• « La France est en danger d’implosion réactionnaire et/ou de fascisation accélérée ! » – entretien d'"Initiative Communiste" avec Georges Gastaud,Secrétaire National du PRCF (IC.fr 20/09/2015)Fascisation et intensification des guerres, montée des tensions, au plan national et internationale, rentrée sociale et rentrée politique, après la fête de l’Humanité et le retour réussi dans la rue du mouvement social pour le retrait de la Loi Travail… la rédaction d’Initiative Communiste s’est entretenu avec avec , secrétaire national du PRCF pour faire le point sur la situation en France

    « La France est en danger d’implosion réactionnaire et/ou de fascisation accélérée »

    Initiative Communiste :  La situation nationale est-elle si grave que cela ?

    Georges Gastaud – Oui, hélas. La France est bel et bien en danger d’implosion réactionnaire et/ou de fascisation accélérée. Sans parler ici des graves menaces sur la paix mondiale que fait peser le déploiement militaire agressif de l’UE/OTAN aux frontières de la Russie, la France est actuellement broyée, « malaxée » dirai-je même, par plusieurs « tenailles » politico-idéologiques. La tenaille politique principale, que le PRCF fut longtemps bien seul à dénoncer, prend le peuple français en étau entre les euro-désintégrateurs de nation du « Parti Maastrichtien Unique », le PMU (c’est-à-dire PS, LR, UDI et leurs satellites) et l’ultra-réaction de ce que nous appelions il y a peu l’UM’ Pen : nous entendons par là le bloc qu’alimentent les surenchères entre le FN et les LR, de plus en plus fascisants. Ce broyeur idéologique veut forcer le pays à « choisir » entre deux formes de mort déshonorante : ou bien la dissolution sans restes dans l’Empire euro-atlantique du capital (substitution des euro-Länder à la République une et indivisible, arrachage du français au profit de l’anglais « transatlantique », éradication des conquêtes de 1936 et du CNR, éradication du produire en France industriel et agricole, démantèlement des services publics et de la loi de 1905 séparant l’État des Églises…), ou bien le repli chauvin, raciste et grossièrement anti-Musulmans sans pour autant quitter réellement l’UE puisque Mme Le Pen, comme ses amis V. Orban (Hongrie), J. Kaczynski (Pologne) et autres réactionnaires à la tête des pays baltes, de la Croatie, etc., veut seulement se « concerter » avec Berlin sur la sortie de l’UE : bref, agir à l’instar de Cameron qui, que l’on sache, est le perdant, et non le gagnant du référendum sur le BREXIT. Dans les deux cas, PMU « classique » ou UM’ Pen, le processus de fascisation se poursuivrait : car pour dissoudre le pays de 1789, de la Commune et du CNR dans l’Europe germano-américaine du capital, et pour le faire au seul profit de l’oligarchie capitaliste « française » et au détriment de 90% des Français, Hollande, Sarko ou Le Pen devront demain gouverner par ordonnances, interdire les manifs ouvrières, étrangler le droit de grève, museler la CGT, mettre au pas la jeunesse, resserrer la dictature médiatique : et avec Hollande et Valls, cette ligne liberticide est déjà sur les rails comme on l’a vu à l’encontre de la CGT et de ses alliés syndicaux !

      « le prétendu « suicide français » en cours est un assassinat de classe »

    Imaginons que la nation française termine son histoire, contradictoire mais non moins porteuse d’avancées universalistes (l’humanisme de Rabelais, l’Édit de Tolérance d’Henri IV, les Lumières et Rousseau, la Grande Révolution, les insurrections ouvrières et républicaines du 19ème, sans parler de Jaurès, du Congrès de Tours, de 36, de la Résistance antifasciste, des conquêtes communistes de 1945, de la grève de masse de Mai 68…) par une guerre civile inter-communautariste sur fond de xénophobie et d’intégrisme islamiste, quelle terrible victoire MONDIALE ce serait alors pour la réaction qui, dans les trois dernières décennies s’est déjà acharnée sur la Révolution d’Octobre (restauration contre-révolutionnaire du capitalisme à l’Est) et à la Grèce, berceau de la pensée libre depuis Thalès et Socrate… En réalité, le prétendu « suicide français » en cours est un assassinat de classe : pour écraser la classe travailleuse française, pour « thatchériser » nos acquis, en finir avec l’ « esprit frondeur » ancré dans notre pays depuis le Moyen Âge et surtout, pour asseoir en bonne place l’impérialisme français à la table du profit mondialisé, le MEDEF, le CAC-40 et leurs commis politiques ont largement engagé les travaux pratiques de la liquidation nationale. Il suffit pour s’en convaincre de lire le Manifeste du MEDEF intitulé « Besoin d’aire » (déc. 2011) et d’examiner les ACTES des grands capitalistes « français » sur les scènes industrielle (dépeçage d’EDF et d’Alstom par ex.), agricole (mise à mort de la petite et moyenne paysannerie au moyen des orientations européennes et des pratiques de la distribution capitaliste), linguistique (combien d’émissions sont désormais intitulées en anglais par l’audiovisuel public ?) et proprement politique (les « primaires » importées des USA et admirées par P. Laurent, tirent le pays vers la pire réaction !).

    Ajoutons à ce sombre tableau que l’euro-séparatisme régionaliste monte doucereusement en puissance dans notre pays : en Catalogne, le pseudo-indépendantisme de la bourgeoisie barcelonaise (avec pour slogan : « Catalunya a new nation in Europe » : sans commentaire !) lorgne sur les Pyrénées-Orientales et cet irrédentisme est alimenté par le retrait de l’État-nation français qui coupe les subventions aux collectivités territoriales. En Corse, le sécessionniste Talamoni refuse illégalement de parler français au Conseil régional et, même si tous les autonomistes ne sont pas à mettre dans le même sac, le « On est chez nous ! » clamé à Sisco ne peut se dissocier des honteux slogans racistes « IFF » (I Francesi fora, « les Français dehors », qu’on voit à Bastia) et « Arabi fora » (« Arabes dehors ! », sic) qui déshonorent la langue corse. Combien de temps les « Bonnets rouges » bretons resteront-ils en sommeil, cette décomposition nationale étant favorisée par la contre-réforme territoriale qui démolit les départements, les communes et l’État-nation au profit des métropoles et d’une Europe des régions chapeautée par l’OTAN et par le Traité transatlantique : car on peut parier gros que les négociations sur le TIPE reprendront de plus belle après les élections françaises et allemandes, lesquelles forcent très provisoirement les gouvernants « nationaux » à adopter des postures patriotiques…

    Du point de vue marxiste, c’est-à-dire d’un point de vue de classe intégrant la référence à l’anti-impérialisme et la revendication universaliste du droit égal de tous les peuples à disposer d’eux-mêmes, il n’y a rien de paradoxal à constater que l’euro-dissolution fascisante de la France avance du même pas que les ingérences néocoloniales au Mali, en Syrie, en Libye ou en Ukraine. Comme disait Engels, « un peuple qui en opprime un autre ne saurait être libre ». Il faut donc conjuguer le patriotisme républicain à l’internationalisme prolétarien, le drapeau rouge au drapeau tricolore, l’Internationale à sa sœur aînée, la Marseillaise, pour combattre le racisme et les ingérences néocoloniales, et pour dénoncer l’auto-phobie nationale – ce cosmopolitisme bobo qui enduit de rose la casse de la nation, de sa langue, de sa production et, in fine, de sa classe ouvrière, de sa paysannerie laborieuse et de ses intellectuels progressistes.

    « il y a en France un noyau révolutionnaire indestructible » Marcel Paul ministre communiste nationalisant l’energie et créateur d’EDF-GDF

    I.C. – Cette vision n’est-elle pas trop pessimiste ? Existe-t-il des moyens de contre-attaquer ?

