• Fonderie de Bretagne : la réunion entre les délégués syndicaux et la direction suspendue jusqu’à mercredi (LT.fr-15/06/21-18h13)

    Tant que les salariés n’ont pas obtenu satisfaction, notamment sur les volumes, la grève à la Fonderie de Bretagne se poursuit. (Image d’archives) Tant que les salariés n’ont pas obtenu satisfaction, notamment sur les volumes, la grève à la Fonderie de Bretagne se poursuit.

    La réunion qui doit permettre la sortie du conflit entre les salariés et la Fonderie de Bretagne a été suspendue, ce mardi. Alors qu’elle avait débuté à 9 h 30 elle a été ajournée à 11 h. Un nouveau rendez-vous est prévu ce mercredi.

    La négociation entre les délégués syndicaux de la Fonderie de Bretagne et la direction de l’usine s’est ouverte ce mardi, à 9 h 30, en terrain neutre, à la Chambre de commerce et d’industrie de Lorient. Mais elle a tourné court. « Il y a eu une pause de 10 h à 11 h et à 11 h, on nous a dit que la réunion était suspendue jusqu’à demain matin », a annoncé Maël Le Goff, à sa sortie de la CCI. Le délégué syndical, secrétaire CGT du site, assure que la direction « est acculée » et n’a pas la main sur les négociations. « Ils n’ont pas la maîtrise du sujet ici. Le DRH rappelle que l’on est dans un groupe de 180 000 salariés et que ce n’est pas eux qui décident de quoi que ce soit ». La suspension de la réunion servirait donc à aller négocier plus haut avec la direction du groupe Renault, dont la Fonderie de Bretagne est une filiale.

    Détresse financière et psychologique des salariés

    Une chose est sûre, ça s’agite en coulisse pour sortir de ce conflit qui dure depuis le 27 avril, mais les grévistes sont prudents. « Depuis deux mois, on prend les heures les unes après les autres, les jours les uns après les autres. On verra demain matin ce qu’il en est », tempère Maël Le Goff qui estime que les négociations vont se dérouler « point par point. Cela va être très long ». Les délégués syndicaux ont redit leurs revendications : « du volume de pièces pour faire fonctionner l’entreprise », condition primordiale pour que les grévistes reprennent le chemin du travail mais ont aussi insisté sur la détresse psychologique des salariés. « Cela fait huit semaines qu’ils sont sur le parking. Financièrement, c’est plus que compliqué, il y a des gens qui ne mangent plus, qui n’ont plus d’argent. On essaye de les aider comme on peut. Il est grand temps d’intervenir. La détresse est aussi psychologique, pour les familles c’est très dur ».

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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