• #blackfriday journée noire pour la langue française et la diversité linguistique ! (IC.fr-

    Journée noire pour la . Les publicitaires aux ordres des multinationales du commerce, grands prètres de la “consommation” ont décidé d’une offensive générale pour matraquer la France d’une campagne de  en pour imposer un usage américain. Une violence de plus contre les travailleurs de France dont la  commune est le français. Celle de la casse de ce premier service public du pays, la .

    Une campagne qui est en contradiction avec la Constitution et avec la loi de la République (loi Toubon), une campagne menée dans toutes les rues du pays, sur toutes les chaînes de télévision et de radio, une campagne de colonisation de l’espace public, de nos yeux et de nos oreilles par le tout anglais. Une campagne qui n’a rien à voir avec des initiatives relevant de la créativité originale de quelques commerçants voulant se distinguer pour faire valoir leurs produits. C’est au contraire une campagne conformiste, copiant un usage américain, imposé d’ailleurs par les GAFA, ces multinationales du commerce en ligne telles qu’Amazon. Une campagne qui est le symptôme de la progression de la colonisation économique, de l’qui efface la France des Lumières, la République et avec elle la biodiversité de langues multiples et de l’indispensable diversité culturelle qui est l’héritage et l’avenir des peuples de toutes la planète. Car c’est un même slogan en anglais américain, pour une date américaine qui est utilisé par toutes ces grosses entreprises. Un slogan qui d’ailleurs ne veut rien dire pour les français : Vendredi Noir ? cela ne fait pas très envie d’autant que cela ne correspond pas aux usages du calendrier commercial en France.

    Il en est qui protesterons en disant que les commerçant sont obligés de faire cela pour vendre, que c’est moderne… non cela ne l’est pas puisque du Black Friday aux si mal nommés “French Days” de Carrefour les multinationales imposent une langue unique, l’anglais de Wall Street. Pas des slogans en espagnol, en italien en Allemand ou autres langues. Et un slogan qui ne parle à personne. Quant à l’argument de la créativité il est ridicule : nos publicitaires sont ils si médiocres qu’ils imaginent mieux convaincre les français en leur parlant une autre langue que la leur ? Des publicitaires, de SOSH à Monoprix fond d’ailleurs la démonstration que l’on peut faire des publicités originales, performantes en utilisant la langue française De fait, ce n’est pas cela la cause de ce tout anglais imposé pour remplacer le français et toutes les autres langues. Il s’agit ici pour l’élite capitaliste d’imposer sa langue, celle de l’impérialisme dominant états-uniens, et avec elle l’ensemble de l’idéologie politique et de ses valeurs, consumérisme et libéralisme notamment. Ce tout anglais n’est pas neutre, il est un instrument de domination.

    Ne comptez pas sur le CSA, autorité de régulation de l’audiovisuel, qui refuse de faire appliquer la loi. qui impose, d’après le ministère de la culture (DGLFLF) :

    la loi prévoit l’emploi obligatoire du français ou de traductions en français dans tous les messages publicitaires et émissions des services de radio et de télévision, à l’exception des œuvres cinématographiques et audiovisuelles en version originale, des programmes conçus pour être diffusés en langue étrangère, de ceux dont la finalité est l’apprentissage d’une langue, et des retransmissions de cérémonies cultuelles

    Le CSA n’a jamais rien fait pour sanctionner les chaînes publiques lorsqu’elles n’appliquent pas l’article 39 de la Charte de France Télévisions dans laquelle est écrit noir sur blanc que les termes étrangers sont proscrits à l’antenne lorsqu’un équivalent français existe. Ce qui vaut évidemment pour les publicités. Une situation dénoncée depuis des années par les associations de défense de la langue française comme l’AFRAV.

    Et comptez encore moins sur l’ARPP association des professionnel de la publicité censée contrôler le secteur qui en cette année 2018, bien que ses propres recommandations imposent la traduction systématique de tous les termes en langue étrangère, intitule son principal colloque annuel en anglais. AD Tech Summit pour Sommet technologique de la publicité.

