• par Manon PRCF 75 – commission luttes du PRCF – La purge inter-capitaliste en-cours à la faveur de la crise sanitaire et la concentration capitalistique qu’elle entraîne durcit toujours plus l’exploitation des travailleurs. Ainsi, s’accentue le mouvement de tenaille qui les oppresse : ils seront soit surexploités, soit mis à la porte et ce au gré des stratégies employée par le capital pour maintenir son taux de profit.

    Quid alors de la résolution d’une crise entrainées par un choc épidémique exogène (pour une fois) dont la résolution est indispensable au maintien du consensus de plus en plus précaire de la démocratie bourgeoise et qui nécessite précisément la contribution immédiate des travailleurs ?

    La résolution de cette contradiction se déploie dans une dichotomie totale du discours bourgeois et un machiavélisme avancé de ses représentant, à commencer par celui de son ambassadeur permanent Emmanuel Macron :

    « Je veux ici remercier les étudiants en médecine, les retraités, le service de santé des armées, tous les volontaires de la réserve sanitaire » il faut vraiment avoir la foi chevillée au corps pour prononcer ces mots en regardant la nation dans les yeux lorsqu’on est soi-même l’artisan du dépérissement du service public, de l’incurie des services hospitaliers et de la stagnation du nombre de lits de réanimation.

    Détecter le mensonge et le cynisme dans la bouche de notre président, est un exercice de pure routine pour les travailleurs dont l’oreille aguerrie saura en reconnaître les déclinaisons dans les déclarations des enseignes de distribution que les travailleurs, en première ligne pendant la première période de la pandémie, ont fait fonctionné : 

    Anne Broches, directrice exécutive des ressources humaines de l’enseigne LIDL déclarait en mars 2020 : “Dans le contexte actuel, nous avons voulu marquer le message de remerciement et d’encouragement auprès de nos salariés” et promettait une prime de 1000 euros “à l’ensemble des salariés mobilisés en front office durant la crise sanitaire” pour finalement mettre tout en œuvre pour n’en payer qu’une partie.

    Dès mars 2020, Auchan avait annoncé « une prime forfaitaire de 1 000 euros » pour « l’ensemble de ses collaborateurs des magasins ». Mais la récompense a finalement été indexée sur le temps de travail effectif, certains postes ont été exclue des critères d’allocation de la prime, et 1500 emplois ont été supprimés.

    En avril 2020, le P-DG de Carrefour promettait une prime de 1 000 euros pour tous les salariés de Carrefour… sans préciser que les enseignes franchisées n’étaient pas concernées.

    Alimentée par le dépit et le dégoût, la colère des travailleurs s’organise peu à peu. A la sidération devant le mépris qui leurs est opposé, succède lentement la conscience qu’ils sont eux même les meilleurs gardiens de leurs intérêts. Partout dans le pays, gronde la fureur d’un peuple enchaîné qui bientôt se rendra à nouveau maître de son destin en frappant TOUS ENSEMBLE ET EN MEME TEMPS.

     


    Revue de presse

    Hérault – Quatorze salariés de Mediapro en grève contre le PSE

    Source : La Marseillaise  

    Basée à Saint-Georges-d’Orques, l’antenne du groupe sino-espagnol dans le sud de l’Hexagone et ses 14 salariés sont concernés par le plan de licenciements touchant l’ensemble du personnel en France. Sauf son directeur général.

    Bretagne – Le 8 avril journée « fonderie morte » Lutter, résister pour ne pas disparaitre

    La restructuration de des milliers d’emplois sont salariés des fonderies, la filière fonderie menacés dans les fonderies SAM, MBF, fonderie du orchestrée par les intégrées et les sous- Poitou, FDB, s’organisent donneurs d’ordres traitants. et se mobilisent pour et l’Etat est d’ores et Ce rapport n’a pas été défendre leur emploi face

    déjà lancée, l’étude fataliste commandité dans le but de aux décisions que les

    réalisée par le cabinet Roland Berger sur la filière fonderie prétextant une surcapacité de production en France met à mal de nombreuses fonderies. Cette étude illustre pleinement les conséquences des stratégies menées ces dernières décennies par les choix de délocaliser les activités dans les pays low cost dans le but d’augmenter les profits. Dans ce contexte sanitaire difficile où la psychologie et le moral des salariés sont au plus bas, mis à dure épreuve quotidiennement, la casse des fonderies, de l’emploi et des territoires s’amplifie,

    ne pas être utilisé !!

    Le matraquage effectué sur la fin du diesel ou plus largement sur le moteur thermique n’est que stratégique, ceci afin de délocaliser la production et améliorer la rentabilité financière.

    En France, la fin du moteur thermique a été annoncée pour 2040. Qui accompagnera la fin de vie des moteurs thermiques ? Malheureusement, ce ne seront pas des entreprises françaises… Au nom de la fin du diesel, les entreprises sont menacées et de nombreux

    donneurs d’ordres veulent leur imposer. Or, la fonderie de Bretagne ne travaille pas uniquement pour le diesel mais pour les modèles thermiques, électriques

    et hybrides, ou encore la fonderie Liberty Wells à Diors (36), la seule fonderie française produisant des jantes aluminium et force est de constater qu’elles sont également menacées. Partout le même refrain, nous serions trop chers, pas compétitifs, les performances industrielles seraient mauvaises. La crise sanitaire sert de prétexte au capitalisme pour se restructurer, au patronat pour licencier et délocaliser.

    Plus d’investissements, suppressions d’emplois massives, objectifs de gains de productivité délirants, sous-effectif récurrent, intensification et désorganisation du travail… voilà le quotidien des salariés des fonderies et de l’automobile en général. La pression est toujours plus forte sur les salariés, les conditions

    de travail continuent de se dégrader, dans le seul but d’augmenter toujours davantage les profits pour une minorité.

    C’est la raison pour laquelle, nous exigeons un plan de rupture avec les politiques industrielles et les choix stratégiques menés jusqu’à maintenant.

    La Fédération des Travailleurs de la métallurgie CGT constate que la filière se trouve malgré tout toujours plus fragilisée, en attestent tous

    les PSE et délocalisations depuis l’annonce du dernier plan de relance.

    Ces aides publiques allouées à la relance du secteur sont détournées par les Constructeurs, pour assurer, soit des dividendes plus importants aux actionnaires ou pour la spéculation qui participe à la financiarisation au détriment de l’industrie.

    Pour la FTM-CGT, leur but premier devrait être de rendre plus accessible les véhicules en terme de prix et de pérenniser la filière sur l’hexagone.

    L’urgence serait de travailler à un rééquilibrage des volumes et ainsi gommer des non sens.

    Comme par exemple pour la Clio et la 208, les 2 modèles de voitures les plus vendues en France alors que pas une seule n’est produite ici, idem pour les 208 électriques.

    Toutes les aides publiques octroyées aux entreprises doivent être conditionnées au maintien de l’emploi, des salaires, au gel des dividendes et doivent garantir les investissements.

    Le collectif fonderies de la FTM-CGT a décidé d’une journée d’action nationale dans les fonderies le 8 avril.

    Celle-ci s’inscrit après les mobilisations du 21 janvier devant la fonderie du Poitou, du 23 mars devant la fonderie de Bretagne ou encore les mobilisations de la SAM comme celle du 22 février.

    LE 8 AVRIL 2021 LES FONDERIES FRANCAISES SERONT A L’ARRET !

    Tarn : les éboueurs de la communauté des communes Carmausin Ségala en grève

    Source : La Dépêche du midi

    “On en a ras le bol”, confie un des agents éboueurs de la 3C (communauté des communes Carmausin Ségala). “Hier nous étions des héros et aujourd’hui on est méprisé !” : c’est sous ce slogan qu’à l’initiative du syndicat CGT, les agents ont entamé hier un mouvement de grève.

    “Le problème se situe au niveau du rattrapage des horaires, explique l’un des agents. On travaille sur 4 jours, si dans cette période il y a un jour férié, nous devons rattraper ce jour bénévolement, ce qui est aberrant, nous ne réclamons pas d’argent mais une prime.”

    La problématique se pose également sur la dangerosité du métier d’éboueur. “Nous avons perdu un copain de travail, lors de l’accident du 25 août 2020 à Mirandol, souligne un agent. Nous sommes encore sous le choc, cela n’a rien changé. Oui, notre métier est dangereux, il nous faut être vigilant en permanence, nous sommes toujours sur les routes, ce qui requiert une double attention, car, nous effectuons des arrêts fréquents, dangerosité et pénibilité sont notre lot quotidien.”

    En févier dernier, un des agents à failli être happé par une semi-remorque. Les éboueurs avaient alors exercé leur droit de retrait. “Le président s’était déplacé avec promesse de nous recevoir, continue ce même agent. Nous avions rédigé un cahier de doléances, nous avions été reçus et obtenu la certitude que nos revendications allaient être examinées point par point, pas de réponse à ce jour…” Les agents ont donc décidé d’arrêter le travail et demandent une prime de dangerosité.

    Le manque d’effectif est également dénoncé. “Nous sommes 17, poursuit un autre agent. Et, dès que l’un d’entre nous est absent, cela devient problématique. On souhaite qu’il y ait de l’embauche pour pallier ce problème d’effectif.

    Lyon : la direction régionale de Pôle Emploi occupée pour protester contre la réforme de l’assurance chômage

    Source : Lyon capitale

    Un groupe de manifestant venu du Théâtre National Populaire de Villeurbanne a investi ce jeudi 1er avril la direction régionale de Pôle Emploi, dans le 7e arrondissement de Lyon. Ils demandent notamment le retrait de la réforme de l’assurance chômage.

    Après l’occupation du TNP de Villeurbanne et de l’opéra de Lyon, des manifestants ont décidé d’occuper la direction régionale de Pôle Emploi ce jeudi, en fin de matinée. Plusieurs dizaines de manifestants, travailleurs précaires, chômeurs, étudiants, intermittents du spectacle, participent à cette action contre la réforme de l’assurance chômage.

    Un décret publié au Journal officiel le 31 mars acte l’entrée en vigueur de la réforme le 1er juillet. La réforme a été repoussée par deux fois à cause de la crise sanitaire. Très critiquée depuis sa présentation par le gouvernement, elle devrait aboutir à une baisse des allocations chômages mensuelles pour un certain nombre de personnes qui en bénéficient.

    Les manifestants, qui sont entrés pacifiquement dans le bâtiment de Pôle Emploi, demandent le retrait pur et simple de la réforme, mais aussi le prolongement de l’année blanche pour tous les intermittents du spectacle et une entrée facilitée dans le régime d’assurance chômage des intermittents.

    Val-d’Oise – TUI

    Source : Actu Ile de france

    Coup dur pour les salariés de TUI France. Le tribunal administratif de Cergy-Pontoise (Val-d’Oise) a rejeté, dans un jugement du 18 mars 2021, le recours déposé par le comité social et économique (CSE) et 13 salariés de l’entreprise de voyages, dont le siège se trouve à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), pour conserver leurs emplois.

    Dordogne – Repetto

    Source : Sud Ouest

    L’étau se resserre autour de l’usine Repetto de Saint-Médard-d’Exideuil, en Dordogne. Mardi 2 mars, la Direction régionale de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Direccte) a validé le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) déposé vendredi 26 février en seconde intention par la direction de l’entreprise française de chaussures et de ballerines. Si tant est que les conditions de reclassement aient été revues à la hausse pour satisfaire aux critères de l’administration, le nouveau , comme celui rejeté précédemment par la Direccte, prévoit toujours la suppression de 50 postes, dont 31 sur le seul site de production périgourdin.

    Printemps

    Source : CGT

    Rassemblement des salarié•es. du #Printemps.
    La direction entend fermer les magasins Centre Commercial Italie Deux, Le Havre, Strasbourg et Metz, et supprimer des emplois au siège du boulevard Haussmann.
    Le plan de « sauvegarde des emplois » est non seulement très insuffisant, mais aussi une aubaine pour poursuivre les restructurations capitalistiques.

    CGT cheminots

    Source : La dépêche.fr

    Un déploiement massif des militant.e.s CGT va s’opérer sur les mois d’Avril Mai afin d’aller au-devant des cheminot-e-s de tous collèges, pour écouter, analyser et proposer. Au-delà du déploiement des forces militantes de la CGT, la direction doit prendre ses responsabilités et prendre en compte l’alerte lancée par ses salarié-e-s et la CGT.

    Créteil – Lycée Gutenberg

    Source : page facebook

    Réunis en AG ce midi, les professeurs du lycée Gutenberg de Créteil ont décidé de faire cours dans la cour ce mardi après-midi, pour protester contre plusieurs mesures comme la fin des secondes à 20 élèves et la fin de la rotation en septaine dans le cadre de l’enseignement hybride.

    CHS Fondation Vallée (hopital psy) – Gentilly Rassemblement à la Fondation Vallée ce matin pour interpeller la CME. La présence de l’USD 94 et de l’Union Locale de Gentilly a permis de coordonner les prochaines actions, le 1er avril, le 08 et le 16 avril. Les intersyndicales des trois établissements concernés se sont prononcés contre cette fusion. Non, la pedopsychiatrie ne doit pas disparaître.  Nous travaillons ici, nous restons ici

    Ivry – Sennheiser

    Source : page facebook

    Entreprise leader dans le domaine de l’équipement audio, Sennheiser prévoit à l’horizon 2022 de supprimer 650 emplois dans le monde entier. En France, 28 des 52 salariés rattachés au site d’Ivry-sur-Seine ont appris qu’ils seraient licenciés cet été. Une intersyndicale CGT et CFE-CGC dénonce un PSE (plan de sauvegarde de l’emploi) au rabais. Grève et rassemblement ont démarré ce mercredi devant le site ivryen.

    Sanofi

    Source : Boursorama.com

    Sanofi a annoncé mercredi la construction, pour un investissement de plus de 600 millions d’euros, d’une nouvelle usine à Toronto, au Canada, afin d’accroître la disponibilité mondiale de son vaccin à haute dose contre la grippe. Le vaccin Fluzone High-Dose est pour l’heure fabriqué exclusivement par Sanofi Pasteur, l’entité commerciale globale vaccins de Sanofi, sur son site de Swiftwater, en Pennsylvanie, aux États-Unis. Deux nouvelles installations, à Swiftwater et à Val-de-Reuil, dans l’Eure, en France, doivent être mises en service dans les prochaines années, précise Sanofi.

    Alfortville-  Chronopost

    Source : Citoyen 94

    Le Collectif des travailleurs sans papiers de Vitry-sur-Seine, Sud et 94 annoncent organiser une manifestation de travailleurs sans papiers ce vendredi 26 mars. Les manifestants réclament la régularisation de 83 travailleurs sans papiers, dans le prolongement de la mobilisation de plusieurs mois qui s’était organisée pour défendre des employés de sous-traitants de Chronopost, devant l’agence d’Alfortville en 2019. Symboliquement, la manifestation partira d’Alfortville à 15 heures pour se rendre à la préfecture de Créteil.

    Corbeil-Essonne – Lycée Robert Doisneau

    Le lycée a été bloqué par un barrage très filtrant, le vendredi 26 mars, lundi 30 et mardi 31, par des professeurs et des élèves. Aucune réaction de la part de l’académie ou du responsable départementale. Les collègues ont prévus une action de manifestation mercredi et jeudi matin, et une réunion avec d’autres lycées du coin, afin d’étendre le mouvement, jeudi midi. Affaire à suivre donc

    Renault Lardy

    Source : Page facebook .com

    Mardi 30 mars 2021, à 10h, RDV devant le Centre Technique de Lardy, il faut frapper un grand coup contre l’externalisation de la maintenance.Tous les sites de l’ingénierie appellent à la grève
    Se rassembler, échanger, exprimer notre colère et construire les suites de la mobilisation

    Paris – Enedis

    Source : Page facebook

    Aujourd’hui à Paris, les 5 agences Enedis sont en grève à plus de 60% et les agents réunis sur le siège à Batignolles. L’agence est bloquée et occupée à l’etage de la direction contre les projets Hercule et Clamadieu, contre les NR à 0,1% et pour un service public de l’énergie 100% public avec le pouvoir de décision exclusif aux représentants des agents et usagers.Vive la lutte de classe ️

     Paris – Théâtre de l’Odéon

    Source : Libération

    Intermittents, précaires et étudiants sont toujours installés dans le théâtre parisien, et quelque 70 autres en France. Si le Conseil national des professions du spectacle a été repoussé pour cause de Covid de la ministre de la Culture, la prochaine édition est attendue de pied ferme par les occupants.

    Paris – Agent de maintenance SNCF Gare du Nord

    Source : Sud rail paris Nord

    Le 06 avril, grève reconductible des ASCT et ADC des TER Hauts de France et Paris Nord Rail, préavis déposé par Sud Rail.

    Paris – Hôtel Westin Vendôme

    Source : Google.com

    Un plan de sauvegarde de l’emploi au sein du Westin Vendôme, prestigieux hôtel parisien de la galaxie Marriott, menace 168 des quelques 350 salariés, rassemblés pour le troisième jeudi d’affilée devant l’établissement pour manifester contre une direction accusée de faire la sourde oreille. “Depuis l’annonce du PSE le 7 janvier, il n’y a aucune avancée. Nous n’avons eu aucune rencontre avec la direction”, regrette David Kharoubi, délégué syndical suppléant (HCRCT-FO).

    Biocoop

    Source : Révolution permanente

    Le 30 mars, c’est la première étape de la bataille aux prud’hommes pour Laetitia, Konstantin et Tiphaine, ex-salariés de Biocoop – Le Retour à la Terre, qui ont été licenciés après une grève de plusieurs mois contre la dégradation des conditions de travail. Un nouvel exemple des attaques patronales qui ne cessent de pleuvoir dans un contexte de crise ainsi que d’une volonté de museler celles et ceux qui relèvent la tête. « Dans le climat actuel, on a besoin d’un déconfinement des colères, mais on ne pourra pas le faire si on est dans l’incapacité de relever la tête dans nos entreprises. Pour ça, il faudra se battre contre cette répression généralisée dans le monde du travail et soutenir les militants syndicaux combatifs qui subissent l’acharnement des patrons, leur montrer que ça ne sert à rien de réprimer car notre classe est soudée derrière nous » déclare Konstantin, l’un des grévistes convoqué le 31 mars aux prud’hommes.

