• Maison du peuple. La mairie met un local à disposition pour un an (LT.fr-29/01/19-7h30)Ludovic Jolivet et Laëtitia Lapart, dans la grande salle de l’ancien conseil des Prud’hommes.

    Une nouvelle Maison du peuple des gilets jaunes ouvrira cette semaine à Quimper, avec l’appui de la mairie. Ludovic Jolivet a gracieusement mis à disposition les locaux de l’ancien conseil des Prud’hommes, à Ergué-Armel.

    La scène était presque solennelle. Au milieu de la grande salle vide (à part l’estrade qui servait aux juges), Ludovic Jolivet a remis, ce lundi à 14 h, les clés de l’ancien conseil des Prud’hommes à Laëtitia Lapart, présidente de la nouvelle association « La maison du peuple », en présence de Georges-Philippe Fontaine, adjoint aux finances. Le contrat a été signé par les deux parties. La Ville met à disposition de l’association ce vaste local de 266 m² situé sous la mairie d’Ergué-Armel. Et ce, à titre gracieux et pour un an. La collectivité prendra aussi en charge l’eau et l’électricité. Ce lundi, autour de Laëtitia Lapart, les quelques gilets jaunes présents ne cachaient pas leur satisfaction. Le mouvement quimpérois, qui compte plusieurs groupes, devrait se retrouver sur ce site.

    Ouvert à tout le monde

    « Nous étions basés à l’ancienne école Saint-Corentin, rappelle Laëtitia Lapart, qui est aidante familiale. Nous l’avons quitté il y a une quinzaine de jours comme nous l’avions annoncé. Nous avons eu des contacts avec la mairie. Nous accueillerons ici tout le monde ». « À Saint-Corentin, nous avions beaucoup de visites, surtout des retraités, mais aussi des handicapés, ajoute Stéphane. Cela a permis des échanges de services, mais aussi de simples discussions pour dire ce que l’on avait sur le cœur ».

    L’ouverture de cette nouvelle Maison du peuple tombe aussi à pic pour le groupe qui était installé dans un local à Lududu depuis la fin décembre avec une certaine tolérance du propriétaire. « Nous devons le quitter cette semaine », dit Franck. Un autre groupe de gilets jaunes, celui du Café solidaire, a aussi été informé qu’il serait le bienvenu dans les locaux. Quant au nouveau groupe en cours de constitution, Street Medic, réunissant notamment des professionnels médicaux, il pourra aussi rallier les nouveaux locaux. « Cette Maison du peuple n’est pas ouverte seulement aux gilets jaunes mais à tout le monde » insiste Laëtitia.

    « Nous avons déjà décidé un fonctionnement, précise Tristan. Elle sera ouverte du lundi au vendredi de 10 h à 18 h. Ce sera un espace de réunions, d’écoute. Nous savons que nous pouvons accueillir au maximum 100 personnes en même temps ». Le temps de déménager le mobilier du local de Lududu, à Ergué-Armel, et elle ouvrira cette semaine.

    « En pleine confiance »

    Les nouveaux occupants du lieu savent que la mairie aura un œil sur les activités. « La mise à disposition de cette salle est une décision du maire, rappelle Ludovic Jolivet lors de la remise des clés. C’est mon rôle de passer outre certaines habitudes face à un mouvement qui est une réalité, un fait social. Et je le fais en pleine confiance. Vous êtes des personnes repérées comme fiables. Mon travail c’est de faire que les gilets jaunes rentrent dans la sphère publique ».

    « Attention à ne pas être dépassé par des éléments extrémistes qui pourraient exploiter les failles », prévient aussi le maire, ajoutant qu’au moindre problème, le contrat pourrait être cassé. Ludovic Jolivet insiste par ailleurs sur le « caractère exceptionnel » de cette décision « car bon nombre d’associations sont en attente de locaux ». « Mais elles cherchent des solutions pérennes, ce qui ne sera pas le cas ici. Le local doit être affecté dans un an au bagad et au cercle d’Ergué-Armel. Nous devions faire avant leur arrivée des mesures et des travaux d’insonorisation ».

