• Brest. Le lycée de l'Harteloire bloqué ce mardi matin (OF.fr-22/05/2018-12h50)

    Une soixantaine d'étudiants ont bloqué les accès à l'établissement. Ils protestent notamment contre la sélection à l'entrée dans les universités.

    Parmi les 4 000 manifestants présents mardi matin dans les rues de Brest pour la fonction publique, on comptait une trentaine de lycéens de l'Harteloire. 

    Ils bloqué les accès à leur établissement, jusqu'à 11 h ce mardi matin. Dans l'après-midi, les cours devraient avoir lieu normalement.

    « On essaye de s'imposer »

    « On était une soixantaine pour bloquer l'entrée, dès 7 h du matin, explique une lycéenne. On a envie de faire bouger les choses, de participer aux débats. C'est important de se faire entendre. »

    Ils protestent notamment contre Parcoursup. Mardi matin, ils ont pris la tête du cortège, aux côtés de la CNT et du NPA. « On essaye de s'imposer. On est petits et peu nombreux par rapport aux autres militants ».  
     
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  • Ce mardi 22 l'ARC29/PRCF apportent son soutien aux organisations syndicales de fonctionnaires et appelle travailleurs et citoyens du finistère à descendre dans la rue pour défendre les services publics, des biens communs qui appartiennent à tous !

    BREST: 11 heures-Place de la Liberté

    QUIMPER: 11 heures-Place de la Résistance

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  • Quarante cheminots grévistes se sont rassemblés, hier, devant la gare.

    Défense des lignes ferroviaires, alerte aux sénateurs... Samedi, les grévistes de la SNCF ont programmé la suite de leur mouvement.

    Une période de congés et ça repart. « Ces dernières semaines, on avait moins de monde à nos assemblées générales les jours de grève », confie Gabriel André, secrétaire de la CGT cheminots quimpéroise. La faute, selon lui, « aux congés posés il y a des mois » par les employés grévistes de la SNCF, « mais aussi aux ponts du mois de mai ».

    Puis il y a eu lundi dernier. Jour de rentrée pour tout le monde et jour de rassemblement devant la Chambre de commerce et d'industrie de Cornouaille pour les cheminots grévistes. Un moyen de sensibiliser le monde économique local sur « l'importance d'un service ferroviaire performant ». Une centaine de manifestants, Quimpérois mais aussi Lorientais, avaient répondu présents. « Une participation haute qui nous a surpris », précise Gabriel André.

    Hier, 19e jour de grève depuis le début du conflit opposant cheminots et gouvernement. Et, devant la gare de Quimper, ils étaient 40, hier midi, à l'assemblée générale. « Des chiffres équivalents à ceux du début du conflit. On revoit des têtes que l'on ne voyait plus depuis quelques semaines. Ça nous rebooste », martèle Gabriel André. Particulièrement mobilisés, les conducteurs de trains, avec une participation estimée à 60% rien qu'au dépôt quimpérois.

    À Morlaix mercredi

    À l'issue de l'assemblée générale, la poursuite de la grève a été votée à la quasi-unanimité (une abstention). Le prochain mouvement débutera mardi, à 20 h, et se terminera vendredi, à 7h55. Mercredi, la CGT cheminots de Quimper appelle les grévistes à se rendre à Morlaix, où un rassemblement départemental est prévu « pour renouveler nos demandes de sauvegardes des petites lignes ferroviaires, notamment celle entre Morlaix et Roscoff », explique Gabriel André.

    La CGT cheminots va également demander audience aux sénateurs finistériens, ces prochains jours. « On veut qu'ils aient quelques billes avant d'évoquer la réforme de la SNCF », précise Gabriel André. Le débat du projet au sénat doit débuter le 29mai.

    source: https://www.ouest-france.fr

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  • Face aux menaces de restructuration, c'est une « semaine noire » que promet l'intersyndicale de la direction des Finances publiques, dans le département. Le coup d'envoi en était donné lundi matin, au centre de la rue Duquesne.

