• La Turquie tombe totalement le masque et se livre désormais à une agression militaire contre le territoire syrien, bombardant les forces kurdes qui combattent les milices islamistes.Ces derniers jours, alors que l’armée syrienne avance au nord d’Alep la grande ville du nord de la , ce sont également les forces kurdes qui progressent le long de la frontière avec la , menaçant de couper totalement les dernières routes de soutien des forces rebelles islamistes à Alep par la .

    Depuis le 13 février l’artillerie turque, dont chacun se souvient que l’armée est restée muette lorsque Daech a attaqué la ville kurde de Kobané, mènent des bombardements intensifs depuis la zone frontalières sur le territoire syrien visant l’aéroport de Minnigh, les villes de Mariamein, Ain Dakhma, Maranza, Inab et Deir Imal, ainsi que contre des positions de l’armée syrienne dans la province de Latakié.

    Mais la coalition menée par les Kurdes est parvenue à s’emparer lundi de Kfarnaya, à deux kilomètres au sud de Tall Rifaat. En prenant Kafrnaya, les forces kurdes et leurs alliés arabes ne se trouvent plus qu’à 8 kilomètres du territoire de l’EI dans la province d’Alep, et ce alors que le succès de l’offensive de l’armée syrienne à Alep après avoir brisé le siège de cette ville à l’automne dernier remporte des succès importants.

     

    turquie bataille d'alep février 2016

    bombardements turques syrie février 2016 azazDe sources russes, les bombardements turcs auraient causés de très nombreuses victimes civiles et des dégâts importants aux infrastructures civiles.

    Et le premier ministre turque Ahmet Davutoglu – issu du parti islamiste et nationaliste AKP – de revendiquer à l’occasion d’un déplacement en Ukraine l’agression militaire contre la Syrie conduite par la Turquie.

    « Nous ne laisserons pas Azaz tomber, tout le monde doit clairement le savoir. Le YPG (Unités de protection du peuple, les milices kurdes) ne sera pas autorisé à avancer vers l’ouest de l’Euphrate et à l’est (du canton) d’Afrin », a dit Ahmet Davutoglu

    ob_773798_fabius-apologie-al-nosraChacun ne peut qu’écouter le silence assourdissant de l’Union Européenne, cette Union Européenne qui vient d’accorder des milliards d’euros à la Turquie et de renforcer sa coopération avec le gouvernement Erdogan. Chacun peut entendre le double de discours de ceux qui dans le faits soutiennent les terroristes islamistes pour déstabiliser le moyen orient, semant la terreur jusque dans le cœur de Paris,qui n’ont pas de mots assez durs pour condamner l’intervention à l’appel du gouvernement syrien de la Russie, mais ce taisent sur les agissements de la Turquie ou des pétro-monarchie du Golfe.

    Les États-Unis ont appelés la Turquie à cesser leurs bombardements d’artilleries contre la Syrie, tandis que  le quai d’Orsay publiait un communiqué appelant  « à la cessation immédiate des bombardements, ceux du régime et de ses alliés sur l’ensemble du pays, et ceux de la Turquie dans les zones kurdes »

    Depuis des mois, l’armée d’Erdogan mène une sanglante répression contre les kurdes de Turquie.

    La Russie va déposer une résolution au Conseil de Sécurité de l’ONU contre les provocations de la Turquie.

    La Russie par la voix de son ministère des affaires étrangères a réagit en indiquant qu’elle allait déposer une résolution pour que le Conseil de Sécurité de l’ONU condamne les provocations de la Turquie contre la Syrie. Le ministre des affaires étrangères syriens a également déposé une demande auprès du secrétaire général de l’ONU et du président du conseil de sécurité pour exiger que soit mis une fin aux provocations armées d’Ankara et pour obliger la Turquie et les autres états soutenant le terrorisme à respecter les résolutions contre le terrorisme et à mettre une fin immédiate aux soutiens matériels et financier des terroristes. Indiquant par ailleurs que le gouvernement syrien se réserve le droit de prendre des mesures de rétorsions contre les agissements agressifs de la Turquie.

    La déclaration de la Russie indique notamment selon l’agence Itar Tass :

    « (..) selon les derniers rapports, la partie turque continue de permettre les pénétrations illégales en territoire Syrien de plus de groupes djihadistes armés et de mercenaires qui viennent renforcer les forces de destruction de Jabhat Al Nusra et de l’état Islamique et d’autres organisations terroristes. (…) Les combattants blessés et les groupes dispersés traversent dans l’autre sens la frontière vers la Turquie pour se reposer et se reconstituer ».