    Georges Gastaud – Comme le disaient Romain Rolland, et après lui, Gramsci, « pessimisme de l’intelligence, optimisme de la volonté ! ». Cassandre n’avait pas tort d’annoncer la prise imminente de Troie, ce sont les Troyens qui eurent tort de ne pas prendre les dispositions nécessaires pour interdire à l’ennemi d’introduire son Cheval dans la Cité. Quand on voit les périls, on peut les combattre, et c’est ce que faisait le jeune PCF des années trente qui préparait ainsi, éditoriaux d’Aragon et de Gabriel Péri en tête, la Résistance et la Renaissance patriotiques, antifascistes et populaires. D’autant que le peuple de France est riche d’une incroyable tradition rebelle ; rappelons la phrase du déporté-résistant, syndicaliste CGT et ministre communiste que fut le grand Marcel Paul, créateur d’EDF à la Libération : « il y a en France un noyau révolutionnaire indestructible » ! Et surtout, le printemps 2016 a vu le réveil prometteur du syndicalisme de classe et de masse avec l’émergence d’une avant-garde de militants syndicaux aspirant au tous ensemble, résistant à la violence antisyndicale (l’État policier mais aussi, celle bien souvent, des casseurs instrumentalisés) et avide de contre-attaquer sur l’ensemble des contre-réformes…

    impossible de nationaliser franchement Alstom, d’exproprier les actionnaires prédateurs qui le dirigent, de diriger vers Alstom les commandes de la SNCF et de la RATP, sans sortir du carcan européen

    Sur la base de cet élan de classe, il faut briser plusieurs verrous qui bloquent la convergence des luttes. D’abord, faisons sauter le tabou de l’euro-béatitude syndicale. Non seulement la CES n’est pas un allié potentiel pour fédérer les luttes en Europe, mais c’est une courroie de transmission de Bruxelles, d’où est venue la Loi dite El Khomri. Non seulement le Parti de la Gauche Européenne présidé par M. Laurent n’est pas un outil permettant de fédérer les progressistes d’Europe, mais il est un satellite « rose vif » de cette social-eurocratie dont le seul but est de sauver la « construction » européenne tout en feignant de critiquer la seule « austérité », qui n’est qu’une conséquence. Tous SAVENT pourtant qu’une réorientation progressiste de l’UE est impossible puisque le socle de l’UE est la supranationalité libre-échangiste et néolibérale qui définit l’Union comme « une économie de marché ouverte sur le monde dans laquelle la concurrence est libre et non faussée ». Non seulement ce cadre totalitaire prohibe le socialisme révolutionnaire (les partis communistes sont pourchassés dans nombre de pays européens !), mais il est conçu comme une assurance-vie du capital contre toute forme de nationalisation démocratique : impossible de nationaliser franchement Alstom, d’exproprier les actionnaires prédateurs qui le dirigent, de diriger vers Alstom les commandes de la SNCF et de la RATP, sans sortir du carcan européen : toutes les jérémiades des « eurocommunistes » du PGE (communistes en paroles, sociaux-maastrichtiens en fait) sur l’introuvable « Europe sociale » ne pourront pas éternellement cacher cette évidence.

    « briser les verrous qui bloquent la convergence des luttes « 

    En réalité, si l’on veut vraiment fédérer les luttes des services publics, de l’industrie privée, des éleveurs en lutte ou des taxis écrasés par l’ubérisation, l’UE doit en quelque sorte servir de « critères de convergence au négatif » car, sans que cela ne dédouane Hollande et les autres gouvernements (anti-)nationaux d’Europe, ce sont Bruxelles et Francfort qui orchestrent la casse nationale, sociale et démocratique à l’échelle continentale, en témoigne la volonté la volonté de créer une « armée européenne » intégrée à l’OTAN dont la tâche n°1 sera de briser les insurrections populaires inévitables qui vont surgir en Europe contre l’UE. Sans retomber dans le mortifère « syndicalisme rassemblé » derrière la CFDT jaune, il faut aussi relancer le front intersyndical sur une plate-forme et sur un calendrier militant qui permettent de lutter à la fois pour l’emploi, les salaires, les services publics et la protection sociale. Sans se subordonner aux échéances électorales politiques ou professionnelles et en évitant si possible que le temps fort des manifs centrales de combat à Paris ne coïncide systématiquement avec la veille des vacances scolaires, car l’alliance de combat des travailleurs et de la jeunesse populaire est stratégique pour le front anticapitaliste.

    Initiative Communiste : Et sur le plan politique proprement dit ?

    Georges Gastaud :  La réponse originale du PRCF reçoit un écho grandissant dans les avant-gardes politiques, syndicales et populaires parce qu’elle est objectivement la seule, face à l’union de la gauche en faillite, à pouvoir fédérer la majorité du peuple autour de la classe ouvrière pour sauver la nation en la réinscrivant dans la marche vers ce que Marx appelait « l’humanité sociale » : ce sont les quatre sorties, dont le principe a été adopté mais pas encore vraiment mis en œuvre par les Assises du communisme : sortie par la voie progressiste de l’euro, de l’UE, de l’OTAN dans la perspective d’une rupture révolutionnaire avec le capitalisme, c’est-à-dire – pour répondre aux ineptes procès d’intention gauchistes – de la révolution socialiste pour la France. Dans la période électorale qui vient, le PRCF a pris la décision de diffuser au moins 100 000 tracts aux manifs populaires et aux entreprises pour présenter, non seulement ses « quatre sorties », mais ses « dix entrées » programmatiques pour une rupture progressiste. Il s’agit de dessiner la voie à emprunter pour amorcer DANS LES FAITS la rupture avec la domination du grand capital sur notre pays : nationalisation démocratique des secteurs-clés de l’économie et reconstruction planifiée, à partir du secteur public (banque, grande industrie, grandes surfaces et infrastructures essentielles), du « produire en France », de la protection sociale, des services publics, du logement social, d’une Éducation nationale de qualité pour tous, tout cela dans la perspective d’une coopération internationale affranchie de l’UE (pour desserrer l’étau germano-américain, tournons-nous vers la coopération mutuellement avantageuse et d’État à État avec l’Europe du Sud et de l’Est étouffée par Berlin, avec les BRICS, avec l’Afrique francophone débarrassée de la tutelle néocoloniale, avec Cuba et l’ALBA latino-américain…

    « Défendre les 4 sorties (UE, Euro, OTAN, Capitalisme) en proposant 10 entrées programmatiques »

    Quant à la question environnementale, si l’on me permet pour une fois un aparté philosophique, il faut considérer que la future production communiste mondiale ne devra pas seulement être « éco-compatible », comme si le souci environnemental venait, du dehors, limiter le souci productif. Par une gigantesque négation de la négation historique, la production communiste de l’avenir ne devra ni s’agenouiller devant la nature (comme à l’époque du communisme primitif et des « religions de la nature »), ni traiter la nature en ennemi : la continuité du progrès historique imposera de reproduire scientifiquement, techniquement, j’allais dire : artificiellement – les conditions naturelles indispensable au déploiement de la culture humaine et de la liberté. C’est un paradoxe, mais quand tant de cycles naturels ont été brisés par le mode de production capitaliste en phase impérialiste et exterministe, il reviendra à l’homme – de plus en plus savant et technicien – de ne plus se contenter d’habiter la terre en la pillant, ou au mieux, en la réparant, mais d’utiliser sa science pour que l’humanité REDEVIENNE viable. Si je puis risquer ce paradoxe, c’est désormais sur terre, et pas sur on ne sait quelle exo-planète (on n’en est pas là !) qu’il faudra faire ce que certains récits de science-fiction appellent la « Terra-formation ». Mais pour y parvenir, le communisme est plus vital que jamais car la « guerre de tous contre tous » que porte le capitalisme agonisant conduit déjà à la non-viabilité radicale de l’humanité. Il faut en un mot combattre le primat de la nature au sein de la culture (la survie du capitalisme signifie la sauvagerie dans la civilisation même !), donc effectuer une révolution « sociale », pour civiliser notre rapport à la nature elle-même : on est aux antipodes de ce que l’éco-capitalisme appelle, en anglais naturellement, le « green washing ».

    « lancer la contre offensive progressiste avec une manifestation progressiste pour un FREXIT progressiste »

    Pour nourrir la contre-offensive progressiste, le PRCF a soumis à ses partenaires nordistes l’idée d’une manifestation départementale, voire régionale Nord-Pas-de-Calais-Picardie pour la rupture progressiste avec l’UE, avec l’idée d’ancrer en bas, au plus près des revendications, l’idée du « FREXIT progressiste » (nous disons parfois le « FRECSIT », Franche Rupture avec l’Europe Capitaliste Supranationale à l’Initiative des Travailleurs), rien n’interdisant a priori de nationaliser cette idée en descendant de Lille-Lens-Amiens (le Nord ouvrier et paysan de la France a le plus voté Non à Maastricht et au TCE) vers Paris. C’est sur du concret, pas sur d’interminables discussions stratosphériques, qu’il faut fédérer les communistes indépendamment de l’état-major euro- et socialo-dépendant du PCF-PGE, qu’il faut aider les syndicalistes de classe à s’affranchir de l’illusion euro-constructive, qu’il faut rassembler les antifascistes en cassant la scandaleuse équation « patriotisme=fascisme » (une équation qui fait bondir les anciens Résistants et qui réjouit tous les anciens Kollabos !). A cette fin, notre Pôle fera tout ce qu’il peut à son échelle pour diffuser un programme communiste de transition révolutionnaire que le PCF officiel est incapable de proposer (à la Fête de l’Huma dominaient d’une part, une « consultation citoyenne » remarquable de vacuité, et une affiche extrêmement « politique » : « je suis communiste, ça fait du bien » !). Et bien nous, militants FRANCHEMENT communistes, nous militons pour les quatre sorties sous les deux drapeaux révolutionnaires inventés par notre peuple, le rouge et le tricolore. Et notre but est clairement de reconstruire notre pays cassé, de stopper la fascisation et la mondialisation des guerres impérialistes (lourdes menaces de l’OTAN contre la Russie) et de rouvrir à notre combative classe ouvrière la perspective concrète du socialisme et du communisme !

    Et nous opposons si peu nos idéaux révolutionnaires à notre stratégie d’union anti-monopoliste contre l’UE atlantique que nous engageons concrètement dès à présent l’action pour fêter dignement, et en relation avec les luttes actuelles, le 100ème anniversaire de la Révolution prolétarienne d’Octobre 1917. (cliquez ici pour participer à la souscription)

    Initiative Communiste : Et sur le plan électoral. Que penser de la « France insoumise », des propositions de la gauche de gauche, d’une candidature PCF aux présidentielles ?

