• Billet Rouge-Réponse à Macron:Les « Gaulois réfractaires» ne tarderont pas à lui botter l'derrière – Par Floréal, PRCF

     

    Comme à son habitude, Macron est allé à l’étranger, au Danemark exactement, pour dégoiser sur le peuple français. Qui, contrairement aux peuples « luthériens » qu’il admire (entendez l’Europe anglo-saxonne et germano-scandinave), est un « Gaulois réfractaire au changement ».

    Bref, vers 53-52 av. JC, on ne sait que trop de quel côté eût été Macronix à Gergovie ou à Alesia : du côté de ceux qui criaient « par Jupiter ! », plutôt que de ceux qui juraient « Par Toutatis ! »…

    Ainsi vont les « élites » françaises qui, à chaque époque tendue de notre histoire, ont couru se mettre sous la protection de l’envahisseur du moment, pour mieux opprimer leur propre peuple jugé « réfractaire », « frondeur » ou « révolutionnaire » à ce « nouveau monde » si bénéfique qu’était l’oppression romaine, l’occupation du Duc de Bedford, ou le ralliement aux Reich successifs et à leur « nouvelle Europe »…

    Pendant ce temps, le peuple des manants entendait la syrinx insurrectionnelle du jeune Vercingétorix, les « voix » du soulèvement patriotique portées par la roturière Jeanne, le « vive la Nation ! » de Valmy ou « le cri sourd du pays qu’on enchaîne » du Chant des partisans. A chacun ses fidélités…

    Mais pour finir, c’est la Bonne Lorraine, ce sont les Soldats de l’An II, c’est la « vierge rouge » Louise Michel, c’est Jean Moulin et Missak Manouchian dont les honnêtes gens honorent le souvenir alors que l’Evêque Cauchon, que les Emigrés de Coblence, que le « nabot sanglant » Adolphe Thiers, que les Daladier, Pétain et autre Laval n’en finissent pas de moisir aux poubelles de la mémoire.

    Tôt ou tard, quand il aura secoué la chape de plomb de la pseudo-droite patriote, qui ne vomit l’ouvrier africain que pour mieux courtiser Angela Merkel, et de la fausse gauche, qui ne parle d’Europe sociale que pour mieux ménager l’UE du capital, le géant de Quatre-Vingt-Treize célébré par Hugo se réveillera.

    Et ce jour-là, ces réfractaires au peuple souverain que sont les Macron, les Wauquiez, les Roux de Baisieux et leur clique caricaturale d’oligarques sans âme, ne pèseront pas plus lourd que n’ont pesé jadis l’ « Autrichienne » et les émules du Marquis de Bouillé.

    Floréal le 30/08/2018 

    sources: https://www.initiative-communiste.fr/   et dessin d'Uderzo

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  • Appel de la Commission Internationale du PRCF

    (par Pierre Pranchère et Antoine Manessis)

    Non à l'interdiction du Parti COMMUNISTE polonais (KPP) !  Oui à la LIBERTÉ d’expression en POLOGNE !

    Dans quelques jours, le 27 septembre 2018 aura lieu une audience du Tribunal qui poursuit nos camarades du  ( de ) et leur journal ( Brzask – L’Aube). Le procureur général du ministère de la Justice a sollicité les parquets locaux pour qu’ils se saisissent de la question de la légalité du Parti. C’est bien une atteinte gravissime aux libertés démocratiques de base. C’est bien une étape particulièrement dangereuse de la  en Europe et de la proscription, au final, de TOUS les partis communistes dignes de ce nom. Outre nos camarades Polonais dont la solidarité internationaliste exige que nous les défendions contre le clérical-fascisme de la clique de Kaczynski et du PIS, il faut aussi comprendre qu’une telle interdiction au cœur de l’UE du grand capital a un caractère d’expérience et de test. L’absence de réaction populaire et communiste forte serait un très mauvais signal.  

    Mais en plein été, durant la période des congés mérités, période peu favorable aux mobilisations, notre pétition a eu un écho qui démontre que l’importance de l’attaque anti-démocratique n’est pas sous-estimée.  

    16 pays, une  quinzaine de partis et organisation communiste ont déjà apporté leurs soutiens au KPP. Et ce n’est qu’un début !

    Outre les camarades du PRCF, ses sympathisants et des militants progressistes, outre les actifs militants de l’Association des Amis d’Edward Gierek dans le Nord-Pas-de-Calais, ce qui retient aussi l’attention c’est l’écho international de notre pétition. Seize pays, une quinzaine de partis et d’organisations communistes, de Russie à l’ Autriche, d’Italie à la Suède en passant par les Etats-Unis ont  apporté leur soutien aux camarades de Pologne, et ce n’est sans doute qu’un début.  

    Il est donc indispensable qu’ici nous soyons dignes de la vague de solidarité qui se lève.

    Devant les entreprises, sur les marchés ou sur les plages, après la rentrée dans les facs et à l’entrée des lycées, allons recueillir des signatures.  

    D’autant que la camarade Beata Karon, la jeune dirigeante internationale du KPP, sera présente sur le stand du PRCF au meeting internationaliste de la jeunesse à la Fête de l’Humanité, le samedi 15 septembre à 14h.  

    Cette campagne de solidarité doit aussi mettre en évidence la complicité de l’Union Européenne et de Macron dans cet attentat contre la liberté. Et des chiens de garde médiatiques dont aucun n’a fait état des menaces pesant sur le KPP sans doute trop occupés qu’ils sont à traquer le président progressiste du Venezuela, Nicolas Maduro.  

