• Le 30 juin dernier, environ 2 500 personnes du territoire s’étaient mobilisées pour défendre la maternité de Guingamp.Le 30 juin dernier, environ 2 500 personnes du territoire s’étaient mobilisées pour défendre la maternité de Guingamp.

    Deux années supplémentaires. Après en avoir fait la promesse lors de son passage en Bretagne, Emmanuel Macron a décidé de reporter de deux ans la décision de fermer la maternité de Guingamp. Avec l’objectif d’augmenter le nombre de naissances et de répondre aux problèmes de sécurité afin de pérenniser le service.

    L’annonce est tombée jeudi matin. Un coup de fil de Stéphane Séjourné, le conseiller politique de l’Élysée, pour prévenir Yannick Kerlogot, le député de la circonscription de Guingamp que « la réflexion concernant la maternité de Guingamp va se poursuivre. Deux ans supplémentaires ont été accordés, avec l’objectif de redresser le nombre de naissances et d’accorder les moyens pédiatriques nécessaires pour répondre aux problèmes de sécurité ». Deux arguments qui ont été brandis par l’Agence régionale de santé le 22 mai dernier, pour justifier sa décision de fermeture au 31 janvier 2019. Une décision désormais caduque. Ce revirement, poursuit Yannick Kerlogot, « c’est une confirmation de la volonté du président de la République de poursuivre la réflexion et de prendre le temps d’établir un diagnostic précis, comme il l’a dit lors du repas républicain à Saint-Brieuc, le 20 juin. Il rappelle aujourd’hui sa confiance, parce qu’il croit en ce territoire ».

    « Une chance supplémentaire »

    Dans deux ans, à compter d’aujourd’hui, un bilan de la situation sera réalisé. « Il s’agira d’évaluer de manière collective dans quelles conditions le territoire remonte la pente, et comment la population a joué le jeu. Et je donne là un message aux futures mamans. On verra alors si les objectifs sont atteints et si la maternité de Guingamp peut s’inscrire de manière pérenne. La situation reste fragile, on en est tous conscients mais, avec ce nouveau délai de deux ans, on se donne une chance supplémentaire », relève Yannick Kerlogot.

    Ce sursis accordé est aussi la traduction de la mobilisation du territoire de Guingamp au lendemain de l’annonce de la fermeture. Avec des élus qui ont décidé « d’entrer en résistance », un personnel de la maternité et des syndicats très impliqués. Trois manifestations ont été organisées en moins de deux mois, dont la dernière a mobilisé 2 500 personnes. Des actions qui se veulent spectaculaires ont été entreprises pour attirer l’attention, flash-mob, mur des « kalonig » et clip vidéo pour n’en citer que quelques-unes. Plus inattendue, l’implication de Jean-Marie Bigard, qui a proposé l’organisation d’un spectacle, le 20 août, « pour permettre de payer les pédiatriques et les anesthésistes qui manquent ». Un spectacle qu’il a décidé d’annuler en apprenant la nouvelle de ce sursis accordé.

    Deux alliés de poids en coulisses

    En coulisses, les élus guingampais ont beaucoup œuvré avec, à leurs côtés, deux alliés de poids : Noël Le Graët, l’ancien maire de Guingamp et actuel président de la Fédération française de football, qui en avait pris l’engagement publiquement dès le deuxième rassemblement, quatre jours après l’annonce de fermeture, ainsi que Jean-Yves Le Drian, un proche du président Macron en sa qualité de ministre des Affaires étrangères. Leurs influences ont certainement eu un impact favorable, voire décisif, sur le dossier guingampais. Pour autant, ce délai de deux ans n’est qu’un sursis. Et, du personnel de la maternité aux élus du territoire, tous la jugent comme « une nouvelle en demi-teinte ». Les deux années supplémentaires ne seront pas de trop pour convaincre définitivement l’Agence régionale de santé.