    Georges Gastaud.- Le PRCF débat actuellement de son positionnement, c’est son Comité central qui en décidera démocratiquement début novembre après discussion dans nos organisations locales et départementales. Je ne puis que redire ce que j’ai dit à la Fête de l’Huma lors de notre débat politique pluriel avec les Clubs Penser la France, le Front syndical de classe, le réseau Faire vivre et développer le PCF et les camarades du Mouvement pour le socialisme du 21ème siècle.

    Concernant les propositions de Pierre Laurent, leur crédibilité est devenue voisine de zéro. Le revenant Montebourg, que P. Laurent a tenté de courtiser, s’inscrira dans la primaire du PS : en clair il soutiendra Hollande si ce dernier gagne la primaire, ce que ne rend pas improbable le soutien déclaré de Cambadélis et de l’appareil PS au président sortant. Les écolos auront leur propre primaire. La candidature Mélenchon ira jusqu’au bout, sauf si certains appareils organisent « démocratiquement » le blocus des parrainages. On a surtout l’impression que P. Laurent, plus occupé par la lutte des places que par celle des classes, est prêt à tout pour sauver le groupe parlementaire du PCF, y compris à obtenir un appui du PS (des candidatures uniques de la gauche au 1er tour des législatives ?) en échange d’un torpillage de tout ce qui pourrait sérieusement menacer Hollande sur sa gauche. Ce n’est plus seulement de l’opportunisme, c’est de l’illusion pure et simple car toute l’histoire montre que le PS ne renvoie jamais l’ascenseur et qu’il est d’autant plus tenté de « plumer la volaille communiste » qu’il risque fort de se faire étriller par les LR et le FN. Ne doutons pas une seconde qu’il tentera de prendre sur sa gauche ce qu’il aura perdu sur sa droite !

    Concernant l’idée d’une candidature communiste aux présidentielles, elle est tout-à-fait recevable dans son principe et nous, PRCF, avons trois soucis par rapport à cette élection : a) qu’elle ne mette pas le combat social sous l’éteignoir pendant des mois : primat absolu en toutes circonstances au mouvement populaire ! b) qu’elle n’écrase pas l’espace de la future renaissance d’un vrai parti communiste, et c) qu’elle laisse ouverte à la gauche de la gauche l’espace politique, le « vivier progressiste » indispensable pour construire ce que nous appelons le FRAPPE(FRont Antifasciste, Patriotique, Populaire et Écologique), qu’elle ne se traduise pas par la catastrophe intégrale que serait, outre le cauchemardesque second tour thatchéro-fascisant que nous promettent les LR et le FN, le laminage définitif de la gauche populaire et républicaine.

    Si donc une candidature « communiste » doit émerger au premier tour, ce ne peut pas être une candidature « de témoignage » issue de la direction déboussolée du PCF et objectivement située… sur la droite de Mélenchon ! Au moins ce dernier proclame-t-il que « l’UE, on la change ou on la quitte », alors que la simple idée d’une rupture avec l’UE donne des boutons à MM. Laurent, Chassaigne, Dartigolles, etc. Si une candidature communiste émerge, quitte à risquer le score de « témoignage », ce doit être au moins sur un contenu franchement communiste, 100% anti-UE et de classe, autrement elle ne serait qu’un leurre politique et ne ferait que diviser encore davantage l’espace communiste et l’espace progressiste en bénéficiant uniquement à Hollande.

    « Les élections Présidentielles ? nul ne se trompera s’il rejoint notre organisation franchement communiste et 100% anti-UE … »

    Quant à Jean-Luc Mélenchon, il ne serait pas plus sérieux de nier ses avancées politiques (sur l’OTAN, la Syrie, l’Ukraine, Cuba, sur la laïcité républicaine, les luttes sociales, l’Éducation nationale, la nationalisation d’Alstom, etc., nos positions sont objectivement proches, et ce n’est pas nous qui avons bougé !), que de d’ignorer certains blocages persistants, notamment sur la nécessaire rupture franche avec la dictature européenne : militants de la Renaissance communiste, nous nous prononçons pour sortir d’emblée, voire unilatéralement, de l’UE et nous jugeons risqué de négocier on ne sait quel accord futur avec A. Merkel au risque de reporter à plus tard les réformes urgentes attendues par le peuple français, de nourrir la déception populaire, de faciliter la contre-attaque réactionnaire et de sembler négocier ce qui est par définition non négociable : la souveraineté nationale ! Toutefois nous regardons cette candidature dans un esprit d’ouverture et de débat ; car si la gauche de la gauche indéfiniment fractionnée par ses micro-appareils obtient 4%, et cela au moment même où la fascisation et la criminalisation du communisme venue de l’Est se déploient sur toute l’Europe, ce ne sera pas « le même prix » à payer pour le mouvement populaire, face à Sarko-Le Pen qui rappliquent au galop, que dans l’hypothèse inverse où la gauche populaire et euro-critique talonnerait, voire dépasserait le PS en plongeant cette organisation globalement néfaste au mouvement populaire dans une crise existentielle bien méritée. En l’occurrence, ce sont nos camarades qui décideront librement et collectivement à partir des éléments fournis par la direction élue du PRCF.

    Cela dit, le PRCF n’aura cure de se diviser sur une élection bourgeoise dont le peuple ne contrôle pas les attendus : quel que soit son positionnement final, le Pôle demeurera strictement indépendant de tout dispositif non communiste, soucieux à la fois de défendre l’espace de la renaissance communiste, de placer les luttes au premier plan et de favoriser la dynamique unitaire d’affrontement progressiste avec l’UE et avec l’ensemble des forces de fascisation. En réalité, nul ne se trompera s’il rejoint notre organisation franchement communiste et 100% anti-UE pour l’aider à diffuser massivement dans la population travailleuse et dans la jeunesse ce qui fait actuellement le plus défaut pour ouvrir la perspective : un programme communiste de transition révolutionnaire.

    source: initiative-communiste.fr  (20/09/2016)

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  • Communiqué de la Commission unitaire du PRCF.

    Dérives inquiétantes. (IC.fr- 13/09/2016)

    De plusieurs canaux des informations sont parvenues au PRCF indiquant que des membres du PCF ont agressé, malmené, des militants des JC des BdR et des militants de la Section PCF de Paris XVe sur la fête de l’Huma qui vient de se dérouler les 9-10 et 11 septembre 2016.

    Le  PRCF condamne ces comportements scandaleux qui révèlent aussi la dérive de la direction du PCF à l’égard de ceux qui expriment un point de vue à sa gauche.

    Le vandalisme sur le stand du PG relève de la même attitude anti-démocratique .

    La commission unitaire  du PRCF exprime sa solidarité à ceux qui ont subit ces comportements inacceptables.

    source: initiative-communiste.fr

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  • Communiqué du POLE DE RENAISSANCE COMMUNISTE EN FRANCE,

    LES TRAVAILLEURS D’ALSTOM-BELFORT DÉFENDENT L’INTÉRÊT NATIONAL ! (IC.fr 15/09/2016)

     

    La casse annoncée d’Alsthom-Belfort, matrice du célèbre groupe français du ferroviaire (on produisait déjà des locomotives à Belfort au 19ème siècle !), est une étape de plus dans la liquidation de la nation et du produire en France par l’oligarchie capitaliste à genoux devant la funeste « construction » européenne.

    Il y a quelques semaines, le PRCF avait déjà mis en garde contre l’euphorie médiatique sur commande à propos d’une grosse commande passée à Alsthom pour la construction de rames TGV… à construire de A à Z aux USA sur la base de la technologie française. Cette manière de procéder, que pratique aussi AIRBUS, n’est rien d’autre qu’une manière de brader les « bijoux de famille » de la Nation.

    De même le PRCF n’a-t-il cessé de dénoncer la manière dont la SNCF de M. Pépy, de plus en plus euro-privatisée, trahit le ferroviaire français sans souci de l’emploi en France et avec pour seule obsession l’augmentation des marges.

    On voit aussi combien certains syndicats de cheminots ont eu tort d’accompagner l’euro-régionalisation de la SNCF alors que le transport par train doit rester une grande affaire nationale : et c’est encore plus vrai à l’heure où la contre-réforme territoriale, qui « länderise » le territoire national et qui se conjugue à l’euro-austérité budgétaire, étouffe les capacités de financement du transport par rail dans les régions. Plus généralement, il faut dénoncer l’avidité du patronat « français » qui saisit toute occasion pour casser l’outil industriel, déclasser la combative classe ouvrière de France et exploiter sans vergogne les énormes opportunités de surprofit impérialiste que lui offre structurellement l’UE, cette « économie de marché ouverte sur le monde où la concurrence est libre et non faussée » (définition de l’UE dans le traité de Maastricht).