    Camarades, amis, progressistes non communistes, syndicalistes,  

    Jusqu’à la Fête de l’Huma des centaines, des milliers de signatures peuvent et doivent être rassemblées. Que chacun imprime la pétition, la fasse largement signer autour de lui et communique au plus tôt les signatures recueillies (nom, prénom, adresse, profession) à nos camaradeMarcelle Sage-Pranchère et Pierre Pranchère, ancien FTP, ancien député, président de la commission internationale du PRCF, Puy Salmon, 19800 St-Priest de Gimel.

     

    Une fois encore nous le ferons !  

     La solidarité internationale c’est notre affaire !

    Signez la pétition en ligne

     

    POUR SIGNER LA PETITION EN LIGNE-CLIQUER  ICI

     

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  • Le permis de construire de la clinique mutualiste de Bretagne occidentale, à Quimper (Finistère), a été accordé.Le permis de construire de la clinique mutualiste de Bretagne occidentale, à Quimper, a été accordé

    Les travaux de la clinique mutualiste de Bretagne occidentale seront lancés fin novembre à Kerlic, au nord de Quimper (Finistère). Le permis de construire, déposé début mars, vient d’être accordé. Le calendrier du chantier de la clinique, initié par Hospi Grand Ouest, un regroupement de mutuelles, est respecté. Ouverture prévue en août 2021.

    Le chantier de la clinique mutualiste de Bretagne occidentale est sur les rails. Le permis de construire a été accordé fin juillet : « Le calendrier est respecté », note Anthony Monnier, le directeur des deux cliniques actuelles : la clinique Saint-Michel - Sainte-Anne et la clinique Quimper sud.

    Terrain de 33 ha

    Hospi Grand Ouest, un regroupement de mutuelles, a choisi de réunir ces deux cliniques sur un terrain de 33 ha au lieu-dit Kerlic, au nord de Quimper. L’idée a été validée dès le rachat de la polyclinique par la Mutualité française Finistère Morbihan en 2009. La Mutualité possédait déjà Saint-Michel - Sainte-Anne depuis 2002.

    Appel d’offres lancé

    « L’appel d’offres est lancé. Nous recevrons les entreprises à partir de la fin du mois de septembre », poursuit Anthony Monnier. Les travaux devraient débuter à la fin du mois de novembre."

    Le bâtiment de la clinique d’une surface de 25 000 m2, sera construit sur trois niveaux et demi. Dix-huit salles d’opération seront réunies sur 3 500 m2. Il y aura aussi quatre salles de soins externes pour certains examens (fibroscopie, etc.).

    Une vue de la future clinique mutualiste à Kerlic, au nord de Quimper (Finistère).

    La nouvelle clinique comptera 112 lits d’hospitalisation, 12 lits avec surveillance renforcée (monitoring) et 90 places en ambulatoire.

    La clinique hébergera aussi un service d’imagerie médicale. Une cafétéria, dont ne bénéficient pas les cliniques actuelles, est prévue.

    Juste à côté de la clinique, reliée à elle par une passerelle à deux niveaux, se trouvera la maison des consultations financées par des médecins libéraux.

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Des familles de toute la Bretagne ont profité de cette journée à Océanopolis.Des familles de toute la Bretagne ont profité de cette journée à Océanopolis.

    Venues de toute la Bretagne, les familles ont visité l’aquarium, lors d’une journée organisée par le Secours populaire. La dernière de l’été.

    « Regarde maman, des pingouins ! C’est des vrais ou des faux ? » Venu de Saint-Brieuc avec ses sœurs et sa mère, Ibrahim, 10 ans, visite Océanopolis pour la première fois. Comme quatre-cent autres personnes venues de toute la Bretagne, il profite d’une journée organisée par le Secours populaire à destination des familles.

    C’est la dernière de la campagne d’été. « Nous voulions finir sur une belle sortie », explique Bastien Caban, animateur au Secours populaire, rappelant au passage qu’ « un enfant sur trois ne part pas en vacances ».

    "On veut voir les requins !"

    « Nous avons associé les familles à la préparation de la journée », reprend Bastien Caban. Une participation symbolique leur a été demandée. « Nous refusons le tout gratuit : c’est une question de dignité, et de lutte contre l’assistanat ».

    « La visite est libre. C’est une journée en famille », rappelle Annie Marin, secrétaire de la fédération finistérienne du Secours populaire. Aussitôt les portes franchies, le groupe se disperse entre les aquariums.

    Dans le pavillon polaire, Charlène et Tatiana, deux amies, venues de Lorient avec leurs enfants. Les plus grands sont déjà venus à Océanopolis, c’est une première pour la petite dernière. Ils ont déjà le programme de la journée en tête. « On veut surtout voir les requins ! » s’écrient les enfants.

    Une organisation "parfaite"

    Le Secours populaire a payé les frais de transport, en car, jusqu’à Brest. Les entrées ont été offertes par Océanopolis. « Nous tenons à les remercier, souligne Annie Marin. L’organisation est parfaite ».

    Ninnog LOUIS

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Hulot : Une décision utile

    Nicolas Hulot a tiré de manière sage la conséquence d’une contradiction insoluble : on ne peut pas mener en même temps une politique de croissance néo-libérale et une politique écologique.

    Une décision grave, sage, responsable. En un mot, une décision utile. En posant, dès le premier jour de la rentrée, sa démission sur la place publique, Nicolas Hulot a bien agi. Il a concrétisé de manière éclatante le contraste énorme entre la gravité de la situation écologique — en fait, de la situation de l’humanité — et la médiocrité de la politique suivie.