    Le tout dématérialisé n'est manifestement pas encore d'actualité, en ce qui concerne les impôts. Lundi, à 8 h 30, des dizaines de contribuables attendaient en effet l'ouverture des portes du centre des Finances publiques, rue Duquesne. À quelques jours de la date butoir pour déclarer, sur papier, ses revenus 2017, le flux de visiteurs ne s'est guère tari de la journée. Un constat en forme de preuve par l'exemple, pour l'intersyndicale CGT, FO, Solidaires et CFDT, qui combat depuis des semaines les réductions d'emploi et restructurations que subit la direction générale des Finances publiques. « On représente seulement 5 % de la fonction publique d'État, et pourtant, ces seize dernières années, on a perdu 38.000 postes, soit plus de 95 % des suppressions d'emplois de cette même fonction publique, au motif que l'État veut du tout Internet. Mais il faut des agents au service du public ! ». Un message qu'une partie des agents, en grève à Brest ce lundi, ont décidé de porter directement aux usagers, comme ce sera également fait à Châteaulin, Quimper ou Morlaix cette semaine. Le Finistère, après avoir perdu 350 agents ces dix dernières années, pourrait en effet voir 250 postes supprimés à l'horizon 2022.

    Nouvelles fermetures redoutées en 2019

    Dans ce décor, le site brestois n'est pas le plus mal loti, loin de là. Fort de quelque 150 agents, c'est même le deuxième plus important de Bretagne en nombre de visiteurs, estimés entre 800 à 1.000, quotidiennement, en cette dernière ligne droite des déclarations de revenus. « Et pourtant, le centre est fermé deux demi-journées chaque semaine, et des fiscalistes se transforment en assistants utilisateurs, car il manque du personnel pour accueillir correctement le public », décrit Éric Guerry (FO). Mais les inquiétudes des agents ne se limitent pas à ce seul pôle. « Le centre de Guipavas a fermé le 1e r janvier. On évoque les fermetures des trésoreries de Daoulas, Rosporden et Lannilis en 2019, celle de Lanmeur dans deux ans. Ce sont les populations rurales et les plus fragiles qui vont encore trinquer », anticipe Stéphane Douet (Solidaires). Selon l'intersyndicale, le prélèvement à la source ne réglera rien à ces difficultés, « car il y aura toujours une déclaration à faire ». Les syndicats réclament donc la fin des suppressions d'emplois et des fermetures de trésorerie, pour le maintien de « moyens nécessaires à un vrai service public de proximité »

    Source : letelegramme

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  • Trop de tâches, pas assez de moyens, des conditions de travail difficiles, des conséquences sur la prise en charge des patients... Environ 80 personnes ont participé, ce lundi matin, à la manifestation sur les conditions de travail dans les blocs opératoires, mais aussi les urgences, bien représentées également. À l'appel de syndicats, le cortège est parti de la Cavale-Blanche pour aller jusqu'à Morvan, au centre-ville. La circulation a été bloquée vers 10 h 30, quelques minutes durant, sur le double rond-point situé devant l'établissement.

    De nouveaux rendez-vous prévus


    La direction, dans la foulée, a reçu assez longuement les manifestants. Elle donnera une réponse à leurs demandes de négociation, dans les jours à venir. Un nouveau point d'achoppement est apparu, avec la décision de la direction de faire appel à des assignations (afin d'assurer le mieux possible la continuité du service), et surtout la façon de les appliquer. Les manifestants se sont donné rendez-vous mardi pour la journée nationale de grève dans la fonction publique et, s'il le faut, tous les lundis suivants. C'était le quatrième hier, le deuxième dans la rue. Par ailleurs, il est prévu un rassemblement ce mardi matin à partir de 10 h, devant le CHU Morvan, sans bloquer la circulation, dans le cadre du mouvement national « Marée blanche ».

    Source : letelegramme

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  • La mobilisation ne faiblit pas à la . Loin de là. Ce 14 mai, l’intersyndicale appelle a une nouvelle journée sans cheminots qui va se traduire par des taux de grévistes records. La est engagée pour obtenir le retrait de la réforme ferroviaire qui lance – en transcrivant les directives européennes – l’ouverture à la concurrence du rail et le démantèlement et la privatisation de la . Alors que les médias des milliardaires déversent chaque jour la propagande du régime Macron et de ses soutiens patronaux, Initiative Communiste le journal du PRCF donne la parole aux travailleurs. , secrétaire général de la CGT Cheminot a accepté de répondre à nos questions pour faire le point sur la mobilisation.


