• « Contre l’école de la défiance ». 400 enseignants dans la rue (LT.fr-30/03/19-17h52)Environ 400 personnes, en grande majorité des enseignants et quelques parents, ont défilé ce samedi matin sur les quais.

    Les manifestations d’enseignants contre les réformes ont quelque chose de rituel. Mais ce samedi, il suffisait d’écouter les mots pour comprendre le fatalisme et la colère d’une profession qui ne se sent plus écoutée depuis longtemps.

    Frédéric a d’abord rechigné à parler. « Fataliste et en colère », dit-il. Cet enseignant bigouden dans le primaire a 30 ans de métier et il est une nouvelle fois dans la rue ce samedi derrière la banderole « Contre l’école de la défiance. Retrait des réformes Blanquer ». École de la défiance est une allusion à « l’école de la confiance » promise par la réforme du ministre de l’Éducation nationale.

    "La réforme est un coup de hache porté au service public."

    « Le mot confiance est une provocation de plus. La réforme est un coup de hache porté au service public, dit Frédéric. Les personnels des hôpitaux savent, eux, quelle est cette politique. Mais pour nous, contester est plus difficile. On sent chez les enseignants que la parole est de plus en plus muselée. Il y a de plus en plus de remontrances qui dissuadent de bouger. Un fonctionnaire, ça doit simplement fonctionner ». Il fait référence à l’article 1 de la loi Blanquer qui indique : « Par leur engagement et leur exemplarité, les personnels de la communauté éducative contribuent à l’établissement du lien de confiance qui doit unir les élèves et leur famille au service public de l’éducation. Ce lien implique également le respect des élèves et de leur famille à l’égard de l’institution scolaire et de l’ensemble de ses personnels ». Les syndicats y voient une « volonté de contraindre la liberté d’expression des personnels ». Le slogan de la banderole devient plus compréhensible.

    400 personnes dans le défilé

    Ce samedi matin, la mobilisation n’est pas anecdotique : 250 personnes sur la place de la Résistance vers 10 h 30, puis un cortège qui se forme et grossit sur les quais pour atteindre environ 400 manifestants. Est-ce un signe ? Cette manifestation, « déclarée et autorisée », n’était pas sécurisée. Pas un policier à l’horizon. « Nous demandons quelques bénévoles pour assurer la sécurité à l’avant et à l’arrière », devra annoncer un syndicaliste au micro. Une employée municipale arrive peu après. Elle a appris que le parcours doit emprunter le pont devant le Théâtre Max-Jacob. « Surtout, ne vous arrêtez pas sur ce pont et n’empruntez pas les trottoirs », demande-t-elle (le message sera aussi diffusé par haut-parleur). L’édifice en béton centenaire se dégrade (une inspection a eu lieu en février) et le pont du Théâtre est évité par les manifestations. Là, personne ne s’en est soucié, comme si l’appel de l’intersyndicale à défiler était jugé insignifiant.

    "Nous sommes conscients de ce que la réforme augure pour le quotidien des écoles."

    « Ne votez pas la loi ! »

    Frédéric continue à se lâcher. « Il est étonnant que les parents d’élèves ne soient pas plus mobilisés devant ce qui se prépare, dit-il. Nous, nous sommes conscients de ce que la réforme augure pour le quotidien des écoles. Les enseignants sont déjà confrontés aux logiques d’économie depuis des années ».

    Les porte-parole de l’intersyndicale (Sud, CGT, CFDT, FSU, Unsa) ont pour leur part détaillé leurs griefs à l’encontre d’une réforme « rétrograde et autoritaire », demandant aux parlementaires de ne pas voter la loi « Pour l’école de la confiance »

    Ronan LARVOR
     
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  • Brest. Près de 500 personnes défilent contre la réforme Blanquer, « rétrograde et autoritaire» (OF.fr-30/03/19-Parents d’élèves, enseignants, enfants et personnels de l’Éducation nationale ont défilé, samedi 30 mars, contre "l'école de la défiance de Jean-Michel Blanquer".

