• Corentin Boillot, (à gauche) président du Tutorat Santé Brestois et Théo Martin, vice-président.Corentin Boillot, (à gauche) président du Tutorat Santé Brestois et Théo Martin, vice-président.

     

    Un stage de pré-rentrée a débuté, ce jeudi, dans un amphi de la faculté de droit de Brest, en présence d’environ 500 étudiants qui vont intégrer la Paces (Première année commune des études de santé). Ce stage gratuit est proposé par le Tutorat Santé Brestois, une association d’étudiants, et se terminera le 30 août par une journée de parrainage.

    Une réforme de la Paces

    « Cette semaine, des tuteurs de l’an dernier présentent aux nouveaux étudiants en Paces leurs premiers cours pour qu’ils sachent comment appréhender cette marge énorme qui existe entre le lycée et la faculté. Et ici il ne suffit pas d’être bon, mais il faut être parmi les meilleurs pour accéder à la seconde année à l’issue du concours », dit Corentin Boillot, président du Tutorat Santé Brestois, qui entre cette année en troisième année de médecine. Le concours de Paces est la voie d’accès aux études de dentaire, médecine, pharmacie, sage-femme et aux métiers de la rééducation (kinésithérapeute, ergothérapeute ou pédicure). Cette année encore ils seront environ 1 100 étudiants à tenter leur chance à Brest, un chiffre stable. Une réforme, une Paces adaptée, se met en place qui va interdire le redoublement.

    « On ne pourra plus redoubler, mais on garde la possibilité d’une deuxième chance dans une autre filière santé. Des numerus clausus particuliers vont être mis en place pour cette année de transition ».

     

    L’année dernière, le concours offrait 176 places en médecine, 30 en dentaire, 25 en pharmacie (à Rennes), 23 en maïeutique, 35 en kiné (dont 15 à Rennes), 17 en ergothérapie et 4 en pédicure, pour ces trois dernières filières sept, dix et quatre places supplémentaires, sont ouvertes aux étudiants de Staps.

    Des tuteurs de deuxième année

    Le Tutorat Santé Brestois fonctionne grâce à l’investissement d’étudiants en deuxième année des différentes filières. Les candidats tuteurs sont sélectionnés et formés, leur activité en tant que tuteur est prise en compte dans leurs notes pour valider leur seconde année. Les candidats ne manquent pas, ils étaient 88 l’an dernier à veiller sur les nouveaux étudiants, à leur proposer des colles trois ou quatre soirs par semaine par groupe de 30. Les cours sont reproduits avec l’accord des professeurs et remis aux étudiants. Le tuteur reçoit aussi une indemnité de 500 € par semestre pour le temps passé en colles, en réunions avec les profs. L’étudiant verse 10 € par module, soit un total maximum de 60 € pour l’année de tutorat.

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Rentrée politique et sociale : Quelques pistes de réflexion et d’action soumises aux communistes, aux autres progressistes et aux syndicalistes de classe.par Georges GASTAUD, porte-parole du PRCF 

    Une analyse dédiée à Bernard Parquet et à Arsène Tchakarian qui viennent de nous quitter.

     

    La préoccupante affaire Benalla-Macron a montré que, derrière sa façade arrogamment monolithique, le pouvoir macronien est bien plus fragile qu’il n’y paraît. Comment en irait-il autrement ? L’actuel chef de l’exécutif n’a même pas réuni un quart des électeurs inscrits sur son programme (1er tour de la présidentielle) et la pléthore de députés macronistes, « élus » en 2017 sur la base d’une participation de 43 % (très majoritairement, les classes populaires ont boycotté de fait le second tour des législatives !) exprime moins l’état de l’opinion publique qu’elle ne reflète les savants dispositifs institutionnels et politiciens (mécanisme du quinquennat subordonnant la législative à l’effet présidentiel, utilisation du repoussoir Le Pen pour diviser le peuple et faire élire sans coup férir n’importe quel candidat maastrichtien, trahison de la gauche institutionnelle qui, appareil du PCF-PGE en tête, défend l’euro et la funeste « construction » européenne, américanisation forcenée des modes de vie et de pensée des jeunes générations…) par lesquels le monde du travail est tenu à l’écart de la vie politique. Malgré les sondages bidon, qui peut croire que les travailleurs pourront éternellement supporter un pouvoir aussi antisocial qu’antinational et despotique ? Un pouvoir qui détruit à marche forcée sous pilotage euro-merkélien le Code du travail, la SNCF et EDF, l’Université « à la française », le CNRS, l’hôpital public, la Sécu, et qui compte s’en prendre, très prochainement, au statut des fonctionnaires, aux pensions de réversion et aux retraites par répartition tandis que le lien social se délite, que les équipements collectifs et infrastructurels (ponts, route, réseau ferré…) se dégradent et que la précarité et l’incertitude du lendemain atteignent des niveaux alarmants  ?

    Le problème est donc moins la « force tranquille » – purement apparente ! – de ce pouvoir brutalement oligarchique, que la torpeur majoritaire de la population laborieuse qui, non sans raisons quand on constate les trahisons sociopolitiques qui ont sévi depuis 1981 -, ne croit plus guère aux luttes syndicales et doute fortement de la possibilité d’un changement politique progressiste. Certes, dans ce paysage délabré, la déconfiture réjouissante du PS et l’émergence connexe de la France insoumise ont préservé, pour le moment, un espace politique progressiste indispensable aux luttes (cet espace qui fait désormais totalement défaut en Italie…). Certes, les syndicalistes de classe et les étudiants en lutte ont vaillamment livré bataille pour la défense du Code du Travail, du bac comme premier grade universitaire, de la SNCF ou de l’EDF. Certes, des luttes admirables se sont poursuivies cet été, des électriciens aux postiers. Mais globalement, le mouvement syndical reste sur une série d’échecs et doit trouver les voies d’une renaissance de classe et de masse alors que la direction jaune de la CFDT est célébrée par tous les médias.

    Surtout, la souveraineté du peuple français est bafouée comme jamais*, l’augmentation des crédits militaires exigée par l’OTAN est vertigineuse tandis qu’en Europe, l’UE fait interdire la grève en Grèce et qu’elle encourage en sous-mains le fascisant gouvernement polonais « délégaliser » le PC de Pologne… Plus préoccupant encore, des communistes sincères s’enferment dans l’impasse d’une alliance européiste et sourdement anti-léniniste au sein du PCF muté tandis qu’à la France insoumise, les sirènes d’une nouvelle union de la gauche euro-constructive semblent l’emporter sur les tenants d’une ligne patriotique, anti-impérialiste et euro-critique. Dans cette conjoncture très délicate pour le mouvement populaire, le PRCF soumet plusieurs pistes de réflexion aux militants du progrès social, de l’indépendance nationale et de la paix.

