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La chanteuse d’airs traditionnels Louise Ebrel, l’une des grandes voix de la Bretagne, est décédée (OF.fr-31/03/20-12h25)
Louise Ebrel sur la scène de la Nuit interceltique au stade du Moustoir à Lorient. Morbihan, lors de la quarante-troisième édition du Festival Interceltique, en août 2013.
La voix de Louise Ebrel s’est tue. La chanteuse d’airs traditionnels bretons, fille de l’une des sœurs Goadec, s’est éteinte à l’âge de 87 ans, dans la nuit du lundi 30 mars 2020. Née dans les Côtes-d’Armor à Treffrin, elle vivait dans le Finistère.
L’une des grandes voix de Bretagne s’est tue. La chanteuse Louise Ebrel s’est éteinte dans son sommeil, dans la nuit du lundi 30 mars au mardi 31 mars 2020.
« Je connaissais tout le répertoire des sœurs Goadec »
Née le 27 juillet 1932 à Treffrin (Côtes-du-Nord), elle a toujours entendu ses parents, Eugénie Goadec (l’une des sœurs Goadec) et Job Ebrel, chanter : « Jeune fille, je chantais en français comme tout le monde et j’aimais ça. Après une vie de travail, je me suis retrouvée en préretraite à la fin des années 1980. Je me suis installée à Loctudy, où mon mari, Albert, avait une maison. Tous les mercredis, j’allais au Guilvinec danser. Puis j’ai commencé à chanter dans les festoù-noz avec Roland Péron et Ifig Flatrès. Je connaissais tout le répertoire des sœurs Goadec et je l’ai repris », témoignait-elle en juillet 2012 à Ouest-France.
L’énergie sur scène avec Les Ramoneurs de Menhirs
Depuis cette époque, Louise Ebrel n’a jamais cessé de chanter, multipliant les collaborations. Celle avec Denez Prigent, chanteur à la voix d’or, durera dix-sept années. Louise Ebrel, c’est aussi l’énergie déployée sur scène aux côtés des Ramoneurs de Menhirs, dont la vocation est de rendre immortelles les traditions en les faisant vibrer au son du punk rock.
Instant magique avec Louise Ebrel et Loran, leader des Ramoneurs.Louise Ebrel et les rockeurs des Ramoneurs ont multiplié les concerts, les festivals. Dans le public, des vieux, des jeunes… « Ils font du Plinn, je dois juste tenir compte des arrangements et surtout de la boîte à rythmes, livrait-elle en juillet 2012. Quand je les ai vus pour la première fois, j’ai dit à mon petit-fils : « Jamais je ne chanterai avec eux ! » Maintenant, je me plais bien avec ce groupe ! »
Enfant, elle a baigné dans la langue et dans le chant de sa mère et de ses tantes. Elle a bénéficié d’une transmission directe. Avec sa disparition, c’est le départ d’une génération d’artistes qui a entendu le chant traditionnel breton d’avant-guerre.
source: https://www.ouest-france.fr/
« Didier Raoult : bulletin d’information scientifique du 31 mars 2020 (yétiblog-31/03/20)« Tu as intérêt à bien le chanter ! » : le jour où Denez Prigent rencontra par hasard Louise Ebrel (OF.fr-18h33) »
Tags : Louise EBREL, Décès
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