    Enseignants, personnels, parents d’élèves et enfants, près de 500 personnes ont manifesté samedi matin dans les rues de Brest, « contre les réformes Blanquer », à l’appel de l’intersyndicale de l’Éducation, constituée des organisations syndicales finistériennes de l’Éducation nationale : FSU, CGT Éduc’Action, Sgen CFDT, Unsa Éducation et Sud Éducation. A l’issue de l’assemblée générale, un nouveau mouvement de grève a été décidé jeudi 4 avril.

    De leur propre aveu, ils ne s’attendaient pas à une telle affluence, un samedi matin, même « Contre l’école de la défiance » !

    Soleil et sourires sur tous les visages

    Tout comme le soleil, les sourires illuminaient tous les visages, samedi matin, et notamment ceux des responsables des organisations syndicales finistériennes de l’Éducation nationale (FSU, CGT Éduc’Action, Sgen CFDT, Unsa Éducation et Sud Éducation).

    Près de 500 personnes ont notamment défilé contre « la poursuite de la politique éducative rétrograde et libérale du ministère de l’Éducation nationale ». Unanimes, les militants ont dénoncé « l’absence choquante de concertation et de prise en compte de l’expertise professionnelle des acteurs de terrain et des avis de l’ensemble de la communauté éducative. Le ministre entend imposer de nombreuses transformations et continue de le faire à marche forcée », estime par exemple Olivier Cuzon, pour Sud Éducation.

    Parents d’élèves, enseignants, enfants et personnels de l’Éducation nationale ont défilé, samedi 30 mars, contre « l’école de la défiance de Jean-Michel Blanquer ». 

    Parents d’élèves (notamment via leur syndicat FCPE), enfants, enseignants et personnels de l’Éducation nationale, ont défilé de la place de la Liberté jusqu’à l’avenue Georges-Clémenceau, et enfin la petite place du Général-Pâris-de-Bollardière, où une assemblée générale s’est tenue en petit comité, faute de clef pour entrer dans la maison des syndicats.

    Grève jeudi 4 avril

    «  La loi Blanquer est une réforme rétrograde et autoritaire qui ne répond pas aux enjeux », ont martelé les syndicats, estimant que « les transformations à venir, par leur contenu et la méthode, accroîtraient les inégalités et dégraderaient les conditions de travail des personnels ».

    Sont notamment pointés : « La création des établissements publics des savoirs fondamentaux, qui fusionneront écoles et collèges de secteur, les cadeaux financiers pour l’école privée, et les réformes du lycée et du lycée professionnel. »

    Parents d’élèves, enseignants, enfants et personnels de l’Éducation nationale ont défilé, samedi 30 mars, contre « l’école de la défiance de Jean-Michel Blanquer ». 

    A l’issue d’une assemblée générale intersyndicale sur la place du Général-Pâris-de-Bollardière, les enseignants ont décidé d’un nouveau mouvement de grève pour la journée du jeudi 4 avril 2019, accompagné de rassemblements, devant les permanences des députés, à 12 h 30.

    Gaël HAUTEMULLE

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Brest. Une soixantaine de Gilets Roses aux côtés des assistants maternels en colère (OF.fr-30/03/19-14h50)Samedi 30 mars 2019, c’était la 3e manifestation des Gilets roses à Brest.

    Les Gilets roses, collectif des assistants maternels en colère, dénoncent une baisse prévue de l’allocation-chômage de leur métier, « déjà très précaire ». Leur 3e appel national à manifester a réuni une soixantaine de personnes, ce samedi 30 mars à Brest (Finistère).

    En préambule du 20e Acte des Gilets jaunes en France, une soixantaine de personnes ont manifesté, ce samedi 30 mars à Brest (Finistère), pour exprimer leur soutien au Collectif des assistants maternels en colère. Parti en matinée de la place de Strasbourg, soutenu par une intersyndicale FO-CGT, leur défilé a rejoint vers midi la place de la Liberté, après un passage par le marché de Saint-Martin.