    Le ministère des affaires étrangères, dans une déclaration indique :

    « Moscou exprime ses plus sérieuses inquiétudes quant aux actions agressives des autorités turques contre un état voisin ».  » nous voyons cela comme un soutien ouvert au terrorisme international et une violation des résolutions correspondantes prises par les conseil de sécurité de l’ONU ainsi que des obligations que la Turquie a pris en tant que pays membre du groupe international de soutien à la Syrie à Vienne, Nex York et Munich ». « La Russie soutient une motion pour mettre cette question à l’agenda du Conseil de Sécurité de l’ONU. Le Conseil de Sécurité devrait exprimer son opinion claires quant à la politique de provocation d’Ankara, causant une menace contre la paix et la stabilité régionale du Moyen Orient et au delà ».

    JBC pour www.initiative-communiste.fr d’après sources d’agences

     

    source: initiative-communiste.fr

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  • Air France. La plainte contre deux pilotes classée sans suite (OF.fr-16/02/2016)La compagnie aérienne Air France avait porté plainte contre deux pilotes, les soupçonnant d'avoir facilité l'accès à des militants lors d'un comité d'entreprise très houleux.

     Le parquet de Bobigny a classé sans suite la plainte déposée par Air France contre deux pilotes, que la compagnie accusait d'avoir facilité l'accès de manifestants au comité d'entreprise au cours duquel deux dirigeants avaient vu leur chemise arrachée. 

    « L'infraction "voie de fait" n'a pu être établie », a déclaré mardi le parquet. 

    Mise à pied et procédure disciplinaire

    Air France reproche aux deux pilotes d'avoir ouvert avec leurs badges d'accès un portique de sécurité pour permettre l'intrusion des salariés qui manifestaient le 5 octobre devant le siège de la compagnie contre l'annonce d'un plan de restructuration menaçant 3.000 emplois.

    Les deux pilotes avaient également été mis à pied 15 jours (sans solde) par leur employeur et font l'objet d'une procédure disciplinaire. 

    Le parquet « considérant qu'aucune infraction n'a été commise », « les deux pilotes attendent une cessation immédiate des poursuites disciplinaires », a réclamé le syndicat Alter dans un communiqué. 

    Sollicitée, Air France n'a pas fait de commentaire. 

    Des salariés licenciés

    La compagnie aérienne a par ailleurs engagé cinq procédures de licenciement contre des salariés, dont quatre ont été confirmées.

    L'inspection du travail a en revanche refusé fin janvier de valider le licenciement d'un délégué du personnel (CGT). Sa décision a fait l'objet d'un recours d'Air France auprès du ministère du Travail. 

    Onze autres salariés, auxquels la direction reproche d'avoir secoué une grille d'accès, ont par ailleurs écopé de mises à pied de 15 jours sans solde. 

    Sur le plan judiciaire, cinq salariés d'Air France seront jugés le 27 mai devant le tribunal correctionnel de Bobigny pour des faits de « violence en réunion » contre deux cadres et des vigiles et dix autres pour « dégradations »

    source: ouest-france.fr

     

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  • Douarnenez-Hôpital Michel Mazéas : un comité de soutien « sans abri » (OF 16/02/2016)

    « Faute de salle à Gradlon », une trentaine de ses membres ont tenu réunion dans le hall de la mairie, lundi soir.

    Lundi  soir, à 17 h, le comité de soutien de l'hôpital s'est réuni dans le hall de la mairie.

    Au-delà d'une « vraie réunion de travail » qui a fini par se tenir autour du dériveur Minos, les militants ont souhaité, de cette façon, protester contre ce qu'ils estiment « être une mesure punitive collective », voire « un déni de démocratie ».

    Couronne mortuaire

    Retour en arrière : vendredi 22 janvier, lors des voeux du directeur de l'hôpital Francis Bruneau (les derniers, avant son départ vers le CHU de Nancy), le comité de soutien de l'hôpital chante Parole, parole à l'extérieur. Passe encore. En même temps, les membres passent le balai et, surtout, ils exhibent une couronne mortuaire.

    Un humour pas du tout au goût du sénateur-maire Philippe Paul, également président du conseil de surveillance de l'hôpital. « On n'a peut-être pas l'art et la manière », reconnaît aujourd'hui le président Yves Jardin.