    • Il convient selon nous de contrer plus fortement l’augmentation vertigineuse des budgets militairescommanditée par Trump et par l’OTAN dans la perspective d’une agression contre le peuple iranien, voire d’une confrontation mutuellement exterminatrice avec la Fédération de Russie. Ce regain du combat anti-impérialiste est d’autant plus nécessaire que ces sommes phénoménales n’iront absolument pas à la « défense nationale » (Chirac, Sarkozy et Hollande ont démantelé les régiments frontaliers et détruit le principe de la conscription républicaine), mais à la mise en place d’une armée européenne étroitement contrôlée par l’Oncle Sam. Dès lors, plus une lutte sociale sans mise en accusation de l’impérialisme euro-atlantique et de ses petits serviteurs LREM (la Loi des Riches et de l’Europe de Maastricht!) ! C’est dans cet esprit que le PRCF propose aux forces progressistes d’ « accueillir » dignement le super-faucon Trump, ennemi principal de la paix mondiale, dont Macron veut faire la vedette du 11 novembre 2018.

     

    • Il faut absolument lier la dénonciation de la macro-casse sociale au refus déterminé du « saut fédéral européen » par lequel Macron veut, en deux quinquennats, et si possible en un seul, rendre irréversible la dissolution de la France indépendante dans une UE de plus en plus néolibérale, supranationale, atlantique, anticommuniste et facho-complaisante. Il faut en finir avec les pudeurs de vierge d’une grande partie de la gauche, y compris syndicale et populaire, sur la question du patriotisme et de l’indépendance nationale. Quand comprendrons-nous enfin que, comme le disait excellemment Jaurès (qui n’avait rien d’un impérialiste gaulois !), «l’émancipation nationale est le socle de l’émancipation sociale » ? On ne pourra pas nationaliser les luttes et mettre en œuvre le « tous ensemble en même temps » des travailleurs tant que chaque corporation défendra « son » pré-carré (santé, éducation, transport, industrie, agriculture, etc.) et refusera par idéologie et peur du « politiquement correct » de défendre la nation populaire qui est notre maison commune ? Il faut rompre enfin avec l’influence délétère de la social-démocratie et du trotskisme, qui pousse la gauche à abandonner à Le Pen ou à Wauquiez – ces faux patriotes qui ne veulent en rien contester l’euro, l’OTAN et l’UE ! – le drapeau de l’indépendance nationale que, sous l’Occupation, sut vaillamment défendre la classe ouvrière « seule restée fidèle en sa masse à la France profanée » (dixit F. Mauriac). Loin de s’opposer à l’internationalisme prolétarien et à l’Europe des luttes, le patriotisme républicain s’oppose à la fois à la xénophobie lepéniste et au cosmopolitisme du grand capital dont l’hyper-milliardaire Georges Soros et son idéologie antinationale et « no-bordériste » est le prototype. En réalité, si la France sortait de l’UE sur la base d’un programme de justice sociale, de nationalisations démocratiques, de coopérations internationales et de démocratie populaire, cela susciterait un immense appel d’air révolutionnaire et internationaliste en Europe et sans doute bien au-delà!? Bref, comme le disait encore Jaurès, « si un peu de patriotisme éloigne de l’internationalisme, beaucoup de patriotisme y ramène »…

     

    • La fascisation de l’UE et de la plupart des pays membres (l’Italie est désormais pilotée par un néo-mussolinien ; pays natal d’Hitler, l’Autriche est gouvernée par des nostalgiques du Reich…), de même que la marche à l’Etat policier en France doivent être combattues bien plus vigoureusement. Nul au PRCF ne dit, confondant le processus de fascisation avec son terme, le fascisme pur et dur, que la France macroniste est d’ores et déjà fasciste. Mais retenant la perspicace analyse produite en 1935 par le Congrès de l’Internationale communiste, et surtout, refusant de fermer les yeux sur les réalités présentes, le PRCF constate que la dégénérescence hyper-autoritaire de la démocratie bourgeoise dont l’UE contre-révolutionnaire de Maastricht est le terrain, resserre jour après jour l’étau de l’Etat policier sur les libertés individuelles, syndicales et civiques, sur l’internet, sur les médias déjà hyper-concentrés, au risque cyniquement assumé de gonfler les voiles du lepénisme. 

     

    • Il faut cesser de pactiser avec la fausse gauche, mais aussi avec les états-majors euro-formatés des confédérations syndicales, avec les dirigeants pro-euro et « euro-constructifs » du PCF-PGE qui mentent sciemment sur l’introuvable « Europe sociale, démocratique et pacifique ». En réalité, l’UE n’est qu’une prison des peuples dominée (tantôt en partenariat étroit, tantôt en rivalité ouverte) par les impérialismes étatsunien et allemand. Comment croire une seconde qu’on pourrait reconstruire le syndicalisme de classe et faire renaître un parti communiste de combat sans affronter prioritairement, non dans les textes théoriques mais dans les manifs populaires et à l’entrée des usines, le fumeux mensonge réformiste de l’ « Europe sociale » ? Plus que jamais, Frexit progressiste, sortie par la voie progressiste de l’euro, cette euro-austérité faite monnaie, de l’UE, ce bain d’acide où cuisent les souverainetés nationales, de l’OTAN, cette machine à exporter les guerres US, et du capitalisme lui-même, ce système qui menace la survie de l’humanité sur tous les terrains, militaire, socio-économique et environnemental.

     

    • Il faut cesse de bêler que « Macron est légitime », comme le fait quasiment toute la gauche établie. Même sans sortir des limites du démocratisme formel, aucun élu n’est légitime pour violer le contrat social qui a présidé à son élection ou pour violer quotidiennement les principes constitutionnels qu’un président de la République a juré de défendre. Or Macron piétine sans cesse l’article II-a de la Constitution (« la langue de la République est le français») en promouvant à chaque occasion le tout-anglais cher au capital mondialisé. De même, ce personnage est constamment assis sur la loi laïque de 1905 (qui participe du « bloc de constitutionnalité ») qui dispose que « la République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte ». Et surtout, alors que la constitution précise que la source de toute légitimité est la souveraineté du peuple français, Macron travaille sans relâche, avec l’appui des LR, des Verts et du PS, à mettre en place la « défense européenne » intégrée à l’OTAN, le « budget de la zone euro » et la « souveraineté européenne », ce qui constitue autant de forfaitures à l’égard de son mandat républicain.

     

    • Brisant les tabous et les fausses pudeurs qui les enferment chacun dans sa branche et dans son syndicat (ce qui revient à abandonner aux directions confédérales euro-formatées le monopole de la ligne nationale : celle, perdante, du « syndicalisme rassemblé » avec la CFDT et la Confédération européenne des syndicats), les syndicalistes de classe auraient grand avantage à se rencontrer sans complexe et à co-élaborer une plate-forme revendicative nationale de lutte, un plan de lutte commun pour briser la machine euro-macroniste et partir à la contre-offensive. Car comment construire le « tous ensemble en même temps » des travailleurs si l’on résiste à l’idée de former un front commun des syndicalistes de combat ? Toute autre position conduit en réalité à laisser les états-majors défaitistes monopoliser le terrain des luttes nationales en les envoyant dans le mur les unes après les autres…

     

