• Éducation. « Une réforme hautement toxique » (LT.fr -14/03/19-19h16)Le comité d’accueil organisé, ce jeudi, devant les grilles de la cité scolaire Jean-Moulin, à Châteaulin, où la rectrice d’académie était présente.

    Une poignée de manifestants, issus de syndicats de l’éducation, du corps professoral du lycée Jean-Marie-Le Bris de Douarnenez, de l’UDB et quelques Gilets jaunes, ont profité de la venue de la rectrice d’académie au lycée Jean-Moulin, à Châteaulin, ce jeudi, pour rappeler leur opposition à la réforme du baccalauréat portée par Jean-Marie Blanquer. Ils dénoncent la précipitation et le flou entourant cette réforme, ainsi que les suppressions de postes annoncées dès la rentrée prochaine.

    Leur combat a beau ne pas être très suivi dans leur corporation, ils ne comptent pas l’abandonner pour autant. Mobilisés depuis trois mois contre la réforme du baccalauréat portée par le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, les enseignants du lycée Jean-Marie-Le Bris, de Douarnenez, poursuivent la lutte. « 65 % des professeurs principaux de l’établissement ont quitté cette fonction », rappellent Jean-Claude Rio, professeur de SVT et François Betou, professeur d’audiovisuel.

     

    Ce jeudi, les deux collègues étaient présents à Châteaulin, devant les grillages de la cité scolaire Jean-Moulin. La raison de leur présence : la tenue d’une réunion, de 14 h à 17 h, dans l’établissement châteaulinois, entre la rectrice d’académie, Armande Le Pellec-Muller, des chefs d’établissement finistériens et des inspecteurs académiques.

    « Toutes les combinaisons ne seront pas possibles »

    Une occasion toute trouvée de rappeler les raisons de leurs inquiétudes. « Le processus d’orientation nous semble trop précoce, les élèves étant obligés de choisir trois options dès la seconde », estime Jean-Claude Rio. « Jean-Michel Blanquer prétend que cela donnera plus de liberté aux élèves. Mais toutes les combinaisons ne seront pas possibles au sein d’un même établissement ! », poursuit François Betou, craignant qu’en fonction des choix possibles dans tel ou tel établissement, les lycées déjà attractifs le deviennent de plus en plus, au détriment des autres.

    « On va devoir départager les élèves »

    « Certaines options risquent d’être très demandées. D’après une note de l’Éducation nationale, il se pourrait que nous soyons amenés à départager les élèves en fonction de leurs notes pour qu’ils puissent suivre telle ou telle option », abonde Jean-Marc Cléry, professeur de philosophie au lycée Laennec de Pont-l’Abbé et secrétaire régional de la FSU Bretagne. « Nous pensons que cette réforme est hautement toxique », condamne-t-il, la présentant essentiellement comme un prétexte pour surcharger les classes et supprimer des postes.

    "En filière technologique, il y a tout un pan du programme d’histoire qui va disparaître, notamment celui consacré aux mouvements ouvriers du XXe siècle et aux conquêtes sociales."

    Autre motif d’insatisfaction, la refonte des programmes. « C’est de l’improvisation. Cette année, en SVT, on nous demande d’aborder la reproduction avec les 2nde pour les préparer à la 1re alors que ce point n’est pas du tout au programme », affirme Jean-Claude Rio. « Pour ceux qui choisiront les mathématiques en spécialité, ce sera du très costaud. La plupart des professeurs m’ont dit qu’ils n’avaient pas fait ça depuis vingt ans ! », tance Jean-Marc Cléry.

    « Rien de prévu sur le changement climatique en SVT »

    Les lycées généraux ne sont pas les seuls à craindre ce que leur réservent les futurs programmes. François Daroux (CGT), professeur de français-histoire-géographie au lycée professionnel technologique Chaptal, à Quimper, déplore la réduction de six heures à quatre heures trente hebdomadaires pour l’enseignement de sa matière, et les lacunes qui risquent d’en découler en termes de culture générale. « Il y a tout un pan du programme d’histoire qui va disparaître, notamment celui consacré aux mouvements ouvriers du XXe siècle et aux conquêtes sociales », raille le professeur. « En SVT, rien n’est prévu à propos du changement climatique », note Jean-Claude Rio.