    Pourtant une analyse de plus de 20 000 publicités menée par la même ARPP et le ministère de la culture en 2018 a démontré le caractère systématique des manquements à la loi et aux règles, notamment avec l’absence de traduction des slogans en anglais. Dans ce même rapport, Dominique Wolton, président du conseil de l’éthique publiciaire et directeur de la revue internationale Hermes publiée par le CNRS dénonce d’ailleurs un “snobisme à la française”

    Les Français, au lieu de défendre la francophonie, sont fascinés, de manière assez risible, par les termes anglais.
    Lors de sa promulgation il y a plus de vingt ans, la loi Toubon, pourtant courageuse et relevant du bon sens, a été injustement critiquée. C’est l’illustration même du snobisme français. On croit qu’être “moderne”, c’est parler anglais et que c’est aussi une preuve d’intelligence ! Il ne s’agit pas de faire d’une langue un business, mais de respecter les identités culturelles, c’est-à-dire traduire.
    La traduction : l’industrie mondiale, si on voulait vraiment la paix !
    Il est certain que nous aurions à gagner qu’une telle loi existe dans tous les pays afin de protéger nos diversités dont nous devons être fiers

    Avant qu’il ne soit définitivement trop tard, il est tant pour chaque francophone, pour chaque personne soucieuse de la diversité culturelle et linguistique, de réagir. A commencer par protester contre ceux qui voudraient imposer le tout anglais. Par exemple en refusant d’acheter à des commerçant qui nous agressent avec leurs slogans tout en anglais. En leur faisant savoir votre refus, et en invitant chaque citoyen à faire de même. E,n agissant également sur le plan juridique, en envoyant de façon systématique des protestations et des plaines auprès du CSA et de l’ARPP. Et en poursuivant le combat judiciaire, marquée par de belles victoires ces dernières années.

    JBC pour www.initiative-communiste.fr


    Une immense majorité de Français se pose la question: Black Friday, qu’ès acco?

    Cet événement n’a rien, mais vraiment rien de rien, à voir avec notre histoire. Mais pour certains qui maîtrisent – ou ne maîtrisent pas du tout – l’anglo-américain,ça fait tellement bien (au moins le croient-ils) d’étaler sur les vitrines et dans leurs courriers, et bien sûr dans leurs conversations, leur savoir-parler (!!!) anglo-américain …

    Et ce, sans même se rendre compte que c’est un vache coup de pied contre notre langue maternelle, vacherie qui contribue, hélas! à la mettre un peu plus en péril, alors qu’elle n’a vraiment pas besoin de ça, attaquée comme elle l’est par ceux dont le but est de l’étouffer sous une vague d’anglo-américano-phonie, et par les autres qui ne savent pas qu’ils “travaillent” là à la disparition de leur langue, de leur culture et de leur civilisation,

    En bref, de tout ce qui fait qu’ils peuvent -encore !- se flatter d’être Français.

    Ce qu’ils ne seront plus, quand, de l'”érosion” du patrimoine culturel français, il ne restera plus que quelques grains de sable que les “devenus” américanophones fouleront aux pieds, sans savoir sur quel trésor que l’on croyait impérissable ils useront leurs semelles.

    affiche du COURRIEL

    affiche du COURRIEL

    Au fait, qu’ont-ils de plus que nous? Que pouvons-nous leur envier, à ces “grands amis” Américains qui prétendent mettre sous leur joug tous les pays du Monde, et qui nous mépriseront d’autant plus que nous ne leur résisterons pas ?

    Pour la France, Le Black Friday marquera le jour où la langue française, encore langue vivante aujourd’hui, deviendra pour toujours langue morte. Morte par la volonté de quelques uns, suivis par des millions de “copieurs” qui, individuellement, n’ont pas conscience de la gravité de leur “suivisme”.

    Où sont le courage et l’abnégation des poilus de 14/18? Qu’est devenu le sacrifice des maquis et des résistants de 39/45 ? Quel hymne allons nous pouvoir chanter, si ceux qui luttent aux frontières de notre culture et s’opposent aux “collabos de la  et du fric” (Michel SERRES, philosophe*) ne sont pas rejoints et soutenus par la masse des Français qui veulent le rester et parler Français?