    • Sur le plan culturel, il faut convenir que l’arrière-plan de toutes nos défaites est le terrible recul que la conscience de classe a subie du fait notamment des processus de mutation euro-réformiste du PCF et de la CGT. Cette décadence idéologique a nourri l’idée que le capitalisme et l’UE sont des horizons infranchissables, que la première expérience socialiste de l’histoire (et dans sa foulée, toutes les révolutions de l’histoire y compris notre grande révolution Sans Culottes !) n’ont été qu’échec, fourvoiement et goulag. Tant que des progressistes accepteront de cautionner la scandaleuse équation « antitotalitaire » qu’on nous inculque depuis le collège, à savoir que « URSS = Troisième Reich» (alors que, comme le reconnaissait De Gaulle en 1966, « la Russie soviétique a joué le rôle principal dans notre libération »), il n’y aura d’autre avenir pour nos luttes que la frilosité et le défaitisme. Car comment se battre jusqu’au bout contre le capital si l’on a intériorisé l’idée fausse que le communisme ne vaut pas plus cher que son radical antagoniste, le fascisme ? Cette équation « antitotalitaire » revient en effet, du même geste, à invalider radicalement la révolution socialiste tout en rehaussant les brutes nazies au niveau de leurs héroïques vainqueurs de Stalingrad ! Procéder à la critique marxiste-léniniste de la première expérience socialiste de l’histoire est une chose que l’auteur de ces lignes a tenté de pratiquer dès les années 90 dans son livre Mondialisation capitaliste et projet communiste. Mais capituler devant l’idée que l’URSS est un « échec » (sans se soucier des conditions terriblement tendues dans lesquelles cette expérience pionnière s’est déroulée !), cautionner les pseudo-novateurs qui ont fait de l’anti-léninisme leur fonds de commerce, tout cela fait involontairement le jeu de ceux qui feignent de condamner le passé révolutionnaire pour mieux forclore les révolutions à venir. En conséquence, le PRCF appelle tous les progressistes qui comprennent que l’anticommunisme est le carburant principal de la fascisation à combattre de front la criminalisation du communisme historique. Il faut au contraire dénoncer sans trêve le caractère criminel, mortifère, exterministe en un mot, d’un système capitaliste-impérialiste depuis longtemps devenu synonyme de régressions, d’obscurantisme, de despotisme politique, de sac de l’environnement et d’attentat permanent contre la paix mondiale.

     

    • Concernant les graves problèmes environnementaux que l’actualité estivale a mis en évidence, il faut absolument que les communistes mettent en accusation le capitalisme et qu’ils dénoncent sa dimension de plus en plus exterministe, non seulement sur les plans économique et militaire, mais sur le plan de sa radicale irresponsabilité écologique symbolisée par l’indécent climato-négationniste qu’est D. Trump. N’est-il pas hautement significatif, alors que les preuves scientifiques du réchauffement climatique s’accumulent, que l’hyper-réactionnaire président des Etats-Unis continue de donner le la aux « démocraties occidentales » sur les plans économique, politique et militaire, et notamment à M. Macron qui fera de Trump, le super-faucon qui crée jour après jour les conditions d’une troisième et ultime guerre mondiale, la vedette des cérémonies du 11 novembre 1918 qui devraient normalement être entièrement tournées vers la préservation de la paix ?

    A tous ceux et celles qui voudront bien travailler avec nous ne serait-ce que sur un des points énumérés ci-dessus, le PRCF tend une main fraternelle. Et sans attendre le feu vert de qui que ce soit, les militants franchement communistes de notre organisation interviennent sur toutes ces questions avec un seul souci : défendre les travailleurs, le peuple de France et la cause si menacée de la paix mondiale.

     

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    *Allant plus loin que Sarkozy et violant la constitution qui dispose que les seuls symboles de la nation sont la Marseillaise, la Marianne coiffée du bonnet rouge et le drapeau tricolore, Macron s’est permis d’officialiser le drapeau et l’hymne européens que Sarkozy avait prudemment retirés de cet ersatz de Constitution européenne qu’est le Traité de Lisbonne !

    Le 21/08/2018

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • On distingue bien l’importance des appareils d’appui au niveau des piles du pont.On distingue bien l’importance des appareils d’appui au niveau des piles du pont.

    Le chantier passera sans doute inaperçu si ce n’est par la gêne occasionnée aux automobilistes pendant les travaux. Après l’effondrement du pont de Gênes et l’évocation d’un rapport pointant des carences dans l’entretien des ponts en France, les réparations programmées par le Conseil départemental sur le pont de Cornouaille en 2020 méritent pourtant quelques explications.

    Le document soumis au vote de la Commission permanente du Conseil départemental le 3 septembre prochain interpelle. Un chapitre concerne la réparation des ponts de Cornouaille (entre Bénodet et Combrit) et de Saint-Maurice (entre Clohars-Carnoët et Guidel). « Suite à une inspection détaillée périodique, des désordres importants ont été relevés », lit-on concernant le pont de Cornouaille. On apprend que cette inspection a eu lieu il y a près de trois ans, en octobre 2015, et que les travaux de réparation n’auront pas lieu avant 2020. « Désordres importants » ne veut donc pas dire urgence. Une explication de texte s’impose. D’autant qu’un audit récent au niveau national, qui n’a pas été rendu public dans le détail, indique que « sur les 12 000 ponts que compte le réseau, un tiers nécessite des réparations. Le plus souvent, il s’agit de petites réparations afin de prévenir l’apparition de dégradations structurelles. Mais dans 7 % des cas, les dommages sont plus sérieux, présentant à terme un risque d’effondrement ». 7 % ! Ce qui représente 840 ponts. Il n’y a pas de danger pour le pont de Cornouaille.

    Un entretien programmé

    « Désordre important veut dire que nous sommes sur des réparations de pièces lourdes sur lesquelles nous intervenons peut-être tous les 20 ans. Nous ne sommes pas dans une situation d’urgence mais de programmation dans la durée. Notre protocole de surveillance des ouvrages est précis et calqué sur celui de l’État », souligne David Loth, responsable de l’unité spécialisée dans les ouvrages d’art au Conseil départemental.

    « Chaque pont est unique »

    Les « désordres » sur cet ouvrage en acier concernent essentiellement les appareils d’appuis qui donnent un peu de souplesse à la structure. « Il s’agit de pièces qui permettent de retransmettre les efforts entre le tablier en acier du pont et les piliers en béton, résume David Loth. Ces pièces sont en acier. Chaque pont est unique. Ici sur l’Odet en bord de mer avec de gros courant d’air, il y a une sensibilité particulière à la corrosion ». L’inspection a en effet montré « une corrosion importante et des dents fissurées et cassée sur les appuis de type à rouleau, une corrosion importante des appareils d’appui fixes (plots apparents) et des socles des appareils d’appui à pot ».

    Signe que les « désordres » ont été identifiés depuis longtemps, une étude de faisabilité pour la rénovation des appareils d’appui a été réalisée en 2014. Elle a permis de conclure qu’une rénovation en place était possible.

    Assurer l’étanchéité de la chaussée

    Voilà pour le plus important et le moins visible pour les usagers qui peuvent constater de visu les autres désordres identifiés, notamment sur la couche de roulement. « Ils se traduisent principalement par des décollements et des arrachements de l’enrobé, induisant inévitablement une perte d’adhérence », lit-on. Le chantier inclura donc la réfection de l’étanchéité de cette bande de roulement. Elle doit être imperméable afin que des infiltrations ne viennent pas accélérer la corrosion de la structure métallique qui la supporte.