    L’encouragement donné aux chasseurs par le président de la République, lundi 27 août, en augmentant le nombre d’espèces chassables — alors que les espèces d’oiseaux subissent une érosion dramatique — a peut-être été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase de la déception et de la tristesse. Mais c’est surtout et à juste titre l’événement majeur de l’été qui a poussé M. Hulot à franchir le pas : une canicule massive, mondiale, et surtout, dont il est pour la première fois possible de dire qu’elle est une manifestation du changement climatique, et le présage de ce qui pourrait se multiplier. Sans doute Nicolas Hulot a-t-il aussi lu cette étude glaçante parue en juillet dans la revue scientifique PNAS et dans laquelle Will Steffen, Johan Rockström et leurs collègues expliquent que, si la planète dépasse 2 °C de réchauffement par rapport l’ère pré-industrielle, nous basculerons dans un état incontrôlable, où les rétro-actions positives de la biosphère pousseront à un réchauffement sans cesse accru.

    « Nous avons dix ans pour agir », a dit M. Hulot. Dix ans pour éviter le basculement dans l’irréparable, alors les émissions des gaz à effet de serre continuent à augmenter et l’érosion de la biodiversité à se poursuivre.

    Pourrait-il être entendu par ceux qu’il quitte ? On peut en douter : dans son explication ce mardi, M. Hulot a évoqué les logiques de la croissance et de l’économie libérale, en regrettant qu’elles n’évoluent pas. Là était la faiblesse d’analyse de l’ex-ministre, qui pensait que M. Macron pourrait « en même temps » mener une politique écologique et une politique néolibérale. Reporterre avait pointé dès le début, il y a un an, cette contradiction. Un an de faible action écologique aura montré que « l’en même temps » est ici impossible : sortir du désastre écologique — qui implique de réduire les inégalités, comme l’a évoqué Nicolas Hulot — n’est pas possible dans le cadre de l’économie capitaliste. C’est un des principaux enseignements du départ courageux du ministre.

    Il reste l’action, la société, la lutte, les mouvements citoyens, la résistance, le travail constant et tenace de gens de plus en plus nombreux pour empêcher le désastre. Nul doute qu’en levant l’ambiguïté que signifiait sa présence dans un gouvernement qui néglige l’enjeu biosphérique, Nicolas Hulot aide les écologistes.

    Hervé KEMPF

    Source: https://reporterre.net/

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  • Le «  vert » est une impasse mortelle. Face au  devenu mortifère sur tous les terrains, il y a deux urgences étroitement imbriquées, celle de tirer à temps l’ des griffes du tout-profit, et celle de reconstruire une force franchement communiste en France et dans le monde.

    Le ministre d’Etat N. Hulot aura mis longtemps à entrevoir cette évidence : imbibé jusqu’à l’os de néolibéralisme, servile envers le MEDEF, l’UE et l’OTAN, ces amis bien connus de l’écologie, ne desserrant les cordons de la bourse maastrichtienne que pour les riches, les gros patrons et le surarmement, accélérateur de tout ce qui dope les inégalités en France et dans le monde, faire-valoir préféré du climato-négationniste Trump, Macron et son gouvernement sont, par-delà quelques mesures « vertes » en trompe-l’œil, les supports déterminés d’une politique structurellement inhumaine et anti-écologique. En témoigne entre cent exemples le lancement par Macron de la privatisation de l’Office national des forêts…

    D’un point de vue sociopolitique immédiat, la démission d’Hulot fragilise encore plus ce gouvernement pseudo-jupitérien dont elle révèle le mensonge fondateur : non, Macron n’est pas « ni de droite ni de gauche », son équipe est la plus thatchérienne et la plus euro-atlantiste que notre pays ait eue depuis 1958. Les journalistes qui ont gobé et fait gober cet énorme mensonge électoral, de même que la fausse gauche qui a appelé à voter Macron « pour faire barrage au fascisme » en mai 2017, ne feront évidemment aucune autocritique et n’en continueront pas moins à déclarer comme des enfants sages que « Macron est légitime ». En réalité, usé par la très juste grève cheminote et par les courageux blocages étudiants, démasqué dans ses pratiques fascisantes par l’affaire Benalla, en chute libre dans les sondages moins d’un an après son installation à l’Elysée et à Matignon, la clique élyséenne n’est plus soutenue que par le MEDEF, qui fait monter ses exigences indécentes, par la droite macro-compatible et par la finance internationale, et bien entendu, par la vraie patronne de l’UE, Angela Merkel. Le mouvement populaire doit en tirer les conclusions en passant à la contre-offensive sur tous les terrains, complémentaires parce qu’anticapitalistes, anti-maastrichtiens et anti-impérialistes, de la défense du « produire en France » (même si c’est contre-intuitif, tout ce qui détruit l’industrie et l’agriculture ici et qui, par conséquent, accroit les importations et multiplie les circuits longs et polluants, nuit à l’environnement), du progrès social, des services publics, de l’environnement, de la paix, de la souveraineté des peuples et des libertés démocratiques.

    La démission d’Hulot est aussi et surtout le symptôme d’une crise historique aiguë, que le ministre a à demi-avouée au micro de France-Inter : on ne peut défendre la survie solidaire de l’humanité et de son environnement en demeurant dans un « modèle », le capitalisme (mais Hulot, qui est un spécimen particulièrement bien nanti de la caste médiatique ne peut utiliser des termes aussi crus…), dont Marx signalait déjà qu’il « ne produit la richesse qu’en épuisant ses deux sources, la Terre et le travailleur ». Depuis le début des années 80, les fondateurs du PRCF se sont évertués à expliquer, sous bien des ricanements, y compris à l’extrême gauche, que l’exterminisme est le stade suprême du capitalisme parvenu au stade impérialiste, c’est-à-dire que le maintien à tout prix, de plus en plus violent contre les peuples et contre la planète, d’un système basé sur l’appropriation privée des richesses créées par tous, conduit l’humanité à sa perte. Cela, Fidel Castro l’avait vu en pionnier quand il déclarait à Rio, devant l’AG de la CNUCED, le 12 juin 1992 : « une espèce biologique importante risque de disparaître à cause de la suppression rapide et progressive de ses conditions de vie ; cette espèce, c’est l’homme ».