    Ronan LARVOR

    source: https://www.letelegramme.fr/finistere/quimper/maison-du-peuple-la-mairie-met-un-local-a-disposition-pour-un-an-29-01-2019-12194828.php

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  • Pas de baisse de la mobilisation pour ce 11 samedi de manifestations consécutives. L’Acte XI des  a largement mobilisé, sans doute plus d’une centaine de milliers de manifestants à travers toute la France, des métropoles régionales aux plus petite ville de province. Une forte mobilisation renforcée en de nombreux endroit, à l’image de Marseille ou Albi, par la convergence des cortèges des  et ceux de l’intersyndicale des syndicats de . L’appel à la grève générale déposée par la CGT pour le 5 février étant largement repris.
    Cette journée a une nouvelle fois été marquée par des violences du régime, gravissime, mutilant des manifestants pacifiques. A Paris, place de la Bastille la police a attaqué la  pourtant déclarée, noyant la place sous les gaz lacrymogènes, tout en laissant agir de petit groupe de casseur. Une figure des gilets jaunes, proche de Eric Drouet, connu pour rendre compte en direct des  via des vidéos publiées sur son compte facebook Jérome Rodigues.

    La convergence des luttes : syndicats de lutte et gilets jaunes ensemble, l’exemple marseillais

    A Marseille, l’intersyndicale CGT FSU SUD et les gilets jaunes avaient décidé d’appeler à partir ensemble à 14 en manifestation depuis le vieux port. Et pour la bonne organisation de la marche avait été convenu que les gilets jaunes défileraient en premier, suivi de la CGT, de la FSU et de SUD, puis des partis et organisations politique ainsi que les associations.

    Une délégation d’une quinzaine de militants du PRCF était présente, animant la manifestation avec ses slogans. Plus de 500 tracts ont été distribués en quelques minutes au départ de la manifestation, dans le cortège des gilets jaune avec généralement un bon accueil, témoignant du nombre important de gilets jaunes présents. La manifestation a remonté la cannebière jusqu’à Notre Dame du monde, avant de redescendre à rue de Rome, la direction de la gare St Charles étant barrée par les forces de l’ordre. De là une partie des gilets jaunes et le cortège syndicale se sont dirigés vers la préfecture et la place Castellane, d’autres gilets jaunes se rendant à un blocage du centre commercial des terrasses du port.

    Au total c’est plus de 4000 manifestants en gilets jaunes et autour de 3000 manifestants du cortège syndical (principalement CGT) qui ont défilé dans le calme. Démontrant que la convergence des luttes cela fonctionne. Puisqu’il y a eu à la fois plus de monde, moins de violence policière et que chacun, gilets jaunes ou gilets rouges a pu manifester ensemble et agir selon ses modalités d’action.

    Dans la manifestation, l’appel à la grève générale était sur bien des lèvres, et le slogan 5 février grève générale largement repris.

    Le Nombre Jaune : au moins 123 151 manifestants dans toute la France le 29 janvier 2019

    On le savait, avec le démarrage de l’opération de propagande du grand blabla, pardon du grand débat, Castaner au ministère de l’intérieur se devait d’annoncer une mobilisation en baisse. Cela n’a pas manqué, la place Beauvau et ses portes voix médiatiques indiquant le chiffre ridicule de 69 000 manifestants dans toute la France, et sombrant dans le ridicule, celui de 4000 manifestants à Paris… Les images vidéos dans les inombrables diffusions en direct dans les réseaux sociaux, et même celles des chaines d’infos en continu apportent un démenti cinglant. Cette minoration de la participation participe du mépris de classe du régime Macron, contre cette classe des travailleurs qui ne fait que revendiquer son du, des salaires correspondant à la richesse qu’eux seuls produisent et la pleine et entière souveraineté populaire.

    Lassé de voir les chiffres de Castaner repris en boucle par des médiacrates qui oublie que l’esprit critique, l’investigation sont les qualités premières du journalisme, des gilets jaunes, réunis autour du projet Le Nombre Jaune se sont attachés à produire un bilan chiffré sourcé et prouvé qui établie la participation à plus de 123 000 manifestants minimum pour ce 11e samedi de mobilisation. Ils ont notamment compté près de 100 000 manifestants dans les 30 plus gros cortèges.

