensuite, il faut tenir coûte que coûte jusqu’au versement du prochain revenu. On comprend alors pourquoi 60% des Français baissent le chauffage en dessous du niveau de confort. Désormais, ce phénomène touche aussi les plus jeunes. Ainsi, la moitié des 18-34 ans ont des difficultés à payer les factures de gaz ou d’électricité. Le mauvais état des logements y est aussi pour beaucoup. En effet, on, compte 5 millions de passoires thermiques dans le pays, soit une résidence principale sur 6.

    Dans ce contexte, en 2019, près de 300 000 foyers ont subi une coupure d’électricité ou une réduction de puissance en raison de factures impayées. En comptant les coupures de gaz, il y a eu au total plus de 670 000 interventions en 2019. Sachons-le : bien que les coupures soient en théorie interdites durant la trêve hivernale les réductions de puissance conduisent tout de même les personnes concernées à faire des choix cruels. Il faut choisir entre la lumière, le chauffage, la machine à laver ou bien de quoi faire fonctionner l’ordinateur pour trouver du boulot ! Pour tous ceux qui les subissent, c’est une profonde source d’angoisse et un quotidien au seuil de l’insupportable.

    Mais aligner les chiffres et les grands mots ne suffit pas. Trop souvent, ils cachent des situations très dures de souffrance humaine qui devraient être exposées au grand jour pour forcer les puissants à agir. Voilà pourquoi j’ai décidé d’aller à Bron, dans la métropole de Lyon, pour faire venir la lumière des médias sur ceux dont la précarité énergétique est un quotidien. Là-bas, le taux de pauvreté et de chômage surpasse de loin la moyenne nationale. On imagine donc combien la hausse des prix de l’énergie comme de l’alimentation est un enjeu vital pour la plupart des habitants.

    Le grand ensemble «UC Parilly» à Bron est une des plus grandes cités françaises du 20e siècle. C’était surtout un modèle du genre. À l’époque, il s’agissait de loger très vite des millions de gens. C’était une prouesse de faire jaillir de terre en moins de 10 ans de gigantesques paquebots de béton pouvant accueillir 2 600 familles. Et avec tout le confort moderne ! La vitesse de construction s’explique par des procédés révolutionnaires pour l’époque : chaque appartement reproduisait un plan type aux dimensions standardisées. Les éléments étaient fabriqués en usine et ensuite assemblés sur le chantier.

    Évidemment, les normes d’isolation thermique et phonique n’étaient pas celles d’aujourd’hui. Certains bâtiments contiennent aussi de l’amiante, dont la dangerosité n’était pas encore un sujet grand public. Entre temps, le périphérique et son cortège de pollutions, y compris sonore, est arrivé. Quel rapport avec la précarité énergétique me direz-vous ? Et bien il ne s’agit pas seulement d’avoir très froid… mais aussi d’avoir trop chaud l’été. Les habitants doivent choisir : supporter le bruit pour trouver un peu d’air frais, ou bien mourir de chaud en silence.

    Faute d’investissements suffisants pour les rénover, les habitants vivent aujourd’hui un calvaire. Certains payent 70€ par mois de chauffage, soit 840€ à l’année. Ce n’est pas une petite somme quand on a des revenus très faibles ! Pourtant, ils ont dû attendre le 6 novembre pour que le bailleur daigne allumer le chauffage central. Parfois, il n’y a plus d’eau chaude ni de chauffage. La raison ? Des travaux en plein hiver ! Pas très malin. Surtout, le froid est partout. Pour s’isoler du froid, les habitants intercalent des bouteilles remplies de terre et des cartons.