    Enfin « de nombreux éclats de béton au droit de certaines piles laissant apparaître des aciers de ferraillage fortement corrodés » ayant été constatés, il y aura aussi des reprises sur ces points.

    Les travaux qui ne présentent pas de caractère d’urgence sont donc programmés à partir de mars 2020 pour un coût total de 1 005 000 €.

    en complément
     
     
    Il a fêté ses 44 ans
     
    Le pont de Cornouaille (610 m) est le troisième plus long du Finistère après les deux ponts brestois parallèles Albert-Louppe (888 m) et son voisin de l’Iroise (800 m) sur l’Elorn, loin des 3 356 m du pont de Saint-Nazaire. La construction de la liaison entre Bénodet et Combrit a débuté en 1969 pour s’achever au printemps 1972. Le Pont de Cornouaille vient alors apporter une bouffée d’air dans les deux communes séparées par l’Odet et reliées par un bac. Celui-ci est saturé. Il fonctionne 18 heures par jour en 1971, année où il embarquera 290 000 véhicules, ce qui provoque des embouteillages importants aux abords. L’explosion de la circulation, automobiles et aussi des camions qui desservent les ports bigoudens, pousse nombre d’usagers à choisir le passage par Quimper pour éviter l’attente devant le bac. Pourtant le pont de Poulguinan ne sera construit qu’en 1974. Dès son ouverture, le pont de Cornouaille est soumis à un péage. Celui-ci fonctionnera jusqu’en 1987, année de l’amortissement des travaux. En Cornouaille le Département gère 1 650 ouvrages d’art, dont une quinzaine fait plus de 80 m. Il y a, outre le pont de Poulguinan, le viaduc de Kermabeuzen, le pont de Concarneau, le pont du Port-Rhu et le fameux pont de Terenez, le plus récent. Construit après guerre, victime de la maladie du béton, ce pont sur l’Aulne était très surveillé depuis l’apparition de dégradations dans les années 1990. Après de multiples chantiers de renforcement, il sera finalement fermé en 2011, année de mise en service d’un pont neuf.
     
    Ronan LARVOR
     

     

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  • Une trentaine de personnes se sont rassemblées devant le commissariat de Quimper ce mercredi matin.Une trentaine de personnes se sont rassemblées devant le commissariat de Quimper ce mercredi matin

    Une trentaine de personnes se sont rassemblées devant le commissariat de Quimper (Finistère) ce mercredi matin en soutien à quatre personnes convoquées par la police après leur participation à la manifestation de lundi soir.

    Une trentaine de membres de la Ligue des droits de l’Homme et de l’association Temps partagé se sont rassemblés « spontanément » ce mercredi matin devant le commissariat de Quimper (Finistère).

    Ce rassemblement fait suite à la convocation de quatre personnes ayant participé à la manifestation de lundi soir devant la cathédrale, en soutien aux migrants mineurs isolés menacés d’expulsion et sans logement.

    Une manifestation non déclarée

    Ont ainsi été convoqués la présidente et le secrétaire de Temps partagé, ainsi que des manifestants ne faisant partie d’aucun collectif, au motif d’une participation ou organisation d’une manifestation non déclarée.

    Selon la présidente de l’association, « il ne s’agissait pas d’une manifestation, mais d’un soutien humaniste désorganisé ».

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Comment peut-on être chinois ? Les propagateurs du régime capitaliste mondialisé qui se nourrit du court terme aiment tirer des plans sur la comète et raconter des contes de fée valables pour l’éternité. Ils savent toujours expliquer après coup pourquoi une crise est arrivée mais ne savent jamais prévoir la prochaine, et encore moins comment en sortir mais ils savent par contre réduire tout système politique, économique et social à ce qu’ils croient connaître. Le monde entier est censé se prosterner devant l’inéluctabilité des affirmations de leurs oracles.

    Tout était bien fixé d’avance depuis « la chute du mur », mais voilà qu’un cinquième de l’humanité a décidé de continuer à échapper aux grilles prévues à cet effet et refuse d’entrer dans des cases préformées. Risibles sont les innombrables élucubrations qui se veulent intellectuelles et qui visent à réduire la portée des innovations chinoises en matière économique, sociale, politique, diplomatique. Alors que l’hyperpuissance d’un monde post-occidental en crise structurelle n’arrive visiblement plus à se faire les dents sur son ennemi stratégique. Car la Chine a inventé un système qui fonctionne et qui mérite donc d’être analysé et compris. Il faut simplement l’admettre et ouvrir les yeux.

    La Rédaction de la Pensée Libre (20/08/2018)

    Le socialisme chinois et le mythe de la « fin de l’Histoire »

     

    Par Bruno GUIGUE*

     

    En 1992, un politologue américain, Francis Fukuyama, osait annoncer la « fin de l’Histoire ». Avec l’effondrement de l’URSS, disait-il, l’humanité entrait dans une ère nouvelle. Elle allait connaître une prospérité sans précédent. Auréolée de sa victoire sur l’empire du mal, la démocratie libérale projetait sa lumière salvatrice sur la planète ébahie. Débarrassée du communisme, l’économie de marché devait répandre ses bienfaits aux quatre coins du globe, réalisant l’unification du monde sous les auspices du modèle américain.[1] La débandade soviétique semblait valider la thèse libérale selon laquelle le capitalisme - et non son contraire, le socialisme - se conformait au sens de l’histoire. Aujourd’hui encore, l’idéologie dominante martèle cette idée simple : si l’économie planifiée des régimes socialistes a rendu l’âme, c’est qu’elle n’était pas viable. Le capitalisme, lui, ne s’est jamais aussi bien porté, et il a fait la conquête du monde.

    Les tenants de cette thèse en sont d’autant plus convaincus que la disparition du système soviétique n’est pas le seul argument qui semble plaider en leur faveur. Les réformes économiques engagées en Chine populaire à partir de 1979, à leurs yeux, confirment également la supériorité du système capitaliste. Pour stimuler leur économie, les communistes chinois n’ont-ils pas fini par admettre les vertus de la libre entreprise et du profit, quitte à passer par-dessus bord l’héritage maoïste et son idéal égalitaire ? De même que la chute du système soviétique démontrait la supériorité du capitalisme libéral sur le socialisme dirigiste, la conversion chinoise aux recettes capitalistes semblait donner le coup de grâce à l’expérience « communiste ». Un double jugement de l’histoire, au fond, mettait un point final à une compétition entre les deux systèmes qui avait traversé le XXème siècle.

    Le problème, c’est que cette narration est un conte de fées. On aime répéter en Occident que la Chine s’est développée en devenant « capitaliste ». Mais cette affirmation simpliste est démentie par les faits. Même la presse libérale occidentale a fini par admettre que la conversion chinoise au capitalisme est illusoire. Enfin, les Chinois eux-mêmes le disent, et ils ont de solides arguments. Comme point de départ de l’analyse, il faut partir de la définition courante du capitalisme : un système économique fondé sur la propriété privée des moyens de production et d’échange. Ce système a été progressivement éradiqué en Chine populaire au cours de la période maoïste (1950-1980), et il a effectivement été réintroduit dans le cadre des réformes économiques de Deng Xiaoping à partir de 1979. Une dose massive de capitalisme a ainsi été injectée dans l’économie, mais - la précision est d’importance - cette injection eut lieu sous l’impulsion de l’État. La libéralisation partielle de l’économie et l’ouverture au commerce international relevaient d’une décision politique délibérée.