    1. Paris : 16 000
    2. Toulouse : 15 000
    3. Bordeaux : 13 100
    4. Marseille : 6 500
    5. Lyon : 4500
    6. Lille : 3 500
    7. Caen : 3 300
    8. Dijon : 3 000
    9. Nantes : 3 000
    10. Evreux : 2500
    11. Montpellier : 2 300
    12. Valence : 2 000
    13. Toulon : 1800
    14. Chatellerault : 1800
    15. Nice : 1500
    16. Besançon : 1500
    17. Manosque ; 1500
    18. Quimper : 1500
    19. La Rochelle : 1 300
    20. Tarbes : 1200
    21. Perpignan : 1000
    22. Tours : 1000
    23. Rouen : 1000
    24. Dunkerque : 800
    25. Clermont Ferrand : 750
    26. Grenoble : 700
    27. Forbach : 700
    28. Bayonne : 700
    29. Oloron Sainte Marie : 700
    30. Saint Louis : 700
    31. Roanne : 600

    Tirer sur les opposants, interdire les débats à coups de matraques, voila la nature autoritaire et totalitaire du pouvoir du régime Macron

    Grenades lacrymogènes, grenade assourdissantes, tirs à balles de LBD40 et grenades explosive GLIF4… une nouvelle fois les manifestants ont eu à faire face à des violences indignes, causant de nombreux blessés, dont certains très graves. 

    Le PRCF, par la voix de sa commission lutte, témoigne de sa totale solidarité avec les victimes de la répression policière et notamment Jérôme Rodriguez

    FIGURE DES GILETS JAUNES, JEREMIE RODRIGUEZ VICTIME GRAVE D’UNE NOUVELLE EXACTION POLICIERE !

    HALTE A LA FASCISATION ! INTERDICTION IMMEDIATE DES FLASH-BALLS ET AUTRES ARMES LETALES OU SEMI-LETALES PAR LE « PAYS DES DROITS DE L’HOMME » !

    Figure de proue des Gilets jaunes, Jérôme Rodriguez a été lâchement tiré à bout portant par un policier alors qu’il filmait sans occasionner aucun trouble à l’ordre public. Cet animateur des Gilets Jaunes connu pour ses positions non-violentes va sans doute perdre un œil après bien d’autres Gilets Jaunes qui n’ont eu que le tort d’essuyer les tirs tendus et illégaux de certains « défenseurs de l’ordre ».

    Tout en exprimant sa totale solidarité à l’égard du camarade Rodriguez – car il mérite ce beau nom à nos yeux -, le PRCF appelle une fois de plus les militants républicains et progressistes de ce pays, mais aussi ceux des pays étrangers, à condamner la fascisation même plus rampante du régime macroniste prêt à tout pour mater le pouvoir populaire et pour passer en force ses contre-réformes dictées par le MEDEF et l’UE allemande.

    La fascisation ne passera pas, solidarité de classe avec les GJ !

    Macron démission !

    Commission luttes du PRCF – 26 janvier 2019

     

     

     

    Communiqué 26.01.2019 France en colère

     

    Une Attaque fasciste repoussée en pleine manifestation des Gilets Jaunes : les JRCF témoigne de leur solidarité antifasciste

    Lors de l’ de la mobilisation des Gilets Jaune, un cortège de militant du NPA a été littéralement attaqué par une cinquantaine de militants d’extrême-droite. Si Nous avons de nombreuses divergences avec des groupes comme le NPA, notamment sur l’Europe, la question de la Nation et de l’anti-impérialisme, nous tenons à témoigner de notre solidarité antifasciste pour condamner cette lâche agression de la part des groupes néo-fascistes envers des militants, tout cela en pleine manifestation. Vrais fachos mais pseudo-gilets jaunes ces groupes comme l’AF ou Générations identitaires prétendent appeler à l’unité, en réalité ils stigmatisent une partie de la population française sur ses origines vraies ou supposées pour diviser, et leurs violences n’ont pour but que de diviser et affaiblir les rassemblements des gilets jaunes.