    Emmanuel NEN

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Une longue période de transition démarre pour Kritsen (groupe Marine Harvest), dont l’usine de Landivisiau (29) a été détruite à 95 %, le 11 juillet, par un incendie qui, de source proche du dossier, aurait pris de façon accidentelle dans les frigos. Dans un communiqué, la direction indique que cette période « devrait s’étendre sur plusieurs mois ». Spécialisée dans le saumon fumé, Kritsen réfléchit à la possibilité de produire en restant dans le groupe. Et la majorité de ses clients se sont vus proposer des solutions alternatives. Car de sa capacité à conserver ses marchés dépend en effet la continuité de l’entreprise, qui emploie plus de 400 salariés. Une dizaine d’entre eux a accepté d’aller travailler à Châteaulin (29) et Plouénan (29), autres sites bretons de Marine Harvest. Quant au personnel administratif, il a pu reprendre le travail. Mais 80 % des salariés sont au chômage technique et le resteront pendant au moins six mois (avec possibilité de prorogation).

    Le pic d’activité habituel du groupe s’étalant d’octobre à décembre, « le dernier trimestre sera déterminant », assure la direction. S’il est réussi, la question d’une reconstruction de l’usine à Landivisiau se posera. En cas d’échec, en revanche, des licenciements sont à craindre.

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Lettre de l'Union Départementale CGT-94 à la Direction Confédérale de la CGT au sujet de sa participation au sommet social avec Macron le 17 juillet  (19/07/18) A la direction confédérale
    Copie au CCN


    A Créteil, le 16 juillet 2018


     

     

     

     