    Le rôle néfaste des Hollande, Macron, Valls et Cie doit également être dénoncé : totalement acquis au MEDEF et à l’UE, ces gens ont pleinement collaboré au dépeçage d’Alsthom et à son rachat partiel à vil prix par le grand capital US. Les jérémiades de Hollande promettant le maintien de l’emploi sur place et feignant de « gronder » la direction d’Alsthom, relèvent donc de la pure hypocrisie préélectorale. On a vu à Floranges, Aulnay-sous-Bois, Amiens, etc. ce que valent ces promesses.

    Dans ces conditions, le PRCF et sa commission luttes

    a)     Expriment leur solidarité totale aux travailleurs d’Alsthom : zéro suppression d’emploi à Belfort, le départ de la firme de cette ville serait un assassinat pour cette région, pour les salariés et les PME sous-traitants, pour la nation. La France a besoin de produire tous ses trains en France et de développer fortement, non le transport par autocar (loi Macron), mais le transport par rail rapide et à bon marché. Et pour cela il faut une filière nationalisée franco-française intégrant la SNCF, la RATP et Alsthom !

    b)     Exigent la nationalisation à 100% d’Alsthom, avec l’intervention démocratique des salariés dans la gestion ; aucune indemnité publique pour Bouygues et pour les gros actionnaires profiteurs et incapables !

    c) Exigent que la SNCF renationalisée, absorbant les compagnies privées prédatrices et dotant leur personnel du statut de cheminot, unifiée et réunie à SNCF réseau passe désormais toutes ses commandes à Altshom et qu’à l’inverse, ce groupe (tout en coopérant de manière mutuellement profitable avec d’autres pays) privilégie de nouveau les débouchés français ;*

    d)     Appellent les travailleurs, notamment les cheminots et les salariés du ferroviaire qui veulent reconstruire le « produire en France » industriel et agricole à revendiquer haut et fort le FREXIT progressiste car, dans le cadre de « l’économie de marché ouverte sur le monde où la concurrence est libre et non faussée » qui caractérise l’UE, les nationalisations franches et la planification nationale sont interdites (interdiction des « monopoles d’Etat »), de même qu’est inconcevable la planification de la reconquête industrielle à partir d’un fort secteur public d’Etat démocratisé.

    Assez rêvé d’une impossible « Europe sociale » dans le cadre de l’euro et de l’UE, il faut sortir de l’euro, de l’UE, de l’OTAN et du capitalisme pour reconquérir l’indépendance nationale, l’emploi productif et le progrès social, coopérer avec tous les continents et remettre sur ses rails la lutte révolutionnaire pour le socialisme.

    Pour le PRCF, Georges Gastaud, secrétaire national, Jo Hernandez, secrétaire de la commission Luttes et entreprises,
    Auxquels s’associent Jérémy Zucchelli, militant cheminot du PRCF, Jacky Omer,
    CGT cheminot/FSC .

    source: initiative-communiste.fr

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  • Soutien à M Pontier, leader des JC de la Loire condamné dans un procès politique par une justice de classe-Communiqué de la JRCF

    Soutien à M Pontier, leader des JC de la Loire condamné dans un procès politique par une justice de classe-Communiqué de la JRCF

    La souhaite apporter tout son soutien au jeune militant communiste et secrétaire fédéral MJCF de la Loire, Martin Pontier, suite à sa condamnation à huit mois de prison avec sursis et 3 850euros d’amende par la tribunal correctionnel de Saint-Etienne.

     

    Une fois de plus, la «justice» bourgeoise et réactionnaire s’abbat sur un militant communiste comme ce fut le cas sur les syndicalistes en lutte de Goodyear. Le pouvoir en place, de par l’anti-syndicalisme de classe et l’anti-communisme qui l’anime, espère décourager les militants franchements progressistes toujours mobilisés contre la .

     

    Mais il n’en est rien ! Nous continuons le combat et appelons à une forte mobilisation ce jeudi 15 septembre pour l’abrogation de la loi travail ! Ce n’est que par la lutte que nous montrerons notre véritable solidarité avec tous les militants inculpés et condamnés par la justice de l’ordre néolibéral.

     

    JRCF – 14 sept 2015

    La répression s’abat sur un jeune communiste

    Soutien à M Pontier, leader des JC de la Loire condamné dans un procès politique par une justice de classe-Communiqué de la JRCFPour les soutiens de Martin, 24 ans, « en s’en prenant à lui, on s’en prend à toute une organisation ».

     

    Martin Pontier, secrétaire fédéral du MJCF de la Loire, a été condamné hier à huit mois de prison avec sursis pour une action contre la loi travail.

    Huit mois de prison avec sursis et 3 850 euros d’amende. À l’annonce du jugement rendu hier par le tribunal correctionnel de Saint-Étienne à l’encontre de Martin Pontier, secrétaire fédéral des Jeunes communistes de la Loire et syndiqué CGT, la sidération et l’écœurement parcourent la salle dans un murmure. Le militant de 24 ans était poursuivi pour violences contre sept agents de police à l’occasion d’une manifestation contre la loi travail le 12 mai dernier. Dans le cadre de cette journée d’action nationale, Martin et d’autres militants CGT ou affiliés au mouvement des Jeunes communistes avaient manifesté devant la permanence du député PS Jean-Louis Gagnaire, certains y pénétrant pour y accrocher une banderole clamant leur rejet de la réforme du Code du travail. Cette action avait donné lieu à de fortes tensions avec les forces de l’ordre, qui avaient chargé les manifestants en bas de la permanence.

    Des témoignages qui disculpent le jeune homme

    Trois autres militants avaient été poursuivis pour s’être introduits soi-disant par effraction dans le local du parlementaire socialiste et ont été relaxés le 13 juillet. Le député et le parquet ont, depuis, fait appel de la décision de justice. Martin avait été le seul à être inculpé de violences contre des agents de police. « Ça doit être un surhomme pour parvenir à blesser sept policiers en moins d’une minute : personne n’y croit à part la justice ! » dénonce Jean-Michel Gourgaud, secrétaire général de l’union départementale CGT de la Loire, auprès de la centaine de manifestants rassemblés devant le palais de justice de Saint-Étienne. « Nous, ce qu’on a vu, c’est les flics nous charger, et Martin assommé, effondré sur une voiture. On a dû l’écarter de la manifestation », témoigne Ariane, militante des Jeunes communistes de la Loire.

    Pour tous, ce jugement relève du procès politique

    Le militant confirme avoir souffert de contusions au crâne, qui lui ont occasionné deux jours d’incapacité temporaire de travail. « Martin, c’est quelqu’un qui se bat pour ses idées mais qui est antiviolent. Il était justement là pour essayer de protéger et de tempérer des lycéens qui étaient un peu plus fougueux », affirme Christie (prénom modifié), assistante sociale qui a travaillé avec Martin dans un lycée où il a été surveillant, et qui loue « un modèle dans sa manière de nouer des relations avec les élèves ». Pour tous, ce jugement relève du procès politique. « En s’en prenant à l’un des principaux visages des réseaux militants de gauche de Saint-Étienne, on s’en prend à toute une organisation », estime Anaïs, militante à la JC. Mais pour son camarade Hedi, ces tentatives d’intimidation ne devraient pas étouffer la mobilisation. « Ça nous énerve encore plus. Maintenant, on va se concentrer pour faire en sorte que la mobilisation contre la loi travail reparte », insiste-t-il. Si ce jugement ne portera sans doute pas un coup d’arrêt au mouvement à Saint-Étienne ou ailleurs, la décision de justice pourrait en revanche être lourde de conséquences pour Martin. Bien qu’il échappe à la prison à condition de ne pas commettre de délits dans les cinq prochaines années, la décision du tribunal correctionnel d’inscrire cette condamnation au bulletin numéro deux de son casier judiciaire pourrait fortement compromettre ses velléités de travailler dans le secteur public. Le jeune homme inscrit en master de sociologie, qui espérait œuvrer pour la recherche publique à l’issue de sa formation, devra peut-être se réorienter. « Mais ça ne changera rien à mon militantisme », promet Martin, qui se réserve la possibilité de faire appel.

    Loan Nguyen

    L'Humanité du 7/09/2016

    http://www.humanite.fr/la-repression-sabat-sur-un-jeune-communiste-615270

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  • #vidéo 3 jours formidables de débats et de solidarité internationale sur le stand du PRCF à la fête de l’Huma ! Tous mobilisés pour la rentrée sociale ! (IC.fr-11/09/2016)C’est la fin de cette édition 2016 de la fête de l’Huma. Trois  jours formidables de fêtes, de débats et de rencontres innombrables avec des camarades de tous les continents, des syndicalistes et des travailleurs de toutes la France
    Trois jours de mobilisation pour les luttes.
    Trois jours de solidarité internationaliste et de fraternité.
    Trois jours d’action sur le pour faire avancer la construction du Front Antifasciste Populaire Patriotique et Ecologique (FRAPPE) pour remettre à l’offensive la classe des travailleurs autour du mots d’ordre des 4 sortie. Sortie de l’UE, Sortie de l’Euro, Sortie de l’OTAN ET SORTIE DU CAPITALISME.