    G. C.

    * Michel SERRES, dans un de ses écrits, prône “la grève de l’anglais” , c’est à dire le refus d’entrer dans un commerce dont l’anglo-américanisation est mise en évidence par l’enseigne et les vitrines. Déjà, beaucoup d’acheteurs suivent cette ligne et font profiter de leur “manne” les commerces restés français.

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

     

     

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  • Gilets jaunes. De nouveaux blocages aux entrées de Brest ce vendredi (OF.fr-23/11/18-8h 11)

    À Brest, les ronds-points de Pen ar Ch’leuz et d’Ikea sont à nouveau bloqués ce vendredi matin par les Gilets jaunes. Par ailleurs, des entrepreneurs indépendants du BTP bloquent toujours le dépôt pétrolier situé au port de Brest.

    Cela risque encore de bouchonner ce vendredi 23 novembre aux entrées de Brest. Même s’ils ne sont plus très nombreux, les Gilets jaunes sont toujours présents aux deux ronds-points situés en sortie de la RN12 Rennes - Brest, ceux d’Ikea et de Pen ar Ch’leuz.

    Par ailleurs, l’entrée par le Sud risque elle aussi d’être perturbée, mais par un autre mouvement. Comme jeudi 22 novembre, des entrepreneurs du BTP bloquent l’accès au dépôt pétrolier du port de Brest. Ils protestent contre la hausse de la fiscalité sur le gazole qu’ils utilisent pour leurs véhicules de transport. Cette augmentation est prévue au 1er janvier 2019.

    source; https://www.ouest-france.fr/

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  • Rigueur (IO n°530 22/11/18)

     

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  • Les gilets jaunes restent mobilisés à Quimper, comme ici à Troyalac’h. Ce vendredi 23 novembre à 18 h 30, ils ont ralenti la circulation sur le rond-point du Lududu.Les gilets jaunes restent mobilisés à Quimper, comme ici à Troyalac’h. Ce vendredi 23 novembre à 18 h 30, ils ont ralenti la circulation sur le rond-point de Lududu.

    Une trentaine de Gilets jaunes était présente, ce vendredi 23 novembre 2018 vers 18 h 30 au rond-point du Lududu à Quimper. Certains automobilistes ont mis un temps fou pour faire quelques kilomètres.

    Une trentaine de gilets jaunes étaient présents, ce vendredi 23 novembre vers 18 h 30 au rond-point du Lududu à Quimper (Finistère). Ils ont perturbé la circulation, dense à cet endroit de Quimper, en particulier le vendredi soir en début de soirée.

    « 1 h 30 pour faire 8 km »

    Plusieurs automobilistes ont été considérablement ralenties. Comme ce quadra qui a mis « 1 h 30 pour faire 8 km. » La mobilisation se poursuit tout le week-end.

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Une voie d’accès au dépôt est fermée par les engins de chantier, bloquant la sortie des camions de carburant.Une voie d’accès au dépôt est fermée par les engins de chantier, bloquant la sortie des camions de carburant

    Plusieurs actions sont en cours : dépôt pétrolier de Brest bloqué par des salariés des travaux publics, centre des impôts de Morlaix bloqué par les Gilets jaunes, et plusieurs barrages filtrants toujours actifs.

    À Brest

    À Brest (Finistère), une quarantaine de salariés d’entreprises de travaux publics ont pris position devant le dépôt pétrolier. S’ils portent des gilets jaunes, leurs vêtements de travail, ils ne veulent pourtant pas être assimilés à ce mouvement.

    Leur revendication porte sur la fin du gasoil GNR (gazole non routier), qu’ils achètent détaxé pour leurs engins. La fin de cette détaxation, si elle est appliquée au 1er janvier, entraînerait une hausse de 0,60 € par litre environ. Reçus par le sous-préfet Ivan Bouchier à la mi-journée, qui leur a indiqué transmettre leurs revendications au ministère, ils maintiennent la mobilisation.