    Cher-e-s Camarades,

     
    Il me revient la responsabilité de vous faire part de notre consternation devant le choix fait par la CGT de participer à la réunion des huit premier-ères dirigeant-e-s d’organisations syndicales de salarié-e-s et du patronat ainsi qu’à la grande messe organisée par le monarque Emmanuel 1er le 17 juillet prochain à l’Elysée. Au vue du contexte dans lequel nous sommes, caractérisé par des milliers de licenciements, par un accroissement de la pauvreté et du chômage, par des attaques inédites sur le droit du travail, par un laminage sans précédent des services publics et de la protection sociale, par un racket et un détournement historique de nos richesses aux seuls bénéfices des actionnaires, des stars du CAC 40 et des foyers les plus riches, nous qualifions cette décision syndicale nationale comme une pure folie ! Qu’avons-nous à faire et à dire, honnêtement, avec celles et ceux que nous combattons quotidiennement sur les lieux de travail ?! Qu’il s’agisse aussi bien d’ailleurs des licencieurs que de « centrales syndicales qui co-élaborent et cautionnent ces choix économiques au nom du modernisme et de la fatalité ! Comment pouvons-nous penser un seul instant élaborer un « agenda social » avec ces destructeurs de vie et ces champions du renoncement ?! Ce n’est pas sérieux et cela relève d’un important déficit de direction ! C’est une mauvaise farce que de prétendre que nous allons sauver, par ce biais, le fameux « paritarisme » et le vertueux « dialogue social » derrière lesquels s’abritent tous les blablateurs et professionnels du syndicalisme qui n’ont produit, en réalité, que misère, reculs civilisationnels et désespérance ! Quant à la réunion de demain à l’Elysée, qu’en attendons-nous très sérieusement ?! Qui, de la direction confédérale, peut objectivement en attendre encore quelque chose d’ailleurs ?! Après les ordonnances sur le code du travail, l’adoption à la hussarde de la contreréforme ferroviaire, les confirmations récentes de dizaines de millier de suppressions d’emplois dans la fonction publique, après l’ISF, la suppression de la taxe sur les dividendes, la CSG ou les APL, après que Macron ai confirmé son cap et sa détermination à aller au bout du mandat que lui ont confié ses amis de la finance international et du Medef, cette décision de notre CGT d’y participer (malgré tout dépasse tout entendement possible ! Venant du prince, ce véritable subterfuge intervenant après nous avoir méprisés et massacrés, ne servira, en vérité, qu’à faire avaliser sa politique destructrice par les fameux « partenaires sociaux ». Contenir les colères, faire miroiter, avec la complicité de pseudo-syndicalistes, des débouchés possibles dans le cadre d’une répartition des miettes, voilà, en réalité, à quoi servira ce « sommet social » de l’Elysée.
    D’aucune sorte et d’aucune façon qu’il soit, nous n’avons à légitimer ou à être associés à la contre-révolution conservatrice en marche ! Jamais, au grand jamais, nous n’avons à pactiser ou à chercher je ne sais quelle alliance avec les forces obscures du grand patronat ! Macron, le Medef et les syndicats accompagnateurs de l’austérité sont les ennemis des salarié-e-s, des jeunes, des retraité-e-s et des privé-e-s d’emplois. Nous les combattons chaque jour avec nos tripes, nos salaires de misère, les menaces qui pèsent sur toutes et tous et nos trop faibles moyens. Mais coûte que coûte, nous les combattons et les combattrons toujours pour vivre mieux et autrement des fruits de notre travail. Cela s’appelle l’antagonisme de classe et l’heure n’est certainement pas à la ranger dans les rubriques de l’Histoire. A celles et ceux qui auraient encore des doutes ou des illusions chez nous, au nom de toutes et tous nos camarades et des milliers de salarié-e-s qui ont perdu plusieurs journées de salaires derrière une stratégie syndicale qui interroge, nous affirmons avec force que ce n’est certainement pas dans ces rencontres feutrées et accords de sommet que nous parviendrons à stopper et à infléchir en quoi que ce soit la feuille de route guerrière du monarque ! C’est bien dans les boîtes et dans la rue, dans la clarté idéologique et dans l’évitement de toute confusion possible, que nous parviendrons à recréer de l’espoir et à organiser l’action la plus large et la plus massive possible. Du syndicat à la confédération, il serait bien plus efficace que chacune et chacun, que chaque dirigeant-e de la CGT reste donc bien arrimer à son poste de combat. Vous l’aurez compris, cher-e-s camarades, nous sommes en total désaccord avec ces décisions nationales et nous nous posons la question : sur quoi et sur quelle analyse s’appuient cette orientation confédérale ? Que disent les fédérations ? Pourquoi n’avons-nous pas d’ailleurs le compte-rendu de cette réunion avec les fédérations ? Ne pouvions-nous pas consulter le CCN sur des rendez-vous institutionnels aussi majeurs et lourds de sens politique ? Est-ce au seul bureau confédéral d’apprécier et de décider d’un tel choix lui-même fondé sur aussi peu d’avis d’organisation de la CGT ?
    A l’évidence, c’est de tout cela qu’il nous faudra discuter à la rentrée et jusqu’au 52ème congrès de la CGT. C’est notre modeste avis et notre humble contribution aujourd’hui.

    Fraternellement,

    Pour la CE de l’UD CGT du Val-de-Marne

    Cédric QUINTIN Secrétaire général

    source: https://www.facebook.com/luttesinvisibles

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  • L'usine a été ravagée à 95 % par les flammes.L'usine a été ravagée à 95 % par les flammes. | Raphaëlle Besançon

    Un incendie a ravagé l’usine Kritsen, dans la zone du Vern à Landivisiau, mercredi 11 juillet. Ce vendredi, les dirigeants de l’entreprise ont rencontré les salariés, inquiets pour leur emploi.

    Mercredi 11 juillet, vers 15 h, un incendie s’est propagé dans l’usine de poissons fumés Kritsen, dans la zone du Vern à Landivisiau. Sur le site de 7 500 m², 95 % du bâtiment est parti en fumée.

    Ce vendredi, la direction de l’entreprise a longuement rencontré les 146 salariés de l’usine, profondément dévastés et plus qu’inquiets pour leur emploi, sur les sites de Châteaulin et Plouénan. Dans un communiqué, les dirigeants assurent qu’ils sont « une priorité ».