    Initiative Communiste : Est ce que la mobilisation s’essouffle ? Les cheminots peuvent-ils tenir bon ?

     

    Manifestation interpro à la gare de Marseille; Photo PRCF Marseille 

    C’est à partir de l’analyse des précédents mouvements, et des échanges directs avec les cheminots, que la CGT a proposé cette modalité de 2 jours de grève sur 5. Le constat était sans appel : dans les mouvements classiques, les cheminots cessaient la grève rapidement pour des motifs financiers, et ils n’y revenaient plus. Au bout de 5 ou 10 jours il ne restait que les militants, dont le nombre ne suffisait pas à avoir un rapport de forces assez important. Le patronat n’avait donc qu’à jouer le pourrissement. Le vote des réformes à l’Assemblée représentait alors souvent une date butoir symbolique qui mettait un terme à la mobilisation.

    Il fallait donc imaginer une stratégie qui tienne compte de cette réalité.

    Les 2 jours de grève sur 5 permettent de réduire la « facture » sur la fiche de paye. Mais pour avoir un véritable rapport de forces en réduisant les contributions individuelles, il faut durer dans le temps. Nous avons donc lancer nos modalités avec le mot d’ordre « on commence ensemble, on termine ensemble ».

    << Les cheminots peuvent tenir, c’est une guerre psychologique qui a lieu et dans laquelle la CGT multiplie les démarches pour maintenir la combativité. >>

    Cela permet de reposer l’idée que la grève n’a pas de fonction institutionnelle (elle n’est pas là pour faire pression sur un vote à l’Assemblée), mais bien une fonction « économique » pour faire perdre de l’argent au patron.

    Le premier objectif a été atteint : le vote à l’Assemblée Nationale n’a pas représenté un évènement symbolique déstabilisant. Nous avons ancré l’idée de la durée, mais pas encore suffisamment celui du rôle économique. Trop de cheminots ont abandonné le conflit parce qu’ils considèrent qu’il n’y a plus rien sur quoi peser (votes passé, processus de concertation terminé). Pour autant, après 16 jours de grève, le socle des 20% (chiffres de la Direction) reste solide. Rien n’est donc joué. C’est le premier conflit depuis 1995 qui dure vraiment. Les modalités permettent de raccrocher des cheminots à tout moment. L’enjeu est donc maintenant pour nous de convaincre tous ceux qui se sont impliqués à un moment ou à un autre de s’y remettre et de durer. Si nous passons le vote du Sénat avec une mobilisation stable, nous pourrions alors imposer l’idée que nous ne reprendrons jamais le travail sans obtenir satisfaction. Et à ce moment-là, le Gouvernement devra reculer (sauf à engager une vraie guerre sociale sur le modèle Thatchérien). Les cheminots peuvent tenir, c’est une guerre psychologique qui a lieu et dans laquelle la CGT multiplie les démarches pour maintenir la combativité.

    Initiative Communiste :  Comment faire en sorte que les salariés comprennent mieux ce qui se joue ? S’agit il d’un affrontement de classe ?

    Emmanuel Macron lance une offensive généralisée contre le modèle social français issu de 1936 et du programme du CNR.