    Paris – Ibis – Batignolles

    Source : facebook

    Rassemblement de soutien aux femmes de chambre d’Ibis Batignolles devant le Conseil de Prud’hommes de Paris 27 rue Louis Blanc, 75010 Paris Paris Paris 10e Arrondissement , 7 avril 2021 à 8h30. Métro ligne 7, Louis Blanc. Soyons nombreuses et nombreux. Elles sont à leur 20ème mois de lutte contre la sous-traitance et la maltraitance chez le groupe ACCOR! Soyons solidaires !

    Guyancourt – Renault Technocentre

    Source : Pro Largus

    Concrètement, Renault envisage de vendre, d’ici à fin 2022, 80 % des parts de la SCI Plateau de Guyancourt, filiale à 100 % du groupe Renault qui est propriétaire des locaux depuis son installation en 1998. L’argent récupéré servirait à rénover le site dans le cadre du programme « Re-TCR ». En complément, la généralisation du télétravail et du principe de « flex office » permettrait de libérer environ un quart des locaux pour les louer à d’autres entreprises et ainsi créer un Campus Technocentre. Seul le « cœur TCR », soit les bâtiments Ruche, Diapason, Labo ou CRP, resterait utilisé par le constructeur.

    Écoles Guyancourt

    Source : La Gazette

    Grandes banderoles bien tendues, ils sont une quarantaine à manifester devant la Direction des services départementaux de l’Éducation nationale des Yvelines (DSDEN). Le 10 mars, une intersyndicale – composée de la CGT éduc’action, du -FSU, Snep-FSU, Snuep-FSU, et de Sud éducation – s’est mobilisée à Guyancourt contre le nombre de suppressions de postes, bien que provisoire, dans le second degré.

    Roissy- Aeroport

    Source : Francebleu

    Entre 20.000 et 30.000 emplois risquent de disparaître sur la zone de Roissy-Charles-de-Gaulle, le premier aéroport français, à cause de la crise du Covid-19. Ces chiffres avancés par les syndicats et par certains spécialistes du secteur font craindre une catastrophe dans le secteur qui constitue l’un des poumons économiques de la région Île-de-France.

    Bibliothèques du 93

    Plusieurs bibliothèques ce sont mise en grève le vendredi 26 mars 2021 dans le 93

    Strasbourg – Leclerc

    Source : Révolution permanente

    Leclerc licencie une caissière pour avoir acheté une patate douce et du pain pendant sa pause. Au Leclerc de Strasbourg, une caissière a été licenciée pour faute grave pour avoir acheté une patate douce et une baguette de pain pendant sa pause. Une répression ignoble, symbole du mépris extrême des entreprises pour nos vies.

    Sarcelles – Korian

    Source : Révolution permanente

    Les salariés de l’EHPAD Korian Les Merlettes tiennent un piquet de grève tous les jours jusqu’à vendredi cette semaine devant leur établissement : 206 Avenue de la Division Leclerc à Sarcelles. Grève contre le sous-effectif chronique entretenu par la direction.

    Gard – Une centaine de retraités devant la CPAM pour manifester

    Source : Midi Libre

    En ce 31 mars, un appel national a été lancé aux branches retraités des syndicats et associations.

    Ce mercredi 31 mars, une centaine de retraités se sont rassemblés devant la Caisse Primaire d’Assurance Maladie du Gard. Une action nationale a été lancée par 9 associations et syndicats, dont la CGT, FO ou encore la FSU. Les retraités souhaitent avant tout l’augmentation des pensions et ainsi que la prise en charge de la perte d’autonomie dans la branche maladie de la Sécurité Sociale.

    Les manifestants souhaitent aussi la vaccination ouverte à toutes et à tous, ainsi qu’une production massive, et la levée de la propriété privée sur les brevets de vaccin.

    Châteauneuf-les-Martigues  – Fabien Cros (CGT) : « C’est Total qui devrait sortir l’argent… »

    Source : La Marseillaise

    Délégué CGT de la raffinerie Total La Mède, Fabien Cros note l’écart des investissements du groupe en France et à l’international, accusant le géant pétrolier de continuer à conditionner ici tous ses projets aux aides publiques.

    Marseille – Droit d’alerte des profs du lycée pro de l’Estaque

    Source : La Marseillaise

    Les enseignants du lycée professionnel de l’Estaque ont exercé ce lundi matin leur droit de retrait, après des faits de violence au sein de l’établissement.

    Marseille – Alain Audier (CGT) : « Que l’état prenne des parts d’Arcelor »

     Source : La Marseillaise

    Alain Audier est délégué CGT au CSE central d’ArcelorMéditerranée. Ciblant la course aux aides menée par les entreprises, son syndicat réclame un contrôle de celles-ci pour au moins pouvoir les tracer.

    Albi – Grève ce jeudi 23/03/2021 à la cité scolaire Bellevue

    Source : La dépêche du midi

    Vent de colère à la cité scolaire de Bellevue, où une assemblée générale s’est tenue entre les personnels pour défendre le second poste d’infirmière. En effet, à la rentrée de septembre 2021, exit le second poste d’infirmière, malgré les 900 élèves au lycée et les 800 au collège, déplore l’équipe éducative. Du coup, il a été décidé de se mettre en grève à l’issue de l’assemblée d’hier, ce jeudi. “Au départ, nous devions décider d’une grève dès ce mardi, mais il a été décidé de repousser notre action à jeudi, pour se joindre à la mobilisation des assistants d’éducation”, expliquait Frédéric Royer, représentant FSU à la cité Bellevue.

    Mercredi, une délégation du personnel avait été reçue par la Dasen sur ce sujet. En pleine crise sanitaire, les personnels de l’établissement et les syndicats déploraient cette décision. “Le service infirmerie est un maillon essentiel du bon fonctionnement de la cité scolaire, il est absolument nécessaire que le deuxième poste soit préservé .”

    Une décision du rectorat devrait d’ailleurs être prise aujourd’hui, ce qui pourrait mettre fin à cette grève.

    La CGT de Cargill Haubourdin lance un site qui répertorie tous les plans sociaux de France

    Source : La Voix du Nord.Fr

    Les délégués CGT de Cargill Haubourdin viennent de lancer le site Internet stop licenciements.fr. On y trouve notamment une carte de France avec tous les plans sociaux en cours et le texte d’un projet de loi facilitant la possibilité, pour les salariés, de contester un plan social.

    Depuis plusieurs mois, les syndicats CGT de plusieurs sociétés visées par des plans sociaux partout en France se sont rapprochés pour mettre en place un certain nombre d’actions communes, notamment des pétitions en ligne. Parmi ces syndicats figurent ceux de Michelin La Roche-sur-Yon (619 salariés ; fermeture programmée) ; Luxfer Gerzat (136 salariés ; seule usine où l’on fabriquait des bouteilles d’oxygène et qui a fermé l’an dernier) ; General Electric Villeurbanne (500 salariés menacés par une restructuration) ; Bosch Rodez (1 540 salariés ; menace de fermeture d’usine) ; FAMAR Lyon (usine pharmaceutique ; 250 salariés) ; Agfa Pont-à-Marcq (fermeture d’usine ; 175 emplois ; fabrication de plaques pour l’imprimerie). Les Bridgestone (fermeture d’usine à Béthune ; 983 salariés) devraient évidemment rejoindre ce groupement de syndicats. Et c’est plus ou moins le syndicat CGT de Cargill Haubourdin (amidonnerie ; 183 suppressions d’emploi) qui assure le rôle de fédérateur de ce groupe et qui vient de lancer stoplicenciements.fr.

    « Pour donner une idée de l’ampleur des dégâts. »

    « Nous avons voulu relancer ce site que nos camarades de Good Year avaient imaginé il y a quelques années mais qui ne fonctionnait plus, avec une carte de France des licenciements, nous a indiqué Dorian Valois, le délégué syndical CGT de Cargill, pour répertorier tous les endroits de France où il y a actuellement des plans sociaux. Pour donner une idée de l’ampleur des dégâts. Mais ce n’est pas facile d’avoir les infos, notamment dans les entreprises où la CGT n’est pas présente, dans les petites entreprises, notamment. Alors, on a demandé à celui qui nous a conçu le site de prévoir un bouton “Alertez-nous”   destiné à ces salariés ». Et ce sont les syndicalistes CGT d’Haubourdin qui, pour l’instant, alimentent cette carte qui, déjà, est assez impressionnante !

    Projet de loi

    Sur le site figure aussi un projet de loi dont les signataires souhaitent l’adoption par le Parlement : « Les salariés sont condamnés à attendre d’avoir reçu leurs lettres de licenciement et d’avoir perdu leur emploi avant de pouvoir contester en justice le motif économique de leur licenciement. Lorsqu’ils obtiennent gain de cause, ils ont été licenciés depuis longtemps et leur site a été rasé ». Pour changer les choses, les animateurs du site stoplicenciements.fr souhaitent que les salariés puissent contester avant l’envoi des lettres de licenciement le fondement d’un plan social devant le tribunal judiciaire si le motif économique n’est pas démontré.

    Enfin, ce site accueille aussi une cagnotte en ligne « parce que seul un professionnel de l’informatique pouvait nous apporter satisfaction dans sa création, mais cela à un coût. À ce jour, il nous manque 1 500 € pour honorer l’intégralité des frais ».

    Cargill : dividendes records, licenciements massifs à l’usine d’Haubourdin

    Source : CGT Le Meux

    Les syndicats de Cargill Haubourdin, concernés eux par un plan social économique, étaient venus en soutien aux Agfa qui rencontraient le préfet du Nord sur la fermeture de l’usine de Pont-à-Marcq, le 11 septembre 2020. Le 21 novembre 2019 était brutalement annoncée la suppression de 183 postes sur 314 à l’usine Cargill d’Haubourdin (Nord), spécialisée dans les produits à base d’amidon. Les salariés de l’usine font les frais d’une réorganisation à l’échelle du groupe. Démarré il y a presque un an, leur combat continue. Absence d’évaluation de la charge et des conditions de travail pour ceux qui resteront, insuffisance du plan de prévention des risques… Le 29 septembre, le tribunal de grande instance de Lille s’est à nouveau penché sur le plan de licenciement de l’usine Cargill à Haubourdin (Nord), spécialisée dans les produits à base d’amidon.

    Avant le confinement, les salariés et leur avocat, Fiodor Rilov, avaient d’abord attaqué le contenu lui-même du PSE. Action retoquée par le tribunal, qui s’est déclaré incompétent. Désormais, c’est l’homologation du PSE par la Direccte, intervenue mi-août, qui est contestée.

    « Une surcharge de travail »

    Dorian Vallois, délégué syndical CGT à l’usine, prend un exemple précis, les « tournées de vigilance des opérateurs ». Imposées dans la nouvelle organisation de travail, elles consistent à relever un certain nombre de paramètres sur les machines. La direction assure que le processus existait déjà, mais qu’il est tombé en désuétude.

    « Cela n’a plus rien à voir, rétorque Dorian Vallois. Désormais, cela prend deux fois une demi-heure à une heure, au début et à la fin de chaque poste. Sur un poste de huit heures, cela entraîne une surcharge de travail, alors que certains salariés n’arrivent même pas à prendre une pause casse-croûte d’une demi-heure. »

    Alors que les premières lettres de licenciement pourraient partir dès la mi-octobre, le tribunal a fixé son délibéré au 3 novembre. Mais à Cargill Haubourdin, la lutte a démarré depuis longtemps, il y a presque un an. Le 21 novembre 2019 exactement, jour de l’annonce brutale de 183 suppressions de postes sur 314.

    Au nom de la « nécessaire sauvegarde de (sa) compétitivité » et « des difficultés du secteur de l’amidonnerie de Cargill en France », la direction de l’usine explique alors qu’il faut fermer la ligne de production d’amidon d’Haubourdin… Laquelle devait faire l’objet d’un investissement de 15 millions d’euros venant juste d’être bouclé. Dans le même temps, le géant américain Cargill (155 000 salariés dans 70 pays) vient de servir à ses actionnaires un dividende de 1,13 milliard de dollars, en hausse de 76 %.

    « C’est la pérennité industrielle même du site qui est interrogée »

    L’argument des « difficultés » de Cargill a d’ailleurs été balayé par une expertise du cabinet Progexa, qui évalue à 5,9 millions d’euros le résultat du site d’Haubourdin en 2019. « Où sont les pertes abyssales ? », interroge le cabinet, qui ajoute : « Au final, c’est la pérennité industrielle même du site qui est interrogée. […] S’agit-il d’un plan européen [du groupe Cargill] supporté par le seul site d’Haubourdin ? »

    Et le groupe est pressé. Il préfère ainsi laisser au chômage partiel la quarantaine de salariés de l’amidonnerie et acheter l’amidon dont il a besoin à son concurrent Roquette, à Lestrem (Pas-de-Calais). Quant aux silos de stockage du maïs qui servait à produire l’amidon, ils sont presque vides. « Le contenu a été vendu à d’autres sites Cargill », assure Dorian Vallois, qui prédit que la destruction de ces silos ne devrait pas tarder.

    Albi – Les personnels du lycée Bellevue veulent garder leurs deux infirmières

    Source : La Dépêche du midi

    Ce lundi 22 mars 2021, les personnels de la cité scolaire Bellevue d’Albi se réuniront en assemblée générale pour décider s’ils se mettent en grève. Ils contestent la suppression du second poste d’infirmière.

    Licenciements au groupe Printemps : Il est temps de se faire entendre

    Source : Change. Org

    CGT UGICT-CGT SCID SAPP CFDT CFE-CGC UNSA-PRINTEMPS

    LICENCIEMENTS AU GROUPE  PRINTEMPS : Il EST TEMPS DE SE FAIRE ENTENDRE !

    Après plusieurs réunions de négociation, alors que les mesures initiales sont très faibles et loin des besoins, la direction a fait des propositions 2 mois après le début des négociations. 

    Ces nouvelles mesures sont tout simplement inacceptables. Elles ne visent pas à aider les salariés à trouver des solutions durables. Elles ne changent rien au fond pour des salariés qui perdront leur emploi.

    La direction mène une tactique d’usure et de marchandage dans ces négociations. Les salariés et leurs emplois ne sont pas des produits d’étals de fin de marché !

    Quelques exemples de ce que les mesures de la direction vont entraîner :

    Empêcher les salariés licenciés de se reconvertir dans un nouveau métier porteur plutôt que poursuivre dans une voie de garage grâce à une formation vraiment diplômante, suffisamment longue et reconnue. Les salariés ont le droit de se former pour changer de métier ! La loi le prévoit !

    Obliger les salariés à accepter un contrat précaire CDD ou intérim comme solution de reclassement, avec un salaire équivalent à l’indemnité de chômage partiel perçue au groupe Printemps. La précarité n’est pas une solution de reclassement !

    Dissuader les salariés de partir en retraite dans un plan de départ volontaire alors en prenant le risque de perdre une part de leur pension sans compensation. Le plan de départ volontaire de la direction sauvera peu d’emplois dans les faits… Il n’existe que pour donner le change !

     Le versement d’une indemnité « additionnelle » faible et inversement proportionnelle au nombre d’années d’ancienneté des salariés licenciés. Les salariés méritent que le préjudice subi et leurs années d’engagement soient reconnus !
    Les exemples des effets pervers de ces mesures inacceptables sont encore nombreux. 

    Après avoir refusé des solutions pour sauver des emplois, décidé de fermer des magasins et des services entiers, la direction et son actionnaire restent dans la logique d’un PSE au rabais, alors même qu’ils ont fait appel à l’appui d’une garantie de l’Etat et des contribuables que nous sommes pour préserver leurs chances de revenus futurs.

    Belfort – General Electrics, débrayage pour l’emploi et les salaires

    Depuis 3 jours, une grève a débuté sur le site de Belfort de General Electric, notamment pour défendre les salaires, et les emplois, qui sont aujourd’hui remis en cause avec la crise.

    Lyon – contre la précarité des jeunes, nouvelle manifestation des étudiants ce mardi

    Plusieurs organisations syndicales et politiques se mobilisent ce mardi dans toute la France. Elles réclament notamment un plan d’urgence contre la précarité des jeunes.

    Les jeunes sont touchés de plein fouet par la crise actuelle. Une mobilisation est prévue en France ce mardi pour réclamer notamment un plan d’urgence contre la précarité des jeunes. Les organisations réclament aussi l’accès au RSA pour les moins de 25 ans, une augmentation des bourses et des APL et la réouverture à 50 % des universités.

    Dijon – Mobilisation du personnel du bloc opératoire : la lutte continue !

    Source :.révolution permanente.fr

    Cela fait déjà plusieurs mois que les infirmiers des blocs opératoires sont en grève pour demander plus de moyens. Aujourd’hui les personnels du bloc opératoire se sont réunis devant l’ARS de Dijon pour se faire entendre !..

    Rennes – Manifestants étudiants et intermittents convergent contre la précarité et le mépris

    Source : révolutionpermanente

    Ce mardi 16 mars à Rennes, comme dans la majorité des villes de France, les étudiants et jeunes précaires sont descendus manifester dans la rue avec un éventail de revendications communes. Particularité rennaise : la manifestation s’est terminée à l’Opéra de Rennes occupé depuis plusieurs jours par des intermittents, et devenu depuis un symbole de la contestation dans le secteur de la culture. 