    Pas d’ammoniac dans les fumées

    L’intérêt a surtout été de « les écouter, les informer », communique l’entreprise. Les informer de la création d’une cellule psychologique et d'une page web qui leur est « exclusivement dédiée sur le site internet de l’entreprise » afin de leur permettre « un accès, au jour le jour, à toutes les informations sur l’évolution de la situation. »

    D’autre part, le groupe avance qu’aucun résidu d’ammoniac n’a été trouvé dans les fumées. « De nouveaux prélèvements, en lien avec les services de l’État, ont été réalisés pour étudier la présence d’autres contaminants potentiels sur la zone », informe la direction.

    Concernant la continuité de l’activité, « Kritsen étudie actuellement les différentes solutions à mettre en œuvre pour servir les contrats existants en garantissant le même niveau de qualité. »

    Romain LE BRIS

    source: https://www.ouest-france.fr

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  • Dans un communiqué du 28 juin 2018, la CGT s’est exprimé sur les mesures protectionnistes lancées par le régime Trump, avec notamment la dénonciation de l’accord international concernant le nucléaire iranien. Loin de dénoncer l’affrontement inter impérialiste, et notamment le rôle de l’impérialisme européen avec pour principal acteur de l’écrasement des peuples l’ du Capital, de façon étonnante le communiqué de la direction de la centrale appelle à renforcer l’. Le , analyse cet étrange communiqué de presse et démontre le danger pour les travailleurs de s’engager dans l’illusion mortelle d’un soutien à l’Union Européenne du Capital

    Une Déclaration du Front Syndical de Classe

    CGT: l'illusion mortelle d'une issue européenne à la crise actuelle

    CGT : l’illusion mortelle d’une issue européenne à la crise actuelle (IC.fr-13/07/2018)

    Le récent communiqué de la direction confédérale à propos des décisions de Trump sur la sortie de l’accord nucléaire iranien et de ses conséquences  pose de sérieuses questions. Les conséquences de cette sortie de l’accord sont évidemment extrêmement néfastes ET sur le plan de la paix et de l’équilibre mondial ET sur le plan économique.

    Mais qu’attendre de l’Union européenne ?

    Que dans leur réponse ses dirigeants partent “de la satisfaction des besoins des populations et de la prise en compte des défis environnementaux“? Qu’ils impulsent ” une autre construction européenne, sociale, solidaire et démocratique avec l’intervention des citoyens, des travailleurs, pour peser dans le sens de l’intérêt des peuples” ?

    Allons donc !

    Laisser croire que cela puisse advenir c’est entretenir des illusions mortelles dans le monde du travail ! C’est oublier qu’à la fois la politique macronienne, celle de l’oligarchie en France et celle de l’Union européenne depuis sa fondation est structurée sur la mise en concurrence des travailleurs et des peuples, sur le dumping social organisé pour peser sur les salaires, les dépenses sociales, les dépenses publiques.

    Et sur la guerre économique mondiale qui traverse aussi les puissances occidentales par ailleurs coalisées contre les puissances émergentes qui contestent leurs prétentions unilatérales! La crise d’hégémonie états-unienne accentuant considérablement la pression US sur ses vassaux et alliés!

    Le bradage d’Alstom sous chantage extra-territorrial à General Electric avec la bénédiction de Macron alors ministre de l’économie de Hollande, le retrait actuel d’Iran de PSA, de Total, d’Accor … montrent à l’évidence derrière les protestations sur le comportement erratique et imprévisible de Trump que les classes dirigeantes européennes et françaises se comportent en vassales du grand suzerain atlantique et que pour des raisons de classe elles ne l’affronteront pas !

    En tout cas pas sur le terrain de la politique sociale!

    Simplement elles utilisent la conjoncture inédite actuelle pour pousser les feux vers une Europe fédérale, une Europe de la défense consacrant d’énormes moyens en dépenses militaires au détriment par conséquent des dépenses utiles aux populations.

    La politique réactionnaire macronienne de remise en cause systématique de TOUS les conquis de la Libération est donc totalement intégrée à sa politique européenne! Et c’est au nom de sa capacité à “réformer” la France qu’il se présente au niveau européen en champion d’une Europe régénérée!