    C’est très grave et les réactions sont très fortes : les retraités se sont mobilisés 3 fois plus lors des dernières journées d’action que les années précédentes, les fonctionnaires agissent massivement sur les dates déterminées par leur interfédérale, les cheminots sont dans l’action depuis 2 mois, les étudiants et les personnels enseignants occupent, bloquent, etc… Pour autant, cela ne s’agrège pas. Il manque un liant. C’est probablement l’analyse politique de ce qui fait « système » dans les mesures annoncées. Par exemple, quand la réforme des lycées vise à recomposer les enseignements selon des « blocs de compétences » et que dans le même temps, le patronat refuse le maintien de la reconnaissance des métiers dans les classifications des conventions collectives et veut imposer des « blocs de tâches » pour définir la rémunération future des salariés, il y a là une concomitance qui mérite une analyse. La CGT tente de remplir ce rôle mais ses structures sont mobilisées sur l’organisation de la résistance. C’est le rôle des partis de montrer ce qui fait « système ». Or ils sont divisés et ils se concentrent plutôt sur l’occupation de l’espace médiatique (notamment par le biais de diverses manifestations) que sur la contre-offensive idéologique. Ce qui nous manque donc, c’est d’abord un discours éclairant et argumenté sur le projet de société de l’adversaire et sur ce qu’on peut lui opposer.

    << Les analyses de Lénine sont toujours d’actualité : il faut à la fois une idéologie révolutionnaire, et une organisation révolutionnaire pour la porter. >>

    Le côté encourageant, c’est que d’après les témoignages de soutien très nombreux que nous recevons et la solidarité financière très importante qui s’organise un peu partout, parfois spontanément, les salariés ont une certaine conscience de ce qui se joue. Les éléments qui reviennent le plus souvent sont le ras le bol de voir que ce sont toujours les pauvres qui doivent faire des efforts alors que les riches se gavent, la certitude que les services publics sont tous attaqués et que cela ne profitera pas aux usagers, et l’impression que les cheminots forment une digue qui protège les acquis sociaux (notamment les retraites) qui seraient donc engloutis si nous perdons.

    Cela laisse entrevoir une forme de conscience de classe diffuse qui est assez répandue, y compris dans les quartiers populaires. Le terreau existe donc, mais il faut presque repartir de 0. Et la question de l’organisation pour transformer le mécontentement en capacité d’action est également posée.

    Les analyses de Lénine sont toujours d’actualité : il faut à la fois une idéologie révolutionnaire, et une organisation révolutionnaire pour la porter.

    Initiative Communiste : Comment élargir la lutte sans fragiliser l’unité inter syndicale ?

    Le discours sur la convergence est un peu artificiel. Pour qu’il y ait convergence, il faut d’abord qu’il y ait plus de luttes, qu’elles soient majoritaires dans les entreprises où elles sont menées. Or même s’il y a bien des batailles structurées (cheminots, électriciens, éducation), le nombre et le niveau n’est pas à la hauteur. L’organisation syndicale des salariés dans les entreprises est également fragilisée. C’est d’abord à cela qu’il faut s’attaquer. Vouloir agréger des luttes minoritaires en laissant penser que l’addition de faiblesses peut donner un rapport de forces est une erreur.

    La CGT en a conscience et impulse une stratégie qui veut prioritairement remettre l’appareil syndical dans la construction locale, de rapports de forces réels, sur la base des revendications qui attirent l’attention des salariés parce qu’elles parlent de leur quotidien. C’est à partir du moment où l’on est crédibles et écoutés que l’on peut travailler la conscience politique. Pour faire face au fatalisme qui a gagner de nombreux travailleurs, notamment dans les entreprises privées, il faut repartir de ça.

    << la convergence, si elle est construite à partir de luttes fortes et bien organisées ne fragilise pas l’unité syndicale.>>

    Dans la construction du mouvement des cheminots, c’est ce que la Fédération CGT s’est évertuée à faire depuis un an et demi. Avant d’arriver à la grève contre la réforme, il y a eu plusieurs séries d’actions sur les revendications locales et régionales. C’est une démarche que nous avons appelé les « plans d’urgence ferroviaire ». Plans d’urgence locaux, construit avec les salariés, qui débouchaient naturellement sur un plan d’urgence national pour changer la SNCF dans le bon sens du terme. Même si la démarche a été imparfaite, elle a permis de préparer la construction de la manifestation du 8 février (reportée au 22 mars pour cause de neige). L’unité syndicale, qui était inexistante à la SNCF en 2017, s’est construite comme cela. A partir du moment où les salariés s’engagent dans une démarche revendicative parce qu’elle répond à leurs aspirations, les organisations syndicales se doivent de suivre.