    Quant à la plateforme Parcoursup, « source de stress supplémentaire pour les lycéens, nombreux à être restés sur le carreau l’an passé », d’après François Betou, elle ne suscite pas plus d’enthousiasme auprès des personnes réunies ce jeudi à Châteaulin. Au sein de ce « comité d’accueil » posté à l’entrée du lycée, on relevait aussi deux militants de l’UDB, venus interpeller la rectrice sur le manque de moyens alloués aux filières bilingues, ainsi que quelques Gilets jaunes « inquiets pour l’avenir de la jeunesse ». Mais, à 14 h 30, Armande Le Pellec-Muller n’avait toujours pas croisé le chemin des manifestants, contrairement aux inspecteurs d’académie et chefs d’établissement convoqués ce jeudi.

    Dimitri L'HOURS

     source: https://www.letelegramme.fr/
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  • Les gilets jaunes de Quimper se disent très inquiets après les violences du samedi 9 mars 2019 (cotequimper 11/03/19)Les gilets jaunes dénoncent les violences des forces de l’ordre.

    Les gilets jaunes de Quimper dénoncent les violences des forces de l'ordre "qui vont crescendo", et qui ont émaillé la manifestation du samedi 9 mars 2019.

    De nombreuses scènes de violence ont émaillé l’acte 17 des gilets jaunes à Quimper (Finistère), samedi 9 mars 2019. Des scènes de violences qui ont laissé des marques et que le groupe des gilets jaunes de Quimper a tenu, lundi 11 mars 2019, à dénoncer.

    De son côté et dans un communiqué, la préfecture indiquait samedi 9 mars en fin de journée, que de nombreux projectiles (pierres, bouteilles, cocktails molotov, grilles, etc) avaient été jetés sur les forces de l’ordre, qu’un blessé (à la jambe) et plusieurs contusionnés étaient à déplorer parmi les forces de l’ordre.

    Eric, membre des gilets jaunes, souligne :

    Grenades lacrymogènes, coups de matraques, flashball… La violence des forces de l’ordre monte  d’un cran samedi après samedi. C’est de la violence gratuite. Il faut que cela cesse.

    Samedi, Emmanuel Lapart a été blessé au bras par une grenade. En fauteuil roulant, il ne comprend pas qu’il ait pu être blessé ainsi.

    Il témoigne :

    Je participais pacifiquement à la manifestation. J’étais en retrait, à découvert, non loin de la préfecture. On m’a tiré dessus alors que je ne représentais aucun danger. Etant en fauteuil, je ne pouvais pas me dégager, reculer. Je trouve ça lamentable, je ne comprends pas.

    Des personnes sont venues lui prêter mains fortes.

    "Je les remercie. L’une d’entre elles a été blessée à la main. Nous nous sommes retrouvés à l’hôpital avec d’autres personnes blessées."

    Des gilets jaunes inquiets

    Réunis ce lundi 11 mars, les gilets jaunes se disent « inquiets de cette montée en charge des forces de l’ordre. Cela devient grave. » Et de rappeler l’incident avec ce jeune homme qui a sauté dans l’Odet pour échapper aux forces de l’ordre.

    Gérard insiste :

    "Si l’Odet avait été à marée haute, ce jeune se serait noyé. A quoi jouent les forces de l’ordre ? Le préfet doit en avoir conscience. Cela me fait peur. Que va-t-il arriver la prochaine fois ?"

    Pour ce gilet jaune, la police ne fait rien face aux casseurs qui, en fin de manifestation, s’en prennent aux forces de l’ordre. 

    Pourquoi ne pas les interpeller, pourquoi les laisser rejoindre la manifestation. J’en ai vu, tout en noir. On les connaît, la police les connaît. 

    Janine, qui suit le mouvement depuis le début, essaie de trouver une réponse à cette violence envers les manifestants :

    Il faut marquer les gens dans leur chair pour qu’ils aient peur, qu’ils reculent, rentrent chez eux. Je reconnais que des policiers ont été blessés mais nous, nous n’avons pas les moyens de nous défendre.

    Liberté de manifester ?

    Lundi, les gilets jaunes se posaient tous la même question : « Où en est la liberté de manifester des gens? » Pour eux, cette liberté est  » gravement en danger ». Un sentiment partagé par la Ligue des Droits de l’Homme qui va mettre en place un observatoire afin de constater ces violences et d’en faire un compte-rendu.

