• Hôpital de Douarnenez. « La situation ne peut plus durer » (OF.fr-7/08-9h10)

    Par L-HERMINE ROUGE dans Actualités-Finistère le 7 Août 2020 à 09:40

    Carine Thomas, secrétaire générale de la CGT de Douarnenez (Finistère) et Françoise Bordanova, membre CHSCT, réclament une réunion extraordinaire du CHSCT.Carine Thomas, secrétaire générale de la CGT de Douarnenez (Finistère) et Françoise Bordanova, membre CHSCT, réclament une réunion extraordinaire du CHSCT. 

    Depuis début juillet 2020, le centre hospitalier Michel-Mazéas est en dispositif Hôpital en tension (HET). Les membres de la CGT déplorent une suppression de lits en période estivale et un manque de moyens supplémentaires.

    « Cet été, dix-sept lits ont été supprimés sur les 115 lits disponibles. L’État doit prendre ses responsabilités et ne doit plus supprimer de lits en été. » Le ton monte du côté des membres CGT du Centre hospitalier de Douarnenez. Ces derniers réclament la tenue d’une réunion extraordinaire du Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) dans les plus brefs délais.

    La raison ? En juillet 2019, le dispositif Hôpital en tension (HET) avait été placé seulement deux jours au Centre hospitalier de Douarnenez. Le mois dernier, l’hôpital a été placé dix-sept jours en HET. Une situation alarmante que regrette la CGT. « Le personnel du service des urgences se retrouve en grande difficulté pour la prise en charge de la population. Les patients patientent pendant des heures sur les brancards, avec une prise en charge médicale retardée pouvant aller jusqu’à six heures », expliquent Carine Thomas, secrétaire général de la CGT de Douarnenez et Françoise Bordanova, membre CHSCT. À tel point que le salon des familles est désormais « transformé en chambre ».

    Les conséquences sont directes sur le personnel. Surcharge de travail, épuisement et risques psycho-sociaux… « La situation ne peut plus durer. Certains collègues sont à la limite du burn-out », ajoute Françoise Bordanova.

    Bien qu’ayant exprimé la reconnaissance pour les agents, la direction a rétorqué « en disant qu’elle n’avait pas de solution car il y a un manque de personnel ». Une problématique qui dure « depuis des années ».

    Prime Ehpad : un combat

    Autre combat de la CGT du Centre hospitalier de Douarnenez : la prime Covid-Ehpad. Des agents en Ehpad ayant été affectés en pleine période de Covid, du 1er mars au 30 avril, n’auraient pas bénéficié d’une prime totale de 1 000 €. « Ils n’ont perçu qu’une prime de 500 € au mois de juin », s’alarment les membres de la CGT.

    « La direction devrait avoir une reconnaissance pour le personnel qui a été affecté et qui s’est dévoué pour aller travailler dans des conditions difficiles avec des personnes âgées », déclare Carine Thomas.

    Pour l’heure, la CGT se dit « inquiète » pour le mois d’août mais ne compte pas baisser les bras.

    source: https://www.ouest-france.fr

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