    Le fascisme : no pasaran !

    Encore plus dans une période de fascisation telle ou la police peut impunément matraquer, gazer, mutiler, voire tuer, sans être inquiétée. Où l’on peut se retrouver en prison pour militantisme (comme cette militante du PCF condamné à de la prison ferme) ou pour un acte de colère justifié lors d’actes de violences de la part des CRS,gendarmes et autres BAC (comme le boxeur Christophe Dettinger, actuellement emprisonné, tandis que le commandant cogneur Andrieux ou la violente barbouze Benalla courent toujours).

    Ni la fascisation macroniste et européenne, ni Le Pen et les groupes néo-fascistes l’entourant.

    Tristan militant JRCF

    source: https://www.initiative-communiste.fr/
     

     

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    Chaîne humaine des Gilets jaunes. Personne à Châteaulin (OF.fr-27/01/19-10h55)Châteaulin, où devait commencer une chaîne humaine des Gilets jaunes

    Des chaînes humaines de Gilets jaunes devaient relier ce dimanche les quatre coins de France à Versailles. Il n’y a personne ce dimanche 27 janvier, au départ prévu à Châteaulin (Finistère). Le préfet du département avait interdit ce rassemblement.

    Trois Gilets jaunes devant la mairie de Châteaulin (Finistère) qui s’en vont. Et c’est tout. La chaîne humaine qui devait partir de Châteaulin n’a pas lieu. Vendredi, le préfet du Finistère avait interdit ce rassemblement demandé trop tardivement et pour des raisons de sécurité.

    Dans les alentours, aucun autre rassemblement n’est visible. Il est vrai qu’avec la tempête qui souffle, il fait meilleur à l’intérieur.

    source: https://www.ouest-france.fr/societe/gilets-jaunes/chaine-humaine-des-gilets-jaunes-personne-chateaulin-6198014

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  • A Quimper les manifestants, beaucoup plus nombreux, de 1200 à 1500, ont défilé dans pacifiquement eux-aussi dans le centre-ville. Une boucle de plusieurs kilomètres entre la cité administrative, la rue des Douves, le tribunal puis la place de la Résistance. Et puis la tension est montée d'un cran en fin d'après-midi, et des échauffourées ont éclaté entre un groupe de manifestants et les forces de l'ordre. Des policiers qui ont fait usage de gaz lacrymogène et de lances à eau aux abords de la Préfecture.

    La préfecture du Finistère, qui dans un communiqué dans la soirée indiquait la présence dans le mouvement de "plusieurs centaines de manifestants déterminés à faire dégénérer la situation en recherchant délibérément l’affrontement avec les forces de l’ordre et la dégradation des biens publics (jets de projectile, contenant notamment de l’acide, de fumigène, provocations, insultes, etc.). En amont du rassemblement, les forces de l’ordre ont pu intercepter à Quimper plusieurs individus équipés de matraque téléscopique, de manche de pioche et de lunettes de protection, laissant peu de doutes sur leurs intentions." Cinq policiers ont été blessés, suite à des jets d'acide et d'aluminium et quatre personnes ont été interpellées par les forces de l'ordre.

    Le reportage à Quimper d'Arthur Conanec et Carole Collinet-Appéré

     

    source:https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/gilets-jaunes-manifestations-rennes-quimper-1613931.html

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  • Brest. Opération escargot des Gilets jaunes autour de l’aéroport de Guipavas (OF.Fr-16/01/19-16h12)Environ trois cents Gilets jaunes ont mené une opération escargot à l'aéroport de Guipavas ce samedi après-midi.

    À Brest, alors que des Gilets jaunes sont avec les enseignants en colère, place de Strasbourg, d’autres Gilets jaunes sont à Guipavas pour une opération escargot.

    L'arrivée des Gilets jaunes à l'aéroport. 