    Plus que jamais, la ligne juste pour défendre l’humanité et la planète des prédations exterministes du grand capital, ce n’est pas l’impasse du « capitalisme vert » inféodé à l’euro, cette austérité continentale faite monnaie, à l’UE, cette prison des peuples pilotée par les monopoles capitalistes, à l’OTAN, cette machine à mondialiser la course étatsunienne à la troisième guerre mondiale, et à la course effrénée au profit maximal qui commande tout le système. La voie juste, la seule REALISTE, c’est celle que résume la formule choc de Fidel, « socialismo o morir, venceremos ! » ; ce qui signifie que, faute de reprendre au plus tôt sa marche interrompue par la contre-révolution, vers un socialisme- de nouvelle génération, l’humanité n’échappera pas au suicide programmé que lui promet le pseudo-capitalisme vert (vert comme le dollar, pas comme les forêts !).

    C’est pourquoi il n’y a pas qu’une urgence, l’urgence écologique, contrairement à ce que dit le nanti  qui a justifié sans états d’âme la casse du Code du travail, la libéralisation programmée des frais d’inscription universitaires et la marche à la privatisation de la SNCF, il y a deux urgences étroitement imbriquées :

    • l’urgence environnementale, qui prescrit de combattre le tout-profit,
    • et l’urgence de reconstruire en France et dans le monde une force franchement communiste s’opposant sans faux-fuyants, et notamment sans baratin insupportable sur l’ « Europe sociale, pacifique, écologique et démocratique » ( !), au grand capital et à l’ensemble de ses outils mortifères, UE, OMC, FMI, zone euromark, OTAN en tête. C’est à agir dans cette direction qu’invitent en permanence les militants franchement communistes du PRCF.

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

     

    Les réactions des syndicats du ministère de l’écologie et du développement durable (ex équipement / écologie)

    Fédération CGT

     

    Fédération FO

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  • Déclaration de la Commission des contacts unitaires du PRCF

    A propos du discours de Jean-Luc Mélenchon à Marseille (PRCF)

     

     

    Le discours prononcé par Jean-Luc  à Marseille le 25 août 2018 est, à plusieurs égards, combatif et dynamique. Comment ne pas écouter avec sympathie cet alliage d’universalisme humaniste, de conscience écologique et de patriotisme républicain, que l’euro-béatitude ordinaire de la fausse gauche et l’auto-phobie nationale de l’ « extrême » gauche bobo, sans parler des chapelles mutantes qui se disputent la direction du PCF-PGE, sont loin d’approcher. Jean-Luc  n’est pas loin parfois de saisir le caractère exterministe du capitalisme contemporain dont la course aveugle au profit maximal et aux guerres impérialistes met en péril la planète, l’humanité et le vivant lui-même.

    Nous ne pouvons que soutenir Mélenchon quand il déclare avec force : « nous refusons la guerre contre le peuple russe ! », qu’il fustige la « défense européenne » arrimée à l’OTAN et qu’il appelle la France à sortir de cette machine à mondialiser les guerres étatsuniennes. C’est dans cet esprit que le PRCF a écrit à l’ensemble des forces progressistes, dont la , pour les appeler à manifester ensemble le 11 novembre prochain contre Trump, l’homme que Macron invite à Paris pour célébrer la paix alors que l’un et l’autre nous mènent, par leur folle course aux armements dans le cadre de l’OTAN, vers une nouvelle guerre potentiellement mondiale contre le peuple russe et/ou contre le peuple d’Iran.

    De même pourrions-nous soutenir la lutte à laquelle a appelé Jean-Luc. Mélenchon contre les grandes sociétés capitalistes qui commercialisent des produits dangereux tels que le glyphosate, même si nous estimons que le centre de gravité de la bataille politique contre le dangereux Macron doit être prioritairement axé sur les questions socio-économiques : tant il est vrai que des millions de nos concitoyens, travailleurs, retraités, chômeurs, sombrent dans la gêne, voire dans la misère. Même sur un plan purement arithmétique, c’est une erreur stratégique que de courtiser sans fin la petite bourgeoisie intellectuelle qui vote EELV ou Hamon, au lieu de mobiliser les millions d’ouvriers, d’employés et de petits paysans qui attendent un discours carré contre l’UE et l’euro, pour la reconstruction du secteur public, des acquis sociaux et du « produire en France ». La question n’est pas seulement en effet celle du rassemblement majoritaire à construire contre l’oligarchie : elle est de savoir quelle force, à l’intérieur de ce rassemblement, « donnera le la » : la petite bourgeoisie encline aux compromis avec le capital et l’UE, ou bien ce « monde du travail » que le CNR voulait mettre « au centre de la vie nationale » ? Non seulement la classe ouvrière au sens large est seule à pouvoir virer Macron-MEDEF – le « dégagisme » doit-il éternellement en rester aux mots ? – et à faire gagner une France Franchement Insoumise (FFI), mais sans le rôle moteur des travailleurs dans le changement social, le capitalisme ne pourra pas être vaincu et les forces euro-complaisantes qui disposent d’innombrables relais au sein même de la « gauche » (du PS à la direction mutée du PCF-PGE en passant par EELV, ATTAC et Génération-S) risquent fort, comme elles l’ont fait en Grèce avec Tsipras, de plomber toute velléité française de « « s’insoumettre » à l’UE/OTAN, ce « partenariat stratégique » qui forme le dispositif central du grand capital en  de l’Ouest.