    Toulouse – Chronodrive. Grève historique et 200 soutiens présents pour exiger la réintégration de Roanne

    Source : révolutionpermanente

    Face au licenciement de Rozenn, après une importante lutte menée contre les violences sexistes et sexuelles dans l’entreprise, les salariés de Chronodrive de Toulouse se sont mis en grève pour la première fois de l’histoire de l’entreprise. 200 personnes se sont rassemblées devant le magasin de Basso Cambo pour soutenir ce combat ! Ce samedi, autour de 200 personnes se sont rassemblées devant le Chronodrive de Basso Cambo pour exiger la réintégration de Rozenn. Un important arc était représenté, allant de sections syndicales de l’éducation, de l’aéronautique, du commerce, des organisations féministes . De nombreux étudiants, qui vivent les mêmes conditions de travail que les salariés de Chronodrive dans des emplois précaires, se sont aussi mobilisés !  

    Bordeaux – Semaine de vie scolaire morte, les AED s’organisent

    Source : révolutionpermanente

    Jeudi 25 mars, le collectif AED et AP de Bordeaux s’est réuni dans un premier temps devant le rectorat de Bordeaux pour manifester pour de meilleures conditions de travail et notamment la création d’un statut d’éducateur

    Victoire ! Le licenciement des salariés protégés de GM&S annulé par le tribunal administratif

    Après 4 ans de lutte acharnée contre le « plan de sauvegarde de l’emploi » (PSE) à l’encontre des employés de GM&S, sous-traitants de Renault et PSA, le tribunal administratif de Limoges vient d’annuler le licenciement des quatre salariés protégés de l’usine.

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Revue de presse

    1ère quinzaine de mars 2021

    Hôpital Local de Caussade en grève le 10 mars 2021

    Source : UD CGT 82

    Le syndicat CGT de l’hôpital Local de Caussade appelle les syndiqués et les syndicats de l’UD CGT 82 à participer à une journée de grève le 10 mars 2021.

    Depuis des semaines, la CGT dénonce les conditions de travail, la pression de la direction sur le personnel, le manque de moyens humain et matériel dans cet établissement ainsi que dans ceux qui dépendent de Caussade.

    Le CHSCT a déclenché une expertise sur les risques psychosociaux. Expertise contestée par la direction devant la Présidente du Tribunal Judiciaire de Montauban.

    Rendez-vous le mercredi 10 mars 2021 à partir de 9h sur le parking 

    Nous vous invitons tous à vous mobiliser pour :
    -dénoncer les difficultés des agents avec le management et l’organisation du travail imposé par la
    direction.
    -exiger des embauches pour maintenir de bonnes prises en charge des patients/résidents.
    -maintenir l’USLD et la Pharmacie sur le site de Caussade.
    -reconnaître notre service Tournesols pour ses compétences de prise en charge des patients de type
    dit « Alzheimer »
    -revaloriser les salaires des ASH et prime pour celles qui sont présentes tout au long de l’année
    -titularisation ou CDI pour les CDD
    -restructurer l’établissement qui comporte encore 25 chambres doubles dont certaines ne disposent
    pas de douche. Un projet reste à mettre en place.
    -mettre en place un plan d’investissement pour le matériel
    -Mise en place et respect des plannings à l’année avec un remplacement des absences.
    La situation préoccupante que nous traversons par le manque de travaux, d’investissements et de
    personnel, nécessite l’implication de tous les agents, pour la pérennité nos établissements. Ceci afin
    de garantir une prise en charge de qualité pour les résidents et les patients , tout en améliorant nos
    conditions de travail.
    L’Hôpital de Caussade est indispensable à la réponse aux besoins des populations de notre bassin de
    vie.

    Bosh supprime 750 postes dans son usine de Rodez

    Source : l’Humanité .fr

    L’équipementier automobile allemand porte un «coup de massue» à l’industrie aveyronnaise. Les élus salariés dénoncent le manque d’investissements sur le site et ne comptent pas se laisser faire.

    C’est la douche froide pour les salariés de l’usine aveyronnaise Bosch. La direction France de l’équipementier automobile allemand a annoncé, en fin de semaine dernière, la liquidation de 750 emplois d’ici 2025 (sur 1 250), estimant la saignée, « indispensable » pour faire face à l’actuelle chute des ventes de véhicules diesel. Spécialisé dans la fabrication d’injecteurs et de bougies pour moteurs  à allumage par compression, le site Bosch de Rodez verra ses effectifs diminuer « dès 2021 », a assuré la direction.

    Des annonces dramatiques pour tout le territoire

    « Il est hors de question d’accepter ces annonces » a immédiatement réagi la CGT (majoritaire sur le site). « Cela fait plusieurs années que nous alertons sur la situation de cette usine » explique David Gistau, secrétaire général de l’union départementale CGT au micro du journal local Centre Presse Aveyron. « En 2019 déjà, nous avions organisé une marche pour le développement de l’industrie automobile dans tout le département », rappelle le syndicaliste qui dénonce « des annonces dramatiques pour tout le territoire ».

    « Indirectement, ils nous annoncent la fin du site. Car pour le sauver à moyen terme, il faudrait des investissements, mais il n’y a rien. VANESSA NEGRE, SECRÉTAIRE CGT

    Une étape vers la fermeture de l’usine

    Et si la direction assure que cette restructuration « donne une vraie perspective pour le site est une stabilité nécessaire pour les années à venir », les syndicats, eux, n’y croient pas. « En colère », Vanessa Negre, secrétaire CGT, l’affirme : « indirectement, ils nous annoncent la fin du site. Car pour le sauver à moyen terme, il faudrait des investissements, mais il n’y a rien ». Pour Cédric Belledet, « cette annonce est un véritable coup de massue, un couteau dans le dos ». Délégué du syndicat Sud, il explique à l’AFP qu’« une usine à 500 salariés, ce n’est pas acceptable ». Et pour le syndicaliste, cette étape pourrait même être la première vers la fermeture définitive de l’usine. « Si dans cinq ou six ans, le marché connaît encore des difficultés, le couperet tombera » assure-t-il.

    Comme d’habitude dans ce genre de dossier, la direction promet que tout sera mis en œuvre pour éviter les départs contraints, mais Vanessa Negre met en garde : « S’il n’y a pas 700 volontaires, il y aura un PSE derrière », explique la cégétiste.

    Des suppressions d’emplois jugées inacceptables

    Dans un département où Bosch est installé depuis un demi-siècle et où il était devenu le premier employeur privé du territoire, la pilule a du mal a passer. Le maire de la ville préfecture de l’Aveyron, Christian Teyssèdre (LaRem) a jugé dès ce week-end, ce plan social « inacceptable », qualifiant de « scandaleuse » l’attitude de l’équipementier. « Ils ont gagné des millions d’euros ici depuis 50 ans, ils nous ont menés en bateau depuis trois ans » a affirmé l’édile. Quant à Carole Delga, présidente socialiste de la région Occitanie, elle a estimé que « la décision du groupe allemand est un véritable coup dur » avant de pointer que « les actions engagées par Bosch pour relancer et maintenir l’activité n’ont pas été à la hauteur ».

    « Nous souhaitons une action intersyndicale la plus large pour mener toutes les actions possibles. STÉPHANE PUECH, DÉLÉGUÉ CGT

    Après le choc de l’annonce devrait venir le temps de la contre-attaque. « Nous souhaitons une action intersyndicale la plus large pour mener toutes les actions possibles » a insisté Stéphane Puech, délégué CGT sur le site ruthénois, avant de prévenir dans la presse locale : « pour notre part, il est hors de question de rentrer dans une quelconque négociation et d’accepter la suppression de 750 emplois »

    Aveyron : un préavis de grève illimitée déposé à partir du 5 mars au centre courrier d’Aubin

    Source : La Dépêche.fr

    Mardi en fin d’après-midi, les postiers ont mené une action de sensibilisation en occupant  plusieurs dizaines de minutes le giratoire Jean-Jaurès situé sur la RD 840, près de la gendarmerie de Decazeville. Une action calme, en forme de coup de semonce, afin d’annoncer d’autres actions dont un mouvement de grève dès le 5 mars :  «La CGT FAPT avait communiqué sur l’arrivée d’un nouveau directeur sur le centre de distribution du bassin et de sa volonté de supprimer 13 à 17 emplois, soit 25% des effectifs. Au pas de charge et sans dialogue, la Poste avance et décide de manière inédite, par provocation, de dénoncer tous les accords existants sur ce site.
    Les postiers, avec la CGT, ont écrit aux élus de l’ensemble des communes desservies pour alerter sur cette attitude vouée à provoquer un mouvement social.
    Ces accords garantissent à la population desservie une qualité de service du fait qu’ils bordent la formation des nouveaux recrutés, l’obligation de remplacer les agents travaillant à temps partiel, les longs arrêts maladies…. Autant de points qui ont permis des embauches mais surtout de pouvoir assurer la distribution du courrier quotidiennement aux usagers.
    Le directeur, loin du dialogue, prévoit 30 à 35 jours de grève. C’est face à ce comportement que les postiers avec la CGT ont informé préfecture et service de la Direccte de la volonté de conflit de la Poste et du risque encouru pour la situation économique déjà bien éprouvée. Ces accords obtenus, suite à des jours de grève, donc des pertes de salaires pour les postiers l’ont été pour la majorité sous l’égide de l’Etat, via un médiateur nommé par arrêté préfectoral. Il est donc de la responsabilité de toutes les parties prenantes d’agir pour maintenir ces garanties et imposer le dialogue.
    Une rencontre devrait avoir lieu entre direction locale, Direccte et Madame le Sous-Préfet le 10 mars 2021. La CGT FAPT et les agents avaient demandé que la procédure visant à mettre un terme aux accords soit arrêtée dans l’attente de cette rencontre, en vain. Des élus sont intervenus également.
    La CGT FAPT a sollicité le collectif Tous Ensemble qui se réunit jeudi 4 mars.
    Un préavis de grève illimitée a été déposé à partir du 5 mars, une négociation a eu lieu ce mercredi 3 mars à 11h où encore une fois, la CGT FAPT a porté des propositions validées par les personnels pour que cette grève n’ait pas lieu et garantir le service postal pour nos usagers. La direction reste ferme elle balaie les acquis», indique Laurence Cahors, secrétaire départementale CGT FAPT.

    Aveyron : en colère, les salariés de SAM à Viviez vont bloquer les livraisons pour Renault

    Source : La Dépêche.fr

    Ce jeudi 4 mars en assemblée générale, les salariés de l’entreprise SAM de Viviez ont voté à la quasi-unanimité le fait de ne pas bloquer la production de l’entreprise mais de bloquer immédiatement les livraisons des pièces à Renault, et ce jusqu’à mardi, jour où l’on saura si une offre de reprise  de SAM est déposée (la date butoir est fixée à lundi soir) et si oui, quel en est le contenu.
    La colère gronde à la SAM suite à la réunion de travail de mercredi après-midi en préfecture des principaux protagonistes (Etat via le ministère de l’économie, le représentant du groupe Renault, l’administrateur judiciaire et les représentants du personnel). Ghislaine Gistau et Sébastien Lallier (représentants du personnel) et David Gistau (secrétaire UD CGT) ont fait un compte de rendu de cette réunion réclamée depuis des mois par les salariés, et enfin obtenu après la mobilisation des élus locaux. Mais semble-t-il un coup d’épée dans l’eau puisque les réponses et les engagements attendus n’auraient pas été apportés: «Nous attendions que Renault s’engage sur une évolution de la nature du chiffre d’affaires. Même s’il reste stable à 30 millions d’euros, il puisse évoluer vers davantage de pièces plus importantes, rentables et attractives pour un éventuel repreneur, plutôt que des petites pièces. Il s’agirait d’une évolution sur 10 millions d’euros», indiquent les représentants des salariés qui attendent de l’état une véritable pression sur Renault « afin de réintégrer du chiffre d’affaires en France et notamment SAM ».
    À cet égard le ministère a convoqué le groupe Renault ce vendredi 5 mars pour que le constructeur s’explique sur la répartition de son chiffre d’affaires et pour examiner la possibilité de réintégrer du chiffre d’affaires en France.
    Lors de l’assemblée générale, les représentants du personnel ont proposé et obtenu à la quasi-unanimité le principe d’une forte mobilisation selon le contenu de l’offre de reprise, en particulier sur les effectifs.
    Dans ce cadre démocratique, a donc été également adoptée à la quasi-unanimité la proposition par plusieurs salariés de bloquer les livraisons jusqu’à mardi.
    Une nouvelle assemblée générale aura lieu mardi 9 mars à 13 heures afin de décider de la réponse à apporter selon le contenu de l’offre du repreneur. Si aucune offre de reprise n’est déposée, la prolongation de la période d’observation du redressement judiciaire sera sans doute prononcée par le tribunal de commerce de Toulouse, lequel doit rendre le 9 mars son délibéré de l’audience du 19 février. Selon nos informations, cette prolongation pourrait être de trois mois, jusqu’au 10 juin prochain. En attendant, une table ronde aura lieu en préfecture de l’Aveyron la semaine prochaine, le 11 mars. Une situation de plus en plus explosive. David Gistau martèle:
    «Nous exigeons que l’état, actionnaire de Renault et qui lui a accordé un prêt garanti de 5 milliards d’euros dans le cadre du plan de relance, contraigne Renault à stabiliser le chiffre d’affaires de la SAM afin de permettre de conserver l’intégralité des salariés”.

    Préavis de grève à l’Ehpad Le Jardin d’Émilie à Caussade dans le Tarn-et-Garonne

    Source : La Dépêche du Midi

    Inquiets pour l’avenir de l’établissement de Caussade, des représentants du personnel de l’Ehpad Le Jardin d’Émilie ont annoncé avoir déposé un préavis de grève pour mercredi 10 mars. Ils indiquent qu’outre les réductions d’effectifs, leurs revendications portent essentiellement sur le mode de management et le manque de communication de la part de leur direction.

    « Depuis des années, on signale que le personnel est usé physiquement et moralement, et depuis la crise Covid-19, on fonctionne comme on peut », indique Fabienne Cherruault, secrétaire du syndicat CGT et agent des services hospitaliers (ASH) depuis vingt-sept ans dans l’établissement.

    Revendications

    Le préavis a été déposé pour une grève mercredi 10 mars de 6 heures à 17 heures. Parmi les revendications, on note la dénonciation d’un management inadapté envers divers personnels et des organisations de travail imposées par la direction sans aucune discussion ni dialogue avec les membres du CHSCT ; l’exigence d’embauches pour maintenir de bonnes prises en charge des patients-résidents ; le maintien de l’USLD (unité de soins longue durée) et de la pharmacie sur le site de Caussade ; la reconnaissance du service des Tournesols pour ses compétences de prises en charge des patients de type Alzheimer ; la revalorisation des salaires des ASH participant largement aux prises en charge et aux soins et l’octroi d’une prime pour les contractuelles présentes à l’année ; la titularisation ou des CDI pour les CDD ; la restructuration de l’établissement qui comporte toujours 25 chambres doubles, dont certaines n’ont même pas de douche ; la mise en place d’un véritable projet d’établissement ; la mise en place et le respect des plannings à l’année, avec remplacement des absences, etc.

    Contactée vendredi après-midi, la directrice Murielle Vermeersch a indiqué n’avoir rien de particulier à communiquer pour le moment.

    Repères

    Le Jardin d’Émilie, c’est 185 résidents, dont 78 dans l’établissement principal de la rue du Parc, 12 au « Cantou » centre-ville, 30 à Molières, 30 à Montpezat-de-Quercy, et 35 lits USLD à Caussade, pour environ 150 employés, y compris l’administration, les cuisines et les services techniques, répartis sur les 4 sites.

    Les conducteurs de bus de Keolis Striebig entament une quatrième semaine de grève

    Source : Rue 89

    Les conducteurs de bus de Keolis Striebig entament une quatrième semaine de grève

    Depuis lundi 15 février, 70 des 115 conducteurs de bus de Keolis Striebig, une entreprise régionale de transports en commun, sont en grève dans les dépôts de bus d’Illkirch, de Molsheim et d’Illkirch-Graffenstaden. Dès le 18 février, le site de Brumath a aussi été touché par ce mouvement. 

    Cette grève perturbe depuis 19 jours certaines lignes de bus de la CTS. La compagnie strasbourgeoise a sous-traité une partie de son service à Keolis Striebig. Ces perturbations continueront pour la quatrième semaine consécutive suite à l’échec des négociations entre les syndicats et la direction.

    Les lignes perturbées sur le réseau CTS Strasbourg – Eurométropole

    • La ligne 27 circule uniquement entre les arrêts Neuhof Rodolphe Reuss et Port Autonome Sud toutes les 30 minutes environ, entre 4h30 et 22h. 
    • La ligne 31 circule uniquement entre 19 h et minuit. 
    • Les horaires des lignes 12, 22, 42, 43, 45, 62 et 64 et des renforts de la ligne 260 peuvent varier en fonction de l’évolution du mouvement social. Prévisions sur le site de la CTS. Premiers échanges au tribunal administratif

    Pendant les 15 premiers jours de grève, les conducteurs de bus n’ont eu aucune réponse de la direction de Keolis Striebig. « Aucun rendez-vous nous a été proposé pour entrer en négociation avec eux, personne ne nous a contactés », affirme Pascal Vaudin, secrétaire général de la filiale des transports de la CFDT dans le Bas-Rhin. 

    Durant cette période, les seuls échanges entre les représentants syndicaux et la direction de Keolis Striebig ont eu lieu au tribunal administratif de Strasbourg. Mardi 23 février, Martin Godefroy, directeur de Keolis Striebig, a assigné les 70 grévistes, la CFDT et la CGT en justice pour avoir bloqué les sorties de bus des dépôts de Molsheim, de Strasbourg, d’Illkirch-Graffenstaden et de Brumath. Une affirmation démentie par Pascal Vaudin : 

    « Nous n’avons jamais bloqué aucun bus. Un huissier est d’ailleurs venu pour attester qu’il n’y avait aucun blocage. Nous respectons depuis lundi 1er mars le plan de continuité de transport mis en place par la CTS. Cette semaine, nous avons laissé circuler deux lignes de bus à partir du dépôt de Strasbourg, deux à partir du dépôt de Molsheim et sept à partir du dépôt d’Illkirch-Graffenstaden pour assurer un minimum de transports en commun. La circulation est assurée par des conducteurs non-grévistes. »

    Martin Godefroy demandait notamment au juge d’ordonner la fin des piquets de grève ainsi qu’une amende de 147 euros par grévistes, selon Pascal Vaudin. Le juge des référés a conclu qu’il n’y avait pas d’abus de droit de grève, ni de réel blocage des dépôts de bus et a débouté la direction de Keolis Striebig de ses demandes.