    Ce samedi 26 janvier, quelque trois cents Gilets jaunes, réunis sur le parking du Super U de Guipavas, ont marché vers l’aéroport de Brest-Bretagne, situé à moins d’un kilomètre. Cette opération escargot a légèrement perturbé la circulation aux abords de la commune et de l’aéroport de 14 h à 16 h.

    Les Gilets jaunes préparent leur marche vers l'aéroport de Guipavas, ce samedi 26 janvier 2019. 

    Une vingtaine de gendarmes étaient postés aux entrées de l’aérogare, ne laissant passer que les personnes munies d’un billet d’avion. Au préalable, sur le parking, les autorités avaient prévenu les porte-voix du mouvement que toutes tentatives d’incartades dans l’enceinte de l’aéroport, ou à proximité des grillages, seraient immédiatement sanctionnées.

    Les Gilets jaunes sont restés devant l'aérogare. 

    Toujours dans l’après-midi, mais à Brest cette fois, environ cent cinquante Gilets jaunes, soutenus par des Stylos rouges (enseignants en colère), ont ouvert des cahiers de doléances aux Brestois. « On poursuit notre travail de pédagogie auprès des Brestois, en expliquant le mouvement, nos revendications et nos actions », explique Sébastien, porte-voix

    Rassemblement des Gilets jaunes, place de Strasbourg, ce samedi après-midi pour un acte onze pédagogique. 
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  • Brest. Une action commune Gilets jaunes - Stylos rouges, place de Strasbourg (OF.fr-26/01/19-14h14)Les profs sont aussi en colère et corrigent symboliquement des copies, ce samedi 26 janvier, place

    À Brest, une quarantaine de personnes, Gilets jaunes et Stylos rouge confondus, se sont rassemblées, ce samedi 26 janvier 2019, dans la matinée. Ils ont corrigé symboliquement des copies pour protester contre les réformes de l’enseignement.

    Une quarantaine de personnes, issues des mouvements Gilets jaunes et Stylos rouges (enseignants en colère), ont investi l’esplanade devant les escaliers de la place de Strasbourg, à Brest, ce samedi 26 janvier, en fin de matinée.

    « C’est normal de se soutenir mutuellement, explique Sébastien, porte-voix des Gilets jaunes. Je me bats pour l’avenir de ma fille et le combat de ces profs fait partie du nôtre. »

    Les Stylos rouges protestent « contre la réforme que le gouvernement veut mettre en place et qui est totalement inégalitaire », explique Pascale, enseignante dans un lycée privé professionnel brestois. « Cette réforme est affligeante et ultra-inégalitaire, poursuit Anne-Catherine, enseignante dans le public à Landerneau. Il y aura de la casse, surtout en milieu rural et ce sont encore les élèves qui vont trinquer. »

    Ce dimanche après-midi, les Gilets jaunes prévoient des actions à partir de cette même place, à 13 h 30, puis à Guipavas après 14 h.

    source: https://www.ouest-france.fr/bretagne/brest-29200/brest-une-action-commune-gilets-jaunes-stylos-rouges-place-de-strasbourg-6197501

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  • Gilets jaunes. À Quimper, la marche pacifique se termine mal (OF.fr-26/01/19-19h49)1 000 personnes ont défilé dans les rues de Quimper avant que des heurts n’éclatent autour de la préfecture vers 17h

    Un millier de Gilets jaunes ont entamé l’acte 11 de leur mobilisation ce samedi 26 janvier 2019, à Quimper (Finistère). Après un défilé pacifique de 6 km, la manifestation s’est transformée en affrontements avec les forces de l’ordre, à proximité de la préfecture.

    Près d’un millier de personnes se sont rassemblées ce samedi 26 janvier 2019 pour défiler dans les rues de Quimper (Finistère). La grande marche citoyenne s’est terminée, en fin de journée, par

    des affrontements aux abords de la préfecture.

    Dès 14 h, des personnes de toutes conditions sociales et de tous âges n’ont pas hésité à braver le froid et la pluie fine pour se réunir à la cité administrative de Ty-Nay. Une marche de 8 km était prévue vers le centre-ville. Raccourcie, elle n’en fera que six finalement. D’autres groupes, éparpillés en ville, attendaient place de la Résistance.