    Et quand la CGT a proposé que la manifestation nationale des cheminots du 22 mars converge avec celle des fonctionnaires, aucun syndicat n’a contesté car les cheminots étaient déjà massivement acquis à cette idée par le travail sur le terrain.

    C’est notre conception du syndicalisme rassemblé.

    Donc la convergence, si elle est construite à partir de luttes fortes et bien organisées ne fragilise pas l’unité syndicale.

    Initiative Communiste :  Cibler d’avantage la logique européenne ?

    Après l’échec des compagnies privées (fin XIXè et début XXè siècle), la théorie du « monopole naturel » s’est imposée pour le chemin de fer. A cause de la contrainte du réseau, il ne peut y avoir de véritable concurrence, c’est donc l’Etat qui doit gérer le monopole. Toute la sphère politique se convertit progressivement à cette idée. C’est ce qui aboutit à la création de la SNCF en 1938. A cette époque, la nationalisation est d’ailleurs un compromis puisque les militants ouvriers revendiquent plutôt la socialisation des moyens de production et d’échange.

    A partir des années 1980, les économistes néoclassiques (l’école de Chicago) théorisent que malgré la contrainte de l’infrastructure unique, il est possible d’établir la concurrence sur l’offre des services dans les économies de réseau, dès lors qu’il y a une séparation stricte entre le gestionnaire de l’infrastructure et les compagnies exploitantes. L’ va alors se comporter en véritable cheval de Troie et imposer petit à petit la mise en œuvre de cette théorie, d’abord dans les télécommunications, puis dans l’énergie et les transports.

    << L’Union Européenne est caractérisée par des concepts fondateurs et une architecture législative entièrement imprégnée par l’idéologie néoclassique >>

    Pour le ferroviaire, de 1991 à 2016, elle va faire progresser les règlementations dans ce sens, souvent freinée par les mobilisations, mais sans jamais se départir de cet objectif.

    Lorsque l’on prend un peu de recul, son champ d’intervention sur le système ferroviaire devrait pourtant uniquement se concentrer sur l’échange de technologies (par exemple pour favoriser la sécurité) et sur l’interopérabilité des réseaux pour rendre plus faciles les déplacements internationaux des citoyens et des marchandises. En dehors de ces questions qui exigent une coopération internationale, il n’y a pas de justification à ce que l’Union européenne se mêle des conditions d’attribution des conventions régionales ou de la manière dont sont organisées les compagnies nationales.

    Si elle le fait, c’est parce qu’elle est caractérisée par des concepts fondateurs et une architecture législative entièrement imprégnée par l’idéologie néoclassique. Son mode de fonctionnement profondément opaque et basée sur une démocratie très indirecte laisse une place démesurée au lobbying des réseaux de la classe capitaliste qui s’en sert comme levier face aux gouvernements nationaux, ou avec eux.

    Il est donc tout à fait légitime de poser la question de l’attitude qu’un gouvernement authentiquement progressiste devrait adopter face à l’UE pour pouvoir mener à bien son programme politique.

    Le contre-projet CGT de réforme ferroviaire a été construit pour être « euro-compatible ». Il permet de montrer que le choix de maintenir un grand service public national de transport ferroviaire appartient en dernier ressort au Gouvernement. Pour autant, peut-on imaginer une « socialisation des moyens de production et d’échange » dans le cadre de la règlementation européenne ? C’est peu probable… Le débat sur l’UE est donc un débat plus profond sur les objectifs finaux du mouvement ouvrier. Personnellement, je ne considère pas la question européenne comme centrale, mais elle doit néanmoins être posée à un moment ou à un autre.

     

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr

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  • L'Hermine Rouge  publie cet appel important de fédérations et UD pour la solidarité et l’union d’action des travailleurs et des étudiants.  

    Lancé à l’initiative d’organisations CGT dont certaines viennent d’adhérer à la FSM, cet appel tranche singulièrement avec les hésitations des confédérations et appelle à résister tous ensemble à l’attaque généralisée du patronat et du gouvernement.  