    Samedi 16 mars prochain, les gilets jaunes quimpérois monteront à Paris pour un grand rassemblement. Ils auront en tête les violences du week-end passé et se demanderont  » comment croire en une volonté quelconque de trouver une issue pacifique à ce soulèvement ? »

     
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  • la fParis, Bordeaux, Toulouse, Marseille, Quimper, Lille… la mobilisation des travailleurs en #giletsjaunes ne faiblit pas. Ils étaient sans aucun doute encore plus de 100 000 dans toute la France à occuper les rues, les péages, les ronds-points. Et cela malgré la féroce répression policière, causant une nouvelle fois des dizaines de blessés. Une mobilisation record, qui annoncent le rebond du mouvement avec l’appel à une  nationale le 16 mars pour la  fin de l’opération de com’ du “grand débat”, et pour la journée de grève générale le 19 mars.

    Une forte mobilisation qui annonce un printemps social dynamique, pour mettre l’ensemble des travailleurs, tous ensemble et en même temps à l’offensive. De l’attaque sans précédent contre les statuts de la Fonction Publique pour lancer les suppressions de plus de 130 000 postes avec la loi Fonction Publique, en passant par la privatisation d’Aéroports de Paris et de la FDJ, la loi Blanquer qui prépare la privatisation et le morcellement de l’Education Nationale,aux restrictions qui se poursuivent dans la santé où les hôpitaux sont fermés les uns après les autres, des délocalisations aux fermetures d’usines qui s’accélèrent, des attaques contre le régime d’assurance chômage, à la casse des retraites qui se préparent, des lois liberticides à l’embrigadement de la jeunesse dans le service nationale, de la collaboration du régime Macron avec les pires dictatures de la France Afrique à sa complicité pour attaquer avec Trump le Venezuela bolivarien, non les causes et les batailles ne manquent pas pour passer à l’action maintenant. Et au delà des journées d’actions ponctuelles, impulser avec une manifestation nationale à Paris un grand mouvement de grève générale reconductible.

    Le mouvement des gilets jaunes a deux fois plus de soutiens que d’opposants

    Notons que dans l’opinion non plus la mobilisation ne faiblit. D’après un sondage IFOP publié par le site Atlantico – classé à droite et peu suspect de sympathie avec les travailleurs – le soutien au mouvement des gilets jaunes a regagné 4 points en une semaine. Plus de la moitié des français (54%) soutient ou a de la sympathie pour le mouvement contre seulement 30% qui s’y oppose. Les gilets jaunes ont deux fois plus de soutiens que d’opposants. Dans aucune catégories sociales à la courte exception des retraités, le nombre de soutien des gilets jaunes n’est inférieur à celui de leurs opposants. Témoignant du caractère ultra minoritaire du régime Macron dans l’opinion.

    Des opposants qui se comptent essentiellement parmi les 65 ans et plus (51%) et les cadres (43%). Tandis que les ouvriers (71%) et les jeunes actifs (63% des 24 – 35 ans) soutiennent massivement le mouvement. Témoignant de son caractère de classe.

    100.000 manifestants d’après Le Nombre Jaune

    “Samedi 09 mars 2019 – 90 082 Manufestants dans les rues sur 198 localités recensées, première estimation basse de la mobilisation.” C’est le décompte à 18h des la page facebook Le Nombre Jaune qui s’appuie sur les observations de la presse locale d’une part, les décomptes précis, argumentés et justifiés par des photos et vidéos des gilets jaunes d’autre part. Le chiffre est similaire à celui des acte 15 et 16. Une estimation définitive sera publiée par les bénévoles dans la journée de dimanche, qui devrait sans aucun doute franchir la barre des 100 000 manifestants.

    Les bénévoles ont dénombré 198 manifestations au moins dans toute la France.

    Photos : Forte mobilisation à Toulouse : des gilets jaunes avec le drapeau du Venezuela en solidarité avec la révolution bolivarienne attaquée par les USA avec Macron et l’Union Européenne

     

     

    100 000 manifestants pour l’#acteXVII des #giletsjaunes prélude à la manifestation nationale du 16 et la grève générale le 19 mars ! (IC.fr-

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

     

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  • L’acte XVII des gilets jaunes à Quimper, samedi 9 mars, a mobilisé plus de 800 personnes avec, en fin de cortège, des violences et des images reprises en boucle sur les réseaux sociaux

    Au lendemain des violences qui ont émaillé l'acte 17 des gilets jaunes à Quimper, les réseaux sociaux s'enflamment en raison d'images qui provoquent l'indignation.