    Les habitants sont gênés de nous faire visiter. Pourtant, la honte devrait plutôt se trouver du côté de ceux qui n’agissent pas. Macron n’a fait qu’empirer les choses. Il a coupé 1,5 milliard d’euros dans le budget des organismes HLM. Moins d’argent c’est moins de programmes de rénovation entrepris. En conséquence, au rythme actuel, il faudrait 50 ans pour éradiquer toutes les passoires thermiques et rénover aux normes les plus ambitieuses. Moins d’argent, c’est aussi moins de construction de logements sociaux neufs pour reloger les habitants. La métropole de Lyon n’échappe pas au problème. En 2020, il y a eu 10 fois plus de demandes sur la métropole que de logements attribués.

    Ainsi, on voit combien l’énergie est plus que jamais un bien de première nécessité. Voilà pourquoi j’ai déposé avec les députés insoumis une proposition de loi visant à « abolir les coupures et garantir un droit d’accès inconditionnel à l’énergie. » Elle relaie la proposition d’intérêt général des associations mobilisées en cette journée particulière. Si je suis élu, la lutte contre la précarité énergétique sera un chantier prioritaire. Les coupures seront interdites et les réductions de puissance limitées. Les quantités vitales d’énergie seront gratuites. Pour reloger les habitants, nous réquisitionnerons le million de logements vacants depuis plus de 6 mois. Nous rénoverons 700 000 logements par an. J’entends déjà ceux qui s’inquiètent du coût. Les principaux fournisseurs d’énergie ont fait 13 milliards de bénéfice au premier semestre 2021. Ils peuvent donc être mis à contribution. Ça va chauffer !

     

    Jean-Luc Mélenchon

    source: https://melenchon.fr/

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  • Le 8 novembre 2021, Jean-Luc Mélenchon était sur sa chaîne Twitch (https://twitch.tv/jlmelenchon) pour le premier numéro de sa nouvelle émission : #AlloMélenchon.

    Pendant près de 2h, il a répondu aux questions des internautes sur son programme posée à l’écrit via le chat de la chaîne Twitch et à l’oral via un Twitter Space créé pour l’occasion.

    Le candidat de l’Union populaire à l’élection présidentielle a d’abord présenté son programme, « L’Avenir en commun ». Il a expliqué comment il avait été mis à jour pendant la crise du Covid-19 et réactualisé avec le travail réalisé à l’Assemblée nationale par les députés insoumis, mais aussi avec les 3000 contributions citoyennes reçues, ou encore avec les propositions des associations. Il a ensuite répondu à de nombreuses questions concernant l’école, l’enseignement professionnel, la vie des étudiants, l’enseignement supérieur et la recherche, la chasse, le nucléaire, les parrainages pour l’élection présidentielle, le végétarisme, l’agriculture bio, l’hôpital public, les soignants, ou encore la légalisation du cannabis.

    Vous pouvez retrouver toutes les questions posées et leurs réponses en vous référant au sommaire ci-dessous.

    ***SOMMAIRE***

    00:00:00 : Introduction

    00:02:20 : Histoire du programme « L'Avenir en Commun »

    00:12:13 : École, enseignement professionnel, enseignement supérieur et recherche fondamentale

    00:29:16 : Encadrement de la chasse

    00:39:08 : Nucléaire et énergies renouvelables

    00:52:39 : Parrainages pour l'élection présidentielle de 2022

    01:04:19 : Végétarisme, réforme agraire et agriculture biologique

    01:11:40 : Hôpital public, condition d'étude et de travail des soignants, déserts médicaux

    01:27:07 : Asimov, hologramme et science fiction

    01:29:33 : Légalisation du cannabis

    01:32:37 : Recommandation de lecture

    01:35:31 : Enseignement supérieur, recherche universitaire et statut des enseignants

    01:50:30 : Stratégie sur les réseaux sociaux et conclusion

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  • Pour l’honneur des militants et de Bastien Lachaud-par Jean-Luc Mélenchon (Blog JLM-7/11/21)