    Même si l’on peut regretter l’étrange absence de dénonciation du rôle central de l’UE comme axe stratégique des grands groupes capitalistes pour casser tous les conquis sociaux, voilà de quoi soutenir les en cours à la veille de la journée du 22 mai et de la marée populaire du 26 auxquelles participera le Pôle de renaissance communiste en France ; le PRCF appelle à renforcer l’unité d’action par la constitution de fronts politico-syndicaux comme en 1936 ou en 1945, respectant les prérogatives de chacun mais en cimentant l’unité du mouvement populaire pour résister et imposer le changement de société.

    Étudiants, salariés, contre la répression, la régression : SOLIDARITÉ ET UNITÉ D’ACTION ! l’appel des fédérations et UD CGT

    Étudiants, salariés, contre la répression, la régression :
    SOLIDARITÉ ET UNITÉ D’ACTION !

    Unions départementales CGT : Bouches du Rhône, Cher, Loir et Cher, Pyrénées orientales, Vaucluse, Val de Marne, Nord, Haute Corse, Eure et Loire

    Fédérations :  Commerce distribution et service, Construction Bois Ameublement , Mines Energie, Industrie Chimique, Journalistes, Sociétés d’études, Organismes sociaux, FAPT, Banques et Assurances

    L’attaque généralisée du patronat et du gouvernement contre nos Services Publics, notre Sécurité Sociale solidaire, nos droits et garanties collectives, remet gravement en cause notre modèle social.  

    Pourtant, les richesses produites par les travailleurs n’ont jamais été aussi élevées pour pouvoir financer les Services Publics, la Sécurité Sociale, le développement industriel et ainsi répondre aux besoins des populations.  

    Les réformes réactionnaires se succèdent pour accroître les bénéfices des actionnaires organiser la mise en concurrence des travailleurs européens, alors que les conditions de travail, de vie et d’études, se dégradent pour les salariés, les privés d’emploi, les retraités, les lycéens et les étudiants.  

    Les attaques, la mise en place d’une justice de classe contre la représentation des salariés, leurs droits d’expression et leur capacité à intervenir dans la gestion des entreprises sont incessantes. Elles vont de pair avec les interventions policières disproportionnées et accompagnées de violences notamment dans les universités.  

    Cette répression dans les universités intervient alors que les étudiants sont mobilisés depuis des semaines et pour certains des mois, contre la loi dite d’Orientation et de Réussite (ORE).  

    La casse du service public de l’éducation supérieure et de la recherche s’inscrit plus généralement dans le processus de casse des Services Publics. Autour de l’éducation supérieure et de la recherche, les enjeux sont cruciaux, tant du point de vue de l’émancipation des individus, que des qualifications et de la recherche indispensable au développement économique du pays.  

    Nous condamnons donc avec la plus grande fermeté les violences contre les étudiants et les lycéens mobilisés. Nous serons en toutes circonstances à leurs côtés pour contribuer à la libre expression de leurs justes revendications.  

    Conformément à l’appel de la CGT, nous mettons tout en œuvre pour favoriser la convergence des luttes et gagner le “Tous Ensemble” nécessaire face à la cohérence des attaques. Travaillons à rassembler le monde du travail, à partir des luttes développées dans les entreprises et à faire valoir nos intérêts communs, en revendiquant ensemble :  

    • Abrogation des lois (Macron, El Khomri, Rebsamen) qui remettent en cause les garanties collectives (socle des conventions collectives, statuts),
    • Retrait des réformes et restructurations annoncées : SNCF, Fonction Publique, Universités,
    • Suppression des exonérations de cotisations sociales et mise à contribution des revenus du capital au même taux que les revenus du travail. Retour de l’ISF. Il faut mettre fin aux 4 000 dispositifs de détournement des richesses, notamment le nouveau CICE, CIR, dispositifs Fillon, etc…
    • Financement de la Sécurité Sociale par l’augmentation des cotisations sociales patronales et non l’impôt (CSG…), retour aux élections des représentants des assurés sociaux
    • Obtention d’une série de nouveaux droits de haut niveau, inscrits dans le code du travail, les conventions collectives et les statuts, dont il faut rétablir le caractère obligatoire et non dérogeable,
    • Augmentation des salaires, du point d’indice et des pensions, sur la base d’un SMIC à 1 800 €,
    • Embauches avec mise en place immédiate des 32 Heures hebdomadaires avec maintien de salaire,
    • Egalité professionnelle entre les femmes et les hommes,
    • Retraite solidaire à taux plein à 60 ans avec prise en compte des années d’études, 55 ans pour les métiers pénibles,
    • Maintien et développement d’une industrie et de Services Publics qui répondent aux besoins des populations et non au dogme de la rentabilité,
    • Réappropriation sociale et publique des entreprises ayant une importance stratégique pour garantir l’intérêt commun.