    Le hic : « Quand, au début du mois de février, nous avons redemandé la salle habituelle du centre Gradlon, pour nos réunions hebdomadaires du lundi soir, le maire nous a adressé une fin de non-recevoir. Nous nous réfugions donc, ce lundi, dans la maison commune. »

    Hier soir, Olivier Lemoine, chef de cabinet du sénateur-maire, s'est entretenu avec le comité et a promis de faire part de la colère de la trentaine de personnes, à Philippe Paul, « dès son retour ».

    Photos et vidéo sur ouest-france.fr/douarnenez

    Gaël HAUTEMULLE.

    source: ouest-france.fr

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  • Reportage

    Vannes (Morbihan) se réveille immobilisée, hier. Dès 6 h 30, des gendarmes mobiles accueillent les dizaines de tracteurs venus des quatre coins du département pour bloquer les entrées et sorties de la ville.

    Dès dimanche soir, Thomas Degos, le préfet du Morbihan, avait pris un arrêté interdisant la circulation des tracteurs dans la commune. Bloqués sur la voie express Nantes-Quimper, les agriculteurs changent alors de tactique.

    « Ce n'est pas un problème, on va se diviser en plusieurs groupes, lance Bruno Calle, représentant local de la FDSEA. Nous sommes suffisamment nombreux pour bloquer tout Vannes. » Les ostréiculteurs et un collectif anti-taxes se joignent au mouvement.

    « Notre dernière carte »

    À 8 h, des kilomètres de bouchons se forment sur les itinéraires bis empruntés par les automobilistes. Plus personne ne peut entrer et sortir de Vannes, ville morte. « Je dois me rendre à Malestroit pour mon boulot, c'est l'enfer, je ne sais pas comment sortir de ce pétrin », lance François, jeune commercial.

    Sur un point de blocage à Saint-Avé, les agriculteurs, qui dénoncent les cours trop bas de leurs productions, sont à bout de nerfs. « Il faut que l'on prenne en otage les automobilistes pour se faire entendre, c'est dramatique d'en arriver là. Mais nous n'avons plus rien à perdre. Nos fermes meurent à petit feu et on ne peut pas rester sans rien faire. On joue là notre dernière carte avant la manifestation de mercredi à Rennes », explique ce jeune agriculteur du Morbihan.

    À partir de 15 h, les cinq points de blocages sont progressivement levés. Les tracteurs convergent vers la route de Rennes, au nord de la Ville. Les leaders syndicaux prennent la parole. La tension est palpable face aux forces de l'ordre.

    Pour les agriculteurs, les annonces de François Hollande, qui a promis que « les choses allaient bouger » ne « tiennent pas debout ».

    Face à l'échec des négociations à Bruxelles, les paysans déversent des gravats en signe de protestation.

    En fin de soirée, quelques agriculteurs vident des remorques devant les entrées du Leclerc face à des gendarmes mobiles casqués et armés de boucliers.

    Les autres actions. Des blocages ont eu lieu à Caen (Calvados), Quimperlé (Finistère) et à la laiterie Laïta de Créhen (Côtes-d'Armor). Dans cette commune, les manifestants ont également découvert de la viande en provenance du Brésil et de Pologne, dans un entrepôt frigorifique de la Sofrica. De nouvelles actions étaient prévues, hier soir, notamment à Lisieux. Dans l'Ain (Rhône-Alpes Auvergne), trois plateformes logistiques ont été bloquées dès dimanche soir.

    Maël FABRE.

    source: ouest-france.fr

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  •                    Le discours de Mikaël Wamen,                   Délégué CGT-GoodYear

                        Intervention de Xavier Mathieu                      (ex-délégué CGT-Continental)

    Soutien de Kaddour Hadadi
    (du groupe HK et les saltimbanks)

     

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  • Initiative Communiste : Comment juges-tu l’évolution de la situation au  : politique gouvernementale, offensive des forces de droite, attitude des USA, ripostes populaires ?

    Un entretien exclusif d'Initiative Communiste avec Milton Pinheiro dirigeant du Parti Communiste Brésilien (PCB)Milton Pinheiro :Le gouvernement de coalition du Parti des Travailleurs (PT) durant ces 12 dernières années, a été marqué par une action politique que nous pouvons caractériser par ces deux traits : la gestion du capitalisme – qui a connu une augmentation des plus-values financières – et, d’autre part, une pratique agressive d’asservissement des mouvements populaires et des travailleurs.