    3 e appel national

    De tels rassemblements ont eu lieu dans de nombreuses villes de France à la suite de cet appel à manifester national, le 3e depuis le début de la mobilisation des Gilets jaunes,  « même si à Brest, nous avons démarré depuis plus longtemps, dès le 17 novembre », précise Anne Créach, sa représentante dans le Finistère.

    Le 16 février 2019, déjà, les Gilets roses ont exprimé la colère des assistants maternels au sein du défilé des Gielts jaunes. 

    Le collectif entend protester « contre le projet de l’État de revoir le mode de calcul des allocations-chômage à la baisse ainsi que le temps d’indemnisation ». Ce qui, estime Anne Créach, fragiliserait encore plus toutes les personnes « dans notre cas, c’est-à-dire multi-contrats et multi-employeurs, pourtant déjà très précaires ».

    Environ 300 € de revenus mensuels

    « T ous les salariés bénéficiant de l’Allocation de retour à l’emploi (Are) sont concernés par cette réforme de l’Assurance-chômage, prévient la militante. L’État souhaite en effet la faire passer par décret. À la clef : plus de 3 milliards d’économies d’ici les trois prochaines années. »

    Le risque, si tel est le cas : « Alors, de nombreuses et nombreux assistants maternels ne pourront pas continuer leur activité, alerte la représentante finistérienne. Car selon les secteurs géographiques, les demandes et les tarifs ne sont pas les mêmes. Pour beaucoup, c ’est déjà difficile financièrement. Nous parlons ici de revenus mensuels d’environ 300 €. »

    Samedi 30 mars 2019, c'était la 3e manifestation des Gilets roses à Brest.

    Outre une pétition, le collectif a écrit une lettre ouverte et l’a adressée « à de nombreuses personnes dont les députés et sénateurs du Finistère. […] Je dois d’ailleurs en rencontrer prochainement », conclut Anne Créach. Renseignements sur le groupe de discussion (fermé) du Finistère ou sur la page facebook du collectif national. Ou encore par courriel (collectifassmats29@gmail.com).

    La lettre ouverte in extenso

    Samedi 30 mars 2019, c'était la 3e manifestation des Gilets roses à Brest. 

    « Mesdames, messieurs,

    Comme vous le savez, les négociations de l’assurance chômage se sont conclues par un échec. Le gouvernement a repris la main pour réaliser plus de 3 milliards d’économies sur les trois prochaines années et « inciter davantage les personnes à retrouver du travail » et veut faire passer cette réforme par décret.

    Pour cela, le gouvernement veut mettre en œuvre la baisse du niveau d’indemnisation, des carences supplémentaires, faire la chasse aux chômeurs et des radiations massives.

    Tout ceci attaque directement les plus précaires des chômeurs et va donc fragiliser encore plus notre profession d’assistant(e) s maternel (le) s et de manière générale, tous les salariés multi-employeurs, les salariés du service à la personne. Cela concerne tous les salariés pouvant bénéficier de l’ARE (l’allocation de retour à l’emploi).

    Nous sommes 327 000 assistant(e) s maternel (le) s salarié(e) s du particulier employeur en France. Notre profession est le premier mode d’accueil des tout-petits, choisi par 86 % des familles, qui peuvent ainsi concilier leur vie professionnelle et leur vie familiale.

    Le métier d’assistant(e) maternel (le) ne peut être exercé qu’avec un agrément délivré par le conseil départemental, qui permet d’accueillir simultanément 1 à 4 enfants par jour avec des critères différents (exemple : deux enfants 0-18 ans, un enfant 2-18 ans et un enfant périscolaire).

    Salaire brut : 2,82 €/heure !

    Notre métier a la particularité d’être soumis à une amplitude horaire de travail jusqu’à 13 heures par jour, et un taux horaire minimal très bas fixé à 2,82 € brut. Nous avons une amplitude horaire sans aucune relation avec notre salaire car les contrats peuvent se faire sur des heures décalées, 7 h 30-13 h pour l’un et 11 h-20 h pour l’autre soit douze heures et demie sur la journée.