    Tous ensemble, unis et déterminés,
    ARRÊTONS-LES
    ET IMPOSONS NOTRE PROJET DE SOCIÉTÉ !!

     le 13 mai 2018

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  • La mobilisation des personnels du CHRU de Brest se poursuit et une nouvelle manifestation est prévue ce lundi, à 8 h 30, au départ de l'hôpital de la Cavale-Blanche. Comme le 30 avril, les manifestants se rendront en cortège jusqu'à l'hôpital Morvan.

    Dans un communiqué, la CGT du CHRU de Brest « s'insurge de l'absence de dialogue social et d'ouverture de négociations au sein de l'institution dans le contexte des grèves des personnels des blocs opératoires. Ces personnels ont été assignés abusivement, alors qu'une partie importante d'entre eux n'était pas gréviste. Les assignations massives, envoyées par taxi pour un coût pouvant aller jusqu'à 300 € constituent, selon nous, sur le fond et sur la forme une atteinte au droit constitutionnel de grève et un non-respect de la réglementation », écrit le syndicat.

    En plus des personnels des blocs opératoires, ceux des urgences pédiatriques de Morvan et adultes de la Cavale-Blanche sont également mobilisés.

    Source:
    le telegramme

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  • Lundi 14 Mai 2018-14h-CCI de Quimper-Rassemblement des cheminots de Quimper et Lorient

    Lundi 14 Mai 2018-14h-CCI de Quimper-Rassemblement des cheminots de Quimper et Lorient

     

    CHEMINOTS/USAGERS

    TOUS ENSEMBLE & EN MÊME TEMPS

    LUNDI 14/05-10H-DEVANT LA CCI DE QUIMPER

     

    A voir également:

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  • Ils étaient 26 cheminots grévistes à voter la poursuite du mouvement, ce mercredi 9 mai, à Quimper.

    Ils étaient 26 cheminots grévistes à voter la poursuite du mouvement, ce mercredi 9 mai, à Quimper. La CGT appelle à se rassembler, le lundi 14 mai, devant la Chambre de commerce et d’industrie de Quimper Cornouaille afin de sensibiliser sur l’importance du transport ferroviaire pour l’économie du Sud-Finistère.

    Réunis ce mercredi 9 mai à Quimper (Finistère), 26 cheminots (sur la centaine que compte le centre SNCF quimpérois) en grève ont voté la poursuite du mouvement, à partir de samedi, 20 h.

    « Journée sans cheminots » lundi 14 mai

    « On est toujours motivés, répond Gabriel André, secrétaire CGT cheminots à Quimper. Il n’est rien ressorti de l’entrevue entre les syndicats et le Premier ministre, lundi dernier. On s’y attendait. Maintenant, il faut que l’on frappe fort. »

    Cela se concrétisera lundi 14 mai, avec une « journée sans cheminots », annoncée. « Actuellement, nous sommes 40 % de grévistes à Quimper. Nous appelons les 60 % restants à nous rejoindre pour marquer ce jour de rentrée scolaire », enchaîne Gabriel André.

    La CGT appelle aussi à un rassemblement devant la Chambre de commerce et d’industrie de Quimper Cornouaille. « Le développement économique du Finistère a besoin d’un bon niveau de service ferroviaire. On veut aussi sensibiliser sur l’utilité du Fret, qui tend dangereusement vers zéro », précise le secrétaire CGT. Ce mouvement des cheminots grévistes est prévu en fin de matinée, lundi 14 mai.

    source: https://www.ouest-france.fr

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