    En plus de ces deux caractéristiques, nous pouvons voir que Lula et Dilma Rousseff ont pris un virage à droite, se plaçant comme des gestionnaires / médiateurs de la crise du capital, avec suppression radicale du droit social et du droit du travail, et cela a donné une image embarrassante du joug exercé par le pouvoir économique sur la politique.
    Une autre caractéristique du gouvernement bourgeois-PT a été d’essayer de résoudre les problèmes sociaux par le biais de la cooptation et de l’assistanat.

    La situation politique du Brésil a été marquée par l’accélération de la conjoncture. Les forces réactionnaires, y compris une partie de la base politique du gouvernement Rousseff, se sont mises en mouvement pour destituer la présidente. Cependant, les changements de politique qui semblaient aller dans cette direction ont subi des revers avec la décision de la Cour suprême fédérale (STF) d’établir des règles, mettant fin au processus, et donc en faveur du gouvernement.

    Au Brésil, il existe un rapport des forces qui place le jeu politique en impasse immédiate: les forces politiques de droite, y compris de caractère fasciste, ne peuvent pas obtenir un soutien important au Parlement, bien qu’elles aient eu une grande répercussion dans les manifestations de rue partout dans le Brésil (mais diminuant chaque jour).

    Le PSDB, ancien parti du président Fernando Henrique Cardoso et du candidat défait, Aécio Neves, ayant une grande capacité de coordination des forces de droite au Parlement, ne peut pas assurer une plus grande présence de manifestations dans les rues à travers le pays.

    Initiative Communiste : Comment le PCB intervient-il pour politiser les résistances et pour porter l’alternative révolutionnaire?

    Un entretien exclusif d'Initiative Communiste avec Milton Pinheiro dirigeant du Parti Communiste Brésilien (PCB)Milton Pinheiro : Nous pouvons dire que, jusqu’à présent, la présidente Dilma a eu le soutien des États-Unis, à travers certaines déclarations de Barak Obama. Toutefois, sa politique étrangère maintient un certain degré d’autonomie vis-à-vis de la politique étrangère des États-Unis.

    Le rapport des forces n’est pas en faveur des secteurs populaires, des travailleurs et de la Gauche communiste au Brésil. Cependant, il existe des secteurs opposés aux réformes qui ont permis d’occuper les rues, les usines, les écoles et les universités. C’est le fruit du militantisme du PCB, des secteurs ACFTU, CSP-Conlutas, du PSOL et de segments indépendants qui travaillent dans le mouvement syndical. Bien que ce ne soit pas encore un mouvement de masse, il s’agit là d’organisations qui ne sont pas cooptées par le gouvernement et qui maintiennent leur autonomie politique et de classe.

    Héritier des meilleures traditions populaires de lutte des travailleurs et culturelles – de par sa reconstruction révolutionnaire – le Parti communiste brésilien –, a été organisé sur la base des mouvements populaires, des travailleurs, des jeunes et du mouvement des femmes, afin d’organiser une résistance, de consolider des espaces de pouvoir populaire, et de conduire la lutte pour une perspective socialiste.

    Nous ne croyons pas à la plate-forme réformiste qui organise ses luttes en vue du processus électoral, même si l’on considère la participation au processus électoral comme importante, en tant que moment de la dénonciation du capitalisme. Les thèses du rapport de PCB établissent que le caractère de la révolution brésilienne est socialiste. Donc nos tactiques de luttes sont subordonnées à cette stratégie.

    Le PCB a  lutté pour  la formation d’un front anti-capitaliste et anti-impérialiste comme outil les travailleurs, dans la perspective du pouvoir populaire et de la révolution socialiste.

    traduction JMP pour Initiative Communiste

    source: initiative-communiste.fr

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  • En Grèce, la plus grande grève de ces dernières années a eu lieu le 4 février dernier. Des milliers de personnes, des travailleurs, des agriculteurs, des travailleurs indépendants, des étudiants et des élèves ont afflué dans les rues de toutes les grandes villes du pays, ayant comme revendication centrale le retrait du projet de loi du gouvernement SYRIZA-ANEL concernant le système de Sécurité sociale.

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    Cette loi est considérée comme une "loi-guillotine", car elle réduit les pensions, augmente les cotisations de Sécurité sociale des travailleurs, réduit les dépenses de l’État liées au système public de Santé et de bien-être et augmente l’âge de la retraite.