    Dans cet esprit, Jean-Luc Mélenchon a vertement dénoncé la volonté inhumaine de Macron de détruire les retraites par répartition pour les remplacer par la dangereuse « retraite à points », qui détruirait non seulement les pensions de réversion, mais les retraites elles-mêmes. Même s’il a rappelé son opposition à la casse euro-macronienne du code du travail et du statut des cheminots, le discours de Marseille a malheureusement omis de défendre le statut de la fonction publique, qui est dans le collimateur d’Edouard Philippe ; c’est d’autant plus dommageable que l’affaire Benalla-Macron a indirectement montré l’utilité de ce statut, non seulement pour la protection des agents publics, mais plus généralement pour la protection de l’ensemble des citoyens.

    La réaffirmation par Jena-Luc. Mélenchon du « mouvementisme » cher à la France insoumise peut cependant faire sourire : l’orateur n’a-t-il pas expliqué que « la France insoumise n’a pas de direction » mais que, voyez-vous, dans l’urgence des décisions quotidiennes, c’étaient les parlementaires de la FI qui « jouent le rôle du bureau politique »… On nous pardonnera de préférer le principe de partis clairement définis, où chaque adhérent porteur d’une carte, appartenant à une structure définie, VOTE sur les orientations, ELIT une direction et peut y être élu, contrôle et débarque les « chefs » et au besoin les destitue, de manière telle que les prolétaires dirigent les permanents, le « bureau politique » et les élus, et non pas l’inverse : tel est, en son principe, ce « centralisme démocratique » tant décrié que Lénine avait, pour une large part, théorisé à partir de notre Révolution jacobine et du fonctionnement de la Commune de Paris. Sans un parti de classe, encore une fois sans un parti qu’elle tient démocratiquement en main et dans lequel elle fait en sorte que les plus exploités soient représentés à tous les niveaux, la classe laborieuse n’a aucune garantie que la « gauche » ne la trahira pas, et c’est pourquoi le PRCF « tient les deux bouts de la chaîne » quand il appelle à la fois à reconstruire un parti franchement communiste (que n’est hélas plus le PCF-PGE !) et qu’il invite à former un large Front antifasciste, patriotique, pacifique, populaire et écologiste (FR.AP.P.P.E.) pour sortir la France de la dictature européenne et rouvrir la voie du socialisme à notre pays (c’est dans ce cadre que s’est situé le juste et clair soutien « critique, mais constructif » que le PRCF a démocratiquement décidé d’apporter à la candidature présidentielle de Mélenchon).

    Il faut aussi reconnaître que, contrairement à une petite musique lancinante que l’on n’entendait que trop dans la dernière période du côté de certains dirigeants « insoumis », la perspective offerte par la F.I. reste articulée autour du diptyque Plan A/Plan B. Cela décevra sans doute ceux qui espéraient, après la manifestation unitaire très insuffisamment euro-critique du 26 mai dernier (pour y accueillir Hamon et EELV, il fallait bien, hélas, en rabattre sur l’UE…), la France insoumise allait mettre une sourdine définitive sur l’idée sulfureuse du plan B, donc sur la possibilité d’une sortie de l’UE par la gauche. Nous avons dit plusieurs fois pourquoi cependant cette articulation Plan A/Plan B restait insuffisante à nos yeux, ne serait-ce que parce qu’elle laisse une trop grande marge à ceux qui voudraient mettre en place un « compromis » européen insuffisant baptisé « plan A » à l’issue d’une négociation au rabais menée avec Merkel (pensons aux précédents de Jospin, de Hollande ou de Tsipras feignant de « renégocier » les traités européens et se couchant devant Merkel après avoir obtenu quelques concessions cosmétiques).

    Le plus contestable dans le discours de J.-L. Mélenchon est néanmoins l’idée que les « élections »  serviront de « référendum anti-Macron » parce que, affirme-t-il, toute voix contre Macron et pour la F.I. serait du même coup une voix anti-UE vu que Macron n’est que le sous-fifre de l’UE. Mais en toute logique, si c’est l’UE qu’il faut frapper à travers Macron, il s’en suit que c’est principalement et manifestement le « Parlement » européen, l’UE, la « construction » européenne néolibérale qu’il faut frapper directement et en eux-mêmes selon le principe qu’il vaut mieux s’adresser au bon dieu qu’à ses saints ou, si l’on préfère filer cette métaphore quelque peu théologique, qu’il vaut mieux frapper Lucifer (en l’occurrence l’UE) plutôt que ses diablotins (donc que le « petit copiste » Macron, pour parler comme ). Et pour cela, faut-il créditer l’« élection » européenne ou au contraire, comme le font déjà massivement les classes populaires françaises et européennes qui s’abstiennent insolemment et de plus en plus, faut-il la boycotter, faut-il délégitimer ce parlement bidon et cette construction grossièrement oligarchique qui n’apporte aux peuples que régressions sociales sans fin, que préparatifs de guerre antirusse, qu’asphyxie des souverainetés, que ralliement au tout-anglais totalitaire cher aux « élites » euro-atlantiques ?! Mesurons par ailleurs l’illogisme, sur ce point, du raisonnement de J.-L.Mélenchon : si Macron n’est qu’un « petit copiste » de l’UE, faut-il faire des européennes un « référendum anti-Macron » ou au contraire, faut-il balayer le petit exécutant Macron en ciblant son vrai patron, le véritable ennemi de notre classe et de notre pays, l’UE et ses institutions, et donc encore une fois, ne faut-il pas de toute évidence BOYCOTTER LES ELECTIONS SUPRANATIONALES en délégitimant du même mouvement l’UE et le monarque au petit pied qui siège à l’Elysée ? Dire qu’il faut participer aux européennes, taper sur Macron pour atteindre l’UE, c’est commettre la même erreur qu’un taureau de combat qui croirait déséquilibrer le matador en lui arrachant la muleta des mains : il vaudrait mieux pour le brave animal, plutôt que d’encorner le leurre, déstabiliser directement celui qui cherche à l’estoquer, la muleta tombant au sol par la même occasion !