    Pour les dirigeants chinois, il s’agissait de lever des capitaux extérieurs afin de faire croître la production intérieure. Faire place à l’économie de marché était un moyen, et non une fin. En réalité, la signification des réformes se comprend surtout d’un point de vue politique. « La Chine est un Etat unitaire central dans la continuité de l’empire. Pour préserver son contrôle absolu sur le système politique, le parti doit aligner les intérêts des bureaucrates sur le bien politique commun, à savoir la stabilité, et fournir à la population un revenu réel croissant et de meilleures conditions de vie. L’autorité politique doit gérer l’économie de façon à produire plus de richesses plus efficacement. D’où deux conséquences : l’économie de marché est un instrument, pas une finalité ; l’ouverture est une condition d’efficacité et conduit à cette directive économique opérationnelle : rattraper et dépasser l’Occident ».[2]

    C’est pourquoi l’ouverture de la Chine aux flux internationaux fut massive, mais rigoureusement contrôlée. Le meilleur exemple en est fourni par les zones d’exportation spéciales (ZES). Les réformateurs chinois voulaient que le commerce renforce la croissance de l’économie nationale, et non qu’il la détruise », notent Michel Aglietta et Guo Bai. Dans les ZES, un système contractuel lie les entreprises chinoises et les entreprises étrangères. La Chine y importe les ingrédients de la fabrication de biens de consommation industriels (électronique, textile, chimie). La main d’œuvre chinoise fait l’assemblage, puis les marchandises sont vendues sur les marchés occidentaux. C’est ce partage des tâches qui est à l’origine d’un double phénomène qui n’a cessé de s’accentuer depuis trente ans : la croissance économique de la Chine et la désindustrialisation de l’Occident. Un demi-siècle après les « guerres de l’opium » (1840-1860) qui virent les puissances occidentales dépecer la Chine, l’Empire du Milieu a pris sa revanche.

    Car les Chinois ont tiré les leçons d’une histoire douloureuse. « Cette fois, la libéralisation du commerce et de l’investissement relevait de la souveraineté de la Chine et elle était contrôlée par l’État. Loin d’être des enclaves ne profitant qu’à une poignée de “compradors”, la nouvelle libéralisation du commerce fut un des principaux mécanismes qui ont permis de libérer l’énorme potentiel de la population ».[3] Une autre caractéristique de cette ouverture, souvent méconnue, est qu’elle bénéficia essentiellement à la diaspora chinoise. Entre 1985 et 2005, elle détient 60 % des investissements cumulés, contre 25 % pour les pays occidentaux et 15 % pour Singapour et la Corée du Sud. L’ouverture au capital « étranger » fut d’abord une affaire chinoise. Mobilisant les capitaux disponibles, l’ouverture économique a créé les conditions d’une intégration économique asiatique dont la Chine populaire est la locomotive industrielle.

    Dire que la Chine est devenue « capitaliste » après avoir été « communiste » relève donc d’une vision naïve du processus historique. Qu’il y ait des capitalistes en Chine ne fait pas de ce pays un « pays capitaliste », si l’on entend par cette expression un pays où les détenteurs privés de capitaux contrôlent l’économie et la politique nationales. En Chine, c’est un parti communiste de 90 millions d’adhérents, irrigant l’ensemble de la société, qui détient le pouvoir politique. Faut-il parler de système mixte, de capitalisme d’Etat ? C’est davantage conforme à la réalité, mais encore insuffisant. Dès qu’il s’agit de qualifier le système chinois, l’embarras des observateurs occidentaux est patent. Les libéraux se répartissent entre deux catégories : ceux qui reprochent à la Chine d’être toujours communiste, et ceux qui se réjouissent qu’elle soit devenue capitaliste. Les uns n’y voient qu’un « régime communiste et léniniste » bon teint, même s’il a fait des concessions au capitalisme ambiant.[4] Pour les autres, la Chine est devenue « capitaliste » par la force des choses et cette transformation est irréversible.

    Certains observateurs occidentaux, toutefois, essaient de saisir le réel avec davantage de subtilité. C’est ainsi que Jean-Louis Beffa, dans un mensuel économique libéral, affirme carrément que la Chine représente « la seule alternative crédible au capitalisme occidental ». « Après plus de trente ans d’un développement inédit, écrit-il, n’est-il pas temps de conclure que la Chine a trouvé la recette d’un contre-modèle efficace au capitalisme à l’occidentale ? Jusque-là, aucune solution de rechange n’était parvenue à s’imposer, et l’effondrement du système communiste autour de la Russie en 1989 avait consacré la réussite du modèle capitaliste. Or la Chine d’aujourd’hui n’y a pas souscrit. Son modèle économique, hybride, combine deux dimensions qui puisent à des sources opposées. La première emprunte au marxisme-léninisme ; elle est marquée par un puissant contrôle du parti et un système de planification vigoureusement appliqué. La seconde se réfère davantage aux pratiques occidentales, qui donnent la part belle à l’initiative individuelle et à l’esprit d’entreprendre. Cohabitent ainsi la mainmise du PCC sur les affaires et un secteur privé foisonnant ».[5]

    Cette analyse est intéressante, mais elle renvoie dos-à-dos les deux dimensions - publique et privée - du régime chinois. Or c’est la sphère publique, manifestement, qui est aux commandes. Dirigé par un puissant parti communiste, l’État chinois est un Etat fort. Il maîtrise la monnaie nationale, quitte à la laisser filer pour stimuler les exportations, ce que Washington lui reproche de façon récurrente. Il contrôle la quasi-totalité du système bancaire. Surveillés de près par l’État, les marchés financiers ne jouent pas le rôle exorbitant qu’ils s’arrogent en Occident. Leur ouverture aux capitaux étrangers est d’ailleurs soumise à des conditions draconiennes fixées par le gouvernement. Bref, le pilotage de l’économie chinoise est confié à la main de fer d’un Etat souverain, et non à la « main invisible du marché » chère aux libéraux. Certains s’en affligent. Libéral bon teint, un banquier international qui enseigne à Paris I relève que « l’économie chinoise n’est ni une économie de marché, ni une économie capitaliste. Pas même un capitalisme d’État, car en Chine c’est le marché lui-même qui est contrôlé par l’Etat ».[6] Mais si le régime chinois n’est même pas un capitalisme d’État, est-ce à dire qu’il est « socialiste », c’est-à-dire que l’État y détient la propriété des moyens de production, ou y exerce du moins le contrôle de l’économie ? La réponse à cette question est clairement positive.