     

    par Jean-Luc Mélenchon

    J’étais dans ma préparation de l’émission sur BFM. J’ai à peine vu passer l’info sur le moment : la mise en examen de Bastien Lachaud pour « escroquerie » à propos de ma campagne présidentielle de 2017. Bastien gagnait 1900 euros dans son poste à l’association « L’Ère du peuple » qui était prestataire de service de la campagne. S’est-il enrichi personnellement ? Non et le juge en a convenu. Il s’agit donc d’une « escroquerie »… sans but matériel. L’association s’est-elle enrichie par cette campagne ? Non. Tous impôts et taxes payées, l’association a réalisé un profit de… 6000 euros ! Il s’agit de nouveau d’une « escroquerie » sans motif. Voilà campé le tableau de l’escroc et de l’escroquerie pour lesquels Bastien Lachaud est mis en examen et trainé dans la boue ! Que Médiapart se sente obligé de claironner l’info, admettons-le, car la presse est libre comme chacun le sait bien. Ce journal nous est hostile sans qu’on sache pourquoi depuis sa fondation. C’est bien son droit. Mais pourquoi se sent-il obligé de publier des insinuations flétrissantes et fausses ? Par exemple quand Médiapart écrit que la prestation de « L’Ère du peuple » était vendue plusieurs fois plus cher que le salaire à l’heure de Bastien Lachaud ! Une pure Intox malveillante. Voici pourquoi.

    1/ Intox d’abord parce que jamais dans aucune entreprise une prestation n’est vendue au prix coûtant de l’heure de salaire de celui qui l’accomplit. Médiapart par exemple n’est pas vendu à ceux qui s’y abonnent au prix total des salaires payés à ses employés. Médiapart y ajoute ses frais de sièges et ses coûts de toutes sortes pour produire l’info. Il en va de même pour « L’Ère du peuple » et il ne peut en être autrement.

    2/ Intox ensuite parce qu’il est interdit en campagne électorale de vendre une prestation en dessous du prix de marché. Sinon c’est un délit de sous-facturation comme celui qui a été reproché à Bygmalion. Le prix de vente des prestations de « L’Ère du peuple » a donc été celui du marché, ni plus ni moins. Et cela par obligation légale. Non pas en vue de bénéfices. Le bilan final des comptes de l’association le prouvent.

    3/ Intox enfin quand Médiapart recopie le motif de mise en examen sans aucun recul ni moindre esprit critique. Il aurait pu préciser que la liste des grand mots de cette mise en examen « escroquerie, usage de faux », etc., tout repose sur le motif de mise en examen de départ. Lequel ? Bastien est accusé d’avoir fait un « prêt illicite de main d’œuvre » en faisant travailler des gens pour et sous les ordres d’une autre entité : le compte de campagne. Grossière méconnaissance du monde des militants en campagne qui ne changent ni de nom ni de situation selon qu’ils militent bénévolement ou sous contrat de travail. Mais quand bien même on l’aurait oublié à Médiapart, il n’en reste pas moins qu’un tout petit peu de connaissance en droit du spécialiste de la justice qui nous salit devrait le conduire à une tout autre conclusion.

    En effet Bastien étant employé, il est donc du point de vue du droit la victime du prêt illicite de main d’œuvre. La victime. Il suffisait pour le savoir de demander à Martine Orange du journal Médiapart qui est une spécialiste, elle, du droit du travail. Personne n’a l’air de s’étonner de cette nouveauté appliqué aux seuls insoumis : accuser quelqu’un d’un supposé délit dont il est juridiquement la victime. Tout cela, Médiapart et ses repreneurs à l’AFP, France Inter et France 2 du 20 Heures et tous les organes du « service public » gouvernemental auraient pu le savoir au prix de cinq minutes de recherche. Toute cette « affaire » ne tient pas debout et, comme il reste beaucoup de monde qui fait du droit dans la justice, le recours de Bastien Lachaud pour nullité de la procédure engagé contre lui a les meilleures chances d’aboutir. Le niveau de corporatisme et de copinage que réclame le fait de donner raison au « juge »  de cette affaire compte tenu de ses états de service et de son parcours est bien peu probable car la Justice n’est pas à ce point malade dans ce pays. Tout cela donc fera « pschitt ! ».