    Une voie d’accès est bloquée par les engins de travaux publics, empêchant les camions d’essence de quitter le dépôt. Les manifestants espèrent être rejoints demain, vendredi, par d’autres engins venus du sud-Finistère.

    À Brest, toujours, des barrages filtrants sont toujours en place au rond-point de Penn-ar-Chleuz, près de la voie express au nord de Brest (accès à la RN12) et sur le boulevard de l’Europe.

    À Morlaix

    « On ne veut plus embêter les citoyens, mais l’État », disent les Gilets jaunes de Morlaix, qui ont cessé leur barrage sur la route de Lannion, pour bloquer l’accès au centre des impôts, place du Pouliet.

    Les Gilets jaunes devant le centre des impôts de Morlaix.

    À Quimperlé

    Une quarantaine de Gilets jaunes organisent toujours un barrage filtrant sur le rond-point de Kervidannou, donnant accès à la voie express et à la zone d’activité de Mellac. Ils sont présents depuis samedi.

    À Concarneau

    Les Gilets jaunes du groupe « Les Concarnois en colère » appellent à une réunion demain, vendredi, à 17 h 30, au restaurant Le Cabellou, pour envisager la suite du mouvement, et demandent l’arrêt des barrages filtrants. Un autre groupe de Gilets jaunes est toujours présent près de la voie express, mais laisse la circulation passer.

    À Quimper

    Un petit groupe de Gilets jaunes laisse passer la circulation au rond-point de Troyalac’h, près de la voie express. Mais on attend une nouvelle manifestation de Gilets jaunes à Quimper, samedi. Tandis que d’autres groupes partiront rejoindre la manifestation nationale à Paris.

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Perpignan - les lycéens dispersés par la police - 20 novembre 2018. / © F3 LRPerpignan - les lycéens dispersés par la police - 20 novembre 2018.

    Des élèves du lycée Arago de Perpignan avaient décidé de bloquer leur établissement ce mardi matin, en soutien au mouvement des "gilets jaunes". Ils avaient même érigé une barricade de poubelles devant l'entrée principale.

    Les lycéens grondent, ils veulent ainsi montrer leur colère au gouvernement et leur inquiétude face à leur avenir.

    “Gilets jaunes” : 16 lycéens de Perpignan (66)solidaires du mouvement arrêtés par la police (F3-Régions-20/11/18)Perpignan - manifestation des lycéens en soutien aux "gilets jaunes" - 20 novembre 2018.

    Des jeunes des lycées Picasso et Maillol ont spontanément pris part à la manifestation dans les rues de Perpignan. Ils étaient plusieurs centaines.
    Les forces de l'ordre sont intervenus à plusieurs reprises entre 10h et midi, avec des grenades lacrymogènes, pour disperser les rassemblements de jeunes et rétablir la circulation sur les boulevards.

    16 interpellations de lycéens et 5 mineurs mis en examen

    16 lycéens ont été interpellés ce mardi à Perpignan après la manifestation qui a perturbé la circulation en ville une partie de la journée.

    Des interpellations pour violences et outrages à la suite de jets de projectiles, de feux de poubelles et de dégradations de véhicules.
    Certains jeunes ont profité de cette action pour monter sur des véhicules ou encore casser des rétroviseurs.

    5 lycéens mineurs ont été mis en examen ce mardi soir pour "violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique" et un majeur a été renvoyé devant le tribunal après des manifestations "spontanées" qui ont débuté lundi à Perpignan et à Canet-en-Roussillon.

     "Gilets jaunes" : des lycéens de Perpignan solidaires du mouvement dispersés par la police. A Perpignan, des lycéens ont décidé de rejoindre le mouvement des "gilets jaunes", de manifester voire de bloquer leur lycée. Les forces de l'ordre sont intervenus ce mardi matin, en centre-ville, pour les disperser et débloquer le lycée Arago. 16 lycéens ont été arrêtés par la police. 