    Donner le maximum d’énergie à la rentrée sociale

     

    #vidéo 3 jours formidables de débats et de solidarité internationale sur le stand du PRCF à la fête de l’Huma ! Tous mobilisés pour la rentrée sociale ! (IC.fr-11/09/2016)G Rodriguez (FSC), Stéphane Sirot (historien, spécialiste des luttes et du syndicalisme), J Hernandez (PRCF), J Zuchelli (CGT SNCF), Annie Lacroix Riz (Historienne)

    Trois journées d’actions, d’échanges, de débats et de solidarité pour donner un maximum d’énergie à la rentrée sociale, pour tous ensemble faire grandir le tous ensemble et en même temps à la veille du 15 septembre, nouvelle journée d’action nationale pour le retrait de la Loi Travail.

    Avec un grand débat samedi à 12H pour faire avancer la convergence des luttes et progresser le syndicalisme de classe et de masse.

    Avec la projection débat du documentaire « Liquidation » sur la lutte exemplaire des Goodyear Amiens Nord et rappeler l’indispensable solidarité avec tous les syndicalistes victimes de la répression judiciaire et policière lancé par le gouvernement aux ordres de l’UE et du MEDEF

    Mobiliser la solidarité internationaliste

    Avec le stand du PRCF, les militants franchement communistes ont travaillé à mobiliser la solidarité internationaliste. Avec un grand meeting internationaliste samedi après midi  :

    • meeting international fête de l'huma 2016 stand du PRCF

      Solidarité internationaliste pour soutenir la révolution bolivarienne au Venezuela et les gouvernements progressistes d’Amérique Latine en but à la violente contre offensive de l’impérialisme américain qui de Brasilia à Caracas impulse un nouveau plan Condor.  Décrivant la guerre économique menée contre le gouvernement Maduro au Venezuela où les Etats-Unis amplifient leurs tentatives de déstabilisation, l’ambassadeur du Venezuela en France a lancé un vibrant appel à la solidarité.

    • Solidarité internationaliste avec les peuples frères d’Afrique confrontés à interventionnisme et aux guerres de l’impérialisme français comme on pu le décrire les camarades du parti Sadi au Mali
    • Solidarité avec les communistes, progressistes et antifascistes frappés par la répression en Corée et en Pologne

      Solidarité avec les communistes, progressistes et antifascistes frappés par la répression en Corée et en Pologne

      Solidarité internationaliste avec les partis communistes d’Europe de l’Est frappés par une violente répression, en Pologne et en Ukraine, ainsi qu’avec les progressistes également violemment réprimés par le totalitarisme capitaliste en Corée du Sud. Merci aux camarades de Pologne et de Corée qui sont venus témoigner de cette violente et criminelle répression anticommuniste.

    • Solidarité internationaliste pour exiger la justice alors que le Tribunal Populaire International 1965 vient de reconnaitre les massacres de 1 à 3 millions de communistes en Indonésie en 1965/66 comme un génocide anticommuniste. Et pour appeler au soutien des victimes et familles des victimes.  A l’invitation du PRCF et du CISC, nos amis de Réseau Indonésie et Sri Tunruang représentant le TPI1965  ont rappelé les conclusions du TPI1965 et exposée la situation en Indonésie.

    Remettre les travailleurs à l’offensive en se mobilisant pour un FREXIT progressiste !

    Frexit brexit referendum

    En plein mouvement pour le retrait de la Loi Travail, transcription directe des ordres données par l’Union Européenne, les militants se sont mobilisés pendant les trois jours de la fête pour faire avancer la sortie progressiste de l’UE, de l’Euro et de l’OTAN. En faisant signer la pétition pour un referendum pour la sortie de l’UE et de l’Euro.

    Avec une belle après midi de débat dimanche  autour du thème « Des luttes sociales au FREXIT progressistes » dans un stand du PRCF bien rempli, venant reprendre en cette année pré élection présidentielle les appels à sortir de l’UE, de l’Euro et de l’OTAN pour la solidarité et la coopération internationale lancée lors du meeting internationale du samedi après midi.

    Mais également en diffusant plus d’une dizaine de milliers de tracts comportant le programme du PRCF résumé en 10 propositions.

    Le PRCF continue d’avancer grâce à vous, à la fête de l’Humanité !

    Bravo aux camarades du PRCF venus des 4 coins du pays qui se sont mobilisés à 200% pour faire de ces 9, 10 et 11 septembre 2015 à la Courneuve sur le stand du PRCF une véritable réussite.

    Concerts mémorables, meeting international et débats très riches, rassemblant sur le stand du PRCF, dans le dialogue, l’échange et la volonté commune d’action, des invités et des participants très divers et représentant de nombreux pays ont mobilisé la foule dans un stand du PRCF plein à craquer et qui n’a pas désemplis du week-end.

    Merci à vous tous, milliers de camarades, d’amis, à vous peuple de cette grande fête populaire qu’est la fête de l’Huma, à vous tous qui avait répondu présents en venant sur le stand du PRCF et qui avaient permis ces moments de discussions, de solidarité et d’internationalisme qui nous invitent tous, tous ensemble, à la mobilisation et à l’action. Encore plus nombreux. Encore plus fort. Tous, tous ensemble.
    Bienvenus aux nombreux camarades, de toute la France, qui ont saisi l’occasion de cette fête de l’Humanité pour franchir le pas, qui ont pris leur carte pour renforcer l’action du PRCF et porter la renaissance communiste indispensable pour que nous les travailleurs de ce pays ayons un présent et un futur.

    programme fête de l'huma 2016

    Merci à vous tous qui n’ayant pu venir avait fait part de votre soutien et de vos regrets d’être de notre. Ce n’est que partie remise, n’hésitez pas à prendre contact avec les camarades du Pôle près de chez vous pour les rencontrer à l’occasion d’une de leurs actions (contact : cliquez ici)

    Merci à tous ceux qui ont suivi les débats diffusés en direct via les réseaux sociaux (via le compte @PRCF_ sur Periscope) par les militants du PRCF.

    Retrouvez les vidéos des débats diffusés en direct du stand du PRCF durant la fête de l’Huma !

    Cliquez  initiative-communiste

     

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  • capture-decran-2016-09-09-a-19-51-38

    Au sommaire en cette rentrée…

    Page 2 : nouvelles du site : Le site P.R.C.F. sur la Toile : un média qui compte.

    Page 3 : éditorial : De la résistance à la contre-offensive, par Georges Gastaud

    Pages 4-7 : ACTUALITÉ INTERNATIONALE
    Le retour de l’ogre russe
    Entretien exclusif avec Robert Charvin, auteur de «Faut-il détester la Russie ?»
    Brésil : la lutte contre le Coup d’État continue
    Le P.C. de Turquie condamne le putsch et en appelle au peuple contre Erdogan
    et aussi :
    Corée du sud : on boucle les syndicalistes de lutte
    Yougoslavie : l’accusation calomnieuse est enterrée
    Indonésie : le génocide oublié refait surface

    Pages 8-11 : LUTTES
    Air France : La chasse aux sorcières continue !
    Le 15 septembre : loi Travail, salaires, emploi, services publics… Tous Ensemble !
    Travailleurs sociaux en grève en septembre
    L’Education Nationale sens dessus-dessous

    Pages 12-15 : EUROPE DU CAPITAL
    «L’autre Europe» du «Diplo»
    O.T.A.N. : No pasarán !
    «Podemos» : les raisons d’un fiasco
    STATHIS KOUVELAKIS : «Il n’existe pas d’autre solution que la dissolution de l’U.E.»

    Pages 16-19 : FRANCE
    Non aux troupes de l’O.T.A.N. sur notre sol !
    «Big booster des start-up» : la preuve par Bosch !
    AFFAIRE TRAORÉ : les gendarmes étouffent un jeune, le procureur tente d’étouffer l’affaire
    + les Brèves

    Page 20 : Idées
    Matérialisme dialectique et renaissance communiste

    Page 21 : SOUSCRIPTION
    Pour célébrer dignement le centenaire de la Révolution d’Octobre. Un appel du PRCF

    Page 22 : RENAISSANCE COMMUNISTE
    Appel aux continuateurs communistes
    Dans le nord, le P.R.C.F. à l’initiative unitaire pour les «Quatre Sorties»
    Où Gerin s’arrêtera-t-il ?

    p23 : COURRIER DES LECTEURS
    Aurélien Djament. Transports : le bulldozer Vinci

    p24 : VIE DU P.R.C.F.
    Le P.R.C.F. à la Fête de l’Huma…

    Achetez Initiative Communiste, faites-le connaitre, abonnez-vous !

    Initiative Communiste septembre 2016 est paru ! Achetez le ! IC n°172

     

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  • Dans une semaine s’ouvre la fête de l’Humanité. Cette année le stand du PRCF à la fête de l’Huma est situé à proximité de la grande scène et du village du Monde, avenue Joséphine Pencallet. Aucune excuse donc pour ne pas rendre visite aux militants du PRCF et rencontrer notamment les équipes bénévoles d’Initiative Communiste et www.initiative-communiste.fr. Le stand du PRCF est à 2 pas de la Grande Scène, à 2 pas du village du monde. De quoi permettre à chacun de venir participer au riche programme proposé sur le stand du PRCF.