    Dès lors, cette manœuvre n’a qu’un but : faire diversion au moment où les proches du président sont dans l’œil du cyclone judiciaire et, bien-sûr, salir les insoumis.

    En effet, renseignement pris, la mise en examen de Bastien Lachaud date d’un mois. Mais elle sort maintenant dans Médiapart. Hasard ? C’est le même jour où ce média publie des relevés d’écoutes téléphoniques dans une affaire en cours d’instruction. Dans ce relevé intervient madame Macron. Ces relevés violent le secret de l’instruction dans l’enquête sur son interlocutrice madame Marchand. Ces fuites ne peuvent avoir d’autres sources que judiciaires ou policières. Tout cela sent le deal à plein nez : je te passe le sel si tu me passes le poivre. Un tweet du journal de prendre la pause indignée « alors quand on parle de madame Macron, l’AFP n’en parle pas mais de Mélenchon oui ». De l’art de prendre les gens pour des imbéciles !

    J’ignore si Médiapart a publié tout cela pour avoir son scoop sur madame Macron ou si c’est seulement (ou aussi) pour mener son interminable vendetta contre les Insoumis. Mais quelque chose est certain. Et je le sais de sources de l’intérieur même de la place : la reprise en « alerte » puis dépêche par l’AFP, l’introduction dans le journal de 20 heures de France 2 et de France Inter n’ont eu lieu que sur instruction et sur insistance de la haute hiérarchie. Tel est ce monde d’intrigues et de services mutuels où se forme un continuum qui unit magistrats bavards en mal de notoriété, policiers intéressés et journalistes « d’investigation » spécialistes du copié-collé de pièce d’instruction. En bout de chaîne, des gens honnêtes, des militants intègres sont persécutés et salis à grands jets de pseudos infos. J’ai été victime du même procédé dans « l’affaire » et l’enquête préliminaire sur le paiement des indemnités dues aux pauvres policiers victimes de nos décibels lors des perquisitions. Tout cela a été ensuite « classé sans suite ». Mais les médias du gouvernement qui avaient relayé « l’info » n’en ont rien dit.

    Mais qui compense le mal fait par le cirque médiatique ? À Bastien Lachaud, à nous tous Insoumis, à moi puisque mon nom est cité autant de fois que les radios et télés gouvernementales reprennent « l’info » ? Personne évidemment.

    Personne ne le compensera. Car toute cette pantalonnade n’existe que pour nuire et faire diversion. On m’a recommandé de me tenir à l’écart de cette mise en examen de Bastien Lachaud. Je ne le ferai pas. Je me fais au contraire un devoir de m’exprimer par fidélité en amitié et respect pour l’homme et le militant politique hors pair qu’est Bastien Lachaud. Il est  mon camarade de combat depuis qu’il a 20 ans. Aujourd’hui remarquable député de Seine-Saint-Denis, il est un des membres les plus bosseurs de la Commission de la Défense de l’Assemblée nationale et un militant animaliste de premier rang. Il est l’organisateur de tous les évènements de notre actuelle campagne présidentielle comme il l’a été de la précédente. Il n’a jamais escroqué personne ni bénéficié d’aucun avantage matériel du fait de son activité.

    J’avais prévenu. Cette campagne sera sale. L’ambiance fascistoïde anti parlementaire, les mises en cause juridiques infamantes vont se succéder. Qui, sauf un « juge » peut traiter quelqu’un « d’escroc » et de « faussaire » sans aucune preuve avant tout procès et dans tous les médias sans que nul ne puisse répliquer ni se défendre ? Un tel privilège est trop goûteux et flatteur pour que l’intéressé y renonce après une carrière incohérente et sans gloire. En Équateur, Rafael Correa a fait l’objet de 25 inculpations pour l’éliminer ; on se souvient pour Lula avec un juge français en stage d’apprentissage chez le ministre d’extrême droite avant qu’il organise la perquisition chez moi.