    Fabrice DUBAULT

     source: https://france3-regions.francetvinfo.fr/

     

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  • Face à la dictature euro-atlantique et à ses rabatteurs national-fascisants, les forces populaires doivent lutter sur deux fronts (IC.fr-21/11/18)A l’approche d’ que les classes populaires s’apprêtent à boycotter massivement, tout est fait pour contraindre les citoyens à “choisir” entre les prétendus “progressistes antifascistes”, pilotés par Merkel-, et les soi-disant “patriotes”, emmenés par Salvini, Orban, Schultz et autres -Wauquiez..

    Bien entendu, les prétendus adversaires-complices s’accordent pour enfermer le débat politique dans cette fausse alternative. Elle est si vaine que, côté “patriotes”, tous refusent désormais officiellement de sortir de l’UE supranationale, de l’euro et de l’OTAN (étrange “souverainisme” en vérité !) ; côté “progressistes”, c’est à qui prendra le plus de mesures antisociales et liberticides (en France la banalisation définitive de l’état d’urgence, la persécution de milliers de syndicalistes, l’incroyable rafle de tous les fichiers de la FI par l’État policier macronien..).

    C’est pourquoi les militants issus de la gauche populaire qui “choisissent” l’un ou l’autre  des frères ennemis capitalistes au lieu de travailler ensemble pour construire une alternative antifasciste, patriotique et internationaliste (c’est ce que le PRCF illustre en parlant d’union des deux drapeaux, rouge et tricolore), commettent une faute historique dont les effets pourraient être déshonorants et suicidaires.

    Les uns ont ainsi appelé à voter Macron, dont ils ont objectivement légitimé l’élection, en présentant cet euro-casseur de la France, de la République et des acquis sociaux, comme un rempart au lepenisme.

    Comme si cette sale politique qui détruit tous les fondamentaux de notre pays, y compris la langue sacrifiée cyniquement au tout-anglais, n’était pas le principal aliment de la droitisation d’une partie de l’opinion!

    Non moins grave est le point de vue de ceux qui, confondant les idéaux immortels de Jaurès avec la caricature qu’en offre la social-eurocratie matinée de P.G.E. et de CES., reproduisent le discours “ni droite ni gauche” que partagent Le Pen et Macron, nient la fascisation galopante de la France et de l’ (interdiction des partis communistes à l’Est, montée continentale des ultra-droites, banalisation des références à Mussolini, Hitler et Pétain…), en viennent à regarder avec indulgence les gouvernants très inquiétants de la Hongrie ou de l’Italie, quasiment travestis en ” euro-résistants”.

    Il est pourtant facile de condamner les diktats de l’UE en tant que tels tout en refusant le moindre appui politique au néo-mussolinien Salvini !

    Qu’aucun militant du progrès social ne se laisse aspirer si peu que ce soit dans la mouvance nauséabonde de l’un de ces deux monstres impérialistes qui, derrière Trump, Bolton et Le Pen pour les uns, derrière Merkel, Clinton et Macron pour les autres, constituent des dangers mortels pour la souveraineté des peuples, le progrès social, les libertés et la  mondiale que l’UE-OTAN ne demande qu’à broyer (ne serait ce que pour réconcilier les rivaux transatlantiques en les jetant ensemble sur les ” Asiates” russo-sino-iraniens…).

    C’est pourquoi le PRCF, qui appelle à délégitimer Mercon-Makrel et à boycotter la mascarade électorale européenne, adjure les communistes, les syndicats de lutte, les vrais insoumis à l’Europe du capital, les patriotes antifascistes, tous ceux qui distinguent l’internationalisme populaire de la supranationalité capitaliste, à combattre l’idée que quelque chose de positif pour les travailleurs et les peuples pourraient jaillir de l’UE, et à organiser à nos côtés le Tour de France du Frexit progressiste, antifasciste, patriotique et internationaliste.

    Ni Macron ni Le Pen, ni Trump ni Merkel ! Autour des luttes populaires, construisons notre alternative indépendante des capitalistes et des réactionnaires, bâtissons le Front Antifasciste, Patriotique et Écologiste

    Ainsi nous briserons l’euro-dissolution de la France, la fascisation de l’Europe et la marche à la guerre antirusse qui peut anéantir notre continent. Ainsi nous pourrons à l’inverse rouvrir à notre pays la voie de la révolution socialiste.