    La difficulté de la pensée dominante à nommer le régime chinois, on l’a vu, vient d’une illusion longtemps entretenue : abandonnant le dogme communiste, la Chine serait enfin entrée dans le monde merveilleux du capital. On aimerait tant pouvoir dire que la Chine n’est plus communiste ! Convertie au libéralisme, cette nation réintégrerait le droit commun. Retour à l’ordre des choses, une telle capitulation validerait la téléologie de l’homo occidentalis. Mais on a sans doute mal interprété la célèbre formule du réformateur Deng Xiaoping : « peu importe que le chat soit blanc ou noir, pourvu qu’il attrape les souris ». Cela ne signifie pas que le capitalisme et le socialisme sont indifférents, mais que chacun sera jugé sur ses résultats. Une forte dose de capitalisme a été injectée dans l’économie chinoise, sous contrôle de l’État, parce qu’il fallait stimuler le développement des forces productives. Mais la Chine demeure un Etat fort qui dicte sa loi aux marchés financiers, et non l’inverse. Son élite dirigeante est patriote. Même si elle concède une partie du pouvoir économique aux capitalistes « nationaux », elle n’appartient pas à l’oligarchie financière mondialisée. Adepte du « socialisme à la chinoise », formée à l’éthique confucéenne, elle dirige un Etat qui n’est légitime que parce qu’il garantit le bien-être d’un milliard 400 millions de Chinois.

    Il ne faut pas oublier, en outre, que l’orientation économique adoptée en 1979 a été rendue possible par les efforts réalisés au cours de la période antérieure. Contrairement aux Occidentaux, les communistes chinois soulignent la continuité - en dépit des changements intervenus - entre le maoïsme et le post-maoïsme. « Beaucoup ont eu à pâtir de l’exercice du pouvoir communiste. Mais ils adhèrent pour la plupart à l’appréciation émise par Deng Xiaoping, lequel avait quelque raison d’en vouloir à Mao Zedong : 70 % de positif, 30 % de négatif. Une phrase est aujourd’hui très répandue parmi les Chinois, révélatrice de leur jugement sur Mao Zedong : Mao nous a fait tenir debout, Deng nous a enrichis. Et ces Chinois estiment tout à fait normal que le portrait de Mao Zedong figure sur les billets de banque. Tout l’attachement que les Chinois affichent encore aujourd’hui pour Mao Zedong tient à ce qu’ils l’identifient à la dignité nationale retrouvée ».[7]

    Il est vrai que le maoïsme a mis fin à cent cinquante ans de décadence, de chaos et de misère. La Chine était morcelée, dévastée par l’invasion japonaise et la guerre civile. Mao l’a unifiée. En 1949, elle est le pays le plus pauvre du monde. Son PIB par tête atteint la moitié environ de celui de l’Afrique et moins des trois quarts de celui de l’Inde. Mais de 1950 à 1980, durant la période maoïste, le PIB s’accroît de façon régulière (2,8 % par an en moyenne annuelle), le pays s’industrialise, et la population passe de 552 millions à 1 017 millions d’habitants. Les progrès en matière de santé sont spectaculaires, et les principales épidémies sont éradiquées. Indicateur qui résume tout, l’espérance de vie passe de 44 ans en 1950 à 68 ans en 1980. C’est un fait indéniable : malgré l’échec du « Grand Bond en avant », et malgré l’embargo occidental - ce qu’on oublie généralement de préciser - la population chinoise a gagné 24 ans d’espérance de vie sous Mao. Les progrès en matière d’éducation ont été massifs, notamment dans le primaire : la part de la population analphabète passe de 80 % en 1950 à 16 % en 1980. Enfin, la femme chinoise - qui « porte la moitié du ciel », disait Mao - a été éduquée et affranchie d’un patriarcat ancestral. En 1950, la Chine était en ruines. Trente ans plus tard, elle est encore un pays pauvre du point de vue du PIB par habitant. Mais c’est un Etat souverain, unifié, équipé, doté d’une industrie naissante. L’atmosphère est frugale, mais la population est nourrie, soignée et éduquée comme elle ne l’a jamais été au XXème siècle.

    Cette réévaluation de la période maoïste est nécessaire pour comprendre la Chine actuelle. C’est entre 1950 et 1980 que le socialisme a jeté les bases du développement à venir. Dès les années 70, par exemple, la Chine perçoit le fruit de ses efforts en matière de développement agricole. Une silencieuse révolution verte a fait son chemin, bénéficiant des travaux d’une académie chinoise des sciences agricoles créée par le régime communiste. A partir de 1964, les scientifiques chinois obtiennent leurs premiers succès dans la reproduction de variétés de riz à haut rendement. La restauration progressive du système d’irrigation, les progrès réalisés dans la reproduction des semences et la production d’engrais azotés ont transformé l’agriculture. Comme les progrès sanitaires et éducatifs, ces avancées agricoles ont rendu possible les réformes de Deng, elles ont constitué le socle du développement ultérieur. Et cet effort de développement colossal n’a été possible que sous l’impulsion d’un Etat planificateur, la reproduction des semences, par exemple, nécessitant des investissements dans la recherche impossibles dans le cadre des exploitations individuelles.[8]

    En réalité, la Chine actuelle est fille de Mao et de Deng, de l’économie dirigée qui l’a unifiée, et de l’économie mixte qui l’a enrichie. Mais le capitalisme libéral à l’occidentale, en Chine, est aux abonnés absents. Il arrive que la presse bourgeoise rende compte avec lucidité de cette indifférence des Chinois à nos propres lubies. On lit dans Les Echos, par exemple, que les Occidentaux ont « commis l’erreur d’avoir pu penser qu’en Chine, le capitalisme d’Etat pourrait céder le pas au capitalisme de marché ». Que reproche-t-on aux Chinois, en définitive ? La réponse ne manque pas de surprendre dans les colonnes d’un hebdomadaire libéral : « La Chine n’a pas la même notion du temps que les Européens et les Américains. Un exemple ? Jamais une entreprise occidentale ne financerait un projet qui ne serait pas rentable. Pas la Chine qui pense à très long terme. Avec sa puissance financière publique accumulée depuis des décennies, elle ne se préoccupe pas en priorité d’une rentabilité à court terme si ses intérêts stratégiques le lui commandent ». Puis l’analyste des Echos conclut : « Cela lui est d’autant plus facile que l’Etat garde la mainmise sur l’économie. Ce qui est impensable dans le système capitaliste tel que l’Occident le pratique, cela ne l’est pas en Chine ». On ne saurait mieux dire ! [9]

    Evidemment, cet éclair de lucidité est inhabituel. Il change des litanies coutumières selon lesquelles la dictature communiste est abominable, Xi Jinping est déifié, la Chine croule sous la corruption, son économie est chancelante, son endettement abyssal et son taux de croissance en berne. Enfilade de lieux communs et fausses évidences à l’appui, la vision que donnent de la Chine les médias dominants brille le plus souvent par un simplisme narquois. On prétend comprendre la Chine en la soumettant au lit de Procuste des catégories préétablies chères au petit monde médiatique. Communiste, capitaliste, un peu des deux, ou autre chose encore ? Dans les sphères médiatiques, on y perd son chinois. Difficile d’admettre, sans doute, qu’un pays dirigé par un parti communiste a réussi en trente ans à multiplier par 17 son PIB par habitant. Aucun pays capitaliste ne l’a jamais fait.