    Les billets d’accès à la fête de l’Humanité sont disponibles à tarifs réduits lors des ventes militantes organisez par les bénévoles diffusant l’Humanité et les militants PCF, rapprochez vous d’eux !

    Comment venir à la fête de l’Humanité et au stand du PRCF ?

    plan simplifié fête huma sans noms de rue

    En reprenant les noms des avenues de la fête de l’Huma 2015 :

    • Depuis l’entrée principale : prendre tout droit (Avenue Delaune et Niemeyer) puis la seconde à gauche (avenue Aimé Cesaire) et poursuivre vers la grande scène sur l’avenue Joséphine Pencalet
    • Depuis l’entrée Bourget : traverser la halle N Simone (cité du livre etc.), prendre vers la gauche en sortant (avenue Krazuki) puis avenue Pasolini et Jean Jaurès, prendre à droite sur Avenue Niemeyer, puis première à gauche sur (avenue Aimé Cesaire) et poursuivre vers la grande scène sur l’avenue Joséphine Pencalet

    plan simplifié fête huma

     

    Venir en transport en commun :

    des navettes RATP gratuites permettent de rejoindre la fête de l’Huma depuis

    • gare RER B Le Bourget (vend 12h – 00h / sam. 8h – 00h / dim. 8h – 20h)
    • Métro 7 Fort d’Aubervillier (vend 12h – 1h / sam. 8h – 1h / dim. 8h – 20h)

    Le bus 249 (place du 16 aout 1943) permet d’accéder à l’entrée coté Dugny de la fête

    Parking public :

    accès fête de l'humanité

    • gratuit pour les 2 roues, consignes gratuites pour les vélos,
    • sur prévente pour les voitures : forfait 3 jours 35€. Attention : aucune vente sur place !
      avenue Waldeck-Rochet, la Courneuve (D114), à une quinzaine de minutes à pied de la Fête.

    Accès A1 // Paris > Lille : Sortie 4Bis // La Courneuve

    • à droite sur N301
    • carrefour des 6 routes : 5ème sortie vers D30
    • au rond-point à gauche sur avenue Waldeck-Rochet (D114)

    Accès A1 // Paris > Lille : Sortie 5 // Le Bourget

    • à gauche sur le rond-point puis à droite sur N2
    • à droite vers D32 et tout droit sur D30
    • au rond point à droite sur avenue Waldeck-Rochet (D114)

    La bande annonce de la fête de l’Humanité 2016

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  • L’anticommunisme de l’UE ne passera pas (IC.fr

    Nous publions et approuvons cette déclaration du PC de Grèce. L’entreprise négationniste permanente de l’ visant à amalgamer le communisme au nazisme et l’URSS au Troisième Reich conduit à criminaliser le combat de la classe ouvrière tout en réhabilitant les fascistes, elle vise à préparer la guerre impérialiste contre la Russie, fût-elle « postsoviétique » et elle est le carburant permanent de la fascisation politique et idéologique de l’. Notre camarade Georges Gastaud a eu l’occasion de le dire le 25 aout sur Radio-Spoutnik.

    La délégation du au Parlement européen dénonce les événements anticommunistes organisés par l’Union européenne et la présidence slovaque de l’UE. Les événements se déroulent dans le cadre de la soi-disant « Journée européenne de commémoration des victimes de régimes totalitaires » que l’UE tente d’instaurer  le 23 août. Dans ces événements participent des représentants des ministères de la Justice des États membres de l’UE, plusieurs «instituts» et des ONG qui sont financées par des fonds communautaires ayant pour mission spécifique de calomnier le socialisme et réécrire l’Histoire.

    Un objectif clair de ce rassemblement anticommuniste est la manipulation de la conscience des travailleurs, du peuple, en premier lieu de la jeunesse, en utilisant comme leurs armes la falsification de l’histoire et des calomnies contre les gains sans précédent des travailleurs dans le socialisme. À travers l’équation historiquement inexacte du communisme et du fascisme, ils cherchent en fait à exonérer le monstre fasciste et le «ventre» qui lui donne naissance et le reproduit: le système capitaliste.

    Les événements de l’UE et de la présidence slovaque de cette année, avec l’ajout des discussions sur « la radicalisation en Europe », cherchent encore plus ouvertement à cibler la lutte du peuple pour la libération sociale, l’activité et l’idéologie communiste, comme cela se passe dans des différents États membres de l’UE, où les partis communistes et l’activité politique des communistes sont soumis à des poursuites pénales.

    Le gouvernement SYRIZA-ANEL porte d’énormes responsabilités, car avec sa participation à ce rassemblement réactionnaire il légitime et contribue au renforcement de l’anticommunisme, qui est une idéologie officielle de l’UE, et à l’exonération du fascisme qui, historiquement, comme aujourd’hui, se sont révélés des conditions nécessaires à la mise en œuvre de la politique antipopulaire dans tous les États membres de l’UE.

    Les peuples ont la mémoire, l’expérience du passé et l’expérience d’aujourd’hui de la barbarie antipopulaire des politiques des monopoles, de l’UE et des gouvernements bourgeois de ses États membres, afin de faire face à la fois à la campagne anticommuniste et la ligne politique antipopulaire, en ouvrant par leur propre alliance la voie vers le pouvoir ouvrier-populaire et leur prospérité.

    Déclaration du KKE  (parti communiste grec) 25.08.2016

    source: initiative-communiste.fr

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  • le 26 aout 2016, le conseil d’état a rendu un arrêt invalidant les arrêtés pris par des maires d’extrême droite soit disant contre le port du « burkini » :

    « l’arrêté litigieux a ainsi porté une atteinte grave et manifestement illégale aux libertés fondamentales que sont la liberté d’aller et venir, la liberté de conscience et la liberté personnelle. » décision du Conseil d’Etat 26 aout 2016, invalidant l’arrêté de Villeneuve Loubet

    Polémique sur le « burkini » : une diversion irresponsable



    A la suite des graves incidents de Sisco, un village proche de Bastia, la plupart des politiciens n’a pas condamné la manifestation ouvertement xénophobe menée aux cris de « on est chez nous ! » (à Ajaccio, au début de l’été, c’était encore plus explicite : « Arabi fora ! »*), mais ils ont approuvé, Valls en tête, les maires LR démagogues du Sud-Est qui ont pris des arrêtés contre le port du « burkini » sur les plages de France (notre camarade Léon Landini, ancien résistant, s’est déjà exprimé sans la moindre ambiguïté sur notre site à ce sujet).

    Peu leur importe que, suite à l’enquête sur les incidents de Sisco, aucune certitude n’ait pu être établie sur le port d’un « burkini » par une baigneuse « maghrébine » (sic), aussitôt, la polémique malsaine portée par le FN et par les LR, Sarkozy en tête, a enflé en prenant sciemment le double risque de stigmatiser encore davantage les Français de tradition musulmane (dont l’écrasante majorité n’est pas pratiquante !), de violer les libertés individuelles de tous et de pousser nombre de musulmans, essentialisés comme tels, au repli communautaire dont ne peuvent profiter que les intégristes et les fanatiques. C’est exactement ce qu’espèrent à la fois les islamistes terroristes – qui veulent prendre en otage toute une population – et les pyromanes professionnels du FN et de leurs suiveurs de l’ultra-droite sarkozyste, prêts à tout pour exciter l’hystérie raciste et gagner des voix sur des bases malsaines. Plus grave encore, la « justice », de moins en moins encline à statuer sur le droit et de plus en plus portée à juger sous la pression de l’ « opinion », tend à valider les décisions des maires LR au seul motif du « trouble à l’ordre public », le même motif que celui qui servit à Valls, à la mi-juin, pour tenter d’interdire les manifestations de l’Intersyndicale contre la loi Travail. Voilà où l’on en est en France aujourd’hui, dans le cadre d’un état d’urgence à perpétuité, d’un empilement incroyable de lois répressives, d’une vidéosurveillance et d’un flicage de la Toile sans précédent, en un mot, dans un climat de fascisation galopante où la droite et la « gauche » hollandienne ne savent plus quoi inventer – sans pour autant endiguer véritablement le terrorisme ! – pour fliquer la population laborieuse exaspérée par le chômage, la précarité, les inégalités et la paupérisation qui frappent des millions de Français.

    Dans ces conditions, le PRCF rappelle son total attachement à la laïcité républicaine telle que la résument les deux articles initiaux de la Loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat mise en place en 1905 sous l’influence de Jaurès :

    1.  sur la liberté de conscience : celle de croire en la religion de son choix, sans immixtion aucune de l’Etat dans l’organisation des cultes, celle également de ne pas croire et d’exprimer sans limite toute critique de la religion, les croyants étant libres de répondre aux critiques par des arguments ;

    2. Séparation totale de la République et des cultes : « la République ne reconnaît ni ne salarie aucun culte » ; d’où découle le fait que les services publics doivent être libres de toute manifestation religieuse ostentatoire et que, tout bonnement, l’Etat n’a pas à connaître la religion des citoyens (ou leur irréligion), pas plus qu’à l’inverse, les cultes n’ont à se faire reconnaître dans le cadre du fonctionnement institutionnel de la République (à l’école et à l’hôpital publics, dans les mairies, etc.).