    Pour obtenir un revenu mensuel décent, il nous est indispensable de cumuler plusieurs contrats. La perte d’un des contrats est complètement aléatoire et indépendante de notre volonté (entrée à l’école, déménagement, entrée en crèche… etc.…) ou sans motifs.

    Le remplacement d’un contrat perdu n’est pas assuré puisque la disponibilité d’une place d’accueil doit correspondre à la demande des parents particuliers employeurs, mais aussi respecter les critères d’agrément imposés par le Conseil Départemental.

    « Quelques jours ou quelques mois »

    Ce n’est donc pas une chose aisée pour nous de retrouver du travail. Il faut que le parent vienne nous chercher. Cela peut prendre quelques jours comme quelques mois, selon les périodes de l’année et les zones géographiques.

    De plus, avec le projet de création de « classes » pour les enfants à partir de 2 ans, cela va devenir encore plus compliqué pour notre métier où les contrats seront alors rompus tous les 2 ans au maximum (réf. Rapport HCFEA Voies de réforme des congés parentaux dans une stratégie globale d’accueil de la petite enfance du 13 février/2019)

    « La précarité grandissante et la disparition de notre métier »

    Ce projet de réforme de l’assurance chômage nous inquiète quant aux impacts que cela va avoir : 1. Sur nos revenus dans un premier temps, pouvant engendrer l’arrêt de la profession pour bon nombre d’entre nous ; 2. Pour les parents particuliers employeurs (manque de places d’accueil, moins de possibilités dans leur choix du mode de garde de leur enfant…) ; 3. Mais aussi pour les collectivités qui devront alors répondre aux demandes de mode de garde qui manqueront par la création de structure pour un budget important.

    C’est pour toutes ces raisons que le collectif des assistants maternels en colère se mobilise contre cette réforme de l’assurance chômage : nous refusons la baisse et les nouvelles modalités de calcul de l’ARE, nous refusons la précarité grandissante de notre métier et sa disparition. C’est pourquoi nous vous alertons et comptons sur vous pour nous soutenir. »

    source : https://www.ouest-france.fr/

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  • Dans un article publié par Médiapart [1], jeudi 28 mars, des témoignages concordants affirment que Geneviève Legay a bien été poussée par des forces de l’ordre lors de la charge policière intervenue le samedi 23 mars, pendant l’acte 19 des gilets jaunes, à Nice. Geneviève Legay, 73 ans, porte-parole d’Attac 06, a ainsi été grièvement blessée.

    Ces révélations remettent en cause les versions avancées par le procureur de la République de Nice et les affirmations d’Emmanuel Macron et de Christophe Castaner qui ont affirmé que Geneviève Legay « n’avait jamais été en contact avec les forces de l’ordre ».

    Ces versions avaient déjà été sérieusement remises en doute par plusieurs analyses journalistiques [2] qui avaient scruté les différentes images de la scène, dont la vidéo de CNews qui permet de voir un contact direct entre un policier et une personne munie d’un gilet jaune à la main (en l’occurrence Geneviève Legay était la seule à en avoir un à la main, dans cette zone).

    Attac s’insurge face à cette volonté éhontée du pouvoir de dissimuler la vérité et demande :

    • la démission du procureur de la République de Nice, qui a menti en affirmant que Geneviève « n’a pas été touchée par des policiers » et qu’ « il n’y a aucun contact direct entre un policier et cette dame ».
    • la démission du préfet des Alpes Maritimes, qui a donné l’ordre et a déclaré que Geneviève « a été poussée dans le dos, non pas directement par un membre des forces de l’ordre mais par des personnes reculant dans un mouvement de foule »
    • la démission de Christophe Castaner, qui a donné les consignes et s’est félicité que les « consignes de fermeté ont été respectées »
    • le dépaysement sans délais de cette affaire, car elle ne peut être instruite sereinement à Nice dans ce contexte.

    Attac appelle à participer massivement aux mobilisations sociales, notamment celles des gilets jaunes, ce samedi 30 mars pour y défendre la justice fiscale et sociale, le droit de manifester et dénoncer des violences policières orchestrées par l’État. Nous appelons à se munir d’un drapeau arc-en-ciel, comme celui que portait Genevieve Legay quand elle a été blessée, pour soutenir Geneviève et défendre le droit à manifester.