    Les conducteurs de bus de Keolis Striebig sont en grève depuis le 15 février dans les dépôts de bus de Strasbourg, Illkirch-Graffenstaden et Molsheim. Le site de Brumath est aussi touché par ce mouvement depuis le 18 février. (Photo LC / Rue89 Strasbourg) 

    Une médiation de la CTS lance le dialogue social

    Une opération de médiation organisée par la direction de la CTS, samedi 27 et dimanche 28 février, aurait permis d’engager le dialogue social entre les conducteurs grévistes et la direction de Keolis Striebig, selon Ghazi Mansouri, délégué syndical de la CGT : 

    « Samedi, nous avons rencontré le directeur de la CTS, Emmanuel Auneau, pour lui faire part de nos revendications. Le président de la CTS Patrick Maciejewki est venu nous voir le dimanche sur notre piquet de grève au dépôt de bus de Strasbourg pour parler avec chacun des grévistes. Peut-être que c’est cette pression de la CTS sur l’entreprise Keolis Striebig qui a permis de débuter les négociations syndicale avec la direction. 

    Dès mardi 2 mars, les grévistes ont donc pu faire part de leurs revendications lors d’une négociation entre la direction de Keolis Striebig et les représentants de l’intersyndicale CFDT-CGT. Les conducteurs de bus se disent victimes d’inégalités de traitement. Ainsi, le temps de travail de certains employés inclut des « temps annexes » (temps de battement, de changement d’uniforme, d’attente) alors que ces moments ne sont pas payés pour d’autres. Ces disparités existent également au sein d’employés appartenant au même service. Pascal Vaudin dénonce une autre discrimination, plus récente : 

    « La direction a décidé unilatéralement d’accorder aux salariés de bureau 40 euros par mois, sans rien donner aux conducteurs de bus. Pour nous, c’est un affront et cela crée de la discrimination entre les salariés. » 

    Les grévistes réclament donc l’harmonisation du calcul du temps de travail et une prime annuelle de 500 euros. Les grévistes demandent aussi la réintégration d’un salarié renvoyé durant la période d’essai de son CDI alors qu’il faisait grève. 

    Trois négociations, aucun accord

    Cette première réunion du 2 mars a tourné court. Mais le lendemain, les grévistes ont cru apercevoir un début d’accord lors d’une discussion préparatoire entre le directeur Martin Godefroy et les représentants de la CGT et de la CFDT. « Ce n’était pas une discussion officielle mais à l’issue de la réunion nous pensions que le versement de la prime de 500 euros était acquise », précise Amadir Bouchaib, délégué syndical de la CFDT. 

    Jeudi 3 mars, la direction de Keolis Striebig n’a pas gardé la même position que la veille. Elle a proposé aux grévistes une prime de 85 euros par an sur 3 ans. « C’est inadmissible de nous proposer 85 euros de prime alors que nous en demandions 500. On ne peut pas accepter ce montant. Ces quatre heures de réunion n’ont servi à rien, » s’insurge Pascal Vaudin. La direction de Keolis Striebig a aussi refusé de réintégrer le salarié renvoyé au début de la grève.

    N’obtenant aucune avancée lors de la troisième réunion de négociation vendredi 5 mars, les conducteurs de bus de Keolis Striebig ont décidé de poursuivre leur grève pour une quatrième semaine. Le délégué syndical CGT Ghazi Mansouri parle d’un échec total de la dernière rencontre : 

    « La direction de Keolis Striebig est restée concentrée sur des problèmes administratifs pour ne pas discuter de nos revendications. À aucun moment, il n’a été question de la prime. C’est une discussion stérile qui n’a aucune utilité. »

    D’après Ghazi Mansouri, les grévistes ont aussi refusé de poursuivre les négociations avec la direction de Keolis Striebig lundi 8 mars. 

    Contacté, le directeur de Keolis Striebig s’est dit encore ouvert à la négociation qu’il souhaite poursuivre en mettant en place dès lundi un protocole de sortie de crise. Malgré l’absence d’accord après trois réunions, Martin Godefroy a rappelé que beaucoup de sujets avaient été « défrichés », sans apporter plus de précision.

    Préavis de grève de 0 h à 24 h pour la journée du 8 mars 2021

    Source : Fédération CGT des services publics

    La fédération CGT des Services publics a des propositions pour que l’égalité entre les femmes et les hommes soit une réalité :une loi spécifique ;la revalorisation des grilles de rémunération des métiers à prédominance féminine afin d’accéder à l’égalité salariale et la reconnaissance des qualifications ;
    la titularisation des contractuel.le.s ; la reconnaissance de la catégorie active pour les professions à prédominance féminine dont la pénibilité est incontestable ; la suppression des ratios promus promouvables pour l’accession aux grades supérieurs (pouvant être la conséquence des temps partiels, des congés maternité) ; la sauvegarde et le développement de notre système de protection sociale et de retraite, et le retrait du projet de système par points voulu par le gouvernement ,

    l’abrogation de la loi dite de « transformation de la Fonction publique » ; la revalorisation des pensions de retraite pour tous, notamment pour les femmes qui subissent le blocage de leur carrière et des bas salaires dans des métiers pénibles et peu reconnus ; l’arrêt de tout processus d’augmentation du temps de travail et sa réduction à 32h par semaine ; un budget dédié pour la revalorisation des filières à prédominance féminine ; des mesures contraignantes pour les employeurs avec une obligation de résultat sur la suppression des écarts de rémunération et des inégalités. Il est urgent de mettre en place un vrai plan d’action avec des moyens pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles au travail comme dans la vie. Afin de permettre aux personnels de notre champ fédéral de participer aux initiatives de mobilisation qui seront organisées, la fédération CGT des Services publics dépose un préavis de grève de 0 à 24 h pour la journée du 8 mars 2021, couvrant l’ensemble des agents de la Fonction publique territoriale et les salariés relevant de la partie privée de notre champ fédéral (entreprises de l’eau et de l’assainissement, thanatologie, secteur privé du logement social).

    Albi : les salariés de Géant Casino se mobilisent pour les effectifs et les salaires

    Source : le Tarn Libre – 26/02/2021 

    A l’appel de l’intersyndicale CGT SNTA-FO UNSA , des salariés de Géant Casino Albi se mobilisent ce vendredi 25 et samedi 26 février pour faire signer une pétition sur les salaires et les conditions de travail, suite à une réduction des effectifs depuis un an. 

    Il y a un an, la crise sanitaire débutait et les citoyens applaudissaient les employés des commerces, la 2ème ligne face au coronavirus. Le président de la République disait la nécessité de nos métiers et appelait à une revalorisation de nos salaires. Aujourd’hui, pour Casino nous ne sommes pas des héros, mais des zéros. Plus précisément, 0,9 % d’augmentation générale. Moins que celle du SMIC ! 

    Au Géant d’Albi, nous avons déjà perdu 15 emplois en un an et les non-remplacements des absences nous épuisent, alors que nous avons déjà beaucoup souffert de la crise et de ses effets. Pourtant, les résultats annoncés au lendemain de cette augmentation de salaire font état d’une forte croissance de la rentabilité des enseignes Casino et d’une forte réduction de la dette (-1,85 milliards d’€). Le chiffre d’affaire du groupe en comparable est de +8 %.  Les résultats du Géant d’Albi sont aussi en progression pour la 1ère fois depuis de très nombreuses années. Grâce à l’implication sans faille des salariés durant cette période difficile et en partie grâce au chômage partiel payé par nos impôts et ceux de nos concitoyens. 

    Aujourd’hui, nous en avons assez ! L’intersyndicale CGT SNTA-FO UNSA fera signer ce vendredi 25 et samedi 26 février une pétition pour demander : 

    • –  une augmentation de salaire de 150€ 
    • –  le remplacement de toutes les absences 
    • –  la titularisation des intérimaires du drive 
    • –  6 CDI à temps complet (en rayon et en caisse). 

    Albi. La grève suspendue

    Source : La Dépêche du Midi – 27/02/2021

    Après 10 jours de grève, les salariés des laboratoires Eurofins ont décidé de suspendre le mouvement hier soir. “Ça commençait à être compliqué financièrement. Beaucoup d’entre nous sont au Smic”, explique Céline Bousquet, une des 65 grévistes sur la centaine de salariés que compte le groupe. “On est fiers d’avoir tenu : vu notre nombre, c’est que les gens n’en pouvaient vraiment plus”, poursuit-elle. Les salariés demandaient une revalorisation salariale et une prime Covid de 2000 euros.

    Mais pour la direction, c’est toujours “non”. Toutefois, les grévistes espèrent que leur mobilisation pèsera dans la balance lors des négociations annuelles obligatoires avec la direction. Celles-ci ont été avancées à la semaine prochaine.

    Raffinerie en lutte

    Ce lundi 15 février, les raffineurs de Grandpuits se sont réunis en AG pour décider des suites du mouvement. Contre la réorganisation proposée dans le cadre du projet de reconversion du site par Total et les suppressions d’emplois qui tendent à impacter travailleurs et riverains en termes de risques environnementaux ,psychosociaux mais aussi de sécurité industrielle, ils appellent à un rassemblement jeudi devant la Direccte à Melun qui a dans ses mains la validation ou non.

    Hard-discount-Chez Lidl en Bretagne, toute une direction soupçonnée de harcèlement

    Le directeur régional de l’enseigne de hard-discount et plusieurs cadres ont été placés en garde à vue mardi, après des plaintes pour harcèlement et discrimination syndicale, dans un dossier d’une ampleur inédite.

    Grève chez Exterion Media contre le plan social

    Les salariés d’Exterion Media étaient en grève mardi, à l’appel de la CFDT et de la CFE-CGC, pour dénoncer des suppressions de postes dans le cadre d’un plan de sauvegarde de l’emploi ordonné par Smafi Invest, qui a racheté l’entreprise en décembre 2020. Ce sont 99 postes qui risquent d’être supprimés sur 300 en France. Les élus du comité social et économique alertent sur « des mesures d’accompagnement ­insuffisantes contenues dans le PSE » et « le manque total d’évaluation des risques psycho­sociaux, autant pour les postes maintenus que pour les postes supprimés ».

    Les retraités se mobilisent pour leurs pensions

    L’intersyndicale départementale des retraités (USR et LSR CGT 13, FSU 13, Solidaires 13, FO 13, CFTC 13) appelle à se joindre à la mobilisation du jeudi 4 février, pour réclamer la revalorisation de leurs pensions. Pour les syndicats de retraités, la revalorisation des pensions de retraite de 0,4 % au 1er janvier 2021 ne suffit pas. Ils appellent les retraités à joindre la mobilisation, ce jeudi 4 février, aux côtés des jeunes, des actifs et des demandeurs d’emploi. « On est parfaitement d’accord sur des revendications communes. En tant que retraités, on se mobilise pour essentiellement la revalorisation de nos pensions qui ont diminué avec l’augmentation de la CSG de 25 %, depuis l’arrivée de Monsieur Macron », explique Josiane Dragoni, de la section retraités de la FSU 13. « Même si au 1er janvier 2021, il y a eu une augmentation des pensions de base de 0,4 %, le compte n’y est pas ». souligne-t-elle. « Les retraités font partie des créateurs des richesses, comme les actifs actuellement. Des richesses produites qui sont redistribuées d’une manière inégale car elles profitent à des actionnaires et à de grosses entreprises. Mais les principaux acteurs et producteurs de ces richesses n’en ont pas le retour », renchérit Josette Biancheri de l’union syndicale des retraités CGT 13. Elle a indiqué par ailleurs, qu’une pétition a été lancée par l’intersyndicale au niveau national pour exiger une revalorisation de 100 euros de l’ensemble des pensions*. « À la CGT, on pense que 300 euros d’augmentation, ça serait le minimum pour que tout le monde puisse vivre correctement », précise-t-elle. Les représentants syndicaux estiment que les retraités sont mis au ban de la société et qu’on tente de les isoler en opérant des divisions entre jeunes, actifs et retraités. Des groupes qu’on essaie de présenter comme ayant des intérêts contradictoires. « Mais ceci ne correspond en rien à la réalité sociale et historique. Ces groupes sont liés par les principes de solidarité », lance Josiane Dragoni. « On prône un retour aux principes démocratiques de la Sécurité sociale qui est le fondement de notre société qui est basé justement sur l’intergénérationnelle et ne met pas en conflits les groupes sociaux », poursuit Josette Biancheri. Les représentants syndicaux dénoncent également la difficulté des retraités à se faire entendre par les pouvoirs publics. « Avec cette pandémie, on pense que les retraités c’est une charge. Aujourd’hui, nous les retraités on en a marre de ces situations », lance Jean Marie Crippa pour FO. Ils affirment qu’ils comptent bien continuer à se mobiliser et à se battre pour faire aboutir leurs revendications de revalorisation des retraites, du pouvoir d’achat, de défense de la sécurité sociale et du service public…

    General Electric

    A Lyon, des salariés de General Electric assignent en justice leur maison-mère. C’est une “action en responsabilité” lancée au civil par plusieurs dizaines de salariés de General Electric devant le tribunal de Lyon. Ils assignent en justice leur maison-mère américaine, pour avoir violé ses engagements en termes d’emploi, lors du rachat en 2014 du pôle énergie d’Alstom.https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/rhone/lyon/a-lyon-des-salaries-de-general-electric-assignent-en-justice-leur-maison-mere-1960528.html

    Primark Euralille

    Depuis quelques mois, vu l’activité syndicale revendicative, politique et combative, après avoir initiée la démarche de la reconnaissance d’une UES (unité économique et social), Maximilien BLANQUET délégué syndical central au sein de l’entreprise PRO à PRO devient une cible et tous les moyens sont bons par la direction pour le faire taire.
    Maximilien, notre Camarade Maximilien est également Membre de la Commission Exécutive UD CGT Nord et Secrétaire Général du syndicat commerce départemental

    Sanofi Sisteron : la CGT poursuit la grève

    Le groupe pharmaceutique a annoncé la suppression de 364 emplois en France. Sur trois ans, jusqu’à 1 700 emplois seraient menacés en Europe, dont un millier en France.

    Mouvement de grève chez Sanofi contre le plan social : trois sites concernés en Centre-Val de Loire

    Le nouveau plan social chez les géant pharmaceutique ne passe pas auprès de ses syndicats. Sanofi a l’intention de supprimer 400 postes dans la recherche et développement dans les trois prochaines années. L’entreprise possède trois sites dans la région, à Tours et dans le Montargois.

    “C’est dégueulasse. Nos collègues en R&D travaillent comme des damnés, alors que la direction ne parle que de thune.” Pour Tamer Gok, délégué CGT du site Amilly Distribution, la déception a fait place à l’écoeurement.

    A l’appel de plusieurs syndicats, la CGT, la CFDT, Sud et, dans le cas d’Amilly Distribution, l’Unsa, les salariés ont décidé de débrayer ce mardi 19 janvier, comme dans plusieurs sites du géant pharmaceutique à travers la France. En région Centre-Val de Loire, sur les trois sites du groupes, seul Amilly Distribution a massivement suivi le mouvement avec “70 à 80% de grévistes”, là où les syndicalistes du site voisin d’Amilly Production déplorent une “mobilisation décevante” et ceux de Tours seulement “5%” de grévistes.

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/centre-val-de-loire/indre-loire/tours/mouvement-greve-

    Monoprix

    Le tribunal de Paris a condamné des syndicalistes à ne pas renouveler leur action après avoir bloqué un Monoprix à Paris pour réclamer leur prime Covid.

    Le tribunal judiciaire de Paris a, comme début décembre, condamné mardi plusieurs élus CGT assignés pour avoir entravé le fonctionnement d’un Monoprix mais n’a en revanche pas accordé les indemnités réclamées par la chaîne de magasins, selon l’ordonnance obtenue jeudi par l’AFP.

    Le juge des référés a estimé que l’intrusion de 14 manifestants dans le magasin Monoprix La Fourche le 3 octobre portait “illicitement atteinte à la liberté du commerce” et “occasionnait indéniablement un grief de désorganisation du magasin”.

    Le tribunal a ordonné aux élus “de ne pas renouveler” leurs agissements dans un magasin Monoprix, sous peine d’astreinte provisoire de 1.000 euros par infraction et par personne. Il a cependant indiqué, contrairement à ce qu’avait plaidé l’enseigne, que “le préjudice d’atteinte à la liberté de circulation n’apparaissait pas établi”.

    Sanofi

    Près de 200 salariés de Sanofi, la plupart vêtus d’une blouse blanche de chercheur, à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) puis à Paris, avaient répondu à l’appel de la CGT. Pour l’occasion, Sanofi avait été rebaptisée Sanofi “Sanofric”. La manifestation avait pour but de protester contre les suppressions d’emplois dans le secteur recherche de la société.

    “En douze ans, la moitié des effectifs et huit centres de recherche ont été supprimés” – CGT

    Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, était venu sur le site pour apporter “un soutien affirmé et clair à cette mobilisation”, a-t-il déclaré. Il a jugé “absolument scandaleux qu’une entreprise comme Sanofi, un des leaders mondiaux” de la pharmacie, “continue cette politique”. 

    “Sanofi, un des groupes les plus importants au monde, touche beaucoup d’argent public et supprime des emplois dans la recherche. On peut légitimement s’interroger sur les conséquences de cette stratégie” sur la mise au point d’un vaccin anti-Covid, a-t-il souligné. “C’est la loi du marché qui l’emporte sur l’intérêt général”, a-t-il dénoncé. 