    3. Pour le reste, à partir du moment où le visage est découvert – une condition élémentaire de la citoyenneté et du débat public – libre à chacun de se vêtir à sa guise quitte à encourir la critique d’autrui, ce qui n’a rien à voir avec la répression d’Etat. Cela ne signifie pas que les progressistes, notamment les féministes, n’aient pas le droit de critiquer les tenues qui leur semblent attenter à la dignité des femmes ou à leur égalité avec les hommes (et dans ce cas, n’y a-t-il que les tenues d’inspiration religieuse qui posent problème dans notre société qui marchandise de mille façons le corps des femmes ?), mais cette discussion doit se faire avec la volonté fraternelle de convaincre, et non dans l’esprit de contraindre et de stigmatiser ; faute de quoi c’est systématiquement l’effet contraire au but recherché qui s’imposera et la spirale des haines communautaires sous influence s’aggravera avec un danger évident d’implosion sanglante du peuple français. Fermeté totale contre la burka, qui privatise le visage féminin et qui attente à l’égalité et à l’altérité, interdiction de TOUS les signes religieux ostentatoires sur les bancs de l’école (comment enseigner la philosophie, l’histoire, les sciences naturelles si chacun affiche en classe une « identité » préfabriquée et fermée par avance à tout ce que peuvent apporter la discussion collective et la démonstration scientifique ?). mais pour le reste, liberté pour chacun de parler, de penser et de se vêtir à sa guise, quitte à encourir la mise en discussion de son comportement, voire l’ironie et la caricature, avec bien évidemment le droit d’y riposter sur le même terrain pacifique.

    Ces évidences étant rappelées, il faut revenir au vrai motif, sordide, de la « polémique » sur le « burkini » : alors que notre pays se dissout dans l’acide sulfurique de la « construction » euro-atlantique, qui détruit ses acquis sociaux, son emploi industriel et agricole, ses services publics, ses communes, sa République une et indivisible, son Éducation nationale, sa souveraineté diplomatique et militaire (vassalisation par l’OTAN), alors que la politique étrangère irresponsable de Sarkozy et de Hollande a déstabilisé des pays entiers en attirant le terrorisme sur notre sol, alors que la contestation ouvrière ne désarme pas face aux contre-réformes néolibérales, il s’agit pour Valls et pour les LR d’ouvrir un contrefeu communautariste et fascisant aux luttes sociales, quitte à embraser le pays, à le fasciser, à préparer de futures St-Barthélémy contre une « communauté » religieuse » inventée ad hoc, tout en liquidant la loi laïque de 1905 : en effet, Valls a désormais la prétention d’organiser lui-même le culte musulman tandis que Sarkozy ne cesse de promouvoir, contre la volonté des protestants et d’une majorité de catholiques, le mythe diviseur et typiquement anti-laïque de « la France fille aînée de l’Eglise ». On l’a vu au moment des fêtes de Noël avec la campagne grotesque menée parallèlement par le FN et par les LR pour imposer des crèches – symbole religieux s’il en est – dans les Mairies, notamment à Béziers et à Hénin-Beaumont. En quoi certains maires LR de la Côte d’Azur, qui parfois, participent ès qualités à des cérémonies religieuses catholiques, en quoi Manuel Valls, qui représenta la France à la canonisation de Jean-Paul II, en quoi Hollande qui vient de se faire adouber par le Pape, en quoi Hollande et Valls qui participent ès qualités à des cérémonies religieuses coiffés d’une kippa, en quoi Sarkozy – le « chanoine du Latran » intronisé par le Pape Benoît XVI – ont-ils la moindre légitimité pour se poser en défenseurs d’une laïcité à sens unique qu’ils sont les premiers à violer, y compris en Alsace-Moselle (où l’Etat continue de salarier les prêtres, rabbins et autres pasteurs luthériens) ?

    A cette politique de division et de guerre civile, dont profiteront en dernière analyse les fascistes bleu marine et les islamistes fanatiques, et dont le triomphe signerait l’implosion déshonorante de la patrie des « droits de l’homme », le PRCF appelle les progressistes à préférer une politique authentiquement patriotique, républicaine, laïque, ouvrière, sociale et révolutionnaire : celle du tous ensemble et en même temps contre les régressions et la fascisation, celle d’un Front Antifasciste, Patriotique, Populaire et Ecologique reconstruisant, hors de l’UE, de l’euro et de l’OTAN, la République sociale et souveraine en marche vers le socialisme.

     

    Déclaration du PRCF, 26-8-2016

     

    *L’ultranationalisme cultivé par les sécessionnistes à la Talamoni ne vise pas que les « Arabes » (alors que la tête de Maure est l’emblème de la Corse !), il encourage aussi le racisme anti-« Français », comme le montrent les scandaleux graffiti IFF (I Francesi fora, « les Français dehors ! ») qui souillent les murs près de Bastia. La Corse du jacobin Paoli, qui avait demandé une Constitution à J.-J. Rousseau, et que ses héroïques FTPF ont libérée par eux-mêmes du joug mussolinien, mérite mieux que ces étalages de haine tous azimuts.

     

     

     

    RACISME, SEXISME… et BURKINI.

    Par Caroline ANDREANI militante communiste, antiraciste et féministe 



    Militante communiste, féministe et antiraciste, l’affaire du burkini – qui dans un premier temps m’avait abasourdie tellement elle suintait la manipulation politique grossière – me laisse aujourd’hui une impression glaçante.
    Que quelques dizaines de femmes, à l’échelle d’un pays de 65 millions d’habitants, choisissent d’aller à la plage avec un vêtement qui leur couvre le corps, voilà de quoi créer une polémique nationale ! Dans les années 60-70, la polémique portait sur les femmes seins nus sur les plages. À cinquante ans de distance, quelques maires, Les Républicains comme socialistes, désignent à la vindicte populaire des femmes dont le crime est de vouloir profiter des plages sans s’exposer.
    Dans notre société de consommation qui se prétend moderne, pour vendre un déodorant, du dentifrice, des cônes glacés, le principal vecteur publicitaire est… la femme la plus dénudée possible. Le message subliminal est tellement habituel qu’il ne choque plus personne. Tu as quoi que ce soit à vendre ? Basique : il faut filmer une femme à poil, taille mannequin, dans des poses suggestives. Elle peut aussi jouer la bonniche : pour nettoyer les chiottes, faire bouffer les mômes, laver le linge, faire briller la maison du sol au plafond, la putain endosse le costume de la fée du logis. C’est ça, la vision moderne de la femme en France en 2016.
    Une société où les femmes gagnent en moyenne 27% de moins que leurs homologues masculins, où les conseils d’administration des grandes entreprises sont tous dirigés par des hommes, où le Sénat et l’Assemblée nationale connaissent un taux de femmes de respectivement 25 et 27%, une telle société a encore ses preuves à faire en matière d’égalité hommes-femmes, avant de se préoccuper du burkini !
    On prétend que les arrêtés anti-burkini seraient un moyen de lutter contre l’oppression des femmes… par l’islam. Car comme chacun sait, seul l’islam est une religion sexiste. Le judaïsme et le christianisme sont, c’est bien connu, des religions qui respectent les femmes. Pas besoin de s’étendre sur le sujet.
    En dehors même de ces considérations, ce qui est révoltant dans cette affaire, c’est le cynisme de la classe politique française. Car cette affaire est avant tout une question de politique intérieure. Pour Les Républicains, c’est la course à la primaire. Tous les candidats et leurs affidés veulent se positionner sur le registre sociétal. On connaît : la défense des valeurs les plus réactionnaires, car en période de crise, c’est bien connu, rien de mieux que de naviguer à vue dans les eaux de l’extrême droite. Ça va d’une Kosciusko-Morizet avec une proposition de loi pour rendre le salafisme illégal à Sarkozy, qui n’a plus qu’à se baisser pour ramasser la donne distribuée par les socialistes. Et que dire de Manuel Valls et de ces maires socialistes qui, courant après les maires LR, prennent à leur tout des arrêtés anti-burkini, y compris sur des plages où la présence de femmes portant un tel costume relève du fantasme le plus complet ?
    On peut leur reprocher leur bêtise crasse. Oui, mais pas seulement. Ce n’est plus uniquement de la bêtise. C’est la désignation d’un bouc émissaire. Ce ne sont pas les femmes en burkini qui sont responsables des attentats. C’est la politique néo-coloniale de la France : pour rappel depuis 2007, la France est intervenue militairement en Libye, en Syrie, au Mali, en Centrafrique, en Afghanistan. Tant que notre pays participera à ce type d’aventures militaires, ne nous étonnons pas des répercussions en France.
    En employant la stratégie du bouc émissaire, les élus, les journalistes, les essayistes, les pseudo-experts ne font ni plus ni moins que ce qui se faisait dans les années 30 vis-à-vis des juifs. Le nouvel antisémitisme, ce sont ces attaques fielleuses et constantes contre les musulmans de France. Il se fait, comme dans les années 30, sur une base de classe. Dans les années 30, ce sont les juifs polonais, roumains, tchèques, slovaques, etc. qui étaient vilipendés, sur une double base, religieuse et sociale. Et dans quoi nos politiciens se vautrent-ils aujourd’hui, si ce n’est dans les mêmes travers ? Il n’y a pas de polémique quand un dignitaire saoudien ou des émirats privatise une plage ou un grand magasin pour y dépenser des fortunes. On ne reproche pas, dans les grands hôtels parisiens ou de la côte d’Azur, leurs tenues aux femmes de l’aristocratie qui portent le voile. Quand on a de l’argent, ce type de différence s’estompe complètement.
    Ce qu’on reproche aux musulmans de France, ce n’est pas tant l’islam que leur appartenance à des classes sociales populaires, leur marginalité économique et sociale, quand bien même elle est l’héritage d’une situation historique qu’ils n’ont pas créée : la colonisation, la décolonisation, le néo-colonialisme qui continue à siphonner les richesses des anciennes colonies, les politiques d’immigration des années 60-70 pour l’industrie française, des politiques sociales lamentables en matière d’éducation, de logement, de santé…
    Quoi de mieux qu’un bouc émissaire quand toutes les politiques de relance depuis les années 70 échouent, quand le chômage ne cesse de grimper, quand les acquis sociaux sont démantelés consciencieusement, quand le code du travail est cassé, tout cela par le biais de l’Union européenne ?
    Comment ne pas en vouloir terriblement à ces hommes et ces femmes politiques dont les objectifs à court terme sont leur réélection et qui, pour cela, n’hésitent pas à enfourcher les discours les plus racistes en travestissant la réalité et en reportant l’attention sur une minorité qui n’a pas les moyens de se défendre ? Fracturer la société entre d’un côté les bons, Français, modernes, anti-sexistes, etc. et de l’autre les mauvais, musulmans, rétrogrades, voire terroristes, c’est cela, porter une parole politique ? Non ! C’est jouer avec le feu comme les politiciens des années 30 l’ont fait. Pourquoi en juillet 1942 a-t-on pu arrêter si facilement des centaines d’hommes, de femmes, d’enfants et de vieillards au Vel d’Hiv, avant leur déportation ? Parce que l’opinion publique avait été façonnée avant-guerre.
    Je ne peux pas croire qu’en 2016, personne ne soit capable de se rappeler des années 30. Ce qui est fait aujourd’hui est un scandale national, dont les effets risquent de nous dépasser. Notre pays est dirigé par des apprentis sorciers, et nous manquons cruellement d’une perspective de changement de société.