    Les manifestations de grève du "Front militant de tous les travailleurs" (PAME), ainsi que des forces de l’alliance sociale populaire, ont été les plus massives dans tout le pays. Les autres forces de cette alliance sont le "Rassemblement militant de tous les agriculteurs" (PASY), le "Rassemblement national antimonopoliste des travailleurs indépendants et des petits commerçants" (PASEVE), les forces du "Front militant des étudiants" (MAS), la "Fédération des femmes de Grèce" (OGE). Les agriculteurs avec leurs tracteurs ont pris part aux mobilisations à la grève des travailleurs dans de nombreuses villes grecques, symbolisant la lutte commune de la classe ouvrière avec les petits et moyens agriculteurs.

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    Des milliers de travailleurs dans tout le pays ont défendu la grève tôt le matin, devant les usines, les magasins, les services, les ports, etc., contre le mécanisme des employeurs pour briser la grève. La production et les services ont été paralysés dans l’ensemble du pays.

    La manifestation du PAME à Athènes était énorme. Elle est passée devant le Parlement, et lorsque sa tête a atteint les colonnes du temple de Zeus Olympien, sa queue était encore place Omonia, remplissant toutes les routes centrales sur une distance de plus de 3 km. C’était une mobilisation populaire de masse, qui selon toutes les estimations faisait au moins quatre fois la taille de l’autre manifestation organisée par les directions compromises de la fédération GSEE-ADEDY avec des sociaux-démocrates et des gauchistes, ainsi que des groupes dits "anti-autoritaires", qui à la fin se sont engagés dans des incidents à petite échelle avec la police.

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    G. Perros, membre du Secrétariat exécutif du PAME, a pris la parole à la manifestation centrale du PAME, dénonçant les plans du gouvernement SYRIZA-ANEL, de l’UE et du grand capital et soulignant que : « Les grandes entreprises ne renonceront pas à la poursuite de leurs intérêts ! Elles ont des intérêts immédiats et vitaux au démantèlement de la Sécurité sociale. Les mesures signifient de nouvelles richesses et l’augmentation de la rentabilité pour elles. Cependant pour nous ces mesures signifient une misère, une pauvreté encore plus grandes, une vie sans droits, une protection minimale de la Santé et du bien-être !

    Nous avons le pouvoir de les arrêter ! Nous avons le pouvoir d’intensifier notre lutte, de sorte qu’ils se retrouvent face à face avec le mur imperméable créé par le peuple et un front militant solide qui ne pourra pas être contenu ! ».

    Christos Pasoulas, membre du Secrétariat national du PASY et Valentin Pacho, Secrétaire général adjoint de la Fédération syndicale mondiale (FSM) ont également fait des déclarations.

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    Déclaration du secrétaire général du CC du KKE

    Le secrétaire général du CC du KKE, Dimitris Koutsoumpas, a participé à la mobilisation de la grève du PAME à Athènes et a fait la déclaration suivante :

    « Le grand succès de la grève générale, les grandes manifestations dans toutes les villes du pays, les barrages routiers militants des agriculteurs, la participation de centaines de milliers de travailleurs indépendants, des hommes de science, des jeunes et des femmes des familles populaires envoient un message : cette situation ne peut pas continuer.

    Le projet de loi monstrueux qui détruit le système de Sécurité sociale doit être retiré immédiatement. Les lois anti-ouvrières et anti-populaires doivent être abolies. Nous renforçons et continuons la lutte jusqu’à la victoire finale. Avec l’unité de la classe ouvrière, avec les travailleurs en première ligne, avec l’alliance sociale populaire de tous les travailleurs dans tous les secteurs. Avec une orientation contre les monopoles qui nous exploitent, contre le système capitaliste qui tire davantage vers le bas la vie des travailleurs. Nous devons prendre les choses en main ».

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    Déclaration du PAME

    Dans sa déclaration après la grève, le PAME appelle à des luttes plus militantes, plus dynamiques, avec des formes plus avancées, à l’augmentation du nombre de mobilisations, avec des assemblées générales dans les lieux de travail, avec des arrêts de travail, des grèves sectorielles. Il doit y avoir des luttes dans tous les secteurs, tous les syndicats doivent prendre la décision d’une nouvelle grève, qui sera encore plus grande et massive, de sorte qu’ils n’osent pas porter le projet de loi au Parlement pour sa mise au vote.

    Comme le souligne la Déclaration :

    « La grève d’aujourd’hui était spéciale. Il était clairement démontré que sans les travailleurs rien ne fonctionne. Ni les usines, ni les fermes, ni les magasins, ni les ports, ni les trains, ni les moyens de transport. Lorsque les travailleurs arrêtent la production, le pays s’arrête !