    P.-S.

    Attac a adressé une lettre ouverte au Président de la République pour dénoncer les contre-vérités qui ont été énoncées et qui visent à dédouaner l’État et les forces de l’ordre de leurs responsabilités dans les très graves blessures de Geneviève Legay et demander que toute la vérité soit faite sur les circonstances de cette violente agression.


    source: https://france.attac.org/ 

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  • Brest. Après les débordements des Gilets jaunes, manif interdite samedi près du dépôt pétrolier.(OF.fr-28/03/19-18h21)Des policiers ont été pris à partie à Brest ce jeudi 28 mars, dans le cadre d’une manifestation de militants se réclamant des gilets jaunes

    La scène s’est déroulée dans la nuit de mercredi à jeudi au port de commerce. Des manifestants se réclamant des Gilets jaunes qui tentaient de bloquer le dépôt pétrolier ont affronté les policiers. Cinq interpellations ont eu lieu.

    Tout le monde s’en félicitait. Jusqu’à présent, Brest avait toujours été épargnée par les débordements lors des manifestations de Gilets jaunes. Jusqu’à la nuit dernière, devant le dépôt pétrolier, au port de commerce.

    Il est environ 3 h 30, ce jeudi 28 mars, quand la police intervient pour lever un blocage de la rue Alain-Colas. Des regards en béton ont été dressés en barricade par des militants se réclamant des Gilets jaunes. Très vite, la situation dégénère.

    Des projectiles, dont des morceaux de parpaing, sont jetés sur les forces l’ordre, sans faire de blessés. Des feux de poubelles doivent être éteints. Ils avaient été allumés à l’aide de palettes et de coques de catamarans volées dans une entreprise de stockage de bateaux, toute proche. Son dirigeant a déposé plainte.

    L’intervention de la police s’est achevée à 4 h 50. Six manifestants, de 23 à 46 ans, ont été placés en garde à vue, cinq hommes et une femme. L’un d’eux aurait préparé des cocktails Molotov dans la nuit. Tous ont reconnu avoir participé à cette manifestation.

    Manifestation interdite samedi

    « Ce genre de comportement ne sert à rien, constate, amer, un membre des Gilets jaunes. Mais notre mouvement est ainsi fait : chacun peut mener des actions selon ses convictions. » Une liberté qui, depuis le début du mouvement, complique sa lecture.

    Pascal Lelarge, préfet du Finistère, s’était exprimé la semaine dernière sur les Gilets jaunes, y voyant  « un mouvement subversif, anti-citoyen, anti-républicain ». Ce jeudi soir, il a décidé d’interdire toute manifestation aux abords du dépôt pétrolier dans le cadre de l’acte XX, prévu ce samedi. Les contrevenants s’exposeraient à la nouvelle amende de 165 €.

    Olivier PAULY

    Source : ouest-france

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  • Ouest-France.fr: Quimper : les Gilets jaunes s’estiment« pas responsables » des difficultés du centre-ville

    letelegramme.fr: Quimper-Gilets Jaunes: ils répondent aux commerçants

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  • Samedi, la 19e journée de mobilisation des Gilets jaunes avait été interdite dans une grande partie de la ville de Nice. Des policiers en tenue d'intervention ont évacué les manifestants.

    Geneviève Legay, 73 ans, a été grièvement blessée à la tête lors d'une charge de la police alors qu'elle manifestait aux côtés des Gilets jaunes samedi à Nice. Sa famille va porter plainte, a indiqué ce dimanche son avocat. La justice a ouvert une enquête.

    « La famille de Geneviève Legay, 73 ans, va porter plainte pour violences volontaires en réunion avec arme par personnes dépositaires de l'autorité publique et sur personne vulnérable », a indiqué Me Arié Alimi ce dimanche matin sur l'antenne de France Info et auprès de l'Agence France Presse.

    L'avocat a précisé que la plainte, qui « sera déposée lundi à Nice », allait également « viser le préfet en qualité de complice par ordres ».