    Comme d’habitude, les faits sont têtus. Le parti communiste chinois n’a nullement renoncé à son rôle dirigeant dans la société, et il fournit son ossature à un Etat fort. Hérité du maoïsme, cet Etat conserve la maîtrise de la politique monétaire et contrôle le système bancaire. Restructuré dans les années 1990, le secteur public demeure la colonne vertébrale de l’économie chinoise : représentant 40% des actifs et 50% des profits générés par l’industrie, il prédomine à 80-90 % dans les secteurs stratégiques : la sidérurgie, le pétrole, le gaz, l’électricité, le nucléaire, les infrastructures, les transports, l’armement. En Chine, tout ce qui est important pour le développement du pays et pour son rayonnement international est étroitement contrôlé par un Etat souverain. Ce n’est pas en Chine qu’un président de la République braderait au capitalisme américain un joyau industriel comparable à Alstom, offert par Macron à General Electric dans un paquet-cadeau.

    En lisant la résolution finale du dix-neuvième congrès du Parti communiste chinois (octobre 2017), on mesure l’ampleur des défis. Lorsque cette résolution affirme que “le Parti doit s’unir pour remporter la victoire décisive de l’édification intégrale de la société de moyenne aisance, faire triompher le socialisme à la chinoise de la nouvelle ère, et lutter sans relâche pour réaliser le rêve chinois du grand renouveau de la nation”, il faut peut-être prendre ces déclarations au sérieux. En Occident, la vision de la Chine est obscurcie par les idées reçues. On s’imagine que l’ouverture aux échanges internationaux et la privatisation de nombreuses entreprises ont sonné le glas du “socialisme à la chinoise”. Mais rien n’est plus faux. Pour les Chinois, cette ouverture est la condition du développement des forces productives, et non le prélude à un changement systémique. Les réformes économiques ont permis de sortir 700 millions de personnes de la pauvreté, soit 10% de la population mondiale. Mais elles s’inscrivent dans une planification à long terme dont l’Etat chinois conserve la maîtrise. Aujourd’hui, de nouveaux défis attendent le pays : la consolidation du marché intérieur, la réduction des inégalités, le développement des énergies vertes et la conquête des hautes technologies.

    En devenant la première puissance économique de la planète, la Chine populaire sonne le glas de la prétendue « fin de l’Histoire ». Elle renvoie à la deuxième place une Amérique finissante, minée par la désindustrialisation, le surendettement, le délabrement social et le fiasco de ses aventures militaires. Contrairement aux USA, la Chine est un empire sans impérialisme. Placé au centre du monde, l’Empire du Milieu n’a pas besoin d’étendre ses frontières. Respectueuse du droit international, la Chine se contente de défendre sa sphère d’influence naturelle. Elle ne pratique pas le “regime change” à l’étranger. Vous n’avez pas envie de vivre comme les Chinois ? Aucune importance, ils n’ont pas l’intention de vous convertir. Auto-centrée, la Chine n’est ni conquérante ni prosélyte. Les Occidentaux font la guerre pour enrayer leur déclin, quand les Chinois font des affaires pour développer leur pays. Au cours des trente dernières années, la Chine n’a mené aucune guerre et a multiplié son PIB par 17. Dans la même période, les USA ont mené une dizaine de guerres et précipité leur décadence. Les Chinois ont éradiqué la pauvreté, quand les USA déstabilisaient l’économie mondiale en vivant à crédit. En Chine la misère recule, tandis qu’aux USA elle progresse. Que cela plaise ou non, le « socialisme à la chinoise » met une fessée au capitalisme à l’occidentale. Décidément, la « fin de l’Histoire » peut en cacher une autre.

    Bruno GUIGUE

    *Normalien, Enarque, Ancien haut Fonctionnaire, Chercheur en philosophie politique, Enseignant-chercheur à l’Université de la Réunion

     

    [1] Francis Fukuyama, La fin de l’Histoire et le dernier homme, 1993, Flammarion.

    [2] Michel Aglietta et Guo Bai, La Voie chinoise, capitalisme et empire, Odile Jacob, 2012, p.17.

    [3) Ibidem, p. 186.

    [4] Valérie Niquet, « La Chine reste un régime communiste et léniniste », France TV Info, 18 octobre 2017.

    [5] Jean-Louis Beffa, « La Chine, première alternative crédible au capitalisme », Challenges, 23 juin 2018.

    [6] Dominique de Rambures, La Chine, une transition à haut risque, Editions de l’Aube, 2016, p. 33.

    [7] Philippe Barret, N’ayez pas peur de la Chine !, Robert Laffont, 2018, p. 230.

    [8] Michel Aglietta et Guo Bai, op. cit., p.117.

    [9] Richard Hiaut, « Comment la Chine a dupé Américains et Européens à l’OMC », Les Echos, 6 juillet 2018.

     

    source: http://www.lapenseelibre.org

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  • Résultat de recherche d'images pour "DGFIP-Service de Publicité Foncière"

    La Direction départementale des Finances publiques du Finistère vient d’annoncer que, dans le cadre de la réorganisation de ses services et de la modernisation de son réseau, le Service de la publicité foncière de Morlaix sera transféré, à compter du 1er septembre, au Centre des finances publiques de Brest. Elle prendra le nom de Service de publicité foncière de Brest 3, à compter de cette même date.

    Compétences inchangées

    Cette opération de transfert de siège « vise à améliorer la qualité du service rendu aux usagers et n’entraînera aucune modification des missions exercées en matière de publicité foncière par les Services de publicité foncière de Brest 1, de Brest 2 et de Morlaix (Brest 3) », tient à préciser la direction. Ainsi, les compétences géographiques de ces trois services de publicité foncière restent inchangées.

    Pratique

    Service de la Publicité foncière, au 1, square Marc-Sangnier à Brest. Tél. 02 98 80 59 58 ; courriel : spf. brest3@dgfip.finances.gouv.fr. Horaires d’ouverture : de 8 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à 16 h. Fermeture les mercredis et vendredi après-midi. Fermeture exceptionnelle le vendredi 31 août pour cause de déménagement.

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • À l’initiative de Cent pour un toit, divers représentants d’associations et des élus se sont retrouvés, au centre Guéhenno, pour faire le point sur les actions à mener et la mobilisation.À l’initiative de Cent pour un toit, divers représentants d’associations et des élus se sont retrouvés, au centre Guéhenno, pour faire le point sur les actions à mener et la mobilisation.

    La mobilisation ne faiblit pas dans le Pays de Quimperlé. Pour venir en aide aux familles menacées d’expulsion, l’association Cent pour un toit interpelle le préfet. Afin que cela cesse

    Comme partout en France, la préfecture du Finistère « accentue la répression contre les personnes en exil sur le territoire de Quimperlé communauté. Cette répression et les situations de souffrance qu’elle entraîne sont inacceptables », ont dit, lundi en fin d’après-midi, les représentants de diverses associations, rassemblées sous la bannière de Cent pour un toit.