    Le grand succès de la grève d’aujourd’hui, les rassemblements massifs de grévistes dans chaque ville, les barrages routiers militants des agriculteurs dans toute la Grèce, le peuple qui a afflué dans les rues, révèlent le potentiel qui existe aujourd’hui pour arrêter le nouveau crime du gouvernement contre la Sécurité sociale, pour aller de l’avant avec de nouvelles demandes.

    La grève d’aujourd’hui a révélé la grande arme du peuple : l’alliance des travailleurs, des travailleurs indépendants, des petits et moyens agriculteurs, des femmes et des jeunes. Le succès de la grève générale d’aujourd’hui montre la force de l’alliance populaire, l’importance et la valeur de sa formation et de son renforcement, avec des demandes et des slogans qui visent au cœur de ceux qui s’enrichissent à nos frais aujourd’hui, de nos exploiteurs, des monopoles, des grands employeurs, de l’Union européenne et de leurs gouvernements. [..]

    La classe ouvrière et les couches populaires doivent pouvoir vivre comme ils le méritent. Pour cette raison, nous ne devons pas céder un pouce de terrain par rapport au slogan "la loi-guillotine ne doit pas passer", à la demande que ce projet de loi monstrueux qui démonte et enterre la Sécurité sociale soit retiré.

    PAME appelle à des luttes plus militantes, plus puissantes, avec des formes plus avancées ! Nous pouvons arrêter ce crime !

    Chaque jour, ils doivent sentir notre présence, dans chaque lieu de travail, dans chaque secteur, chaque école, université, école de formation, quartier, partout !

    Ce n’est pas la fin ! C’est le début ! »

    En Grèce, la plus grande grève de ces dernières années a eu lieu le 4 février dernier. Des milliers de personnes, des travailleurs, des agriculteurs, des travailleurs indépendants, des étudiants et des élèves ont afflué dans les rues de toutes les grandes villes du pays, ayant comme revendication centrale le retrait du projet de loi du gouvernement SYRIZA-ANEL concernant le système de Sécurité sociale.

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    Cette loi est considérée comme une "loi-guillotine", car elle réduit les pensions, augmente les cotisations de Sécurité sociale des travailleurs, réduit les dépenses de l’État liées au système public de Santé et de bien-être et augmente l’âge de la retraite.

    Les manifestations de grève du "Front militant de tous les travailleurs" (PAME), ainsi que des forces de l’alliance sociale populaire, ont été les plus massives dans tout le pays. Les autres forces de cette alliance sont le "Rassemblement militant de tous les agriculteurs" (PASY), le "Rassemblement national antimonopoliste des travailleurs indépendants et des petits commerçants" (PASEVE), les forces du "Front militant des étudiants" (MAS), la "Fédération des femmes de Grèce" (OGE). Les agriculteurs avec leurs tracteurs ont pris part aux mobilisations à la grève des travailleurs dans de nombreuses villes grecques, symbolisant la lutte commune de la classe ouvrière avec les petits et moyens agriculteurs.

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    Des milliers de travailleurs dans tout le pays ont défendu la grève tôt le matin, devant les usines, les magasins, les services, les ports, etc., contre le mécanisme des employeurs pour briser la grève. La production et les services ont été paralysés dans l’ensemble du pays.

    La manifestation du PAME à Athènes était énorme. Elle est passée devant le Parlement, et lorsque sa tête a atteint les colonnes du temple de Zeus Olympien, sa queue était encore place Omonia, remplissant toutes les routes centrales sur une distance de plus de 3 km. C’était une mobilisation populaire de masse, qui selon toutes les estimations faisait au moins quatre fois la taille de l’autre manifestation organisée par les directions compromises de la fédération GSEE-ADEDY avec des sociaux-démocrates et des gauchistes, ainsi que des groupes dits "anti-autoritaires", qui à la fin se sont engagés dans des incidents à petite échelle avec la police.

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    G. Perros, membre du Secrétariat exécutif du PAME, a pris la parole à la manifestation centrale du PAME, dénonçant les plans du gouvernement SYRIZA-ANEL, de l’UE et du grand capital et soulignant que : « Les grandes entreprises ne renonceront pas à la poursuite de leurs intérêts ! Elles ont des intérêts immédiats et vitaux au démantèlement de la Sécurité sociale. Les mesures signifient de nouvelles richesses et l’augmentation de la rentabilité pour elles. Cependant pour nous ces mesures signifient une misère, une pauvreté encore plus grandes, une vie sans droits, une protection minimale de la Santé et du bien-être !