    D’autant que voter aux européennes, c’est faire comme si le viol du Non français du 29 mai 2005 à la constitution européenne n’avait pas eu lieu. C’est aussi et surtout ignorer que l’enjeu des européennes, l’enjeu que pose centralement la politique antinationale de Macron, est désormais le « saut fédéral européen », donc l’enterrement de la souveraineté française et son remplacement par la « souveraineté européenne », l’Europe fédérale, l’armée européenne pilotée par l’OTAN, le « gouvernement de la zone euro », etc. Et l’adhésion ou pas du peuple français à ce projet suicidaire, qui peut devenir irréversible à court terme (J.-L. Mélenchon lui-même dit désormais comme nous que « faire l’UE, c’est défaire la France » !), se mesurera-t-il au nombre proportionnellement dérisoire d’insoumis qui s’introduiront au « Parlement » européen, ou au fait que la masse des ouvriers, des employés, des petits paysans attachés à leur pays et à son héritage social, auront boycotté la farce européenne en se tournant plutôt vers les luttes et en s’ouvrant à l’idée révolutionnaire du  progresssiste ? A quoi servirait donc un « commando anti-libéral » à Strasbourg auquel la nomenklatura européiste ripostera narquoisement durant cinq ans qu’il est ultra-minoritaire et que les traités européens sont intangibles (leur contestation depuis Strasbourg n’est qu’une vue de l’esprit, c’est dans chaque pays européen que la souveraineté doit être reconquise, quitte à donner lieu par la suite à une coopération internationale digne de ce nom !) ? En réalité, comme c’est invariablement le cas des très invisibles « députés de gauche » à Strasbourg, leur seul rôle est et sera hélas de servir de caution aux euro-atlantistes. Car ceux-ci se fichent que le « parlement » européen soit bleu-brun, bleu-rose, voire rouge rose-vert-rouge pâle, pourvu que les populations votent et que, ce faisant, elles créditent la prétendue « souveraineté du peuple européen » et le basculement « en marche », et pas pour dans dix ans, vers la mise en extinction de la nation française et des autres nations dans un Empire atlantique piloté par Berlin. C’est cela que créditerait, qu’on le veuille ou non, une (bien improbable !) participation majoritaire des peuples européens en général, et du peuple français en particulier, à la mascarade de l’élection supranationale*.

    Au contraire, pour installer les travailleurs au centre du changement progressiste, pour promouvoir la ligne révolutionnaire de masse du FREXIT PROGRESSISTE, il faut BOYCOTTER cette élection supranationale,surtout si on couple ce boycott à une campagne de fond contre l’UE, contre son proconsul Macron, pour l’abrogation des contre-réformes maastrichtiennes, pour la nationalisation démocratique des secteurs-clés de l’économie, pour virer Macron-MEDEF, pour rouvrir à notre pays la perspective du socialisme et du pouvoir des travailleurs, pour appeler les travailleurs et la jeunesse à mettre au centre des futures mobilisations pour les retraites le débat sur le Frexit progressiste que voudraient tant proscrire les états-majors confédéraux euro-formatés. Bref, si l’on veut vraiment, pas seulement dans les mots, « dégager » l’UE du capital et son « petit copiste » Macron, accentuer leur illégitimité radicale, faire monter la résistance populaire dans les usines, les services publics, les facs, les communes rurales, les quartiers populaires, il faut délégitimer toutes les institutions supranationales de l’UE, « parlement » bidon inclus, et pour cela, boycotter activement, de manière militante, les pseudo- « élections » européennes. Là se trouve la clé d’une victoire, non pas politicienne et de court terme sur Macron, mais stratégique car ouvrant sur un immense sursaut populaire**.

    Alors certes, nous comprenons les camarades insoumis hautement respectables qui s’engageront dans la campagne de la FI et dont nous ne sommes absolument pas les ennemis, pas plus que nous ne sommes les ennemis des militants du PCF qui soutiendront la liste « euro-constructive » emmenée par l’adjoint d’Anne Hidalgo. Visant avant tout à faire progresser la conscience politique, y compris celle de la nécessité de reconstruire au plus tôt un PC de combat, le PRCF utilisera le temps des européennes pour lancer une série de débats pluriels sur le thème : débattons sans tabou du Frexit progressiste, préalable indispensable à la marche de la France au socialisme.

    La Commission des contacts unitaires du PRCF-le 26/08/2018


    *L’abstention des classes populaires serait littéralement écrasante si divers pays, Italie, Belgique, etc. n’imposaient pas le vote obligatoire… L’enjeu de la participation est tellement central pour Macron qu’il se murmure qu’il pourrait le cas échéant coupler un éventuel référendum institutionnel (si le congrès des parlementaires français rechigne trop aux changements néo-monarchiques qui lui sont proposés) avec le scrutin européen pour forcer le déplacement des citoyens vers les urnes !

    **ça suffit de nous objecter que « le vote est sacré » en toutes circonstances parce que le suffrage universel a coûté du sang aux générations antérieures. Le vote est un devoir politique quand il permet de manifester et de développer la souveraineté du peuple et de ce point de vue, les communistes français n’ont jamais repris le slogan gauchiste « élections piège à cons ! ». Mais quand les dispositifs bourgeois sont tellement piègeux que le peuple n’a d’autre « choix » que de signer sa propre destitution, alors les citoyens les plus conscients doivent pratiquer l’abstention militante. C’est à quoi avait appelé Jacques Duclos en 1969 quand le « choix » de second tour opposait Poher à Pompidou. Et c’est plus le cas encore lorsque, en participant à une « élection supranationale » destinée à valider le « saut fédéral européen », l’enjeu de classe réel de l’élection est de légitimer le hara-kiri de notre souveraineté nationale.