    Son état est stable ce dimanche matin

    « La charge de la police a été très violente. Mme Legay, qui est une militante d'Attac, a été très grièvement blessée. Elle est ce matin dans un état stable et pas dans le coma, comme on a pu le craindre », a-t-il ajouté.

    Le parquet précise ce dimanche qu'une enquête a été ouverte pour comprendre les circonstances dans lesquelles cette manifestante a été blessée. Le procureur de Nice Jean-Michel Prêtre a déclaré à l'AFP qu'il avait ouvert dès samedi après-midi « une enquête classique en recherche des causes des blessures ». « J'ai ordonné la saisie des images vidéo, par ailleurs d'excellente qualité, et fait des réquisitions auprès de l'hôpital Pasteur », a ajouté Jean-Michel Prêtre qui a aussi fait ausculter Geneviève Legay, 73 ans, samedi soir par un médecin légiste.

    Dans le périmètre interdit ou pas ?

    « Elle a été prise en charge par les pompiers avec une qualification d'urgence relative, et à son arrivée à l'hôpital, elle s'est retrouvée avec une appréciation médicale montée d'un cran, qualifiée de pronostic réservé », a-t-il précisé. « Elle a apparemment tapé fort sur un poteau (délimitant le parcours) du tramway. Cela s'est fait dans la phase de dispersion » du rassemblement, qui avait lieu dans un périmètre où les manifestations avaient été interdites, a ajouté le procureur.

    « Quand on se maintient dans une manifestation après les sommations réglementaires pour dire que les gens doivent se disperser, c'est un délit. Pour elle, ce n'est pas si net : là où ça s'est passé, c'était presque en dehors de la place, dans un mouvement confus des forces de l'ordre et des manifestants », a poursuivi le procureur. 

    Samedi, la 19e journée de mobilisation des Gilets jaunes avait en effet été interdite dans une grande partie de la ville de Nice. Dans la matinée, quelques dizaines de personnes avaient bravé l'interdiction de manifester sur la place Garibaldi, où la militante altermondialiste a été blessée en tombant pendant une charge de la police.

    Evacuée consciente 

    Les pompiers l'ont évacuée consciente, ont constaté des journalistes de l'AFP sur place. Sa fille a expliqué qu'elle était venue pour défendre le droit de manifester, avec un drapeau arc-en-ciel comme on peut le voir sur le reportage photo de l'AFP.

    Sa fille a expliqué qu'elle était venue pour défendre le droit de manifester, avec un drapeau arc-en-ciel comme on peut le voir sur le reportage photo de l'AFP.

     A sa fille qu'elle n'a d'abord pas reconnue, Geneviève Legay a raconté ce qui lui était arrivée en ces mots: « Je me souviens qu'un policier m'a chargée et après je ne me souviens de rien ».

    La militante souffre de plusieurs fractures au crâne et d'hématomes sous-duraux, et a été placée sous perfusion de morphine du fait de violents maux de tête, a précisé sa fille à l'AFP.

    source: https://www.ouest-france.fr/

     

    Gilets jaunes. Septuagénaire blessée à Nice : sa famille va porter plainte, une enquête ouverte (OF.fr-24/03/19-11h48)

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  • 14 h 30, ce samedi, le cortège quitte le rond-point de Chicago pour se diriger vers le centre-ville

    Ce samedi 23 mars, à Quimperlé (Finistère), ils étaient 80 Gilets jaunes à défiler de Kervidanou jusqu’en basse-ville

    On pensait sincèrement qu’ils seraient plus nombreux. Au départ du cortège, à 14 h 30, du rond-point de Chicago, ils étaient en fait 80. Des Gilets jaunes venus en famille, les enfants étaient de la partie. Avec des slogans hostiles au Président de la République, ils ont défilé tranquillement, accompagnés par les gendarmes et policiers municipaux. « On ne lâche rien » ont-ils répété en boucle en passant devant le rond-point de Soweto, leur QG durant de longues semaines au plus fort du mouvement. Bien entendu, quelques automobilistes ont dû prendre leur mal en patience. Comme Patrick, de Riec : « Je les comprends, mais ça devient compliqué de faire des courses maintenant. Ça s’arrête quand ? » Aucune idée Patrick.