    Nous avons le pouvoir de les arrêter ! Nous avons le pouvoir d’intensifier notre lutte, de sorte qu’ils se retrouvent face à face avec le mur imperméable créé par le peuple et un front militant solide qui ne pourra pas être contenu ! ».

    Christos Pasoulas, membre du Secrétariat national du PASY et Valentin Pacho, Secrétaire général adjoint de la Fédération syndicale mondiale (FSM) ont également fait des déclarations.

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    Déclaration du secrétaire général du CC du KKE

    Le secrétaire général du CC du KKE, Dimitris Koutsoumpas, a participé à la mobilisation de la grève du PAME à Athènes et a fait la déclaration suivante :

    « Le grand succès de la grève générale, les grandes manifestations dans toutes les villes du pays, les barrages routiers militants des agriculteurs, la participation de centaines de milliers de travailleurs indépendants, des hommes de science, des jeunes et des femmes des familles populaires envoient un message : cette situation ne peut pas continuer.

    Le projet de loi monstrueux qui détruit le système de Sécurité sociale doit être retiré immédiatement. Les lois anti-ouvrières et anti-populaires doivent être abolies. Nous renforçons et continuons la lutte jusqu’à la victoire finale. Avec l’unité de la classe ouvrière, avec les travailleurs en première ligne, avec l’alliance sociale populaire de tous les travailleurs dans tous les secteurs. Avec une orientation contre les monopoles qui nous exploitent, contre le système capitaliste qui tire davantage vers le bas la vie des travailleurs. Nous devons prendre les choses en main ».

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    Déclaration du PAME

    Dans sa déclaration après la grève, le PAME appelle à des luttes plus militantes, plus dynamiques, avec des formes plus avancées, à l’augmentation du nombre de mobilisations, avec des assemblées générales dans les lieux de travail, avec des arrêts de travail, des grèves sectorielles. Il doit y avoir des luttes dans tous les secteurs, tous les syndicats doivent prendre la décision d’une nouvelle grève, qui sera encore plus grande et massive, de sorte qu’ils n’osent pas porter le projet de loi au Parlement pour sa mise au vote.

    Comme le souligne la Déclaration :

    « La grève d’aujourd’hui était spéciale. Il était clairement démontré que sans les travailleurs rien ne fonctionne. Ni les usines, ni les fermes, ni les magasins, ni les ports, ni les trains, ni les moyens de transport. Lorsque les travailleurs arrêtent la production, le pays s’arrête !

    Le grand succès de la grève d’aujourd’hui, les rassemblements massifs de grévistes dans chaque ville, les barrages routiers militants des agriculteurs dans toute la Grèce, le peuple qui a afflué dans les rues, révèlent le potentiel qui existe aujourd’hui pour arrêter le nouveau crime du gouvernement contre la Sécurité sociale, pour aller de l’avant avec de nouvelles demandes.

    La grève d’aujourd’hui a révélé la grande arme du peuple : l’alliance des travailleurs, des travailleurs indépendants, des petits et moyens agriculteurs, des femmes et des jeunes. Le succès de la grève générale d’aujourd’hui montre la force de l’alliance populaire, l’importance et la valeur de sa formation et de son renforcement, avec des demandes et des slogans qui visent au cœur de ceux qui s’enrichissent à nos frais aujourd’hui, de nos exploiteurs, des monopoles, des grands employeurs, de l’Union européenne et de leurs gouvernements. [..]

    La classe ouvrière et les couches populaires doivent pouvoir vivre comme ils le méritent. Pour cette raison, nous ne devons pas céder un pouce de terrain par rapport au slogan "la loi-guillotine ne doit pas passer", à la demande que ce projet de loi monstrueux qui démonte et enterre la Sécurité sociale soit retiré.

    PAME appelle à des luttes plus militantes, plus puissantes, avec des formes plus avancées ! Nous pouvons arrêter ce crime !

    Chaque jour, ils doivent sentir notre présence, dans chaque lieu de travail, dans chaque secteur, chaque école, université, école de formation, quartier, partout !

    Ce n’est pas la fin ! C’est le début ! »

     

    sources: fr.kke.gr   &  lepcf.fr

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  • Billet Rouge-Echéance nationale pour tous. Par Floréal (IC.fr 11/02/2016)

    Voulant séduire la droite et l’extrême droite faute de satisfaire le mouvement ouvrier, Hollande s’est lancé dans un processus scabreux visant à constitutionnaliser l’état d’urgence (encore un bond en avant pour les libertés !) et à déchoir de leur nationalité française les binationaux convaincus de menées terroristes.