    Hier encore, le samedi 9 mars, la manifestation des gilets jaunes a tourné au vinaigre à Quimper où des scènes de violence ont encore été déplorées. En fin de cortège de cet acte XVII, après que le gros des manifestations – plus de 800 aux dires des autorités, avait manifesté dans le calme, des groupes ont voulu en découdre avec les forces de l’ordre.
    Aux jets d’oeufs suivis par des pierres, des boulons, des bouteilles, les forces de l’ordre ont répliqué avec des lances à eau et des grenades lacrymogènes. Le gros des tensions s’est concentré devant la préfecture, mais des violences ont aussi été constatées dans plusieurs rues du centre tandis que plusieurs charges ont été menées par les CRS. 

    Neuf interpellations

    Des scènes qui ne distinguent guère des précédentes mobilisations avec son lot de débordements, d’accrochages musclés et de violences gratuites souvent imputées à des casseurs extérieurs au mouvement des gilets jaunes. 
    « De nombreux casseurs provenant des départements voisins sont venus à Quimper avec la volonté d’agresser les forces de l’ordre et de dégrader le mobilier urbain (panneaux de signalisation descellés, grillages et grilles de chantier arrachés) », dit la préfecture du Finistère, précisant que neuf personnes ont été interpellées.

    Le préfet du Finistère, Pascal Lelarge, entend également demander au procureur de la République d’engager des poursuites contre la personne (identifiée) responsable de l’organisation de cette manifestation non-déclarée ». 

    Alors que le calme est revenu en fin de de journée, la polémique n’a cessé de gonfler en soirée pour atteindre des sommets dimanche après la diffusion sur les réseaux sociaux d’images relayées en boucle. Une première vidéo montre un gendarme mobile écraser volontairement les lunettes d’un manifestant ceinturé par plusieurs hommes de la sécurité publique. 

    Lire la suite.....

    https://actu.fr/bretagne/quimper_29232/acte-17-gilets-jaunes-images-choc-quimper_21974777.html

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  • Gilets jaunes à Quimper. Retour sur deux jours entre violences et interrogations (LT.fr-10/03/19-18h20)Une table ronde sur l’écologie a eu lieu, ce dimanche matin, aux halles.

     

    Le rassemblement régional des Gilets jaunes s’est achevé par des violences, samedi, à Quimper. Ce dimanche, dans une ambiance studieuse, des Gilets jaunes ont travaillé sur des propositions. Retour sur un week-end jaune vif.

    Chiffres. Les observateurs se sont accordés pour annoncer 800 participants. Le comptage des participations à une déambulation n’est pas toujours facile car elle gonfle en général au fil de son avancée. Notons que des Gilets jaunes eux-mêmes, sur leur compte Facebook, ont tempéré des chiffres excessifs. Va donc pour 800 participants ce qui fait une mobilisation plus faible que le 26 janvier, date de la précédente mobilisation « régionale » qui avait réuni plus d’un millier de personnes à Quimper.

    Mélange. Depuis le début, le mouvement est insaisissable et donc irrécupérable. Illustration ce samedi. On trouvait dans les rangs, séparés par quelques mètres, des militants du Rassemblement national d’un côté, du NPA ou d’Ensemble ! de l’autre, mais aussi des féministes, militants bretons, commerçants, retraités et, plus énigmatiques, une demi-douzaine de jeunes adhérents de la « Révélation d’Arès », mouvement « spirituel ».

    Images. Autour de la préfecture où se déroulent traditionnellement les heurts de fin de manifestation, tout le monde filme et photographie, les forces de l’ordre comme les manifestants ou les passants. Il est donc difficile de passer inaperçu. En général, la presse évite de prendre des images permettant d’identifier des personnes qui ont un comportement délictuel, ce qui n’est pas toujours le cas de ceux qui alimentent les réseaux sociaux. La préfecture signale d’ailleurs dans un communiqué qu’après les heurts « les investigations vont se poursuivre sur la base des nombreux éléments recueillis ce jour (photos, vidéos, témoignages, etc.) et devraient aboutir à l’identification prochaine d’autres casseurs ».