    Je sais qu’il se prépare un feuilleton avec des mises en examen perlées au fil de la campagne. Certains candidats (au pluriel) ne se privent pas de compter dessus pour me voir éliminer de la prochaine élection de ce que je sais de l’intérieur. Cela ne sera pas sans réplique. Elles seront proportionnées et surtout argumentées comme l’est celle-ci.  Notre but n’est pas d’empêcher que cela ait lieu. On  n’y peut rien. Les fuites illégales d’information ne sont jamais sanctionnées ni même enquêtées par la Justice. Elle donnent lieu à divers trafics qui créent un système bien connu où tout le monde tient tout le monde par la barbichette. Il faut compter que les gens petit à petit le comprennent et soient lucides sur l’existence de ce système. Exactement comment cela s’est fait pour la police et l’IGPN ou les sondages. Notre but doit d’être d’élever le niveau de conscience de ceux qui nous font confiance pour qu’ils comprennent mieux le monde dans lequel ils vivent et le rôle des grands mots comme « indépendance » des médias ou de la Justice. À échelle de masse, un clou chasse l’autre. Ce type d’info salissante s’oublie vite dans le flot de boue quotidien qui coule en continu. Seules restent la prise de conscience, la lucidité, l’identification des adversaires et donc la conviction politique que cela peut construire. La conscience se construit par la riposte à ceux qui veulent l’aveugler. 

     

    source: https://melenchon.fr/

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  • Lundi 8 novembre à 14h00, la conférence de presse de Jean-Luc Mélenchon un an jour pour jour après le lancement de sa candidature à l’élection présidentielle. Il donne les chiffres clés de la campagne et parle de la sortie de son programme «L’Avenir en commun», en librairie.

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  • Le 4 novembre 2021, Jean-Luc Mélenchon était l’invité de BFM Business pour l’émission « Faire réussir la France ». Il était interrogé sur son programme économique par 7 patrons et chefs d’entreprises.

    Le candidat de l’Union populaire à l’élection présidentielle a d’abord expliqué qu’il voulait placer la France dans le top 5 des nations pour les énergies renouvelables. Il a rappelé les risques du nucléaire ainsi que son coût réel et a réaffirmé son objectif d’en sortir d’ici 2045. Il a aussi dit tout ce que la France pouvait faire pour développer les énergies renouvelables, notamment en mer : hydroliennes, éolien en mer, énergie houlomotrice…

    Jean-Luc Mélenchon a également détaillé les secteurs où la France pouvait faire mieux. Il a notamment parlé de l’économie de la mer et a expliqué qu’alors que la France avait le 2e territoire maritime du monde, elle n’avait pour surveiller ce territoire que l’équivalent de 2 voitures de police pour le territoire hexagonal. Il a également dit que s’il arrivait au pouvoir, il mettrait en place une filière bois puissante en renforçant en particulier la formation professionnelle.

    Le candidat de l’Union populaire à l’élection présidentielle a défendu sa proposition de mise en place d’un protectionnisme solidaire, négocié avec les pays concernés, pour relocaliser la production. Il a par exemple posé la question des brevets et a affirmé qu’un brevet découvert par des Français devait rester en France, même en cas de vente de l’entreprise à un pays étranger.

    Jean-Luc Mélenchon a rappelé qu’au cours du 20 siècle, la production avait été multipliée par 50 tandis que le temps de travail nécessaire pour réaliser cette production avait été divisée par deux. Il a défendu le fait de diminuer le temps de travail en affirmant que sa politique était de mettre « tout le monde au boulot » en travaillant moins pour travailler tous et travailler mieux.

    Défendant le modèle de la Sécurité sociale, le député insoumis a expliqué qu’il consistait à participer selon ses moyens et à recevoir selon ses besoins. Il a affirmé que le niveau de prélèvements obligatoires n’était pas un sujet quand on le mettait au regard de l’utilisation de la dépense publique. Il a aussi rappelé que depuis Chirac, l’État s’était appauvri de 100 milliards d’euros à force de cadeaux fiscaux comme la suppression de l’ISF et la mise en place de la flat tax. Il a par ailleurs défendu le fait que le crédit impôt-recherche soit intégralement utilisé pour financer la recherche fondamentale et universitaire.