    Sanofi Chily Mazarin 

    Ils étaient plusieurs dizaines de salariés de Sanofi à s’être rassemblés ce lundi 8 février 2021 devant le site de recherche et développement de Chilly-Mazarin(Essonne) pour protester contre le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) et le plan de départ volontaire annoncés par la direction du groupe pharmaceutique.

    Il y a quelques jours lors d’un comité social et économique, la direction a confirmé aux syndicats le projet de suppression de 364 postes notamment sur plusieurs sites dédiés aux fonctions de recherche et développement en France, à Montpellier, Strasbourg, Vitry-sur-Seine et donc Chilly-Mazarin.

    Nokia

    Le tribunal d’Évry condamne Nokia pour travail de nuit illicite
    En plein plan social, l’intersyndicale et le comité social et économique de Nokia Paris-Saclay ont gagné leur procédure judiciaire. Ils dénonçaient des infractions au travail de nuit sur le site de Nozay. Nozay, le 8 novembre 2020. Les syndicats et le CSE de Nokia Paris-Saclay ont gagné leur procédure judiciaire contre leur employeur sur le travail de nuit.

    CGT Renault Lardy

    Ce matin, une délégation d’élus CGT-Lardy est venue soutenir les salariés de Sanofi qui se mobilisent contre leur plan de suppression d’emplois.
    Ils ont envahi ce matin leur CSE central et re-décoré la salle !
    “En pleine pandémie, Sanofi licencie…”

    SNCF

    Face à une direction sourde à leurs revendications, les agents de la maintenance des voies SNCF de la Gare du Nord, en grève depuis 20 jours pour la dignité et leurs conditions de travail, ont voté en assemblée générale de reconduire leur mouvement. Après avoir manifesté aux côtés des raffineurs de Total Grandpuits et des salariés de Sanofi le 4 février, ils ont reçu le soutien de cheminots du Technicentre SNCF de Châtillon, protagonistes d’une grève exemplaire à l’automne 2019. Ces invisibles de la SNCF, qui n’avaient pour la plupart jamais fait grève, retrouvent dans la lutte les liens de solidarité si dangereux aux yeux de ceux qui, en face, œuvrent depuis des années à les diviser pour mieux les exploiter.

    Hôpital Beaujon

    Soignants et politiques se sont rassemblés, jeudi, devant l’hôpital Beaujon. Ils dénoncent la disparition programmée de la structure, dans le cadre du projet Grand Paris Nord.
    Une placette recouverte de drapeaux rouges. Jeudi après-midi, des soignants se sont rassemblés devant l’entrée de l’hôpital Beaujon à Clichy (Hauts-de-Seine), à l’appel de la CGT et de FO, pour dénoncer le futur campus hospitalo-universitaire Grand Paris Nord.

    Casino d’Enghien les Bains

    Val-d’Oise. Clémentine Autain au secours des salariés du casino d’Enghien
    La députée (La France Insoumise) de Seine-Saint-Denis, Clémentine Autain, s’est saisie de l’alerte des représentants du personnel du casino d’Enghien-les-Bains (Val-d’Oise).

    Total Grandpuis

    « On va lutter pour l’emploi jusqu’à la fin ». Grévistes, écolos et soutiens rassemblés devant Total
    Un rassemblement à la Défense contre la signature du PSE de la raffinerie de Grandpuits, qui prévoit la suppression de 700 emplois, a eu lieu ce mardi. Près de 300 personnes ont répondu présentes, dont de nombreux soutiens, de Philippe Martinez à François Ruffin. Entre action écolo et tentative d’envahissement, la détermination était au rendez-vous après un mois de grève.

    PSA Douvrin. Si on ne se bat pas, c’est la mort programmée de l’usine

    Source : Révolution permanente

    En pleine crise économique dû à la pandémie, PSA a décidé de produire ses nouveaux moteurs en Hongrie plutôt qu’à Douvrin dans le Pas-de-Calais. Cela pourrait supprimer 315 emplois voire entrainer la fermeture du site.

    Le moteur à essence est voué à disparaître. Les constructeurs se tournent vers des version hybrides, électriques ou moins polluantes. A l’usine PSA, ou plutôt Stellanis maintenant, de Douvrin dans le Pas-de-Calais, on pouvait espérer bénéficier de ce tournant dans cette période difficile pour le marché automobile. Mais c’était sans la direction qui souhaite avant tout conserver, voir augmenter, ses bénéfices.

    C’est pourquoi, il a été décidé de fabriquer le moteur essence EP « Gen 3 » en Hongrie et non pas à Douvrin où pourtant les versions précédentes étaient construites. Comme l’explique La Voix du Nord, c’est « un coup dur pour l’usine, qui ne pourra plus compter que sur la production de deux familles de moteurs, dont une est également vouée à disparaître ». Il est question de la fin programmée de la production du moteur diesel DV-R en 2022. Les lignes de production auraient dû être transformées pour le moteur EP « Gen 3 », il n’en sera rien.

    C’est donc une fermeture programmée pour le site. Sans moteur nouvelle génération et avec une production vouée à disparaître l’usine ne peut plus être rentable. C’est d’autant plus dur à accepter pour les salariés qu’on leur avait promis qu’ils produiraient le moteur nouvelle génération en échange de sacrifices.

    « C’est une trahison de Carlos Tavares »

    Fabrice Maciolek, secrétaire FO chez PSA Douvrin, explique à La Voix du Nord qu’ « Ici, on a fait le compactage, on nous a dit qu’on était les meilleurs, on a fait des efforts, on a signé les accords, les salariés n’ont pas d’augmentation pendant trois ans, et tout ça avec la promesse d’avoir le moteur EP Euro 7 grâce à ces efforts. C’est une trahison de Carlos Tavares ».

    Un coup de massue pour les salariés d’autant plus qu’il y a quelques semaines on apprenait qu’ACC (une entreprise créée par Saft filiale de Total, PSA et Opel) allait construire une usine de batterie électrique juste à côté de l’usine de la Française de Mécanique (PSA). « J’étais heureux avec 2 000 emplois chez ACC et même 1 000 ici. Maintenant c’est 2 000 chez ACC et puis plus rien. Donc c’est une perte d’emploi dans la région. Le compte n’y est pas », explique Fabrice Maciolek à La voix du Nord.

    Si PSA a choisit de produire son moteur en Hongrie, à Szentgotthard plus précisément, ce n’est pas pour rien. C’est d’un côté faire que Douvrin ne soit plus rentable pour le fermer mais surtout pour exploiter une main d’œuvre bon marché. A titre d’exemple, les ouvriers du site Hankook de Racalmas, se sont mis en grève en 2019 pour une augmentation salariale car ils ne touchaient que 500 euros mensuels, un revenu à peine supérieur au minimum légal. Les constructeurs automobiles, en plus des faibles salaires, se reposent sur Orban et ses réformes pour engranger toujours plus de bénéfice.

    Les Hongrois avaient foulé le pavé contre une loi permettant à un employeur de demander à ses salariés jusqu’à 400 heures supplémentaires par an, soit deux mois de travail, payables trois ans plus tard, une véritable loi esclavagiste.

    Une gestion criminelle surtout lorsque l’on s’attarde sur les résultats de PSA malgré la pandémie. D’après la CGT, les actionnaires de Fiat et PSA vont toucher 2,2 milliards d’euros sous forme d’action plus un bonus de 300 millions d’euros. Les ventes ont été plutôt bonne en Europe (+40 % au second semestre). PSA ou plutôt Stellanis maintenant a fait le choix de produire en Hongrie pour augmenter encore plus leurs profits. Mais les ouvriers hongrois ont fait plusieurs grèves et ont même gagné contre des constructeurs automobiles ces dernières années, notamment à Audi. Que ce soit en Hongrie ou en France, PSA ne voit l’ouvrier que comme une variable d’ajustement. Il n’y a qu’à voir les intérimaires qui ont été purement et simplement viré à cause de la pandémie. Comme l’explique la CGT, « Le groupe va encaisser des millions d’euros d’argent public, pas question que ces subventions massives servent à massacrer les emplois et délocaliser vers des usines à bas coût ».

    La CGT PSA Douvrin lance un appel à la mobilisation dès la semaine prochaine pour une journée d’action. Il faut lutter pour conserver l’emploi à Douvrin qui en 20 ans « a perdu l’équivalent de cinq usines Bridgestone Béthune » selon la CGT, non pas contre les ouvriers hongrois qui subissent tout autant l’oppression patronale avec des salaires de misères et des conditions de travail aggravé par le régime de Orban mais contre Tavares, la direction de Stellanis, et le gouvernement de Macron qui a gavé les grosses entreprises d’argent public et qui a facilité les licenciement avec ses lois travail.

    Les suppressions d’emplois s’enchaînent en France

    Sanofi Pharmacie 400, AccorInvest Hôtellerie 770, Michelin Automobile 2300, Akka Ingénierie – 900, U-ShinAutomobile 220 , Griss Industrie 80, Liberty Fonderie Poitou Automobile 292, Total Energie – 700, Kidiliz Habillement – 900, Danone Agroalimentaire – 400, IBM Informatique 1 200, Vallourec Industrie 350, Société générale Banque 640, SKF Automobile 110, L’Equipe Médias 56, Sodexo Restauration 2803, Accor Hôtellerie 300, Activision Blizzard Jeux 400, Elior Restauration 1 888, Schneider Electric Industrie 160, Bridgestone Automobile 863, Boiron Pharmacie 646, Alinéa Ameublement 1 000, Auchan Grande distribution 1 475, General Electric Industrie 764, Beneteau Construction navale 314, Jacob Delafon Sanitaires 151, Dresser Rand (Siemens) 300, Figeac Aero Aéronautique 320, Maty Bijouterie54, Camaïeu Habillement 441, DFDS Transport maritime 142, Derichebourg Aéronautique 163, Booking Tourisme 4000 (monde), André Habillement 188, Valeo Automobile 2 000, Team plastique Industrie 54, AAA Aéronautique 719, CargillAgroalimentaire 129, Mecafi Aéronautique 242, La Halle Habillement 2 660, Technicolor Electronique 110, Air FranceTransport 7 500, Airbus Aéronautique 5 000, Daher Aéronautique 1 300, Nokia Télécoms 986, Naf Naf Habillement 226, TUI Tourisme 583, SPB Assurance 100, Conduent Centre d’appels 304, Hutchinson Industrie 197, Renault Automobil4 600, Simra Aéronautique 90, NextRadioTV (bfm) Médias 350 ….

    International

    Mexique : 

    L’Industrie de Matamoros, Etat de Tamaulipas, ont obtenu gain de cause sur les revendications. 

    En effet après deux semaines de mobilisation des ouvriers du mouvement 20/32, la lutte est exemplaire, bien que la presse bourgeoise s’évertue à la passer sous silence, la classe ouvrière des usines du secteur, s’élève dans une nouvelle démonstration de conscience et de dignité, et rappelle par sa mobilisation les luttes de 2019. 

    Les rassemblements se tiennent dans les usines suivantes : Tridonex, Nova Link, Dura, Robertshaw, Composantes Universelles, Kingsberg, Tops et Batory du Mexique. Il s’agit pour le mouvement ouvrier d’arriver à 15% d’augmentation de salaire et 10000 pesos de salaire extra-actuellement la revendication est celle de 30000 pesos soit 1200 euros d’augmentation. Par ailleurs, de meilleures conditions de travail sont revendiquées dans les industries qui suivent ; 

    – Tridenex : 3700 ouvriers du textile 

    – Nova Link : fabrication de ceintures de sécurité, de lits médicaux, de rampes d’avions et de bateaux, de bijoux. 

    • Dura : Système de moteurs automobiles – Robertshaw : moteurs et valves de bateaux.
    • – Composants Universels : Fournisseur d’équipements commerciaux. -Kingsberg : recyclage de métaux -Tops : sous-vêtements de femmes -Batory : sirops et boissons, concentrés d’usine 

    La commission Internationale du PRCF apporte tout son soutien à ces salariés et leur souhaite d’obtenir entière satisfaction. Elle leur rappelle la nécessité de s’organiser au sein de la Confédération Syndicale Mondiale. 

    Côté enseignants : Boris adhérent de l’ARC 31, professeur d’histoire au Lycée de Guadalajara-Etat de Jalisco- rajoute : « la lutte des enseignants ne s’arrête pas là. A Jalisco, fermeture de classes et matériel inapproprié pour un travail en ligne-Covid oblige-tel est le constat de nombre de collègues. 

    Le lycée d’Etat de Jalisco-COBAEJ, connait de nombreux licenciements. Ces mobilisations s’ajoutent à celles déjà connues de l’Etat de Oaxaca. Alors que le gouvernement de Jalisco avait réservé 33 millions de pesos pour l’homologation des salaires, il a seulement reversé 5 millions de pesos, le reste étant versé à un tout autre usage. Les enseignants s’interrogent à juste titre : « où sont passés les 28 millions restants sur le budget affecté à l’Education ? ». 

    Là encore, la Commission Internationale assure les enseignants de tout son soutien et la Commission Luttes se joint à elle et invite les enseignants en lutte au Mexique à poursuivre leur mobilisation jusqu’à la victoire ! 

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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    Ni la chape de plomb mediatico gouvernementale, ni la rengaine on-est-le-pays-qui-donne-le-plus-aux-chômeurs ne parviendront à invisibiliser les dégâts qu’inflige le capital aux travailleurs au prétexte de la crise sanitaire. Car n’en déplaise aux commentateurs zélés des plateaux télés, la précarité, la pauvreté et la souffrance n’est pas l’apanage des restaurateurs et des acteurs du monde de la culture.

    Le commentaire médiatique des intellectuels organiques de l’État macroniste a pour propriété de diviser le monde en deux catégories imperméables. D’un côté, les entrepreneurs (grands propriétaires capitalistes comme livreurs à vélo sur- exploités) : fers de lance du développement économique et moteurs de l’Histoire à eux tout seul qui se trouveraient comme empêchés par les contraintes réglementaires et ne situeraient leurs saluts qu’en terme de « libération ». De l’autre, le salariat : masse informe dénuée de conscience d’elle-même et pesant de tout son poids sur les chaînes des premiers. De cette vision du monde découle nécessairement la sur représentation de la première catégorie dans les discussions polissées des émissions télévisées. La réalité économique y est décrite comme uniquement peuplée de restaurateurs et d’hôteliers sur lesquels pèsent les fermetures administratives et de grands capitaines d’industries amenés, malgré eux, à mener des plans sociaux « douloureux mais nécessaires à la sauvegarde de nos emplois ». Le salariat invisibilisé et réduit à la portion congrue est ainsi prié de s’adapter (ou à défaut de se taire) conformément au statut que lui accorde la première catégorie : celui de ressource (humaine) corvéable à merci et congédiable sur simple demande au gré des aléas du marchés.

    La situation objective est pourtant tout autre : Les salariés comme les petits commerçants (restaurateurs et hôteliers inclus) et les indépendants sont ceux qui du fait de leurs condition de vie, partagent le même intérêt à la diffusion de la richesse née du travail collectif par l’augmentation des petits et moyens salaires, la gratuité des soins, la réduction des inégalités, la reconstruction de services publics accessibles partout, la taxation des milliardaires et celle du grand capital. Tous subissent la précarité, l’incertitude et la pénibilité qu’impose une bourgeoisie déconnectée et à qui l’Union européenne donne la possibilité de court-circuiter la souveraineté populaire.

    Depuis sa création, le PRCF appelle non seulement les salariés, les fonctionnaires et les chômeurs mais également les commerçants, les artisans, les indépendants à faire cause commune dans la reconstruction d’un projet national centré sur le monde du travail. La crise sanitaire agit comme le révélateur qui laisse le monde du travail à découvert :

    -Nombre d’indépendants ont vu leurs revenus chuter et vont basculer dans la pauvreté (source observatoire des inégalités).

    – Les « Plan de sauvegarde de l’emploi » (comprendre suppression de postes) se multiplient sur tout le territoire.

    – Une majorité de restaurateurs craint de devoir mettre la clé sous la porte en 2021 (source organisations représentatives du secteur (GNC, GNI, Umih, SNRTC)).

    – Des étudiants sont contraints à l’aide alimentaire pour ne pas « crever de faim » (source Fédération des associations générales étudiantes (FAGE))

    – Le chômage explose et une TPE sur trois risque la liquidation (source Confédération nationale des très petites entreprises).

    – Le nombre de bénéficiaires de l’aide alimentaire est estimé à plus de 8 millions de personnes à l’automne 2020, alors qu’il se situe autour de 5,5 millions en temps normal (source OXFAM)

    Pendant que les travailleurs souffrent, les milliardaires eux ne cessent de se goinfrer avec une obscénité qui ne cesse de surprendre :

    – Les dix plus grosses fortunes mondiales ont même vu leur fortune… augmenter, de 540 milliards de dollars au total (source OXFAM)

    Les 1000 plus fortunés ont recouvré toutes leurs pertes en seulement neuf mois, notamment, “grâce à un soutien sans précédent des gouvernements pour leur économie”, qui a permis au “marché boursier de prospérer” (source OXFAM).

    – Depuis le mois de mars, les plans fiscaux d’urgence et les politiques monétaires ont permis une forte remontée des marchés financiers, permettant à la fortune des milliardaires de retrouver, dès 2020, des niveaux supérieurs à 2019 (source banque UBS).

    – La concentration du capital entre des mains toujours moins nombreuses va accentuer la mainmise des très grandes entreprises sur les petites.

    La réalité de la convergence des intérêts des travailleurs est plus forte que jamais. Dans cette bataille ou la bourgeoisie ne cesse d’avancer ses pions, la seule et unique option du monde du travail est de s’unir « tous ensemble et en même temps » pour réclamer l’arrêt immédiat des contre-réformes maastrichtiennes (code du travail, retraites, Éducation, Université, Recherche, Hôpital, SNCF, EDF, ADP), des fusions industrielles capitalistes (Renault, PSA, Alstom…), des délocalisations et la taxation des milliardaires.