    Réseaux sociaux. Ce dimanche, après les heurts de la veille, trois vidéos ont frappé les esprits. Sur l’une on voit un groupe de CRS s’en prendre violemment à un Gilet jaune qui s’agrippe à une rambarde. Sur l’autre, on voit un jeune homme, portant un sac à dos, poursuivi par les CRS sauter dans le Steir et s’éloigner en nageant. Un policier aurait aussi sauté pour lui venir en aide. Sur les images suivantes, il est fermement maîtrisé et évacué. Sur la troisième video, on voit un CRS piétiner volontairement les lunettes au sol d’un jeune qui vient d’être interpellé.

    La préfecture a par ailleurs indiqué que « de nombreux projectiles (pierres, bouteilles, cocktails Molotov, grilles, etc.) ont été jetés sur les forces de l’ordre ». « Un blessé (à la jambe) et plusieurs contusionnés sont à déplorer parmi les forces de l’ordre ». Trois des neuf personnes interpellées samedi étaient toujours en garde à vue ce dimanche soir.

    Violence. Ambiance totalement différente, ce dimanche, aux halles, où avait lieu « l’assemblée de concertation citoyenne » des Gilets jaunes de Quimper. Une trentaine de personnes ont travaillé toute la journée sur des thèmes précis. Elles commentent les événements de la veille. « Ça se radicalise, constate Gilbert. On entend souvent que nos débats ne servent à rien, que le temps de la discussion est fini car nous n’avons rien obtenu, qu’il n’y aura pas de changement sans violence ». À côté de lui, un homme acquiesce. Il comprend cette radicalisation estimant que la « désobéissance civile ne suffit plus ». Yves-Alain invité à animer la table ronde sur la Bretagne réunifiée, constate aussi l’impasse. « Le peuple n’est pas écouté. En décembre, 10 % du corps électoral de Loire-Atlantique a signé pour demander un référendum, que le conseil départemental a refusé. C’est un déni de démocratie ». « La manifestation de ce samedi n’était pas déclarée, ajoute Gilbert. Plus personne ne veut prendre cette responsabilité ». Selon la préfecture, « de nombreux casseurs étaient venus des départements voisins ».

    Ronan LARVOR


    Source:  https://www.letelegramme.fr/
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  • Gilets jaunes, et non Gilets jaunes, en débat dimanche 10 mars, à Quimper.

    Dimanche 10 mars, une journée de discussion s’est tenue à Quimper (Finistère) à l’initiative d’un groupe de Gilets jaunes. Fiscalité, handicap, logement, les discussions ont duré toute la journée.

    Tables rondes le matin. Restitution l’après-midi. Dimanche 10 mars, une quarantaine de personnes se sont réunies à Quimper (Finistère) à l’initiative d’un groupe de Gilets jaunes. « Le but est d’échanger et de pouvoir élaborer ensemble des pistes d’action concrète pour une amélioration

    de la vie quotidienne », a expliqué, plus tôt dans la semaine, Gilbert Macrez, un des animateurs.

    Interventions minutées

    La réunion se déroule dans la principale salle de réunion des halles Saint-François. Dimanche après-midi, après les tables rondes du matin, le groupe, Gilets jaunes ou non, se réunit en plénière. La synthèse des différents groupes de travail est assurée par une personne. On continue sur des questions et des propositions. À une table, devant un ordinateur, Gilbert Macrez note. Pour éviter que la parole soit monopolisée, ou qu’un sujet efface les autres, le temps d’intervention est minuté.

    « Supprimer les expropriations »

    De quoi parle-t-on ? La question du handicap suscite de nombreuses interventions. « J’aimerais que la société ouvre les yeux sur le handicap… » , dit un homme en fauteuil roulant. Son témoignage aborde beaucoup de points concrets. La fiscalité provoque de fortes réactions. Quel avenir pour le Crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE), censé favoriser la création d’emplois ? « Le supprimer pour les grandes entreprises, d’accord. Mais les Très petites entreprises (TPE) pourraient en bénéficier », suggère un participant. On enchaîne sur le logement. « Il faudrait supprimer les expropriations pour dettes. Le 1er avril, ça reprend. Et à Quimper, il y en a beaucoup. » Suivra la synthèse, transmise aux députés.