    Jean-Luc Mélenchon a réaffirmé sa volonté de rétablir la retraite à 60 ans et à taux plein s’il est élu président de la République en 2022. Il a pour cela proposé plusieurs solutions, par exemple payer les femmes comme les hommes grâce à l’augmentation des cotisations. Il a également indiqué qu’il était pour faire en sorte qu’aucune retraite ne soit en-dessous du SMIC.

    Après avoir rappelé l’importance fondamentale de la formation professionnelle pour avoir de la main d'œuvre qualifiée de haute qualité en France, il a proposé qu'il y ait au moins un lycée polytechnique par département avec un internat. Il a ensuite indiqué que s’il était élu il ferait en sorte que 1 000 euros soient versés à chaque jeune qui s'inscrit dans une section de l'enseignement professionnel.

    Le député insoumis a ensuite mis l’accent sur les salaires en proposant de les augmenter puisque c’est un élément d’attractivité très sérieux. Il a également appelé à améliorer les conditions de travail.

    Le candidat à l’élection présidentielle de 2022 a également abordé le thème de l’Espace. Il a rappelé à quel point ce domaine était une opportunité immense pour la France qui possède le 3e port spatial du monde et des compétences importantes en la matière. Il a proposé la création d’une université francophone des métiers de l’espace. Il a également appelé à démilitariser l’espace.

    Jean-Luc Mélenchon a enfin indiqué qu’il souhaitait convaincre, à travers sa candidature, qu’une autre manière de faire société est possible. Il a conclu en soulignant que le progrès écologique et le progrès social étaient la condition du progrès économique.

     

    source: https://melenchon.fr/

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  • Les accusations absurdes contre Bastien Lachaud témoignent d’une enquête vide, maintenue artificiellement en vie   (communiqué LFI-4/11/21)

    L’AFP a rendu publique la décision du Juge d’instruction Dominique Blanc de mettre en examen Bastien Lachaud, député de la France insoumise, dans le cadre d’une enquête démarrée il y a plus de 3 ans sur la campagne présidentielle de 2017.

    Ce calendrier ne doit rien au hasard : cette mise en examen intervient à 5 mois de l’élection présidentielle de 2022 alors que le démarrage de l’enquête date d’il y’a plus de 36 mois. Elle est rendue publique au moment où des révélations du journal Mediapart évoquent l’intervention de Brigitte Macron dans le cadre de l’enquête visant Mimi Marchand et Nicolas Sarkozy. Nous ne sommes pas dupes de cette tentative de diversion.

    Cette décision de mise en examen est absolument infondée et frise l’absurde. Ainsi, Bastien Lachaud est mis en examen pour « prêt illicite de main d’œuvre » alors même qu’il n’était pas le dirigeant de l’association, mais employé en CDI. N’importe quel juriste ou avocat expliquera qu’un employé ne peut pas être rendu coupable d’une telle faute puisqu’il est censé en être la victime. Sur cette base, l’avocat de Bastien Lachaud déposera une requête en nullité dans les prochains jours.

    Nous rappelons que pour des missions similaires à celles exercées par Bastien Lachaud, des rémunérations trois fois plus importantes ont été versées dans la campagne d’Emmanuel Macron. Par ailleurs, lorsque l’Ere du Peuple facturait 490 euros une journée de travail de Bastien Lachaud, le candidat du PS se faisait facturer une prestation similaire pour 960 euros sans aucune remarque de la CNCCFP, ni aucune procédure judiciaire. Par conséquent, mettre en doute l’intégrité de Bastien Lachaud ne s’appuie sur aucun élément sérieux et participe d’une volonté délibérée de porter atteinte à son image et à celle de la France insoumise.