    Pas un salaire diminué, pas un emploi supprimé, pas une retraite surtaxée, pas un droit amoindri au nom de la crise !

    Sylvain de la


    La revue de presse des luttes, par la commission luttes du PRCF

    Montpellier : “On se sent invisibles”, les sages-femmes réclament une “reconnaissance de leur profession

    L’appel à la grève était déposé à l’échelle nationale par la CGT. À Montpellier, c’est devant l’hôpital Arnaud-de-Villeneuve que des sages-femmes ont décidé de se rassembler, ce mercredi 24 février à 14h. Elles espèrent de meilleures conditions de travail et, avant tout, une considération accrue de leur métier.

    On se sent invisibles”, appuie Géraldine Fesselmeyer, l’une d’entre elles. “C’est une profession qui est peu nombreuse en France, et qu’on oublie complètement.

    On est une profession médicale, qui prescrit, rappelle-t-elle. Nous sommes responsables de nos actes et de la prise en charge de nos patientes. On n’a pas du tout la reconnaissance qu’on mérite, c’est évident.” En tête des revendications inscrites par le syndicat dans son préavis se trouve donc l’exigence d’une refonte des grilles, “afin de mettre leur rémunération au niveau de leur formation et de leur responsabilité“, et l’attribution de la prime d’urgence pour les professionnels des maternités et des services de SAMU-SMUR.

    Aujourd’hui, ce qu’on demande, c’est qu’à bac+5, sur une profession qui est médicale, on ait une rémunération à hauteur de nos compétences et de nos responsabilités. On ne peut plus se satisfaire de : “Vous êtes sages-femmes, c’est le plus beau métier du monde, et ça doit vous suffire.” Non. Oui, c’est le plus beau métier du monde mais aujourd’hui, nous voulons être entendues et reconnues comme profession médicale. On n’est pas des médecins. On le sait, on ne le sera jamais. On n’est pas non plus des sous-médecins.

    Lucile Sablayrolles, déléguée CGT

     

    Cette journée fait suite à une mobilisation, initiée par le syndicat, qui avait eu lieu devant l’Agence régionale de santé il y a un mois. Six mois après la signature des accords du Ségur de la santé, la CGT dénonçait déjà des “mesures pécuniaires “bricolage”” qui “ne rattrapent toujours pas le retard considérable pris par rapport aux salaires des professionnel.le.s  de santé des autres pays de l’OCDE”.

    Marseille : devant la fac pour sensibiliser sur la précarité étudiante.

    Une dizaine d’étudiants se sont rassemblés devant la fac St Charles avec des pancartes au message sans équivoque : «  Des thunes pour la fac ». Bien décidés à dénoncer la précarité dans laquelle ils vivent, ils appellent à ce mobiliser le 2 mars à Marseille.

    TUI  France : la mobilisation continue dans le tous ensemble contre les licenciements.

    A lire :

    Les hospitaliers en grève reconductible à Martigues.

    Avec douze lits supplémentaires imposés, les soignants sont à flux tendu. Les personnels de l’hôpital se sont mobilisés jeudi 18/02 pour dénoncer d’intenables conditions de travail.

    Fos – La direction Arcelor veut 400 emplois en moins d’ici 2024

    La CGT d’ArcelorMittal à Fos est vent debout contre un vaste programme de restructuration récemment officialisé par le groupe au niveau national. Pour le site industriel du Sud, ce plan pourrait entraîner la disparition de plus de 400 postes au sein de l’usine d’ici 2024.

    Communiqué de presse CGT ArcelorMittal Fos-sur-Mer

    Les représentants du personnel du Comité Social et Économique du site ArcelorMittal de Fos- sur-Mer ont récemment été informés d’un projet de restructuration appelé COS (de l’acronyme anglais Change Operational Script).

    Cette restructuration dictée par la direction londonienne du groupe ArcelorMittal au nom de la productivité, intervient alors qu’il n’y a aucun danger pour la survie de l’entreprise mais une volonté de réduire les effectifs, de supprimer des centaines de postes.

    Les objectifs affichés visent une baisse d’effectif de plus de 400 équivalents temps plein, uniquement dans le périmètre ArcelorMittal Fos et l’équivalent de 200 emplois chez nos sous- traitants à l’horizon 2024.

    Il apparait que cette nouvelle restructuration dans une entreprise déjà fragilisée à tout niveau entrainera inévitablement à court, moyen et long terme des pertes d’emplois massives ainsi que des pertes de compétences et qu’il contribuera une fois de plus à la dégradation des conditions de travail des salariés de notre entreprise et chez nos sous-traitants.

    Le projet tel qu’il est présenté sur la partie ré-internalisation des travaux de nos prestataires extérieurs, aura des conséquences sociales dramatiques pour ces entreprises ainsi que pour les salariés d’ArcelorMittal dont la charge de travail risque d’augmenter considérablement.

    Nous condamnons vigoureusement cette restructuration qui se résume à un plan social sur le dos des salariés et des contribuables, nous dénonçons la gouvernance imposée par le groupe ArcelorMittal qui comme toujours nous impose sa vision financière à court terme sans présenter de projet industriel viable et réaliste.

    A l’image d’autres grands groupes industriels, profitant de la crise sanitaire, ArcelorMittal après avoir recouru massivement aux indemnités liées au chômage partiel et ayant engrangé un maximum d’aides en argent public sous prétexte d’éviter des suppressions d’emplois, nous constatons à présent que ces aides serviront de liquidités de réserve et que l’engagement de ne supprimer aucun poste ne sera pas respecté.

    La CGT ArcelorMittal s’opposera fermement à la mise en place de cette restructuration qui pourrait impacter au total plus de 600 familles dans notre région. Nous mettrons tout en œuvre pour défendre les salariés, leurs emplois, leurs salaires et leurs conditions de travail.

    Des actions et des mobilisations seront organisées dans les prochains jours et semaines. Non auxsuppressions de postes ! Maintien de tous les emplois !

    Albi : mouvement de grève aux laboratoires Eurofins-Interlab

    Source : La Dépêche du Midi

    Le mardi 16 février 2021, des employés des laboratoires Eurofins-Interlab manifestaient devant le site albigeois du Val de Caussels. Une cinquantaine de salariés, en grève, s’étaient en effet réunis devant le bâtiment. Des négociations, entamées avec la direction la semaine dernière et les syndicats Sud, CGT et FO, ne sont en effet pas parvenues à calmer les protestataires. Aucune concession n’ayant été faite par les dirigeants.

    “Nous sommes en colère car les efforts que nous avons faits durant cette crise n’ont pas été reconnus par la direction. Les heures supplémentaires ont augmenté afin de pouvoir livrer les résultats des tests covid dans les temps et la direction ne reconnaît pas ce travail”, déplore Line Navarro, déléguée syndicale Sud.

    Ketty est technicienne au laboratoire depuis 8 ans. “Depuis le début du covid, on a beaucoup de travail et on subit une pression de nos supérieurs pour travailler toujours plus vite, souligne-t-elle. Il y a de nombreux burn-out et démissions à cause de cela”, estime la quinquagénaire. “Il y a un gros turn-over, c’est bien la preuve que ça ne va pas”, surenchérit Christine, infirmière.

    “On se sent comme à l’usine, témoigne leur collègue secrétaire Véronique, alors qu’on a affaire à des humains. On a plus le temps de faire notre travail comme il faut. Ce sont les patients qui en pâtissent”, raconte-t-elle.

    Parmi les revendications des grévistes : “de meilleures conditions de travail, une prime covid ainsi qu’une revalorisation de leur salaire”.

    Sur une centaine de salariés que compte le groupe, 65 ont suivi le mouvement de grève hier, dont 22 ont été réquisitionnés par la direction pour maintenir l’activité du laboratoire. Les sites de Rabastens et Bessières (en Haute-Garonne) étaient fermés hier.

    Les représentants du personnel ont été reçus par la direction dans la journée, mais les négociations n’ont pas permis d’aboutir à une entente. Les salariés grévistes ont à l’issue de la réunion décidé de reconduire le mouvement, qui se poursuivra le mercredi 17 février.

    Les femmes de chambre mettent la sous-traitance au tapis

    Source : l’Humanité

    À force de luttes, les femmes de chambre de plusieurs hôtels Campanile ont obtenu leur internalisation. Un soulagement indicible pour ces travailleuses ultraprécaires soumises à un travail harassant, et une avancée porteuse d’espoir pour leurs consœurs. 

    Devant la porte de l’hôtel Campanile du Bourget (Seine-Saint-Denis), les salariés réunis se sont abrités de la pluie fine sous le petit chapiteau dressé pour l’occasion. Certains ont fait plusieurs heures de route, d’autres sont même venus de Marseille pour l’occasion. Malgré la grisaille et la fraîcheur du mois de février, les masques peinent à dissimuler les sourires et l’enthousiasme.

    Ce mardi, devant le quatre-étoiles à deux pas de l’aéroport, c’est une victoire que tous sont venus célébrer. Depuis le début du mois, les gouvernantes et les femmes de chambre qui officiaient dans l’établissement sont officiellement des salariées du groupe Louvre Hotels, propriétaire des hôtels Campanile, après des années de travail sous la houlette de sociétés de sous-traitance. Le dénouement heureux d’une lutte qui avait culminé en 2019 par quinze jours de grève. « C’est bien la preuve que le pouvoir ne s’obtient pas, il se prend », souffle Vadim, employé polyvalent du Campanile tour Eiffel, venu féliciter ses camarades.

    Chapeau bas. Après plus d’un an et demi de lutte, les 20 femmes de chambre et gouvernantes de l’hôtel Ibis ne lâchent rien. Elles réclament la fin des maltraitances et leur embauche par le groupe Accor. © Julien Jaulin / Hanslucas

    Ces dernières semaines, l’univers du nettoyage de l’hôtellerie est allé de bonnes nouvelles en bonnes nouvelles. Quelques jours après l’établissement du Bourget, c’est celui de Levallois (Hauts-de-Seine) qui, face à la pression des syndicats et de ses employées sous-traitantes, décidait de les embaucher directement. Un changement de direction donnant accès à des droits que ces travailleuses étaient loin d’espérer de leur propre société. Paiement à l’heure et non plus à la chambre, prime d’intéressement, treizième mois et chômage partiel indemnisé à 100 % en période troublée de crise sanitaire : la victoire est loin d’être uniquement symbolique.

    « Dans le cadre de la situation actuelle, les salariées ont obtenu un accord d’activité partielle de longue durée qui leur garantit zéro licenciement économique d’ici à septembre. C’est une belle avancée », note aussi Claude Lévy, secrétaire général de la CGT hôtels de prestige et économiques (HPE). Marlène Schiappa, alors secrétaire d’État chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, avait bien énoncé quelques promesses en 2019. Elle invitait à des « engagements concrets, qui, au-delà des bonnes intentions, vont vraiment changer la vie de ces femmes », mais c’est bien uniquement à leur lutte que les salariées doivent ces multiples avancées. À force de mobilisations, c’est la quatorzième internalisation qu’elles ont obtenue à l’échelle du groupe.

    Paiement à l’heure et non plus à la chambre, prime d’intéressement, treizième mois… la victoire n’est pas que symbolique.

    En effet, les exemples de sociétés de sous-traitance de nettoyage peu scrupuleuses ne manquent pas dans l’hôtellerie. Pis, elles sont en fait la norme, estime la CGT, tant elles permettent aux établissements de jouir d’une main-d’œuvre peu chère, docile et sans en supporter le coût. « Quand on demande des cadences infernales, en moyenne de trois chambres ou trois chambres et demie à nettoyer par heure, on paye le travail moins cher. Et les hôtels externalisent la pénibilité du travail, ça leur permet de rejeter la responsabilité des maladies professionnelles sur les sous-traitants », explique Claude Lévy. Le tout, donc, au plus grand mépris des conditions de travail de ces salariées.

    Lire aussi : Hôtellerie. Les syndicats restent sur le palier

    Du baume au cœur

    Pour la majorité des femmes, mères de famille, immigrantes en situation administrative fragile, elles n’ont souvent pas le luxe de refuser les pratiques de leurs patrons. « Ces employées souffrent d’une précarité de base multidimensionnelle : celle-ci est à la fois administrative, parce que leur titre de séjour doit être renouvelé tous les ans, familiale, car beaucoup d’entre elles doivent s’occuper seules de leurs enfants. Ces personnes-là n’ont pas le choix, il faut remplir le frigo, nourrir les enfants, renouveler les papiers. Et la sous-traitance, avec des paiements à la tâche et des temps partiels imposés, ne fait qu’entretenir cette précarité », explique Tiziri Kandi, animatrice syndicale de la CGT HPE.

    Si ces dernières victoires ont de quoi donner du baume au cœur à toutes les salariées de l’hôtellerie en lutte, l’horizon reste encombré… Et la crise sanitaire, craignent les syndicats, risque d’apporter son lot de reculs. « Des grands groupes comme Hyatt ou Accor ont annoncé des PSE massifs ces derniers mois. Le motif économique n’est pas justifié, ils veulent simplement faire du dumping social, virer pour sous-traiter à l’avenir », tempête la syndicaliste. Celle-ci ne désespère toutefois pas de voir certains patrons changer dans le sens de l’actualité récente.

    Lyon – Les salariés de RTE France en grève, un centre de distribution menacé de fermeture

    Source : Lyon capitale

    Depuis le 8 février, les salariés de RTE sont en grève contre la fermeture de centres de distribution régionaux, notamment celui de Lyon.

    Une grève agite RTE (Réseau de Transport d’électricité), l’entreprise qui a la charge du transport de l’électricité du producteur au consommateur, depuis ce lundi 8 février. Les syndicats, la CFDT, la CGT et SUD sont mobilisés contre un plan de réorganisation de RTE. L’entreprise justifie ce plan par l’intégration d’énergies renouvelables et les échanges avec les pays voisins, rapporte Le Progrès.

    Ce plan prévoit, entre autres, la fermeture de cinq des huit centre de distribution de l’entreprise. Celui de Lyon et ses 35 salariés du 7e arrondissement sont concernés.il doit fusionner avec le centre de Marseille. Le centre de distribution de Lyon devrait symboliquement fermer ses portes ce vendredi 12 février dans la matinée, sans risque de coupure d’électricité.

    Carrefour – Bercy bloque l’OPA

    Source : Ensemble mensuel de la CGT

    Le canadien Couche-Tard relancera-t-il son offre publique d’achat (OPA) ? Econduit par le ministre de l’Economie, Bruno Lemaire, soudainement inquiet de la souveraineté alimentaire de laFrance, le « dépanneur » québécois renoncerait pour l’heure à l’opération. Pour la CGT, cette OPA signe l’échec de la stratégie du PDG de Carrefour, Alexandre Bompard.

    Sanofi  – La recherche saignée

    Source : Ensemble mensuel de la CGT

    Alors que Sanofi ne devrait pas livrer ses vaccins contre le Covid 19 avant la fin de l’année, le laboratoire pharmaceutique envisage de supprimer encore 400 emplois dans la recherche. En dix ans, les effectifs de chercheurs sont passés de 6 387 en 2010 à 3 905 en 2020. Choyé par l’Etat, le groupe reçoit une centaine de millions d’euros par an au titre du crédit impôt recherche.

    lire le dossier spécial d’IC sur Sanofi

    Michelin – Dégomme l’emploi

    Source : Ensemble mensuel de la CGT

    Le numéro 2 du pneumatique a annoncé2 300 suppressions de postes en France sur trois ans, dont 1200 dans l’industrie. Invoquant toujours la compétitivité, l’entreprise clermontoise continue de désindustrialiser la France pour délocaliser dans les pays à bas coûts. « Derrière le masque d’entreprise qui prend soin de ses salariés, se cache la finance insatiable », écrit la CGT.

    Disneyland Paris  – Triste parade

    Source : Ensemble mensuel de la CGT

    Le parc d’attraction, qui veut revoir son offre de spectacles, a engagé des négociations dans le cadre d’une rupture conventionnelle collective, avec comme objectif le départ d’un millier de salariés. La CGT, pour qui la direction veut se séparer de travailleurs en CDI pour les remplacer par des intermittents, a claqué la porte.

    L’Equipe  – Grève en suspens

    Source : Ensemble mensuel de la CGT

    Après quatorze jours, le salariés du quotidien sportif ont suspendu la grève engagée le 8 janvier pour dénoncer la suppression de 47 postes et l’absence de stratégie de la direction. Parmi les avancées : une clause contre toute rupture contrainte et de meilleures conditions de départ. En 2020, l’Equipe avait proposé un accord de performance collective avec une baisse de salaire contre une

    Drôme – La politique du pire

    Source : Ensemble mensuel de la CGT

    CGT, Ligue des droits de l’homme, associations et partis politiques… Tous ont fustigé la décision du maire de Valence de supprimer des aides municipales « aux familles de délinquants » ; Dans un communiqué commun, ils dénoncent des mesures « qui ne contribuent en rien au retour au calme demandé par les personnes subissant parfois quotidiennement des incivilités ».

    Vienne – L’industrie se rebelle

    Source : Ensemble mensuel de la CGT

    Le 21 janvier, la fédération CGT de la métallurgie et l’UD organisaient un rassemblement devant la fonderie du Poitou afin de protester contre les restructurations et fermetures dans la filière. Dans le bassin de Châtellerault, 4 000 emplois directs et indirects sont touché. La mobilisation avait aussi pour objectif de dénoncer le détournement des aides publiques par les constructeurs automobiles au profit de leurs actionnaires.

    Lot – Nerf d’Assier

    Source – Ensemble mensuel de la CGT

    Soutenus par de nombreux élus locaux, ainsi que par l’association de défence de la gare d’Assier et de promotion du rail, les cheminots CGT de la ligne Captenac-Brive ont réussi, au terme de deux semaines de grève, à faire annuler le projet de réorganisation de la SNCF visant ) supprimer des postes d’aiguilleurs et de chef de service.

    Total – “On va lutter pour l’emploi jusqu’à la fin” .