    Cent pour un toit a fait les comptes : «  À ce jour, il y a quatre décisions d’OQTF (Obligation de quitter le territoire français), qui impliquent trois familles, soit huit adultes et dix enfants. »

    « Mettre fin à ces poursuites »

    Par ailleurs, un « Iranien est détenu au CRA (Centre de rétention administrative) de Rennes, en attente d’expulsion dans ce pays, où sa vie sera en danger. »

    Selon Cent pour un toit, « ces menaces d’expulsion pèsent sur des enfants, dont certains nés et scolarisés en France, ainsi que sur des parents ou des personnes appréciées et intégrées dans leur commune d’adoption : Quimperlé, Riec-sur-Bélon, Arzano. Ces enfants, pour la plupart, ne connaissent que la France. »

    Les militants sont catégoriques : « Ces familles ne doivent pas basculer à nouveau dans l’insécurité, la peur et l’arbitraire. »

    De plus, cette loi « Asile immigration ruine les efforts effectués par leurs soutiens depuis des années, comme l’apprentissage du français, par exemple. Nous n’acceptons pas de voir ainsi piétiner les principes de solidarité et de fraternité. »

    Très clairement et très nettement, Cent pour un toit demande donc au préfet de « mettre fin à toutes les poursuites. Nous sommes dans un rapport de force. »

    Parrainage républicain à Arzano

    Dans le même temps, des associations, comme celle d’Épissure à Arzano, vont écrire directement au préfet, pour lui demander la même chose.

    Hier après-midi, les jeunes de l’association Motiv, après leur soirée au club de Clohars-Carnoët, sont venus remettre 300 € de soutien à Cent pour un toit.

    Samedi 25, une soirée est prévue à Riec-sur-Bélon (lire Ouest-France du lundi 20 août). Une soirée à « bras ouverts », place Yves-Loudoux.

    Sans oublier les distributions de tracts sur les marches et les pétitions à signer.

    Le vendredi 7 septembre, à 17 h, en mairie d’Arzano, il y aura même un « baptême républicain pour Aram (menacé d’expulsion avec son épouse) et sa famille. C’est un geste fort. Nous voulons mettre en difficulté la préfecture avec ce geste symbolique. »

    Un tel événement a déjà eu lieu à Quimperlé : le 14 juillet 2015.

    Présente lundi après-midi, la maire d’Arzano, Anne Borry, souhaite tempérer un peu les choses.

    « Par ce geste, nous voulons simplement montrer que cette famille est intégrée, qu’elle fait partie de la population arzanoise. C’est, pour nous, une famille comme une autre de la République. Une famille d’Arzano, tout simplement. »

    Au passage, Anne Borry salue les « relations de confiance qui existent avec les représentants de Cent pour un toit. Accueillir c’est bien, mais leur mission importante, c’est aussi l’intégration et ils le font très bien. »

    Pratique : Cent pour un toit recherche des logements et des bénévoles ; renseignements au 07 69 00 56 45.

    Vincent THAËRON

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • L'occupation de la place Saint-Corentin par les mineurs migrants.L'occupation de la place Saint-Corentin par les mineurs migrants

    Des migrants mineurs occupent depuis la fin de l’après-midi de ce lundi 20 août le parvis de la cathédrale Saint-Corentin, à Quimper. Ils sont arrivés avec des tentes dans l’intention d’y dormir. Des membres d’associations les accompagnent. La police est sur place.

    Situation confuse devant la cathédrale de Quimper (Finistère), dans la soirée ce lundi 20 août. Des migrants mineurs - une douzaine - veulent y dormir cette nuit. Ils sont accompagnés de responsables d’associations de soutien.

    On dénombre quatre véhicules de police sur place.

    Autorisés à dormir sur place, mais sans matériel

    Les mineurs migrants ont été autorisés à dormir sur place avec leurs accompagnants, à condition qu’ils retirent les tentes. Le groupe est équipé de sacs de couchage, de matelas, d’une table et de quoi se nourrir. Une banderole a été déployée. Elle indique « Macron, Collomb, soyez mignons, stop aux expulsions, à la répression ».

    À 21 h 30, la commissaire de police a demandé aux mineurs migrants et à leurs accompagnateurs de débarrasser la table sur laquelle ils mangeaient, ce à quoi ils ont répondu qu’ils terminaient leur repas.

    À 21 h 45, la police a enlevé la banderole citée plus haut.

    Des bénévoles ont assuré vouloir revenir sur place « tous les soirs, tant que la situation des jeunes n'aura pas évolué ».

    L'accès au statut de mineur en cause

    Florence Le Balc’h, de l’association quimpéroise « Temps partagé » explique leur mission : « Nous les accompagnons dans toutes leurs démarches administratives et nous les logeons. »

    Problème, le parquet de Quimper vient de refuser à ces jeunes le statut de mineurs. « En ne reconnaissant pas leur minorité, cela revient à prononcer la mise à la rue d’une vingtaine de jeunes migrants », dénonce la militante. C’est cette décision que sont venus contester les manifestants. Pour eux, il s’agit d’un refus « sans preuve ». Ou des vices de forme dont les causes tiennent aux disparités entre les administrations des pays d’origine des migrants et l’administration française.

    Ludovic SERE

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Déclaration de la Commission internationale du PRCF 

    , le prince héritier d’ et son vrai chef, viennent de bombarder un marché au YEMEN. Des dizaines d’enfants ont été déchiquetés par ses bombes et ses avions. Bombes et avions vendus par MACRON et avant lui par HOLLANDE ou SARKOZY.

    On pourrait dire : mais vendre des armes n’exige pas que l’on s’en serve. Alors qu’attend l’Exécutif français pour décréter un embargo sur les ventes d’armes à un pays, l’ARABIE SAOUDITE, en guerre ? De GAULLE l’avait fait lors de la guerre israélo-arabe de 1967

    De plus il faudrait également cesser la fourniture d’armes aux alliés de RIYAD comme le régime dictatorial égyptien du maréchal al-SISSI.

    MACRON devient complice des crimes de guerre commis par ses amis et alliés du PROCHE-ORIENT, ARABIE SAOUDITE, EGYPTE,  EMIRATS ARABES UNIS.

    Bien entendu les États-Unis, protecteur et allié historique de la monarchie saoudienne, soutiennent la politique d’agression de MBS puisqu’elle vise les alliés yéménites de l’IRAN et qu’affaiblir et détruire l’IRAN est devenu un des objectifs principaux des Étasuniens. Bien entendu l’Union Européenne impérialiste est complice du régime obscurantiste et féodal de Riyad.

    On voit que l’impérialisme ne porte que mort et désolation partout où il intervient et quelles que soient ses marionnettes, et cela est vrai en PALESTINE, en SYRIE, en IRAK ou au YEMEN.

    L’impérialisme français, par la voix de MACRON, en alignant sa politique étrangère sur celle des États-Unis, en soutenant le régime terroriste de RIYAD et son agression contre le YEMEN, entraîne notre pays dans un engrenage meurtrier, un bourbier sanglant.

    Plus une arme au boucher de RIYAD et ses alliés !

    Sortons notre pays de la machine de guerre étasunienne qu’est l’OTAN !

    Quittons l’UE qui prépare des guerres aux quatre coins du monde !

     La Commission Internationale du PRCF-le 16/08/2018

     

     

    Ce reportage date de 2015, sous la présidence de François HOLLANDE.

    MACRON a remplacé HOLLANDE, mais Ie reportage est toujours d’actualité, les crimes dont la France est complice continuent de plus belle. MACRON a les mains tachées de sang !

    source: https://www.initiative-communiste.fr

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