    Le brouillon personnage qui régit l’Elysée a ainsi ouvert une nouvelle boîte de Pandore : car la part minoritaire des députés PS qui n’a pas encore tout renié s’est récriée contre une mesure qui déchirerait l’égalité de principe entre Français (un binational n’est pas un semi-national). D’où les valses hollandiennes et les contorsions vallsistes pour rétablir un semblant d’égalité citoyenne au moyen de l’absurde revendication, ô combien motivante, de la… « déchéance nationale pour tous » ! Mais un autre obstacle surgissait alors : la déchéance d’un mono-national  le rendrait apatride, ce qui est contraire aux engagements internationaux de la France.

    Pour finir, on a une droite sarkozyste qui soutient Hollande par tropisme xénophobe, une autre droite qui vote contre le projet Hollande pour régler des comptes avec Sarkozy et une « gauche » qui vote pour le projet afin de ne pas désavouer « son » président ; enfin on a une gauche un peu plus décente qui vote contre parce que, de A à Z, ce projet est dangereux, indécent, et que – même si trop de progressistes hésitent encore devant ce mot – il participe de la fascisation galopante de notre pays… tout en dopant le FN qu’on prétend combattre !

    Bien entendu, pendant qu’on « débat » à perte de vue sur le projet hollandien, la politique française au Proche-Orient, en Ukraine, en Libye, au Mali, s’enfonce dans l’ornière néocoloniale, hyper-atlantiste et criminogène.

    Bien entendu, Valls, Macron, Touraine et Cie persévèrent dans leurs attaques antisociales sous les surenchères ultra-patronales (faut-il dire « macronales » ?) de la droite et du MEDEF.

    Bien entendu, l’euro-austérité continue d’enrichir les « marchés » tout en appauvrissant les couches populaires et moyennes et en plombant la reprise économique.

    Bien entendu, la prétendue « lutte contre le chômage » de Valls-MEDEF continue d’alimenter la course à la précarité, la destruction des statuts, des conventions collectives et du Code du travail. Sans créer un emploi en plus, bien au contraire, puisque plus les patrons palpent, plus le sous-emploi s’étend.

    Bien entendu, le produire en France agricole est en passe de rejoindre dans la grande fosse commune de Maastricht l’industrie nationale, les services publics, la retraite à 60 ans, l’Université à la française et la pêche artisanale…

    Bien entendu, dans l’indifférence de la quasi-totalité de la « classe politique », extrême gauche comprise, l’arrachage linguistique de la langue française au profit du tout-anglais avance chaque jour à pas de géant.

    Bien entendu, les braves « frondeurs » socialistes n’ont pas une minute à consacrer à la dénonciation de cette broutille : la prochaine et intégrale réintégration de la France dans l’OTAN, avec la perspective, ô combien « nationale », du triomphal retour en France des G.I.’ chassés naguère par Charles De Gaulle.

    Bref, quand ils disent, sans s’entendre parler, « déchéance de nationalité pour tous », les gens au pouvoir ne croient pas si bien dire : tant cette expression glaçante dit vrai du train général d’auto-phobie nationale et d’autodestruction qui détruit notre pays.

    Alors, plus que jamais, en exigeant les quatre sorties (euro, UE, OTAN, capitalisme) et sans baisser la garde contre les faux souverainistes de la droite ultra, il revient aux travailleurs, militants franchement communistes et syndicalistes de classe en tête, de briser l’étau qui strangule la France entre le broyeur maastrichtien à deux pinces (faux socialistes et faux républicains) et le talon d’acier de la xénophobie d’Etat.

    Floréal-le 11/02/2016

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    (Photo d'illustration Yves Madec / Le Télégramme)

    Voici la position des tous les députés finistériens, tous membres du groupe "socialiste" sur le projet de révision constitutionnelle:

    ►3 députés finistériens ont voté oui (Patricia Adam,  Gilbert Le Bris et Annick Le Loch).

    ►4 ont voté contre (Jean-Luc Bleunven, Gwenegan Bui, Richard Ferrand, Chantal Guitte).

    ►un non-votant, Jean-Jacques Urvoas, désormais membre du gouvernement en tant que garde des Sceaux


    source:   letelegramme.fr


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