     

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Samedi soir, une centaine de personnes s'est retrouvée près de la cathédrale.

    Une centaine de personnes était présente samedi près de la cathédrale par solidarité avec les migrants mineurs.

    La mobilisation autour de la situation des migrants mineurs non accompagnés se poursuit. Après un premier rassemblement, lundi soir, l'association « Le Temps partagé » a organisé samedi un pique-nique de solidarité au pied de la cathédrale Saint-Corentin, à partir de 18 h. Quelques jeunes migrants étaient présents. Une centaine de personnes, dont de nombreux militants associatifs, ont répondu à l'appel.

    Jusqu'à mercredi

    Contrairement à la première fois, le rassemblement était déclaré et autorisé entre 18 h et 22 h. La mobilisation est la conséquence d'une décision de justice qui remet en cause la minorité de dix-neuf de ces migrants. Une décision qui prive ces jeunes d'un hébergement, le temps qu'un juge statue sur leur sort. Le délai peut être long. Ce qui explique que des bénévoles se proposent de les héberger provisoirement.

    Lundi, « Le temps partagé » va adresser des courriers à la vice-procureure de la République, aux maires de l'agglomération ainsi qu'à l'Éducation nationale.

    Trois courriers destinés à apporter des solutions pratiques (hébergement, scolarisation) sans oublier une contestation juridique de la décision prise par le parquet.

    Le rassemblement prévu dimanche n'a pas eu lieu.

    source: OF

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  • Une première mobilisation avait eu lieu lundi 20 août devant la cathédrale Saint-Corentin.Une première mobilisation avait eu lieu lundi 20 août devant la cathédrale Saint-Corentin

    Des demandes d’autorisation ont été déposées à la préfecture afin de pouvoir manifester chaque soir entre samedi et mercredi prochain devant la cathédrale Saint-Corentin, à Quimper (Finistère). Ces mobilisations en soutien des jeunes migrants font suite à celle du lundi 20 août.

    L’association Temps partagé a déposé une demande officielle à la préfecture afin de manifester tous les soirs de samedi à mercredi prochain, entre 18 h et 22 h, devant la cathédrale Saint-Corentin en soutien aux jeunes migrants. « Nous voulons sensibiliser l’opinion au sort de ces personnes », explique Florence Le Balc’h, membre de l’association. Elle précise que les manifestants n’auront pas le droit « d’installer des tentes » ni « d’accrocher des banderoles aux murs de la cathédrale » comme lors de la première mobilisation.

    Un lieu de passage symbolique

    Interrogée sur le choix d’occuper la place Saint-Corentin, Florence Le Balc’h a mis en avant l’intérêt d’être situé dans un « lieu de passage de locaux et de touristes », ainsi que « la portée symbolique entre la cathédrale et la mairie ».

    Les manifestants mettent en cause l’accès au statut de mineur pour les jeunes migrants et s’étaient déjà mobilisés le lundi 20 août au soir.

    Ludovic SÉRÉ

    source: https://www.ouest-france.fr/

     

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  • Déclaration du Parti Communiste de Turquie (TKP)

    Déclaration du PC de Turquie sur la situation monétaire du pays

    Que doit faire notre peuple face à la dépréciation de notre monnaie ?

     

     

    NE PLUS SE LAISSER DUPER.

    Notre pays est devenu le terrain de jeu des monopoles internationaux, des entreprises et des banques, dont nous ne pouvons même pas prononcer correctement les noms. C’est le résultat des politiques économiques libérales menées depuis des années. Ils ont fait de notre sang, de notre sueur et de nos larmes un cadeau pour les capitalistes étrangers qu’ils ont invités dans le pays en disant que ’nous avons une main-d’œuvre bon marché.

    Ils ont pillé les ressources naturelles en disant que ’nous brûlons les forêts, empoisonnons les rivières et que personne n’osera même nous demander des comptes .

    En pillant les ressources naturelles et sociales sans retenue, ils ont établi une économie de prêts qui leur rapporte des profits exceptionnels et dont ils sont fiers de la croissance.

    Dès le premier jour, il était évident qu’ils se heurteraient à un mur de briques à la suite de ce développement pourri. L’économie turque sombrerait dans une crise, y compris si les États-Unis ne s’en étaient pas mêlés.

    Les communistes soulignent la fragilité de l’économie turque depuis des années. Mais qu’est-ce que la fragilité ? La fragilité, c’est la vulnérabilité, c’est être impuissant à résister aux développements négatifs.Ce système d’exploitation, qui n’a pas d’avenir, qui a été soutenu en épuisant toutes les ressources et en rendant l’économie chaque jour plus dépendante, est fragile. Ce système d’exploitation a rendu la Turquie sans défense.

    RECONNAÎTRE L’AUTEUR DU CRIME

    Ils désignent l’administration américaine comme l’agent responsable de la dépréciation de la livre turque. C’est vrai. Outre les guerres d’agression, les coups d’État et les invasions, les États-Unis recourent également à des sanctions économiques, voire à des sabotages, pour maintenir leur position dominante dans le système impérialiste.

    Cependant, les États-Unis ne sont pas les seuls responsables de la crise actuelle. Il est vrai que le gouvernement AKP a également une responsabilité dans la crise actuelle. Les politiques économiques adoptées par l’AKP, au pouvoir depuis 16 ans, ont renforcé l’exploitation, le pillage et les injustices. De plus, ces politiques ont plongé le pays dans une crise profonde. Pourtant, il n’est pas vrai de dire que toute la faute revient à l’AKP concernant la crise actuelle.