    Un peu plus loin, au niveau du stade, certains clients de chez Leclerc ont cru que les Gilets jaunes allaient débouler dans l’hypermarché. Ils ont poursuivi leur chemin vers la rue de Pont-Aven. « Nous ne sommes pas là pour embêter le peuple, dit Sophie, jeune manifestante, nous voulons juste montrer à ceux qui nous gouvernent qu’on est encore là, tous les samedis. Ce n’est pas fini ! »

    Gilets jaunes et Gwen ha du. 

    Sur le parking du centre Leclerc, certains haussent les sourcils. « Moi aussi j’ai du mal à joindre les deux bouts. Mais voilà, faut bien avancer, ça sert à quoi tout ce bazar hein ? », dit ce père de trois garçons en rangeant ses courses dans le coffre de sa voiture.

    Sur les réseaux sociaux, certains craignaient que le défilé vienne perturber une autre manifestation : le carnaval en basse ville, venant du parking Sainte-Croix. Tout s’est bien passé.

    Et la suite ? « Rendez-vous samedi prochain, ici ou ailleurs, on ne lâche rien » , déclare un Gilet jaune motivé.

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Quimper-Gilets jaunes. Une centaine de manifestants réunis dans le calme (LT.fr-23/03/19-18h)

    Près de cent gilets jaunes ont manifesté, ce samedi, dans les rues du centre-ville. L’occasion de réfuter le rôle que leur prêtent les commerçants, dans leurs difficultés de trésorerie.

    « Pascal Lelarge, même si tu veux pas, on manifeste chez toi ». Le nouveau slogan des gilets jaunes entendu ce samedi dans les rues du centre-ville fait écho aux derniers propos du préfet tenus jeudi, à l’occasion de l’assemblée de la chambre de commerce et d’industrie. Ils n’ont pas d’avantage apprécié d’être pointé du doigt par les commerçants confrontés à des difficultés de trésorerie. « En novembre, qui a demandé la gratuité du stationnement le samedi ? », questionne un manifestant pour rappeler que le maire avait fini par accorder la gratuité du stationnement les après-midi de la quasi-totalité du mois de décembre après leur première pétition.

    Quimper-Gilets jaunes. Une centaine de manifestants réunis dans le calme (LT.fr-23/03/19-18h)La manifestation s’est déroulée dans le calme.

    « Les difficultés des commerçants, ça ne date pas d’aujourd’hui »

    Toujours mobilisés comme chaque semaine pour l’acte XIX de leur mouvement, les gilets jaunes se sont rassemblés dans le calme dès 14 h, place de la Résistance, autour de leur désormais traditionnel café citoyen. Un rassemblement bon enfant qui a conduit les renforts de CRS à quitter la ville vers 15 h. Quelques minutes plus tard, le cortège s’élançait vers la préfecture, stoppant quelques minutes devant le commissariat et à la gare avant de rejoindre la place de la Résistance pour se disperser.

    Les manifestants n’ont pas emprunté les rues de l’hyper centre « pour ne pas alimenter la psychose ». « Parce que les difficultés des commerçants, ça ne date pas d’aujourd’hui », rappelle Jérôme Gaia, porte-parole du mouvement. « À part trois samedis sur 19 où la place a été bloquée, les gens ont pu circuler normalement ». Pour Gilbert Macrez, l’animateur du café citoyen, dans ces conditions, « on ne peut pas opposer notre mouvement à la situation des commerçants ». Samedi prochain, ils ont prévu de se retrouver à nouveau place de la Résistance.
     

    Quimper-Gilets jaunes. Une centaine de manifestants réunis dans le calme (LT.fr-23/03/19-18h)Les manifestants ont envahi le quai de la gare quelques minutes avant de retourner vers la place de la Résistance.