    Un rassemblement à la Défense contre la signature du PSE de la raffinerie de Grandpuits, qui prévoit la suppression de 700 emplois, a eu lieu ce mardi. Près de 300 personnes ont répondu présentes, dont de nombreux soutiens, de Philippe Martinez à François Ruffin. Entre action écolo et tentative d’envahissement, la détermination était au rendez-vous après un mois de grève.

    CHU de Toulouse

    Depuis le 25 janvier, les soignants des blocs opératoires sont en grève illimitée pour faire valoir leurs droits. Aujourd’hui, la direction générale du CHU Toulouse a reçu la délégation des blocs opératoires. Une réunion sous haute tension qui a démontré le mépris de la direction face à la colère des soignants.

    Toulouse. Grève et action coup de poing du personnel des blocs opératoires du CHU

    Dans la continuité du mouvement de grève initié le 25 janvier, une cinquantaine de personnels soignants des blocs opératoires du CHU de Toulouse ont pris de court la direction en infiltrant leurs locaux ce matin, situés à l’Hôtel Dieu. Ils souhaitent être reçus par la direction pour porter leurs revendications et faire passer un message de détermination !https://www.revolutionpermanente.fr/

    Givors – Deux enseignant.e.s entament une grève de la faim pour obtenir des moyens pour leur collège.

    Suite à la multiplication des violences dans leur établissement, Leila et Pierre, professeurs au collège Lucie Aubrac de Givors (métropole de Lyon), ont entamé une grève de la faim. Ils espèrent obtenir du rectorat des moyens supplémentaires pour pouvoir accompagner leurs élèves, ainsi que le classement de leur collège en REP +. Une démarche extrême, qui met en lumière l’état de détresse profonde dans lequel se trouvent aujourd’hui les enseignant.e.s confrontés à la réduction toujours plus drastique des moyens accordés à l’éducation prioritaire.

    Livreurs : ils établissent un rapport de force dans la lutte contre les plateformes

    La lutte contre les plateformes s’amplifie depuis l’automne. Mais il reste compliqué de faire plier un employeur quand ce dernier refuse de se considérer comme tel. Des trottoirs des MacDo aux sièges de l’assemblée en passant par les bancs des tribunaux, les livreurs et leurs alliés multiplient les actions pour tenter de contre balancer la toute puissance des plateformes. Etat des lieux de leur lutte. https://rapportsdeforce.fr/

    AED : construire la lutte des précaires de l’Éducation Nationale

    Depuis le 1er décembre 2020 les surveillants des collèges et lycées (AED) ont lancé un mouvement de contestation d’une ampleur inédite. Le 19 janvier, ils appelaient à une grève nationale reconductible. Entre véritable ras-le-bol et difficulté à mobiliser un secteur particulièrement précaire, la contestation se construit peu à peu. https://rapportsdeforce.fr/

    Toulouse – A Latélec, ce sont les salariés qui ont sauvé les emplois….

    La direction de Latélec, sous-traitant aéronautique toulousain, a dû renoncer à la suppression de 130 emplois, face à l’opposition d’une partie du personnel.

    Grève dans la petite enfance :

    Pour que les bébés crèchent dignement !…..Les personnels des crèches, des haltes-garderies ainsi que les assistantes maternelles étaient en grève ce mardi 2 février. Objet de la colère : une réforme qui propose d’augmenter à six le nombre de tout-petits encadrés par un adulte.

    Des nouvelles des grèvistes de la BSB et un appel à aller les soutenir sur le piquet devant la bibliothèque.

    En grève tous les samedis depuis le 5 décembre et après une semaine de grève, les MOET en lutte de la BSB mèneront une journée de mobilisation avec les permanent.e.s de la bibliothèque,

    Conseil Départemental des Côtes d’Armor.

    Appel à la grève contre la suppression de postes..https://www.cgtservicespublics.fr/

    Vénissieux (Rhône)

    Maintien du régime indemnitaire pour les agents en PPR. la CGT obtient gain de cause…https://www.cgtservicespublics.fr/

    TRANSPORTS PUBLICS : l’intersyndicale RATP fait respecter par la grève les mesures de prévention contre le covid

    La RATP reprend la vente de tickets dans ses bus, les chauffeurs répondent par la grève. La RATP montre à nouveau le peu de considération qu’elle porte pour la santé de ses salariés comme des usagers. Alors que la crise sanitaire se poursuit, avec l’apparition inquiétante de variants du Covid, la régie des transports parisiens suspend différentes mesures visant à limiter les contaminations. https://www.revolutionpermanente.fr/

    AUVERGNE – Mobilisation contre la casse d’EDF !

    les travailleurs des IEG (Industries Electriques et Gazières) sont mobilisés contre le projet de démantèlement d’EDF GDF.

    https://www.cgt.fr/actualites/france/energie/mobilisation-legislation/projet-hercule-edf-serait-eclate-en-trois-entites

    Blois. TECALEMIT mobilisés contre les suppressions d’emplois

    Les représentants du personnel de Tecalemit ont refusé mardi 16 février 2021 de valider le plan social de la direction. Les grévistes poursuivent le blocage de leur usine à Blois..Un comité social et économique extraordinaire se tenait mardi 16 février 2021, dans les locaux de Tecalemit Aerospace, à Blois. Appuyés par des ouvriers grévistes, les représentants du personnel n’ont pas validé le plan social présenté par la direction. Les salariés attendent des conditions de départ plus favorables : ils exigent une prime supra-légale comprise entre 15.000 et 60.000 € par salarié et la prise en charge d’un congé de reclassement pour les licenciés.

    « Le plan social passe désormais entre les mains de la Direccte qui le validera ou non, explique Yoann Pirou, secrétaire du CSE. On attend la réponse de la Direccte avant d’entreprendre des démarches auprès du tribunal administratif. »

    Pendant ce temps, les grévistes continuent de bloquer leur usine, jour et nuit, comme ils le font depuis le jeudi 11 février. Ils ont installé des bâches et des palettes pour empêcher l’accès à l’entrée. Les représentants du personnel dénoncent aussi le recours à des intérimaires pour remplacer les salariés grévistes à leurs postes.

    Source : La Nouvelle république

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Il y a quelques jours  la Commission Luttes du PRCF constatait que sur tout le territoire, les luttes des travailleurs pour conserver leurs emplois, maintenir leur salaire, sauver le produire en France, la protection sociale et les services publics, n’avaient pas diminué. La combativité , la colère, la révolte sont intactes.

    Un sondage tout récent indique que 80 % des personnes interrogées croient à une future explosion sociale.

    La lutte des raffineurs de Grandpuits  continue avec un mouvement de solidarité qui s’amplifie. Aussi celle des travailleurs (es) d’EDF qui luttent contre le plan “Hercule” et ceux d’ Enedis conte le plan Clamadieu concocté par Macron et l’UE et mis en œuvre par la direction d’EDF  pour parachever la liquidation d’EDF comme entreprise nationale. 

    Alors que la pandémie n’est pas terminée, la suppression des lits et des emplois dans les hôpitaux continue. Les travailleurs de la santé poursuivent le combat pour inverser cette tendance. Dans l’Education nationale : les enseignants, les personnels de l’éducation aussi luttent pour de sérieuses mesures de protection antivirale, pour la réduction durable des effectifs, contre la casse du lycée et du bac par la contre-réforme Blanquer. 

    Il y a aussi le combat des TUI, des livreurs, des travailleuses des crèches …etc.

    Pourtant, la “coordination” des luttes qui incombe normalement aux directions syndicales confédérales est catastrophique. On voit le manque de volonté d’unifier ces luttes , de les nationaliser, d’appeler à chasser ce pouvoir méprisant et incompétent, de mettre en cause les directives de casse de Bruxelles et l’économie de marché ouverte sur le monde où la concurrence est libre et non faussée qui, suscite en permanence les privatisations, les délocalisations et les ruineuses fusions capitalistes (Renault, PSA, Alstom, etc.). Le manque de volonté pour aller vers le nécessaire “tous ensemble en même temps” est patent.

    En outre, le Roi Macron et ses ministres continuent d’accentuer la répression contre les travailleurs et les militants les plus combatifs tout en empilant les lois liberticides, les couches d’état d’urgence “sanitaire”, s’ajoutant aux strates d’état d’urgence “antiterroriste” et à la “loi de sécurité globale” pour fasciser l’Etat et transformer ce qui reste de la République en Etat policier.

    Pourquoi la journée interprofessionnelle du 4 février 2021.. a-t-elle peu mobilisé les travailleurs et la jeunesse ?

    Nous savons que les gouvernements: Sarkozy, Hollande, Macron se foutent royalement de la santé du peuple. Tous les trois aux ordres de l’UE depuis des décennies, ils ont cassé l’hôpital public, planifié l’application des directives de l’UE pour la liquidation de l’emploi industriel, la casse de l’école et de l’université .

    La nation et la langue française sont le cadet de leurs soucis et le globish continue d’envahir l’espace français avec pour finalité la mise en place d’un Grand Marché transatlantique de la force de travail accentuant comme jamais la concurrence entre prolétaires et le moins-disant social et salarial.

    Nos gouvernants sont au service des grands groupes capitalistes, des milliardaires.  Au lieu de la combattre vraiment (la France a été mise hors d’état de soigner, d’hospitaliser dans des conditions correctes, de chercher et de fabriquer des médicaments et des vaccins de jeter à la poubelle de milliers de masques), nos gouvernants utilisent la pandémie pour accroitre les profits capitalistes. L’incurie sanitaire dont les mesures anarchiques incohérentes crée la peur (confinements sélectifs, avec un fort caractère de classe, et couvre-feu ne compenseront jamais les milliers de lits d’hôpital supprimés…) amène au repli sur soi alors qu’on peut aller au boulot, prendre le métro, les bus, s’entasser pour faire ses courses sans respect des gestes barrières indispensables, amener les enfants à l’école, les laisser dans des locaux mal ou pas décontaminés… En revanche, on ferme le lieux de sociabilité : universités, bibliothèques, restaurants ,théâtres mais on ne touche pas à la production où se concrétise le profit capitaliste. 

    Depuis trois ans aux cotés des Gilets jaunes, les actions de masse progressaient : retraite, lutte pour le climat, luttes des étudiants. Toutes ces luttes convergeaient. Freiner la protestation populaire par la  peur et la répression sauvage , permanente. Le puissant mouvement des GJ ayant été criminalisé ,gazage constant ,violence ,matraquage, yeux crevés  –  là est le but jusqu’aux présidentielles de 2022. S’appuyant sur les lois liberticides (amendes, gardes à vue) qui menacent chacun, ils travaillent à la réélection de Macron ou , par défaut, à l’avènement du RN (à qui on à ouvert en grand les portes des télévisions et des  radios)

    L’historien Stéphane Sirot  dans un article récent montre le développement  du mouvement populaire depuis trois ans et explique que ce gouvernement par crainte d’explosion sociale fait et fera tout pour le stopper. La violence  institutionnalisée  la peur  empêche (provisoirement) l’essor des luttes et des manifestations.

    Pour encourager concrètement au tous ensemble en même temps, le PRCF organisera de manière décentralisée, autour de la journée symbolique du 15 mars (anniversaire du programme social du CNR) des rassemblements unitaires pour qu’ensemble, militants progressistes et syndicalistes de lutte disent clairement: l’argent pour les travailleurs plongés dans la misère et la précarité, pas pour le grand capital! Plus une seule loi liberticide, plus une contre-réforme maastrichtienne (retraites, Sécu, indemnités chômage…), plus une euro-privatisation (SNCF, EDF, ADP), plus un plan de licenciements, plus une délocalisation, plus une fusion capitaliste transnationale semeuse de chômage et de mort du “produire en France”! Ensemble pour contre-attaquer et exiger une nouvelle République française souveraine, sociale, fraternelle et démocratique!

    Bernard Colovray pour la Commission Luttes du PRCF

    § – Albi : HERCULE – CLAMADIEU : C’est toujours non !

    Toujours mobilisés contre le Projet Hercule chez EDF et la plan Clamadieu chez Engie, une centaine de salariés et retraités a participé à un rassemblement convivial et fraternel sur le site Enedis de la DR NMP à Albi. Enedis, GRDF, RTE, EDF Commerce, CNPE Golfech, Production Hydraulique, CMCAS Toulouse, Prestataires ou encore Retraités : tous présents et mobilisés contre le démantèlement de nos Entreprises et pour revendiquer un Service Public de l’Energie. Suite à l’Assemblée Générale, un rassemblement spontané devant la Préfecture du Tarn à Albi, qui n’a pas donné suite à la demande d’audience de l’intersyndicale, a été décidé afin d’alerter les pouvoirs publics sur les dangers que représentent ces projets destructeurs, aussi bien pour les usagers que pour les salariés.

    § – Albi : 300 enseignants et agents de l’Education Nationale ont défilé à Albi mardi 26 janvier contre la « blanqueroute » et des conditions de travail dégradées

    Source : Le Tarn libre.com

    Près de 300 enseignants et agents de l’Eduction Nationale ont répondu mardi 26 janvier à l’appel à manifester à Albi lancé par une intersyndicale tarnaise FSU-FO-CGT-Sud Education. Cette mobilisation s’inscrivait dans le cadre d’un appel national à faire grève et manifester ce jour là. les revendications concernaient le budget 2021 pour l’éducation et ses répercutions sur les salaires, les conditions de travail et le nombre de postes ainsi que la gestion de la crise Covid. Selon les syndicats, la grève a été suivie à 25 % dans le Tarn.

    Dans le cortège, qui s’est élancé de la place du Vigan en direction des locaux de la Direction des Services académiques du Tarn, l’ambiance était assurée par la « fanfare » de la FSU. Les pancartes et panonceaux que brandissaient professeurs du 1er ou du second degré, assistants d’éducation – AED, Aesh (Accompagnants d’élèves en situation de handicap) étaient explicites : « Socéité fragilisée, ne sacrifiez pas l’Education », « Nous ne sommes pas vos pions », « Blanquer rime avec colère », « Blanqueroute »…

    Une délégation devait être reçue au terme du défilé par Marie-Claire Duprat, Directrice académique des services de l’Education nationale (Dasen) – Inspectrice d’Académie du Tarn.

    § – Les fonderies du Poitou menacées de fermeture

    Source : CGT Publié 13 jan 2021

    Suite au désengagement de Renault, la Fonderie du Poitou Fonte (Vienne) cessera définitivement son activité en juin 2021, quarante ans après sa création. 292 emplois seront supprimés. En difficulté pour fournir les volumes commandés par Renault, la fonderie d’alu est aussi menacée. Les négociations du plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) ont débuté mercredi 6 janvier.

    Les fonderies du Poitou, Vienne, sont constituées de deux fonderies, une spécialisée dans la production de fonte, et l’autre dans la production d’aluminium. Rachetées plusieurs fois, Alvance Aluminium Poitou appartient au groupe Liberty, qui a décidé l’arrêt définitif de la production de carters en fonte en juin prochain, suite au désengagement automobile Renault, principal client de l’usine.

    Cela conduira à la fermeture du site et la destruction de 292 emplois

    Les négociations du plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) ont débuté mercredi 6 janvier. « Il y a eu une première journée de négociation, concernant les congés de reclassement. On est dans l’attente d’un investissement de l’actionnaire et d’une décision de Renault. Qu’est ce que Renault va faire si on n’arrive pas à fournir les pièces ? Quel va être l’engagement du constructeur par rapport aux fonderies alu ? Si Renault se désengage, la fonderie fermerait », précise Jean-Philippe Juin, délégué CGT à la fonderie alu.

    Renault s’est engagé sur une commande, mais la fonderie Alu est en difficulté pour fournir les volumes commandés, conséquences l’absence d’investissement de l’actionnaire dans l’outil de production.

    La direction est ainsi incapable de débloquer les investissements nécessaires pour le développement de la culasse HR10 qui représentera plus de 50 % de la production à partir de 2021. « Renault nous dit : si vous n’êtes pas capables de fournir ces volumes, on fera comme à la fonte, on va se désengager. »

    Au total, 572 emplois sont menacés, sans compter les emplois indirects des sous-traitants.

    Présenté comme un poids lourd industriel avec des moyens considérables, le groupe Liberty est en réalité une « coquille vide ». L’actionnaire se contente de « chasser les primes » que l’État met en place pour aider les entreprises en difficulté.

    Dernièrement, avec l’appui et l’aval de l’État français, l’actionnaire a acquis Ascoval et FRI, deux fleurons de l’aciérie française qui fournissent l’acier pour la fabrication des rails pour la SNCF.

    Pourtant depuis deux ans, la CGT n’a eu de cesse d’alerter les pouvoirs publics sur le manque de capacité de ce groupe à soutenir les fonderies. Tous les sites repris par le groupe britannique sont en difficulté.

    Depuis le rachat de la Fonderie du Poitou Fonte en mai 2019 par le groupe Liberty, la production était erratique. L’usine ne tournait jamais à 100 % et occasionnait régulièrement des périodes de chômage partiel pour les salariés.

    En deux ans, aucune promesse d’investissement n’a été tenue par l’actionnaire.

    § – Marseille – Les cheminots font bloc contre les projets de leur direction

    Des cheminots de toute la région se retrouvent ce jeudi devant la direction régionale de la SNCF à Marseille, à l’appel d’une intersyndicale large (CGT, SUD, FO, CFDT, Unsa). Objectif : interpeller ladite direction et court-circuiter ses projets.

    § Marseille – Les pompiers du Sdis 13 envahissent le Conseil Départemental

    Ils ont décidé de demander à toucher la prime Covid « directement à Martine Vassal. Le directeur général de la sécurité est descendu pour aller à leur rencontre et leur annoncer qu’ils auront une réponse la semaine prochaine. De leur côté ils expliquent qu’ils demandent depuis des mois à être reçus. Ils observent que les sapeurs forestiers ont eu cette prime, les agents de métropole également et aussi les marins pompiers et les agents techniques du Sdis (service départemental d’incendie et de secours) aussi. Mais pas eux.