    Dans la situation actuelle, partir “de la satisfaction des besoins des populations et de la prise en compte des défis environnementaux” ne peut résulter que des  luttes autonomes des travailleurs sur leurs propres objectifs sociaux, en les liant à la bataille pour une alternative politique authentique-ment au service des travailleurs et par conséquent en dénonçant et en combattant les choix et les orientations du pouvoir français comme de l’Union européenne au service exclusif de l’oligarchie!

    La nécessaire remise en cause des privilèges du dollar, des prétentions extra-territoriales des Etats-Unis, la nécessaire mobilisation monétaire pour l’investissement, une véritable politique industrielle, la prise en compte des intérêts sociaux et environnementaux …ne résulteront pas d’une impossible réorientation européenne que ses institutions et ses traités verrouillés ne permettent pas et que ses classes dirigeantes accrochées à leurs privilèges ne laisseront pas faire, l’exemple grec en atteste, MAIS résulteront donc d’un rassemblement populaire lucide sur les enjeux à la construction duquel le mouvement syndical et la CGT en particulier doivent contribuer !

    FSC-le  4 juillet 2018

    source: http://www.frontsyndical-classe.org/


     

    Communiqué de la CGT

    GUERRE COMMERCIALE  Indistinctement les salariés en sont les premières victimes

    CGT : l’illusion mortelle d’une issue européenne à la crise actuelle (IC.fr-13/07/2018)

     

     

    Sortie de l’accord sur le nucléaire iranien, taxes sur l’acier et l’aluminium, la politique de Trump oblige à s’interroger sur les conséquences de  décisions et sur la capacité de la France et de l’Europe à développer une politique industrielle. Les seuls perdants d’une guerre économique seraient les travailleurs de tous les pays.

    Il est nécessaire d’agir pour impulser la construction d’une réponse, en France et en Europe, qui parte de la satisfaction des besoins des populations et de la prise en compte des défis environnementaux. C’est le seul chemin pour bâtir la paix ici et ailleurs.

    La mise en compétition des pays, la mise en concurrence des travailleurs font que la politique industrielle européenne est inexistante. C’est encore plus vrai pour la France dont l’obsession à offrir aux actionnaires des dividendes toujours plus élevés a conduit à des sous-investissements massifs dans l’appareil productif, la recherche, la formation, les qualifications, les salaires. Cela rend notre système productif encore plus sensible aux politiques des autres pays en la matière avec des répercussions directes sur l’emploi.
     

    L’arme de justice extraterritoriale américaine a déjà servi à liquider certains de nos fleurons industriels. Le scandale d’Alstom et de la vente de la branche énergie à Général Electric revient sur le devant de l’actualité avec le piétinement par Général Electric de son engagement à créer 1000 emplois en France.
    Nous sommes dans un affrontement qui dépasse les enjeux commerciaux à court terme.
     

    Pour résister, il est nécessaire d’avoir une véritable politique industrielle pour notre pays et que la France joue son rôle pour impulser la construction d’une politique industrielle européenne qui fait cruellement défaut.
     

    Pour la CGT, le moment est venu d’une mise à plat des questions fondamentales :

    ♦clarification de la logique des échanges. Multilatéralisme maîtrisé. Ni , ni fermeture des frontières ;

    ♦remise en ordre du système monétaire international et fin du privilège du dollar. Mobilisation de la création monétaire en euro au service d’un nouveau développement ;

    ♦élaboration d’une politique industrielle européenne et nationale ouverte aux coopérations mutuellement avantageuses ;

    ♦prise en compte des intérêts sociaux et climatiques dans les échanges. Mesures en faveur des pays les moins développés ;

    ♦fin du privilège juridique d’extraterritorialité de la législation américaine.

    Loin d’un repli, la mise en place de mécanismes de coopération ainsi que de filtres aux frontières de l’Europe pour « avantager » les produits correspondants à des normes sociales, environnementales, fiscales dignes de ce siècle et la vérité des prix pour favoriser les produits issus d’une économie réellement circulaire avec des circuits courts constitueraient une ébauche de réponse.
     