     
    Jean LE BORGNE
     
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  • Brest. Procès des Gilets jaunes : les avocats demandent la relaxe (OF.fr-21/03/19-Les Gilets jaunes avaient retardé la levée du tablier du pont de Recouvrance, mardi 8 janvier dans l’après-midi. Les forces de l’ordre étaient intervenues pour évacuer les manifestants

    Trois Gilets jaunes comparaissaient ce jeudi 21 mars 2019 devant le tribunal de grande instance de Brest (Finistère). Ils étaient poursuivis pour l’organisation de la manifestation, non déclarée, du 5 janvier 2019 et du blocage du pont de Recouvrance quelques jours plus tard, ainsi que pour entrave à la circulation.

    La salle d’audience est comble, ce jeudi 21 mars, pour le procès de trois Gilets jaunes brestois. Certains Gilets jaunes, venus soutenir leurs camarades de lutte, ont dû

    rester debout, durant les trois longues heures du procès, faute de place. Leurs visages sont fermés, ils suivent le procès avec attention. Ils n’ont pas revêtu leurs gilets, mais plusieurs d’entre eux arborent un t-shirt « je peux pas, j’ai gilets jaunes ». Ces visages, ce sont ceux que l’on retrouve tous les samedis dans les rues de la ville, depuis maintenant plus de quatre mois.

    Et ce sont des actions collectives qui sont reprochées aux trois prévenus d’une trentaine d’années. D’abord, l’organisation de la manifestation, non déclarée, du 5 janvier 2019, au cours de laquelle les Gilets jaunes ont bloqué le pont de l’Iroise, ainsi que l’entrave à la circulation pour cette journée, entre la place de Strasbourg et le pont de l’Iroise.

    L’organisation, ensuite, du rassemblement non déclaré, sur le pont de Recouvrance quelques jours plus tard, le 8 janvier 2019, qui avait retardé la levée du pont, ainsi que la participation à un attroupement après sommation (qui avait fait un blessé du côté des manifestants) et l’entrave à la circulation sur le pont.

    Le procès du collectif ?

    « Je suis un Gilet jaune, pas un porte-parole » , explique l’un des prévenus, une des figures emblématiques du groupe brestois, lorsqu’il est entendu sur sa participation au sein des manifestations. L’homme est désigné comme l’un des leaders des Gilets jaunes du fait de ses prises de paroles lors des rassemblements. « Les parcours des manifestations sont décidés en assemblée générale, elles sont ouvertes à tous, chaque dimanche soir. Tout le monde participe, tout le monde organise », souligne-t-il.

    Les deux Gilets jaunes entendus à propos du blocage du pont de Recouvrance ont la même défense : ils étaient sur les trottoirs et n’entravaient pas la circulation. L’un d’entre eux a même filmé la sommation des forces de l’ordre. Des positionnements qui seront débattus durant le procès. Les débats sont vifs entre le prévenu principal et le président du tribunal. «  C’est dingue » , s’exclame-t-on sur les bancs au sujet de l’attitude de ce dernier. « Mon rôle éventuel ? Je suis citoyen » , justifie un autre prévenu.

    La République des soupçons

    « Je ne suis pas dans une peine de fermeté, de sanction immédiate » a déclaré le procureur de la république dans son réquisitoire. «  Trois mois d’emprisonnement assortis de sursis pour le plus impliqué et une amende de 1 000 € » , pour les deux autres prévenus, a-t-il demandé, après s’être appuyé sur la définition du dictionnaire Larousse pour définir les accusations, les mots « organisation » et « entrave ».

    « Quand j’entends les réquisitions, c’est la République des soupçons. On vous propose de remplacer le Code pénal par le Petit Larousse » , oppose une avocate. «  Ce sont des citoyens, ils se réunissent et expriment leurs idées sur la voie publique. Je note une contraction entre les réquisitions et la procédure qui a été menée, la manière dont ils ont été traités » , poursuit un de ces confrères. Les trois avocats de la défense demandent la relaxe des prévenus.

    Le verdict sera rendu le jeudi 16 mai 2019.

    Metig JAKEZ-VARGAS

    source :  https://www.ouest-france.fr/

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