    Des manifestants sont grimés pour dénoncer les violences policières. 

    « On ne lâchera rien »

    Philippe, venu de Douarnenez, ne comprend pas le manque de mobilisation. « Il est temps que les gens endormis se réveillent. On devrait être au moins 40 millions dans la rue. » « Nous sommes des Gilets jaunes de la première heure, explique Claudine. On ne lâchera rien. Cette manif’ permet de créer du lien social. Nous n’avons pas tout perdu, nous sommes devenus une petite famille. »

    Le cortège a défilé dans le centre-ville, puis est passé devant Carrefour dans une ambiance bon enfant. 

    Après être passé par l’avenue de la France-Libre, le plus gros du cortège a descendu la rue des Douves, avant de se rendre place Laennec. Les manifestants ont fait une pause devant la mairie. Puis, contre toute attente, la manifestation a tourné le dos à la place de la Résistance et a pris la direction du tribunal. La circulation a été un peu perturbée, les manifestants empruntant les allées de Locmaria pour se rendre au supermarché Carrefour. Enfin, le cortège est revenu place de la Résistance où l’ambiance a vite dégénéré.

    À 17 h, la manifestation arrive devant la préfecture. 

    Jets de canettes

    « Je suis venue pour les chômeurs », avance Martine. « Ce n’est plus une démocratie, s’insurge Jean-Baptiste, 21 ans, apprenti menuisier. C’est une dictature. On essaie de se faire entendre. Mais le gouvernement n’écoute pas le peuple. »

    En soirée, vers 17 h 15, alors que la manifestation se disperse, le ton monte d’un cran. Des dizaines de manifestants lancent des projectiles en direction des forces de l’ordre qui protègent la préfecture (bouteilles, canettes, panneaux de signalisation, barres de fer…).

    Devant la préfecture, l’ambiance s’est vite dégradée entre les forces de l’ordre et certains manifestants. 

    Un moment de forte tension avec les CRS qui dispersent la foule à la lance à eau et aux fumigènes. À 18 h, les CRS prennent possession de la place de la Résistance. À la tombée de la nuit, seuls quelques irréductibles sont toujours sur place.

    Selon un communiqué des forces de l’ordre, des manifestants, équipés de matraque téléscopique, de manche de pioche et de lunettes de protection, ont été interceptés. Ils font état de quatre policiers blessés. Aucune personne n’a été placée en garde à vue, selon le parquet, contacté ce samedi 26 janvier 2019, à 19 h.

    Véronique MOSSER.

    source: https://www.ouest-france.fr/ 

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  • La liquidation de l’Éducation Nationale pour sa privatisation est En Marche. Après la “réforme des collèges” c’est la “réforme des lycées” et la casse des diplômes nationaux avec la réforme du Bac faisant suite à la sélection à l’entrée de l’Université avec “Parcoursup”. Tous ces mauvais coup sont liés. Ils visent d’une part à permettre la suppression de milliers de postes d’enseignants alors que le nombre d’élèves et d’étudiants ne cessent d’augmenter. D’autre part à renforcer le morcellement d’un des principaux services publics de la République, l’Éducation Nationale, pour permettre d’en lancer la privatisation. Tout cela est la même déclinaison du processus lancé sous l’égide de la stratégie de Barcelone par l’Union Européenne du Capital pour libéraliser et ouvrir aux profits capitalistes ce vaste “marché” qui lui est actuellement globalement fermé en France, celui de l’Éducation. Qui plus est les diplômes nationaux sont la base des conventions collectives, des statuts de la fonction publique, c’est-à-dire des droits collectifs et des grilles de salaires. Plus de diplômes nationaux, c’est la fin des grilles de salaires minimum par branche, la fin des protections, des droits collectifs pour plus d’exploitation de chaque ouvrier et employé se retrouvant seul face à un patron tout puissant. Le combat pour défendre l’Éducation Nationale concerne évidemment chaque jeune, chaque parent, mais également chaque travailleur. Et c’est pourquoi dans son nouveau numéro de Conseil de classe, le bulletin de la commission Éducation du PRCF, les militants communistes appellent au tous ensemble et en même temps.