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Brest. Les Gilets jaunes s’invitent au débat proposé par le député Larsonneur (LREM)  OF.fr-9/03/19-Samedi 9 mars 2019, environ deux cents Gilets jaunes ont manifesté depuis la place de Strasbourg jusqu’à la mairie de l’Europe, où le député Jean-Charles Larsonneur (LREM) animait un débat

    À Brest, ce samedi 9 mars 2019, deux cents Gilets jaunes se sont rassemblés, comme à leur habitude, place de Strasbourg, dès 13 h 30. Ils avaient prévu de descendre vers le port, mais sont finalement allés vers le quartier de l’Europe, où ils se sont invités au débat animé le député Jean-Charles Larsonneur (LREM).

    Ce samedi 9 mars 2019, une partie des Gilets jaunes est allée manifester à Quimper, une autre, à Paris. Et ils étaient encore

    200, dès 14 h, place de Strasbourg, à Brest (Finistère). Ils avaient annoncé leur intention de descendre manifester sur le port de commerce, « à proximité des grosses multinationales ». Sans doute visaient-ils la raffinerie. Après concertation, ils ont finalement décidé de s’inviter au débat qu’organisait le député Jean-Charles Larsonneur (LREM), à la mairie du quartier de l’Europe.

    Samedi 9 mars, environ deux cents Gilets jaunes ont manifesté depuis la place de Strasbourg jusqu’à la mairie de l’Europe où le député Jean-Charles Larsonneur (LREM) animait un débat. 

    Pour s’y rendre, les Gilets jaunes ont emprunté le parcours du tram et perturbé son trafic, ainsi que celui des véhicules, durant 40 minutes environ.

    Arrivée à la mairie, plus de la moitié d’entre eux est restée à la porte, faute de place. À l’intérieur, un long tumulte a passablement heurté les personnes sourdes ou handicapées qui assistaient au débat jusqu’à ce que l’une d’elles prenne la parole. « Je suis militant du handicap, a expliqué ce citoyen d’une cinquantaine d’années dans une voix étranglée qui a ému toute la salle. C’est la première fois que des handicapés comme moi rencontrent des Gilets jaunes. C’est aussi la première fois que nous pouvons assister à un débat politique et échanger. D’ordinaire, on n’a pas le droit à la parole. On a besoin du soutien des Gilets jaunes. » Les discussions étaient entièrement traduites en langue des signes.

    Certains Gilets jaunes ont ensuite perturbé la circulation autour du rond-point de Penn-ar-C’hleuz.

    Ch P

    source: https://www.ouest-france.fr/bretagne/brest-29200/brest-les-gilets-jaunes-s-invitent-au-debat-propose-par-le-depute-larsonneur-lrem-6255332

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  • hQuimper. 800 Gilets jaunes rassemblés dans le centre-ville (OF.fr-9/03/19-16h26)Plus de 600 Gilets jaunes manifestent à Quimper (Finistère). 

    Un rassemblement régional de Gilets jaunes est prévu à Quimper (Finistère), ce samedi 9 mars 2019. 800 Gilets jaunes étaient présents, vers 15 h.

    Ce samedi 9 mars 2019, une manifestation régionale des Gilets jaunes est attendue à Quimper. Lors du dernier rassemblement régional à Quimper, le 26 janvier, plusieurs échauffourées avaient émaillé la manifestation.

    Depuis le début d’après-midi, les manifestants se retrouvent place de la Résistance. Vers 14 h, ils étaient environ 500.

    Le bonnet rouge est de sortie pour les gilets jaunes, à Quimper

    Plusieurs camions de CRS bloquent une partie des quais, afin de sécuriser la préfecture du Finistère, qui se trouve à quelques mètres des Gilets jaunes.

    Les Gilets jaunes dans le centre-ville de Quimper (Finistère), samedi 9 mars

    Peu avant 15 h, 800 manifestants se sont ensuite dirigés vers le tribunal pour ensuite aller vers le centre-ville. En tête, de cortège deux cercueils sont visibles. Plusieurs pétards sont utilisés par des gilets jaunes.

    Vers 15 h 30, une partie des Gilets jaunes ont tenté de bloquer les voies ferrées, à la gare de Quimper. Mais l’action s’est vite terminée.

    La tension a commencé à monter près de la préfecture, vers 16 h 20. Les forces de l’ordre ont lancé des gaz lacrymogènes en direction des manifestants afin de les disperser.

    source: https://www.ouest-france.fr/bretagne/quimper-29000/quimper-plus-de-600-gilets-jaunes-rassembles-dans-le-centre-ville-6255242

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