    Au final, il s’agit d’impulser une autre construction européenne, sociale, solidaire et démocratique avec l’intervention des citoyens, des travailleurs, pour peser dans le sens de l’intérêt des peuples.

    Montreuil, le 28 juin 2018

    source: http://www.cgt.fr

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  • Tribunal administratif de Rennes : Histoire du tribunal

    Le tribunal administratif de Rennes a rendu sa décision dans 34 dossiers d’anciens ouvriers des chantiers navals militaires exposés à la poussière d’amiante.

    Face à leurs problèmes de santé récurrents et une baisse d’espérance de vie effective, la condamnation de l’État à leur payer des dommages et intérêts n’est sans doute pas grand-chose. Mais la décision du tribunal administratif de Rennes, rendue publique ce lundi, valide leur statut de victimes des poussières d’amiante Et c’est déjà beaucoup pour ces 34 ex-ouvriers de la DCN (Direction des constructions navales) de Lorient et Brest, exposés à ce poison invisible. Pour certains depuis la fin des années 1970 et pendant des dizaines d’années.

    Suite à une audience le 21 juin dernier à Rennes, l’État est condamné à leur payer 313 000 euros de dommages et intérêts, auxquels s’ajoutent 27 200 € pour les frais de justice, soit un total dépassant les 340 000 €. Individuellement, cela correspond à des sommes allant de 3 800 € à 12 800 €. Selon le jugement, l’État, à travers la DCN, n’a pas assuré « une protection efficace » en faveur de ces chaudronniers, modeleurs, mouleurs, charpentiers tôliers, électriciens, conducteurs de grue et autres ouvriers de pyrotechnie.

    source: https://www.letelegramme.fr

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  • Lors du dernier conseil municipal, jeudi 5 juillet, le maire Agnès Le Brun a indiqué qu’une convention venait d’être signée entre La Poste et un commerçant de la galerie marchande du centre Leclerc de La Boissière, pour y ouvrir un « relais poste ». Pour autant, la CGT poursuit sa mobilisation. Samedi matin, 7 juillet, le syndicat était présent sur le marché pour faire signer une pétition réclamant le maintien du bureau de poste dans ce « quartier populaire où vivent beaucoup de personnes âgées ». « Certes, les plages horaires de ce relais seront plus étendues que celles du bureau actuel, mais il ne pourra reprendre que 20 % de l’activité. À travers ce combat, c’est le service public dans son ensemble que nous défendons ». Et de réclamer un rendez-vous avec le maire pour discuter de ce dossier. Pour l’heure, la CGT a recueilli plus d’un millier de signatures.

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Résultat de recherche d'images pour "Fondation Ildys-Brest"Fondation ILDYS - site de Ty Yann (Brest)

    Le syndicat CGT de la Fondation Ildys appelle les salariés du service addictologie à débrayer ce lundi, de 14 h 30 à 16 h 30 devant les locaux Ty-Yann de la rue Alain-Colas. À l’origine de ce mouvement d’humeur, le projet de la direction de mettre du personnel de l’unité SSR (Soins de suite et réadaptation) Addictologie à disposition de l’unité l’HTP Polyvalent (Hospitalisation à temps partiel), à moyens constants. À cela s’ajouterait la mise en place d’activités communes regroupant les patients de ces deux services. « Or, les besoins des patients diffèrent et nécessitent un accompagnement spécifique », indique la CGT. Le syndicat demande donc le maintien du secrétariat à temps plein sur le service et le maintien d’un temps médical à 1,6 ETP. Il souhaite aussi que « la mutualisation des salles se fasse sur des créneaux cohérents et réalistes ». Deux autres préavis de grève sont déjà déposés pour des débrayages prévus le jeudi 9 août de 10 h 30 à 12 h 30, et le mardi 28 août toute la journée.

    source: https://www.letelegramme.fr

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  • Grève SNCF-Mobilisation élevée jusqu’à 36% des TGV qui ne roulent pas ! (IC.fr-6/07/2018)Manifestation des cheminots à Paris-le 28 juin 2018

