• Vannes. Les salariés de Mediapost refusent d’aller travailler à Redon (OF.fr-30/09/20-12h38)

    Des salariés de Mediapost sont en grève depuis le 21 septembre. Ils dénoncent la décision de leur direction qui souhaite les faire travailler aussi sur Redon.Des salariés de Mediapost sont en grève depuis le 21 septembre. Ils dénoncent la décision de leur direction qui souhaite les faire travailler aussi sur Redon. 

    À Saint-Avé, des salariés de cette filiale de La Poste, spécialisée dans la distribution de prospectus, sont en grève depuis le 21 septembre. Ils refusent la décision de leur direction de leur imposer d’aller travailler à Redon.

    La grogne prend de l’ampleur au sein de la plate-forme Mediapost de Vannes (Morbihan). Cette filiale de La Poste, installée dans un parc d’activité de Saint-Avé, distribue des imprimés publicitaires à Vannes et dans son agglomération. Elle emploie 28 salariés.

    « Début septembre, sans aucune concertation, la direction a décidé qu’une poignée d’entre nous irait désormais travailler jusqu’à Redon, à 58 km de Vannes », indique Eric Saliot, l’un des salariés concernés.

    Les distributeurs – dont la tournée couvre normalement un secteur de 25 à 30 km autour de Vannes – devraient donc parcourir deux fois plus de kilomètres, toujours avec leurs propres véhicules. « Quatre titulaires et trois remplaçants ont été désignés, sans qu’on leur demande leur avis. »

    Une décision jugée illégale

    Les frais kilométriques, 0,42 € du km, « ne seraient pas forcément tous remboursés. Et ils sont déjà en dessous du barème fiscal », ajoute Régine Teinturier, déléguée syndicale. Elle dénonce les « pressions de la direction », qui veut avancer à « marche forcée », alors même que « cette décision a été jugée illégale par l’inspectrice du travail ».

    Trois des sept salariés concernés (quatre titulaires et trois remplaçants) sont en grève depuis le 21 septembre. « Les autres sont en vacances pour deux d’entre eux, un est en arrêt et le quatrième vient de donner sa démission. »

    Les négociations, entamées trois jours après le début de la grève, n’ont pas abouti. Les salariés, qui ont reçu le soutien de quelques collègues, ont refusé, lundi 28 septembre, le protocole de fin de grève de la direction. « Elle nous proposait un compresseur et une formation sur les risques routiers ».

    Le directeur de la plate-forme, que nous avons rencontré, n’a pas souhaité s’exprimer.

    Nicolas EMERIAU

    source: https://www.ouest-france.fr/

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