    Le principal syndicat de l’enseignement secondaire, le SNES avec une large intersyndicale (les organisations lycéennes UNL et FIDL et syndicales CGT Éduc’action – SNEP, SNUEP, SNETAP de la FSU – Sud Éducation – SNCL FAEN – CGT AGRI, SIES – Apses), appelle à la grève le 24 janvier.


    Téléchargez, partagez, imprimez et diffusez le tract : Conseil de Classe Janvier 2018

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

     

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  • 300 gilets jaunes sont partis du rond-point de Chicago jusqu’à celui de Kervidanou, en silence.300 gilets jaunes sont partis du rond-point de Chicago jusqu’à celui de Kervidanou, en silence

    Ce lundi, environ 300 gilets jaunes se sont rassemblés au rond-point de Kervidanou, en soutien au jeune Quimperlois, blessé à l’œil samedi dernier, lors de l’acte X, à Rennes. Une manifestation pour pointer du doigt les violences policières. Virginie, street medic, a secouru le jeune homme sur zone : elle livre son témoignage.

    Ni filtrage, ni blocage, ni klaxon, ce lundi après-midi, aux abords du rond-point de Kervidanou : le silence a régné. Gilet jaune revêtu, œil gauche maquillé de rouge : ils étaient environ 300 à venir adresser leur soutien au jeune homme de 27 ans, Gwendal, blessé samedi lors de la manifestation du mouvement à Rennes. « Stop aux violences policières », « Stop aux mutilations », « Liberté, égalité, fraternité » : si la marche a été silencieuse, les pancartes brandies étaient parlantes. Et le message n’a pas été véhiculé à demi-mot : les photographies des blessées des manifestions, hissées en l’air, dominaient le parcours. Dans un froid sec, ils sont partis du rond-point de Chicago jusqu’à celui de Kervidanou. Mains fermement tenues les unes aux autres, les gilets jaunes ont fait une chaîne humaine tout autour du carrefour. Lorsque quelques voitures de passage klaxonnent, certains gilets jaunes s’agacent : « Tournez vos pancartes vers la route pour que les automobilistes comprennent que nous sommes ici pour Gwendal ». Mutisme de mise, c’est la voix de la maman du jeune homme qui s’élève de la sono : le message enregistré et mis en ligne par la famille sur les réseaux sociaux fait écho. Dans le calme, les manifestants ont entamé plusieurs tours de ronds-points, sans jamais empêcher les véhicules de circuler, et sont repartis vers le rond-point de Chicago, où ils sont désormais basés.

    « Je ne comprends pas pourquoi la police a tiré »

    Le jeune homme, gravement blessé au visage lors des manifestations dans la capitale de Bretagne, est hospitalisé depuis samedi à Pontchaillou. C’est le groupement Street Medic Escorte Sécurité Gilets Jaunes (groupement civil de professionnels des domaines du médical et de la sécurité) qui lui est venu en aide. « Les secours ne peuvent pas se déplacer sur zone quand le climat est trop tendu, nous avons donc créé un groupe de personnes pour apporter les premiers soins lors des manifestions et assurer un cordon de sécurité en attendant l’arrivée des pompiers et ambulanciers », explique Virginie, membre. Le groupe, créé par des gilets jaunes, n’est plus estampillé par la couleur du soleil : « Des personnes extérieures nous ont rejointes, qui se sentent concernées et veulent apporter leurs compétences ».

    À peine huit le 12 janvier à Saint-Brieuc, ils étaient 25 à Rennes le 19 : « On était tous sur place, ça gazait dans tous les sens. On s’est réfugié à 100 m dans un café, puis c’est redevenu très calme pendant au moins 20 minutes. J’ai vu ce jeune venir dans notre direction. Il ne portait ni casque, ni masque (contrairement à d’autres), il n’avait que son gilet jaune et portait une tenue classique. Puis, nous avons entendu la détonation, et les cris ». Une infirmière du groupement rejoint immédiatement le gilet jaune à terre : « L’œil était délogé. Nous avons mis une compresse en attendant les secours ». La femme a déjà assisté à pareilles scènes : « Mais là, je ne comprends pas pourquoi la police a tiré. C’était un moment calme, on ne s’y attendait pas. ». Pour l’heure, le parquet, saisi du dossier, ne souhaite pas communiquer.