    Ces 6 et 7 juillet à l’appel de la CGT et de SUD rail, les cheminots reconduisent la grève pour défendre le service public contre la réforme ferroviaire traduisant les directives européennes ouvrant à la concurrence le transport de voyageurs et privatisant la SNCF, faisant pour cela voler en éclat le statut des cheminots. Le gouvernement et la direction de la SNCF font tout pour accréditer la fausse information que la grève serait terminée. La SNCF va jusqu’à l’écrire sur son site internet “oui SNCF”. Pourtant il suffit d’essayer de réserver un billet de train pour se rendre compte que plus de 1 TGV sur 5 ne roulent pas ce 6 juillet. On a fait le test jeudi 5 au soir !

    TGV lille Paris : 22% des TGV supprimés ou indisponibles à la réservation

    TGV Marseille Paris : 16 TGV sur 44, soit 36% supprimés ou indisponibles à la réservation. On est très loin des 4 TGV sur 5 qui devaient rouler annoncés par la direction de la SNCF à la presse

    TGV Nantes Paris : 10 TGV sur 45, 22% supprimés ou indisponibles à la réservation… alors que la direction de la SNCF annonce un trafic “quasi normal”….

    Sur les lignes RER, là aussi forte mobilisation des cheminots oblige, beaucoup de trains ne circulent pas. Avec par exemple la suspension de l’interconnexion du RER D, et près de la moitié des trains supprimés sur cette ligne. La SNCF annonce 1/3 des TER qui ne roulent pas.

    Preuve que la mobilisation des cheminots demeure à un niveau très élevé.

    Par ailleurs, alors que la direction de la SNCF vient d’être condamnée par le tribunal de Bobigny pour avoir retiré plus de jours de paye que de jours de grève aux cheminots grévistes, cette dernière persiste à refuser de payer ce qu’elle doit aux cheminots. On le voit, le chantage et le mépris de la loi ne sont pas du côté des cheminots, mais bien du côté du régime.

    Dans le secteur de l’Énergie, la mobilisation continue également. Alors que plusieurs départements ont été frappés par des intempéries, et alors que depuis des semaines la direction d’ENEDIS refuse de dialoguer avec les électriciens et gaziers massivement mobilisés, unanimement les électriciens et gaziers des départements limitrophes ont refusé de partir en renfort en intervention. Un geste qui témoigne de la colère historique de ces professionnels. La CGT explique :

    "Des orages violents touchent depuis hier le sud-ouest et le centre de la France provoquant de nombreuses coupures de courant.

    Spontanément, les salariés d’ENEDIS des départements voisins appelés en renforts ont refusé de partir pour signifier leur exaspération devant le refus des dirigeants d’entendre leurs revendications après plusieurs semaines de conflit.

    La CGT soutient, appuie et revendique cette action décidée par les salariés. Ce mot d’ordre a été très vite diffusé et largement suivi d’effets, rendant l’organisation des renforts pour appuyer les équipes locales problématique pour ENEDIS.

    Les agents d’ENEDIS en ont ras-le-bol de porter seuls les valeurs et la responsabilité du service public aux usagers dans des conditions de plus en plus dégradées… alors que leurs dirigeants multiplient depuis 2017 les reniements industriels et sociaux.

    Pour les salariés, cela se traduit par une pression accrue en raison d’un manque de moyens pour exercer leurs activités et pour compenser des suppressions massives de personnel, une absence de reconnaissance salariale ou la remise en cause de leurs accords collectifs.

    Cette politique se fait sur le dos des salariés mais aussi contre les usagers et l’intérêt général : délais d’interventions en hausse, activités abandonnées, fermetures de sites de proximité, retrait progressif des moyens des territoires ruraux et dégradation de la qualité du service rendu sont au programme et se font déjà sentir concrètement.

    L’argent des usagers est détourné de son objet uniquement pour faire toujours plus de cash et augmenter les remontées de dividendes. Car il faut toujours le rappeler : in fine, ce sont les usagers qui payent.

    La CGT alerte depuis une année sur le risque majeur que fait peser cette nouvelle politique sur l’avenir du Distributeur, et sur l’embrasement social qu’elle ne manquerait pas de provoquer.