    Sur le fond, on reproche à l’association « L’ère du peuple » d’avoir surfacturé des prestations de campagne dans l’objectif de s’enrichir. C’est une accusation totalement loufoque.

    D’abord, la campagne de Jean-Luc Melenchon en 2017 a été la campagne la plus longue et la moins chère de tous les candidats. Il a dépensé au total 10,6 millions d’euros là où le candidat Macron a dépensé 16,7 millions d’euros et le candidat Fillon a dépensé 13,7 millions d’euros. Au total, la campagne de Jean-Luc Melenchon aura coûté 1,51 euros par voix, celle d’Emmanuel Macron 1,93 euros par voix et celle de Benoit Hamon 6,58 euros par voix.

    Par ailleurs, si l’association « l’Ere du Peuple » a facturé 440000 euros de prestations au compte de campagne, elle a fini la campagne électorale de 2017 avec un bénéfice net de 6848 euros, d’après son président. Il n’y a donc eu ici aucun enrichissement de qui que ce soit.

    L’association « l’Ere du Peuple » n’était pas un prestataire logistique. Elle fournissait notamment des prestations événementielles et de communication dont l’existence et la qualité n’ont jamais été remises en question par la CNCCFP et dont la valeur a été soulignée à de multiples reprises par les commentateurs de la campagne présidentielle.

    Enfin, cette association a pleinement respecté le code électoral. Elle a donc facturé ses prestations à la campagne au prix normal du marché. Dans le cas contraire, l’association aurait pu être accusée de sous-facturer ses prestations et le compte de campagne du candidat aurait pu être rejeté.

    Cette nouvelle décision confirme la vacuité totale de cette enquête, maintenue artificiellement en vie dans l’objectif de nuire à la campagne présidentielle de Jean-Luc Melenchon.

    Nous l’affirmons à nouveau et avec fermeté : nous avons suivi scrupuleusement les règles du code électoral, comme l’a rappelé la CNCCFP en validant nos comptes de campagne. Aucune manipulation, ni aucun acharnement, ne nous fera dévier de notre objectif : faire gagner l’union populaire !

     

    source: https://lafranceinsoumise.fr/

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    C’est un nouveau soutien de poids pour Jean-Luc Mélenchon en vue de l’élection présidentielle de 2022. Lundi 25 octobre, Richard Béninger, ancien directeur général de l’Humanité, a annoncé vouloir « construire l’Union Populaire pour gagner en 2022 avec Jean-Luc Mélenchon ».

    Dans un long message publié sur les réseaux sociaux, celui qui fut également secrétaire national du Secours populaire, a dévoilé pourquoi il soutiendra le député des Bouches-du-Rhône en 2022. Richard Béninger cite notamment deux mesures fortes présentes dans le programme l’Avenir en commun pour expliquer son choix : la « mesure-clé : adoption d’une loi anti-concentration dans les médias et leur démocratisation », mais aussi le « plan d’urgence sociale » proposé par Jean-Luc Mélenchon pour éradiquer la pauvreté qui gangrène la société.

    Retrouvez ci-dessous le message dans son intégralité :

    « J’ai travaillé vingt ans au journal l’Humanité dont quinze ans comme administrateur puis Directeur général du quotidien fondé par Jean Jaurès. Celui-ci écrivait dans son éditorial du premier numéro le 18 avril 1904 : « Faire vivre un grand journal sans qu’il soit à la merci d’aucun groupe d’affaires est un problème difficile mais non pas insoluble ».

    Comme représentant de l’Humanité dans les organismes professionnels de la presse, j’ai essayé de contribuer à relever ce défi pour y défendre et sauvegarder la flamme du pluralisme, de plus en plus vacillante. Aujourd’hui, la quasi-totalité de la presse écrite et audiovisuelle est la propriété de neuf milliardaires.