    § – Mobilisation du 26 janvier. Le monde de l’éducation déconfine sa colère

    Les personnels de l’éducation nationale, dans toute leur diversité, étaient en grève mardi 26 pour dénoncer leurs conditions de travail, la gestion de la pandémie, des salaires en berne.

    Enseignants, surveillants, conseillers principaux d’éducation, AESH (accompagnants d’élèves handicapés), psychologues scolaires, infirmières scolaires, mais aussi lycéens et étudiants… Le monde de l’éducation était mobilisé mardi 26 janvier, à l’appel d’une très large intersyndicale (FSU, CGT, FO, Solidaires). Et, en dépit du contexte sanitaire, ils sont nombreux à avoir défilé, partout en France. Le Snuipp-FSU a relevé un tiers de grévistes dans le premier degré. Dans le second degré, le Snes-FSU estimait ce taux à 40 % des professeurs. Sans surprise, le ministère de l’Éducation nationale a communiqué sur un taux de grévistes, à la mi-journée, à 11 %.

    Des suppressions de postes incessantes malgré la crise

    Gestion calamiteuse de la crise sanitaire, conditions d’enseignement dégradées, salaires en berne, suppressions de postes incessantes… les motifs de la colère étaient vastes. « C’est un travail que j’aime mais aujourd’hui je suis épuisée », a confié à l’AFP une professeure des écoles de Toulouse, évoquant « le manque criant de moyens, surtout depuis le début de la crise sanitaire ». À Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), un millier de personnes ont manifesté derrière une banderole « Urgence pour le service public d’éducation ». Parmi elles, Magali Gallais, CPE (conseillère principale d’éducation) : « On brasse des élèves toute la journée, ils oublient souvent de mettre leur masque correctement, on est exposé au virus en permanence. » Malgré le froid, ils étaient tout autant à Rennes. « On a eu une perte de pouvoir d’achat en dix ans de 275 euros mensuels par personne », a témoigné Axel Benoist, le secrétaire national du Snuep-FSU (enseignement professionnel). « C’est un moment crucial pour l’éducation, il y a une vraie colère qui monte chez les enseignants qui sont très inquiets », estime Benoît Teste, secrétaire général de la FSU, en référence au Grenelle des enseignants, lancé par le ministre Jean-Michel Blanquer, qui doit s’achever en février. « Ce qui est entrepris par le ministère n’est absolument pas satisfaisant, c’est essentiellement de la communication avec une revalorisation de surface qui est très insuffisante. »

    Pour Saphia Guereschi, secrétaire générale du Syndicat national des infirmières conseillères de santé (Snics-FSU, majoritaire), les infirmières au collège ou au lycée sont accaparées par la gestion de la crise sanitaire et doivent gérer les « phases de dépistage et de tracing », au détriment de l’accompagnement des élèves. « Nos jeunes, qui vont très mal, ne peuvent plus être accueillis comme il se doit lors des consultations dans les établissements car nous ne sommes pas remplacées, il faut réagir très rapidement », a-t-elle alerté. Six jours après s’être mobilisés contre les effets délétères de l’épidémie sur leur vie, les étudiants se sont eux aussi joints aux cortèges. « La manifestation de la semaine dernière nous a permis d’obtenir des choses mais pas de nous faire totalement entendre, a expliqué à l’AFP Mélanie Luce, présidente de l’Unef. Alors on poursuit la mobilisation. »

    § – Plus d’heures dans la DHG du lycée Joliot-Curie

    Le lycée Joliot Curie connaît depuis 2 années une baisse importante des moyens horaires qui lui sont attribués, conduisant à une perte d’heures d’enseignement dans de nombreuses disciplines.

    Cette année nous sommes confrontés à de nouvelles baisses horaires qui aggravent une situation déjà très fragile.

    Nous enseignants et personnels éducatifs du lycée Joliot-Curie avons appris la semaine dernière que, pour la troisième année consécutive, les financements prévus pour la rentrée de septembre seront drastiquement revus à la baisse.

    Pour nos élèves ces pertes de financement se traduiraient :

    • par une baisse du nombre d’heures de cours en demi-groupe (en EPS, Philosophie, maths, espagnol, option euro-humanités  etc.), qui sont pourtant absolument nécessaires pour les faire progresser, surtout ceux et celles qui rencontrent le plus de difficultés en classe entière,
    • par le risque de devoir fermer la spécialité Théâtre en 2022, partenaire du théâtre national des Amandiers,  à laquelle le lycée est historiquement attaché et qui est indissociable de son identité.  C’est cette spécialité qui est source, entre autres, de l’ambition d’ouverture du lycée et de son rayonnement culturel .
    • par l’amputation de l’accompagnement personnalisé :  –   en seconde dont les heures seront divisées par deux, alors qu’elles sont indispensables à la remédiation des lacunes dans les matières fondamentales (Maths, Français), et au soutien les élèves dans leurs choix d’orientation (orientation rendue d’ailleurs encore plus compliquée par la réforme du lycée, du baccalauréat et de l’accès à l’enseignement supérieur via Parcoursup),   –  en première : les élèves perdent une demi-heure avec le  professeur principal (utilisée pour construire le projet d’orientation) et de français (pour préparer le Bac de français de 1ère).    –  en terminale : Les élèves perdent toutes les heures d’AP en SVT, physique-chimie et SES
    • par la diminution de l’horaire des langues. Les élèves de filière technologique perdent une heure d’anglais.  Les élèves perdent en espagnol une demi-heure à une heure dans toutes les premières et une demi-heure en terminale générale, réduisant l’horaire en première à 1H30 par semaine, soit une heure en- dessous de l’horaire légal pour un élève qui suit une LVB espagnol,
    • par la limitation de la liberté des élèves de choix des spécialités induite  par :-       la répartition horaire proposée dans le TRMD qui part du principe que toutes les spécialités de première seront à 30. Statistiquement, il est quasiment impossible que pour chaque spécialité, on ait exactement 30 élèves qui la souhaitent. On devrait donc artificiellement remplir les classes sans respecter forcément le choix des élèves.      –       la disparition d’un groupe de SVT qui risque d’empêcher les élèves de garder cette spécialité en terminale. –       La disparition d’un demi-groupe de spécialité HGGSP qui  risque d’empêcher certains élèves de seconde de choisir cet enseignement.
    • en bref, par une dégradation générale des conditions d’enseignement, alors même que les conséquences du confinement et de la crise économique demandent au contraire que l’Education Nationale vienne combler, et non pas aggraver, les inégalités qui en résultent.

    Nous savons qu’il est très difficile de se réunir en cette période de crise sanitaire, mais nous savons également que vous êtes aujourd’hui tous et toutes particulièrement préoccupé-e-s par l’avenir de vos enfants.

    Il est encore possible d’obtenir des moyens horaires dignes en se mobilisant massivement contre ces mesures incompréhensibles : afin de renforcer nos revendications lors des entrevues qui auront bientôt lieu avec les instances en charge de l’attribution des financements du lycée Joliot-Curie, apportez-nous votre soutien en prenant  le temps de signer cette pétition.

    Plus nous serons nombreux à le faire, plus les conditions d’accueil de vos enfants à la rentrée prochaine seront favorables à leur réussite.

    § – Tarn et Garonne – Fin d’une grève très dure

    Source : Nouvelle du Tarn et Garonne
    A la STEF, après 42 jours de conflit un protocole a été signé entre la direction et les grévistes, sous l’égide de la DIRECCTE tant les négociations eurent du mal à se mettre en place, permettant la reprise du travail. Les salariés ont obtenu grâce à leur détermination 50 € d’augmentation de salaire, dont 35 immédiats et 15 en 2022, une augmentation de la prime de panier et de la prime transport, et l’étalement négocié sur 18 mois des retenues de jours de grève. Loin des revendications de départ, mais plus que le protocole signé par FO quelques jours plus tôt. Le courage que ces salariés ont montré force le respect des travailleurs, malheureusement pas assez celui des employeurs.

    § – À Morlaix, l’hôpital déclenche son Plan blanc, les syndicats restent inquiets

    Source : Le télégramme de Brest

    Le Centre hospitalier des Pays de Morlaix (CHPM) a déclenché, lundi 25 janvier, le Plan blanc de l’établissement pour faire face à la tension sur les lits de médecine, alors qu’un cluster de cas covid y a été identifié. Les syndicats s’inquiètent pour les agents hospitaliers.

    L’hôpital de Morlaix a déclenché lundi 25 janvier le Plan blanc de l’établissement. (Photo Claude Prigent)

    « Il a été décidé de déclencher le Plan blanc de l’établissement » : c’est le directeur par intérim du CHPM, Ronan Sanquer, qui l’a annoncé lundi 25 janvier après une cellule de mobilisation, alors qu’en « raison du cluster [de 25 cas Covid], l’établissement connaît des tensions concernant ses capacités en lits de médecine ». Pendant toute la durée du Plan blanc, « tous les professionnels de l’établissement sont susceptibles d’être rapidement mobilisés pour faire face à l’évolution de la situation ».

    « Danger grave et imminent » selon deux syndicats

    Dans le même temps, le syndicat SUD Santé sociaux du CHPM déclenchait lundi « un droit d’alerte sans droit de retrait » pour « un Danger Grave et Imminent (DGI) concernant l’organisation, les conditions de travail, les risques psychosociaux encourus par les agents du CHPM face à la covid-19 ». Alors qu’en médecine 3e ouest « le nombre de lits a été augmenté à 25 lits ce week-end face à l’augmentation des cas covid », « que le 4e étage s’est retrouvé en présence de trois patients covid dans chacun des services d’hospitalisation », SUD santé sociaux s’inquiète « qu’un filtrage n’a pas lieu au niveau du hall du MCO afin de s’assurer du port du masque chirurgical, afin de limiter les visites aux personnes porteuses d’une dérogation… ». Le syndicat dénonce également le fait que « les patients testés aux urgences (…) montent dans les services, en chambre doubles », sans mesure d’isolement avant le résultat, et s’inquiète dans cet intervalle des risques possibles de « contamination aux agents et la propagation à leur insu aux autres patients, à leurs familles ».

    Sud Santé alerte aussi sur la surcharge de travail des infirmières à Bélizal, « pouvant être seules pour 80 résidents malades ». Enfin, Sud Santé dénonce « les conditions de travail avec des personnels déplacés, replacés », et l’organisation horaire avec « des passages en douze heures afin de pallier l’absentéisme ».

    Plan de continuité des services

    De son côté, la CFDT du CHPM avait fait dès jeudi 21 janvier « une Déclaration de danger immédiat pour protéger ses agents par rapport à la question de la reconnaissance en cas de contraction du virus. La situation est tendue du point de vue des remplacements, nous avons demandé à la direction de revoir le plan de continuité sur les services les plus techniques », confie Stéphanie Primel, qui entend rassurer les usagers de l’hôpital de Morlaix : « Nous sommes dans une phase compliquée, les choses se mettent en place en interne pour avoir une traçabilité des agents, filtrer les visites et isoler les cas contact ».

    À la CGT, qui n’a pour le moment pas déclenché de DGI, Pascal Kerboriou explique que « le Plan blanc, désactivé en décembre dernier par l’ARS, a été réactivé par manque de personnel et pour pouvoir déprogrammer certains actes si nécessaire. Avant la covid, on manquait de lits et de personnel, pendant la crise sanitaire, c’est encore pire, mais le dialogue social est revenu, il faut le saluer », ajoute-t-il. À l’heure où, selon les sources de la CGT, on compterait « ce mardi 30 cas covid confirmés parmi le personnel » (NDLR, 27 selon la direction), le syndicat réclame « que chaque agent obtienne des masques FFP2 afin que chacun soit protégé avec des moyens suffisants face à ce cluster ».

    § – Patronat et Confédération européenne des Syndicats main dans la main pour rallumer les étoiles de l’UE

    « Nous appelons à une alliance européenne de décideurs politiques, de chefs d’entreprise et de dirigeants financiers, de syndicats, d’ONG, de groupes de réflexion et de parties prenantes afin de soutenir et de concrétiser […] la relance verte », a déclaré Laurent Berger, patron de la CFDT et président de la Confédération européenne des Syndicats le 14 avril, dans une tribune également co-signée par 180 patrons, députés, dirigeants syndicaux et lobbyistes.

    Déjà fortement entamée ces dernières années, la crédibilité d’un projet européen « humaniste » a portant définitivement volé en éclat et laissé apparaitre l’UE pour ce qu’elle est réellement : une alliance capitaliste qui a besoin de se parer (ou d’imposer) une « identité » et des valeurs prétendument communes pour mieux justifier des politiques économiques au service exclusif du capital.

    Ne nous trompons pas, c’est bien ce retour à la réalité qui motive le discours collaborationniste de la tribune : « Nous nous engageons à travailler ensemble, à partager nos connaissances, à échanger notre expertise et à créer des synergies pour mettre en place les décisions d’investissement dont nous avons besoin », affirment ainsi les signataires de la tribune.

    Collaborationnisme, quand tu nous tiens…

    Publié dans différents pays par plusieurs quotidiens nationaux, le texte co-signé par des patrons voyous, des députés européens de tous bords et des leaders « syndicalistes » est une nouvelle illustration criante du collaborationnisme de classe.

    Parmi les signataires, on retrouve ainsi pêle-mêle 79 eurodéputés des groupes du Parlement européen (écologistes, sociaux-démocrates, conservateurs, libéraux…), 37 patrons, dont Jean-Paul Agon, PDG du Groupe L’Oréal, Torbjörn Lööf, PDG d’Inter IKEA Group, ou encore Tim Brett, président de l’Unité Europe de l’Ouest de Coca-Cola.

    Sont également signataires du texte plusieurs dirigeants de la Confédération Européenne des Syndicats (CES), ainsi que les ministres de 11 pays, dont Elisabeth Borne, ministre française de la Transition écologique. Sept ONG et six think tanks (pour ne pas dire lobbys) ont également ratifié la tribune de leurs signatures.

    Rappelons au passage que la CES est reconnue par l’Union européenne, par le Conseil de l’Europe et par l’Association européenne de libre-échange (AELE) en tant qu’unique organisation syndicale interprofessionnelle représentative au niveau européen.

    Greenwashing et « New deal » européen : ce qui se cache derrière la tribune

    Ce n’est pas une surprise que de constater que le plaidoyer, long et insipide, ne revient pas sur les plusieurs décennies de libéralisation-privatisation de secteurs industriels et de services publics, ou sur la casse de la souveraineté économique et politique de chaque Etat-membre, ou encore sur les récentes années de politiques austéritaires et de souffrances populaires.

    Si la tribune s’escrime ainsi à rallumer les étoiles européennes, la ficelle est en effet un peu grosse. « La volonté politique est là. La stratégie aussi. » affirment ainsi, sans rire, les signataires, tout en ajoutant : « Des projets de transition vers la neutralité climatique comme le Green Deal européen ont le potentiel pour reconstruire notre économie sur la base d’un nouveau modèle de prospérité ».

    « La guérison économique nécessitera des investissements massifs pour protéger des emplois et en créer de nouveaux, soutenir les entreprises, les régions et les secteurs qui souffrent de l’arrêt forcé et soudain de l’activité. », précise encore la déclaration, soulignant : « Ces investissements doivent permettre l’émergence d’un modèle économique plus résilient, plus protecteur, plus souverain. »

    On peut sourire devant le mot « souverain » employé par les rédacteurs de la tribune pour ne surtout pas dire « souveraineté ». Mais les faits sont là : les signataires plaident pour des investissements massifs d’argent public pour renflouer des caisses – pas si vides d’ailleurs – d’entreprises en recherche permanente de profits. En clair, ce sont aux Etats, et à travers eux, les peuples et les travailleurs, de payer.

    Une fois encore, ce ne sont pas les besoins fondamentaux des peuples qui conditionnent et déterminent ainsi le choix d’investir dans des infrastructures (hospitalières, industrielles, etc), mais bien la voracité des patrons.

    Derrière les mots « souverain » ou « résilience » se cache ainsi une manipulation dangereuse. L’objectif, non-assumé, de ce texte est de faire croire qu’il serait dans l’intérêt général de mettre encore et encore la main à la poche. Las, il ne suffit pas d’enrober ces injonctions à l’unité européenne de mots à la mode pour convaincre les peuples de payer la facture de la crise économique.

    La « solidarité européenne » contre les peuples, d’Europe et d’ailleurs

    Une autre manipulation, tout aussi cachée et dangereuse, doit également être relevée. Si beaucoup parlent du « jour d’après », qu’en sera-t-il des relations inter-étatiques dans des conditions d’aggravation brutale des contradictions impérialistes ?

    Ce sont ces considérations géopolitiques qui se cachent derrière ce texte. Il faut à tout prix défendre « l’Idée » européenne pour passer par pertes et profits l’abandon des peuples face à des problématiques pourtant communes. L’objectif ? Ressouder un partenariat économique européen pour faire face aux puissances économiques rivales.

    Pour ne prendre que l’exemple italien, comment prétendre qu’il y a une « volonté » et une « stratégie » européenne quand ce pays a été littéralement lâché en rase campagne par l’UE au point de devoir se tourner vers la Chine, la Russie ou Cuba ?

    Après l’humiliation du peuple grec, la crise des réfugiés, le Brexit, cette pandémie (et les vols de masques entre Etats-membres révélés pas la presse) est sans doute la crise de trop. Le bon soldat Berger n’y pourra rien, l’idée européenne est morte et enterrée. Et c’est une excellente nouvelle.

    Les cégétistes doivent tirer les conclusions qui s’imposent et mettre en débat le départ de la CGT hors de la CES

    La CGT a décidé d’adhérer à la CES en 1995. A l’époque, le mandat était clair : « la tirer à gauche », « y faire entendre et progresser la voie du syndicalisme de classe au niveau européen ».

    35 ans plus tard, il est important d’en tirer un bilan et d’en débattre dans l’organisation, de se poser la question « QUI tire QUI et vers OÙ ?

     

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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