• Environ 300 manifestants à Quimper pour les oubliés de la crise (LT.fr-17/09/20-15h37)

    La manifestation a rassemblé moins de 300 personnes à Quimper.

    Près de 300 personnes ont manifesté à Quimper, ce jeudi peu avant midi, afin de réclamer « plus de justice sociale ». Parmi eux, de nombreux enseignants, mais aussi des salariés du secteur public et quelques étudiants.

    Comme ailleurs en Bretagne, ce jeudi marquait la rentrée sociale à Quimper. À l’appel des organisations CGT, Solidaires, FSU et FO, près de 300 personnes ont manifesté dans les rues de la ville. Il s’agissait de rappeler leur opposition à la réforme des retraites, et d’alerter sur les licenciements massifs à Morlaix, Lannion, et ailleurs.

    Dans le cortège, qui est parti de la place de la Résistance pour rejoindre la place de la cathédrale, les enseignants étaient majoritaires. « On est déçus de ce « monde d’après », les conditions d’enseignement sont catastrophiques », a signifié Yannick Lesne, militant Sud et professeur de physique-chimie à Rosporden. Il déplore la politique du gouvernement en matière d’enseignement à distance : « C’est une preuve de l’échec de la politique sanitaire, ça ne peut pas être envisagé comme une solution durable. Les enseignants n’ont même pas reçu de matériel dédié, nous utilisons nos propres moyens », relate-t-il. S’il a battu le pavé, c’est aussi pour soutenir ceux qu’il appelle les « petites mains » : « les agents d’entretien et les assistants d’éducation sont toujours en première ligne dans cette crise du coronavirus. Mais ils ont été oubliés dans le plan de relance ».

    Yves Pasquet, secrétaire départemental SNES-FSU, veut alerter sur l'état de l'enseignement technique et professionnel, à l'heure du coronavirus.Yves Pasquet, secrétaire départemental SNES-FSU, veut alerter sur l’état de l’enseignement technique et professionnel, à l’heure du coronavirus. 

    « Les jeunes sont vos futurs salariés »

    Yves Pasquet, secrétaire départemental SNES-FSU, a évoqué, ce jeudi, d’autres oubliés de cette crise : les élèves des filières professionnelles et technologies. « La fermeture des labos a mis à l’arrêt les travaux pratiques, rappelle cet enseignant du lycée technologique de Quimper. Les examens ont porté sur le contrôle continu, ce qui n’a pas permis de juger le savoir-faire des élèves. À présent, on demande aux industriels de ne pas réduire les places en stages. Jouez le jeu, les jeunes sont vos futurs salariés », exhorte-t-il.

     

    Gaëtan, Tyfenn et Chloé, tous les trois étudiants, ont rejoint la manifestation pour exprimer leur colère. Ils ne se résignent pas à devenir une génération sacrifiée.Gaëtan, Tyfenn et Chloé, tous les trois étudiants, ont rejoint la manifestation pour exprimer leur colère. Ils ne se résignent pas à devenir une génération sacrifiée. 

    Des jeunes, justement, ont répondu présents, comme Tyfenn Douillard, une étudiante : « C’est notre avenir qui est en jeu. Alors oui, nous sommes en colère ». À côté d’elle, Gaëtan Best, étudiant en sciences politiques, s’insurge contre le plan de relance : « Nous savons que la covid-19 est née de l’agriculture intensive, qui, en empiétant sur les surfaces naturelles, a transmis le virus de l’animal à l’homme. Pourtant les élites persistent à reproduire les erreurs du monde d’avant, plutôt que d’inventer un nouveau modèle », pointe le jeune homme.

    Quentin Raillard

    source: https://www.letelegramme.fr

     

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