    J’ai poursuivi mon engagement professionnel dans la presse à la direction d’entreprises de presse, notamment dans la principale entreprise de distribution (NMPP, rebaptisée Presstalis) dont les acquis de son statut de coopérative, créé à la Libération et garanti par la loi Bichet, ont fini d’être démantelés sous l’ère macroniste, mettant en cause sourdement mais lourdement la liberté de la presse.

    J’apprécie naturellement dans « L’avenir en commun 2022 » la « mesure-clé : adoption d’une loi anti-concentration dans les médias et leur démocratisation ».

    J’ai ensuite consacré la totalité de mon engagement de 2012 à 2019 à mes responsabilités bénévoles de secrétaire national du Secours populaire français. Par respect absolu de l’indépendance de cette grande association de solidarité, je me suis abstenu de toute intervention politique publique durant toutes ces années.

    J’avais entre autres responsabilités, celle de travailler à l’élaboration et de rendre publics les résultats de l’enquête annuelle de référence depuis plus de quinze ans sur l’état de la pauvreté dans notre pays publiée à l’automne par le Secours populaire.

    Un constat détaillé et analysé, sans cesse aggravé et qui s’est encore brutalement amplifié en 2021.

    J’avais été frappé dès 2017 par la manière dont Jean-Luc Mélenchon avait traité cette question : éradiquer la pauvreté, ce n’est pas avant tout et pas seulement « aider les pauvres ». La pauvreté gangrène l’ensemble de la société. Près d’un français sur deux – et le chiffre ne fait que s’accroître depuis dix ans – craint personnellement pour lui, sa famille, ses enfants de sombrer un jour dans la pauvreté, quand ce n’est pas déjà le cas. S’attaquer à la pauvreté, c’est fondamentalement remettre la société à l’endroit. C’est tout le sens du « plan d’urgence sociale » proposé par le programme « L’avenir en commun ».

    EN DÉCIDANT DE CONSTRUIRE L’UNION POPULAIRE POUR GAGNER AVEC JEAN-LUC MÉLENCHON EN 2022, JE CROIS RESTER PLUS QUE JAMAIS FIDÈLE À MES ENGAGEMENTS POLITIQUES, PROFESSIONNELS, ASSOCIATIFS. »

     

    source:  https://linsoumission.fr/

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    Le jeudi 28 octobre 2021, Jean-Luc Mélenchon était l’invité de Bruce Toussaint. Il est d’abord revenu sur la lutte contre le trafic de stupéfiants en indiquant qu’il fallait donner plus de place à la police judiciaire pour mener des enquêtes et démanteler les réseaux. Il a aussi expliqué qu’il fallait augmenter la formation des policiers et légaliser le cannabis pour libérer des forces de police. Il a néanmoins dénoncé le fait que l’attention médiatique portée sans cesse aux questions de « sécurité » fait qu’on ne parle jamais des accidents du travail ou des féminicides. Jean-Luc Mélenchon a également déployé son programme économique pour la France. Il a rappelé sa proposition d’augmenter le SMIC à 1400€ nets par mois et a expliqué qu’il fallait augmenter les salaires pour permettre l’achat d’une nourriture bio et locale plus cher à produire, donc à consommer. Il a par ailleurs détaillé ses propositions pour les entreprises, en parlant notamment du fond de péréquation inter-entreprises pour permettre aux petites entreprises de payer moins d’impôts en faisant participer davantage les plus grosses. Il a, enfin, dit de nouveau qu’il fallait mettre en place un impôt universel pour lutter contre l’évasion fiscale. Enfin, le candidat de l’Union populaire à l’élection présidentielle est revenu sur son déplacement en Guyane. Il a rappelé l’immensité du territoire Guyanais, mais aussi sur les enjeux qui s’y posent, notamment en matière de santé publique et de réouverture de lits d’hôpitaux. Il a, enfin, dit l’importance de la recherche spatiale pour le futur alors que la France a, avec Kourou, le 3e port spatial du monde, maîtrise toutes les technologies pour faire des vols spatiaux et pourrait produire en 3 ans des lanceurs pour un vol spatial habité.

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