    L’auteur réel n’est personne d’autre que la classe capitaliste qui ne se soucie que de ses profits ; ainsi que cet ordre social qui est basé sur l’exploitation. Il s’agit du résultat naturel du fait que notre économie repose sur l’enrichissement d’une petite minorité plutôt que sur la poursuite d’intérêts sociaux et nationaux, cela ne peut que nous mener à glisser vers des crises successives.

    S’OPPOSER À L’IMPÉRIALISME

    La Turquie est membre de l’OTAN. Les États-Unis ont des bases militaires et des troupes en Turquie. La Turquie a participé à des opérations militaires dans divers pays, surtout en Syrie, aux côtés des États-Unis et d’autres pays impérialistes. Jusqu’à hier, le parti au pouvoir en Turquie se vantait de son partenariat stratégique avec les États-Unis. À nouveau, c’est l’AKP qui était d’humeur festive lorsque des progrès ont été réalisés dans le processus d’adhésion à l’Union européenne. Hier comme aujourd’hui, les communistes ont toujours été debout et ont lutté contre l’OTAN, contre l’Union européenne, et contre les bases militaires étrangères dans notre pays.

    Vous ne pouvez pas lutter contre l’impérialisme en négociant avec lui. On ne peut pas être ’indépendant’ en déclarant certains pays comme amis un jour et comme ennemis l’autre jour. Le gouvernement de l’AKP a fait de la Turquie un pays clé dans la lutte au sein du système impérialiste, ce qui a rendu le pays sujet à toutes sortes d’opérations militaires, économiques et politiques. Un pays qui bénit les soi-disant ’marchés libres’, qui est membre de l’OTAN et candidat membre de l’Union européenne, est sans défense contre de telles opérations. Notre peuple doit se dresser contre l’impérialisme et montrer aux patrons qui craignent les ’relations tendues avec les États-Unis’ que c’est à lui que le pays appartient vraiment.

    FAIRE LA SOURDE OREILLE À CEUX QUI NOUS DEMANDENT DE FAIRE DES SACRIFICES.

    Ceux qui n’ont rien d’autre que leur travail à vendre pour gagner leur vie, les salariés, sont pauvres ; chaque jour ils sont exposés à la menace d’être licenciés. Maintenant, ils demandent à notre peuple de faire des sacrifices en prétendant que ’nous sommes tous dans le même bateau.

     Dans les jours à venir, ils vont commencer à décréter des ’programmes de stabilisation’ les uns après les autres. Les monopoles internationaux et les gros bonnets vont se mettre à pleurnicher ensemble et vont nous demander de faire des sacrifices, tout en continuant de gérer leurs affaires avec plaisir comme à leur habitude ! Ceux qui ont mis la Turquie dans une telle situation, ceux qui accumulent d’énormes richesses, ont déjà commencé à ’transformer la crise en opportunité’. Nous ne les laisserons pas enlever le pain de nos bouches et aggraver nos conditions de travail.

     Aujourd’hui, les travailleurs, les prolétaires, sont les plus vulnérables et forment la partie la plus désorganisée de la société. Les patrons et leur gouvernement feront tout ce qui est à leur disposition pour faire peser le fardeau de la crise sur les employés. Nous devons nous organiser contre cela. Le dicton « un peuple uni ne sera jamais vaincu » doit être pris au sérieux. Et nous devrions savoir que les personnes désorganisées sont vouées à s’appauvrir.

     

    FAVORISER LA CULTURE DE LA SOLIDARITÉ 

    Nous devons lutter contre la pauvreté et le chômage en nous organisant partout. Nous devons nous organiser contre les réductions salariales, contre l’allongement du temps de travail, contre les licenciements.La pauvreté, le fait de n’avoir rien d’autre à vendre que sa propre force de travail, le fait de gagner sa vie honnêtement ne sont pas des choses dont il faut avoir honte. Ce qui est honteux et constitue un crime, c’est de s’enrichir en exploitant les autres et en pillant les richesses sociales et naturelles. Nous devons faire revivre la ’culture de la solidarité’, l’une des valeurs les plus chères à notre peuple qui a été étouffée, forcée à l’oubli, par le règne de l’argent.

    Nous ne devons pas rester sourds à la pauvreté de notre voisin, au licenciement de notre collègue.Les capitalistes se regroupent et détiennent également le pouvoir politique ; notre seule assurance, c’est notre association, notre solidarité.

     

    LE CHANGEMENT DE L’ORDRE SOCIAL EST UN DROIT INCONTESTABLE

    Avant les élections du 24 juin, le Parti communiste de Turquie avait déclaré qu’il se profilait « une grande crise à l’horizon’ et que ’nous devons nous tenir prêts’.

    Nous devons nous organiser, nous battre contre les injustices, contre les efforts menés pour faire porter le fardeau de la crise sur les épaules des travailleurs et des exploités.

    Plus important encore, nous devons nous opposer à cet ordre social qui nous condamne aux opérations impérialistes, à un appauvrissement de près de 20% en une seule journée, au chômage et à la famine. Nous n’aurons pas de paix dans ce système d’exploitation. Le confort, la paix, la prospérité, l’abondance n’est rien d’autre que de la pure fantaisie dans ce système. Le système d’exploitation ne répond qu’au plaisir d’une petite minorité. 

    Cet ordre social doit être renversé sans tarder. Le règne des capitalistes doit prendre fin.

    PARTI COMMUNISTE DE TURQUIE-13/08/2018

    source:https://www.initiative-communiste.fr

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