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  • ENTRETIEN. « Les Gilets jaunes ne sont pas les Bonnets rouges » (OF.fr-21/11/18-9h29)Des Gilets jaunes bloquant la rocade de Rennes le samedi 17 novembre.

     

    Propos du Professeur Gilles RICHARD recueillis par Olivier MELENNEC

    Un alourdissement de la fiscalité environnementale a servi de déclencheur à des manifestations d’ampleur dans l’un et l’autre cas. Faut-il pour autant voir des analogies entre le mouvement des Gilets jaunes et celui des Bonnets rouges en Bretagne à l’automne 2013 ? Pas vraiment, répond Gilles Richard, professeur d’histoire contemporaine à l’université Rennes 2.

    Mobilisation contre les portiques écotaxes en 2013, grogne contre le prix du carburant et les taxes qui vont avec en 2018. Le mouvement des Bonnets rouges, qui avait bloqué nombre de routes, et celui des Gilets jaunes aujourd’hui ont-ils des points communs ? Entretien avec Gilles Richard, professeur d’histoire contemporaine à l’université Rennes 2.

    Quelles sont les ressemblances entre le mouvement des Gilets jaunes et celui des Bonnets rouges à l’automne 2013 ?

    Au risque de surprendre, je n’en vois pas beaucoup. Les Bonnets rouges, c’est au départ un mouvement lancé par des patrons. Ils protestaient contre la hausse de la fiscalité pesant sur les entreprises, la paperasserie et l’écotaxe qui visait les poids lourds. Avec les Gilets jaunes, on a affaire à un mouvement qui mobilise d’abord les classes populaires et les classes moyennes inférieures. Les revendications sont complètement différentes. Celles des Gilets jaunes portent sur le pouvoir d’achat des classes populaires et expriment plus largement, je crois, une profonde aspiration à l’égalité sociale, qui est une des caractéristiques de la société française depuis deux siècles.

    Malgré tout, les deux mouvements ne sont-ils pas l’expression de territoires qui se perçoivent comme périphériques ?

    Sans doute. Le mouvement des Bonnets rouges a surtout été fort en Basse-Bretagne, tout particulièrement dans le Finistère, dans les zones très éloignées de Paris. Les barrages de Gilets jaunes sont nombreux dans les départements ruraux et les banlieues pavillonnaires. Ce sont des zones où les habitants sont obligés d’avoir des voitures pour aller travailler et où les services publics sont de moins en moins à la hauteur des besoins. 

    Les Bonnets rouges s'étaient mobilisés contre l'écotaxe que le gouvernement souhaitait imposer aux poids lourds.

    Observe-t-on des analogies dans le mode d’organisation ?

    À mon avis, non. On avait derrière les Bonnets rouges une forte organisation politico-syndicale : la CGPME, la FDSEA du Finistère, des élus locaux. Ce n’est absolument pas le cas avec les Gilets jaunes. Cette mobilisation est organisée par des personnes dont beaucoup ne sont encartées nulle part. Là, il y a une vraie différence. C’est ce qui fait que le mouvement est probablement très compliqué à comprendre pour le gouvernement.

    "Les Bonnets rouges, c’est au départ un mouvement lancé par des patrons", rappelle Gilles Richard, professeur d’histoire contemporaine à l’université Rennes 2. 

    En Bretagne, a-t-on d’autres exemples dans l’histoire où les frustrations s’expriment ainsi de façon incontrôlée et non encadrée ? 

    De manière incontrôlée par le pouvoir, oui. De façon non encadrée, non. Le dorgérisme des années 1930 ou le poujadisme des années 1950 se sont organisés autour de syndicats professionnels et étaient très centralisés. Ils exprimaient la révolte des classes moyennes propriétaires – petits paysans, artisans, petits commerçants – en voie d’être laminées par les évolutions socio-économiques. Avec les Gilets jaunes, la configuration apparaît complètement différente. Personne n’est capable de dire qui dirige et s’il y a derrière ce mouvement la moindre organisation syndicale ou politique.

    source: https://www.ouest-france.fr/

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