« Dans un communiqué commun, plusieurs associations étudiantes, dont Une Alternative pour l’UBO, à Brest, demandent « que la valeur du travail effectué par les étudiants en santé dans la crise sanitaire soit prise en compte au même titre que celle des personnels ».
Sur le front de la lutte contre le Covid-19, les étudiants en santé n’ont, eux aussi, pas compté leurs heures ces dernières semaines. Pourtant, ils ne sont, pour l’heure, pas concernés par les primes annoncées par le gouvernement. Souhaitant dénoncer cette situation, plusieurs associations étudiantes, dont Une Alternative pour l’UBO, l’Assos’Actions (Université Bretagne Sud) et l’Union Pirate (Rennes II) ont signé ces derniers jours une tribune pour demander que la situation de ces étudiants soit reconnue.
« Ces étudiants sont utilisés comme une main-d’œuvre gratuite »
Dans un communiqué, ces associations rappellent que « parmi celle et ceux que nous applaudissons chaque soir, il y a aussi des étudiants en soins infirmiers, des étudiants en médecine, des internes et des externes qui se sont mobilisés. Les étudiants de première, de deuxième et de troisième année sont payés, respectivement, 0,80 €, 1,08 € ainsi que 1,40 € de l’heure. Quant à eux, les étudiants en médecine sont payés comme d’habitude donc entre 100 et 250 € par mois, et 50 € par garde, en sachant qu’ils font des semaines de plus de 45 heures ».
Le collectif d’associations étudiantes rajoute que « les étudiants ne sont pas concernés par les primes annoncées par le gouvernement. Pourtant, ils travaillent eux aussi dans des conditions sanitaires inquiétantes, dans des conditions de travail inconfortables, ne comptent pas leurs heures. Ces étudiants sont utilisés comme une main-d’œuvre gratuite. Nous demandons que la valeur du travail effectuée par ces étudiants soit prise en compte au même titre que celle des personnels et que la rémunération de ces derniers soit augmentée »..
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