    Pauline DECKER

    Source: https://www.letelegramme.fr/finistere/quimperle/gilets-jaunes-marche-silencieuse-en-soutien-au-quimperlois-blesse-21-01-2019-12188894.php

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  • Gilets jaunes Quimperlé, soutien à Gwendal Leroy, blessé à Rennes, samedi 19 janvier.Gilets jaunes Quimperlé, soutien à Gwendal Leroy, blessé à Rennes, samedi 19 janvier

    Ce lundi 21 janvier, à Quimperlé (Finistère), près de 300 Gilets jaunes ont manifesté leur opposition aux violences et leur soutien à Gwendal Leroy. Ce jeune Gilet jaune querriennois a été grièvement blessé, samedi 19 janvier, lors de la manifestation à Rennes.

    « Gwendal est sous le choc. Il ne comprend pas » , assure sa tante, Armelle, discrète mais présente sur le rond-point de Kervidanou, à Quimperlé (Finistère), aux côtés de près de 300 Gilets jaunes venus du pays de Quimperlé et au-delà, pour manifester leur opposition aux violences et soutenir le jeune homme.

    Gwendal, blessé à l’œil

    Le rond-point de Soweto est devenu le rond-point de Gwendal, sous le regard de la tante du jeune homme blessé.

    Samedi 19 janvier, Gwendal Leroy, un jeune Gilet jaune du pays de Quimperlé âgé de 27 ans, a été grièvement blessé à Rennes, lors de la manifestation. Il a perdu son œil gauche. « J’ai un neveu résistant, courageux, plein d’humour. Ce n’est pas un méchant, reprend sa tante.   On attend qu’il nous revienne. Il faudra qu’il apprenne à vivre avec un œil. Comme dit Gwen, on continue. »

    Elle regarde le rond-point fraîchement rebaptisé rond-point de Gwendal par les manifestants et assure : « Ça me touche de voir ça. »

    Certains Gilets jaunes du pays de Quimperlé avaient maquillé leur œil gauche.

    Enquête en cours

    À Rennes, l’enquête est en cours pour déterminer les circonstances exactes qui ont provoqué la blessure du jeune homme. Sa mère devait déposer plainte ce lundi 21 janvier à Rennes, avant de revenir à Lorient avec son fils. La bande-son de sa vidéo postée sur les réseaux sociaux a été diffusée ce même jouer à Quimperlé. Tandis que les 300 manifestants s’étaient installés tout autour, les uns à côté des autres.

    Gilets jaunes Quimperlé, soutien à Gwendal Leroy, blessé à Rennes lundi 19 janvier.

    300 Gilets jaunes solidaires

    Les Gilets jaunes du pays de Quimperlé s’étaient donné rendez-vous à 16 h 30. Un premier groupe s’est formé au rond-point de Chicago, avant de rejoindre un deuxième groupe, à celui de Soweto. Ensemble, ils ont effectué un premier tour de rond-point, avant de prendre position tout autour.

    Dans la galerie E. Leclerc

    Vers 17 h, le défilé s’est dirigé vers la ville. Là aussi, un groupe a emprunté la rue de Pont-Aven et l’autre a coupé par Kergoaler. Les deux se sont rejoints au centre commercial E. Leclerc où ils ont pénétré vers 17 h 40, pour rester quelques minutes dans la galerie, avant de ressortir. En chantant : « Emmanuel Macron, on vient te chercher chez toi. »

    Retour à Kervidanou

    Les manifestants ont ensuite repris le chemin de Kervidanou où le défilé s’est lentement disloqué.

    Béatrice GRIESINGER

    source: https://www.ouest-france.fr/bretagne/quimperle-29300/quimperle-300-gilets-jaunes-pour-soutenir-gwendal-leroy-6186434

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