La CGT a accepté de signer, vendredi 9 octobre, le plan de rupture conventionnelle collective renégocié avec la direction d’Hutchinson. À Saint-Brieuc, 56 postes pourraient être supprimés.
Alors que les choses étaient au point mort depuis le 16 septembre, jour d’une deuxième réunion de négociation qui n’avait pas abouti, la CGT a finalement validé, vendredi 9 octobre, l’accord de rupture conventionnelle collective proposé par la direction d’Hutchinson.
Pas d’évolution sur les suppressions de poste
« Nous avons eu de nouvelles réunions avec le PDG la semaine dernière », détaille Bruno Heme, le délégué CGT d’Hutchinson, à Saint-Brieuc. Deux réunions pendant lesquelles trois points ont été abordés, dont le nombre de suppression de postes. « La direction a opposé une fin de non-recevoir sur le sujet », avance Bruno Heme, alors que le site briochin, qui compte 362 salariés en CDI, est concerné par 56 suppressions.
« Nous avons obtenu deux réunions de point d’étape, début janvier et début avril », détaille le délégué syndical. L’occasion d’effectuer un point sur la situation de chaque site et, espère le syndicaliste, « recalibrer, au besoin, le nombre de départs prévus ».
Un engagement jusqu’à décembre 2022
Deux autres points du plan de départ ont fait l’objet d’âpres négociations. Concernant les mesures d’âge, d’abord. Un accord a finalement été trouvé pour permettre aux gens à trois ans de la retraite de profiter des mesures d’âge après une année de travail supplémentaire.
Enfin, alors que la direction du groupe s’engageait à ne pas procéder à des licenciements économiques ou à des fermetures de site d’ici à décembre 2021, la CGT a obtenu que la promesse tienne jusqu’à décembre 2022.
Julien Molla
source: https://www.letelegramme.fr/