    Nous n’avons pas été entendus et la réalité nous a donné raison : le conflit actuel, par son intensité, c’est du jamais vu à ENEDIS. Et seuls les dirigeants de l’entreprise sont responsables de sa persistance en raison de leur entêtement coupable et leur refus de satisfaire les revendications exprimées par les salariés.

    L’action symbolique des agents est l’exemple de ce que pourrait être le service public de la Distribution Electrique pour les usagers si on laisse les dirigeants d’ENEDIS nous amener dans le mur et si le service public est abandonné.

    La Direction d’ENEDIS communique déjà pour masquer cette situation inédite à ENEDIS, en minimiser l’impact ou essayer de culpabiliser les agents. Cela ne marche plus car tout le monde a bien compris qui sont les fossoyeurs du service public. Il n’est plus possible de continuer ainsi.

    Considérant l’importance du bon fonctionnement du service public de la Distribution d’électricité, le blocage actuel de la situation ne saurait perdurer sans avoir de lourdes conséquences pour le pays et dans la vie quotidienne de l’ensemble de la population.

    C’est pourquoi la CGT demande une nouvelle fois à l’ensemble des acteurs du domaine de l’énergie et en particulier aux pouvoirs publics de prendre leurs responsabilités pour redéfinir les objectifs d’ENEDIS sur la base de ses missions de service public et pour mieux contrôler l’utilisation des moyens alloués à l’entreprise par le tarif.

    À l’Assemblée Nationale, le Ministre Nicolas HULOT a déclaré être prêt à organiser dans ses locaux une réunion pour favoriser la reprise du dialogue social. Coup de communication ? Réaction de circonstance ? Réel engagement ? Nous sommes en droit de porter de telles interrogations au vu du nombre de sollicitations faites auprès du Ministre HULOT par notre organisation portant sur les enjeux énergétiques et industriels qui sont restées lettre morte à ce jour !

    Quoi qu’il en soit, la CGT l’exhorte maintenant à mettre rapidement en place une réunion afin de lui présenter dans le détail les revendications et les propositions alternatives exprimées par les agents du service public d’ENEDIS."

     

    JBC pour www.initiative-communiste.fr

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Jean-Pierre Heurtel, directeur du groupement hospitalier du Mont Saint-Michel qui couvre, notamment, Granville et Avranches (Manche), va prendre la direction du centre hospitalier de Cornouaille.Jean-Pierre Heurtel, directeur du groupement hospitalier du Mont Saint-Michel qui couvre, notamment, Granville et Avranches (Manche), va prendre la direction du centre hospitalier de Cornouaille. | 

    Jean-Pierre Heurtel, directeur du groupement hospitalier du Mont Saint-Michel (Manche), va prendre la direction du centre hospitalier de Cornouaille, à Quimper (Finistère). Il remplacera Jean-Roger Pautonnier, qui fera valoir ses droits à la retraite.

    Le centre hospitalier de Cornouaille (Chic) - les hôpitaux de Quimper et de Concarneau (Finistère) - a un nouveau directeur : Jean-Pierre Heurtel, 57 ans.

    Ce dernier, actuellement directeur du groupement hospitalier du Mont Saint-Michel qui couvre, notamment, Granville et Avranches (Manche), devrait prendre ses fonctions à la rentrée prochaine.

    Sa candidature a été retenue par la Commission administrative paritaire nationale (CAPN), qui a émis un avis favorable. Le Centre national de gestion (CNG) doit maintenant rendre sa décision pour valider définitivement cet avis.

    Le parcours des soins des patients, l’un de ses chantiers

    À la tête du groupement hospitalier du Mont Saint-Michel, il a, notamment, été en charge de mener la réorganisation du parcours des soins des patients. Un chantier également en cours au centre hospitalier de Cornouaille.

    L’actuel directeur du Chic, Jean-Roger Pautonnier, 66 ans, fera valoir ses droits à la retraite.

    Basile CAILLAUD

    source: https://www.ouest-france.fr/

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