     

     

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  • Programme du stand du PRCF à la fête de l’Huma 2016 : concerts, débats, meeting international, film … #fêtedelHumanité

    Cette année encore, du 9 au 11 septembre, le PRCF sera à la fête de l’Huma. Avec au programme, des concerts, des débats, des rencontres avec des communistes du monde entier, une séance de cinéma, une librairie et des médias pour avancer, et bien sûr de la restauration et une buvette pour poursuivre autour d’un repas ou d’un verre les échanges, et tous ensemble se mobiliser pour changer le monde !

    Le stand du PRCF c’est aussi un espace pour la solidarité de classe avec les communistes du monde entier confrontés à la violence et la répression capitaliste avec le CISC, ainsi qu’un espace de défense de la langue française et de la diversité linguistique avec le .

    Toutes l’équipe de www.initiative-communiste.fr vous donne rendez vous sur le stand du PRCF  : Venez nombreux !

     

     

    Programme du stand du PRCF

    à la Fête de l’Huma 2016

    Ven. 9 sept.

    Sam. 10 sept.

    Dim. 11 sept.

     Inauguration du stand

    18H30 –   : Coffes & Cigarettes

    concert coffee and cigarette

    et pour tout le week end : 

    • exposition photos : Le PRCF 2015-2016 et les manifestations sociales
    • Libraire, presse avec Initiative Communiste et Etincelles, campagne de pétition pour un referendum pour la sortie de l’Union Européenne, rencontres et échanges militants avec le PRCF, le CISC, le Courriel …
    • Restauration, buvette, Mojito des JRCF …

     

     12H00 : débat syndical autour d’un apéritif convivial : « Luttes et syndicalisme de classe »

    poing levé« La régression sociale ne se négocie pas, elle se combat ! » H. Krasucki

    Après plusieurs mois de luttes sociales contre la loi Travail, quel syndicalisme pour « défendre les droits des travailleurs, des organisations syndicales en même temps que les libertés publiques des citoyens » ?
    Invités :

    • Stéphane SIROT, historien du syndicalisme
    • Benoît FOUCAMBERT, syndicaliste, FSC (Front Syndical de Classe)
    • Jérémy ZUCCHELLI militant CGT SNCF Miramas et FSC
    • Un représentant de la FSM ,Fédération Mondiale Syndicale (sous réserve)
    • Jo HERNANDEZ, responsable du secteur Luttes du PRCF

    15h00 –  15h30 : Indonésie le génocide anticommuniste reconnu par le Tribunal International des Peuples 1965

    génocide indonésien

    En ouverture du International, Intervention sur le massacre des communistes en Indonésie, avec plusieurs invités indonésiens du Tribunal Populaire International pour l’Indonésie sur les événements de 1965. Avec Iba Aidit, Sri Tunruang du Tribunal International 1965

    15h30 : MEETING meeting international fête de l'huma 2016 stand du PRCFINTERNATIONAL

    avec

    • Son Excellence Héctor IGARZA, ambassadeur de Cuba en France
    • Un représentant du PCC (Parti Communiste de Cuba)
    • Son Excellence Michel MUJICA, ambassadeur du Venezuela en France,
    • Docteur Oumar MARIKO, président du parti SADI (Solidarité Africaine pour la Démocratie et l’Indépendance)
    • Un représentant du FPLP (Front Populaire de Libération de la Palestine)
    • Vincent FLAMENT secrétaire national du CISC (Comité Internationaliste pour la Solidarité de Classe)
    • Antoine Manessis, responsable de la Commission internationale du PRCF

    18H00 : « Liquidation » – projection du sur les 9 ans de lutte des GOODYEAR

    en présence du réalisateur Mourad Lafitte et Mickaël Wamen porte-parole des GOODYEAR

     20h00 – Concert du groupe Coffes and Cigarettes

     14H30 – Grand débat politique  » Des luttes sociales au FREXIT progressiste » ?

    brisons les chaines de l'UE WebAprès le BREXIT, alors que la classe ouvrière française affronte une pluie de diktats européens travestis en lois nationales par le PS, y a t il une autre solution pour notre peuple qu’un FREXIT progressiste permettant de substituer la coopération internationale à la ruineuse « concurrence libre et non faussée » ?

    avec :

    • Jean-Luc PUJO, président des Clubs « Penser la France », initiateur d’un appel pour un nouveau CNR
    • Patrice HEMET, porte parole du MS21 (Mouvement pour un socialisme du 21e siècle)
    • Marie-Christine BURRICAND, conseillère départementale du Rhône, animatrice du réseau « Faire vivre et renforcer le PCF »
    • un responsable du FSC (Front Syndical de Classe)
    • Georges GASTAUD, secrétaire national du PRCF, philosophe

    16h00 – Présentation et dédicaces de livres avec les auteurs

    livre

    Les Editions DELGA publient 2 ouvrages pour la fête de l’Huma 2016 :

    • Georges GASTAUD dédicacera « Lumières communes », cours laïque de philosophie à la lumière du matérialisme dialectique.
    • Gilda LANDINI-GUIBERT dédicacera « Le fil rouge », libre biographique dédié à son père, Léon LANDINI, résistant FTP-MOI, président du PRCF.
    • Annie LACROIX-RIZ dédicacera son dernier ouvrage « Les élites françaises entre 1940 et 1944 » publié aux Editions COLIN.

    17h30 – Concert du groupe Coffes and Cigarettes

    Le clip du stand du PRCF pour la fête de l’Huma 2016

    Comment venir sur le stand du PRCF à la fête de l’Huma :

    tous les détails pratiques sont ici

    plan simplifié fête huma sans noms de rue

    La bande annonce du film « Liquidation »

    Coffee and Cigarettes : le groupe Hop’n Roll qui va enflammer la fête :

    chanson française sur fond de musique electro-rock et d’animation vidéo vous plonge dans les histoires endiablées du Londre de la fin du 19e siècle. Des concerts à ne pas rater

     

    source: initiative-communiste.fr

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  • programme fête de l'huma 2016

    Le PRCF sera à la fête de l’Huma 2016. comme chaque année. Casado, responsable du stand, vous donne en avant première ce qui se prépare.

    L’été, c’est les vacances pour certains, mais c’est aussi une intense mobilisation militante pour préparer la rentrée. Et notamment ce rendez- vous populaire incontournable qu’est la fête de l’Huma. Initiative s’est entretenu avec Annette qui dirige l’équipe de militants du PRCF qui sont déjà sur le pont cet été pour préparer le stand du PRCF à la fête de l’Huma et son programme d’animations, d’échanges, de et de fête.

    ____________________________________________________________

    IC : L’année dernière, la présence du PRCF à la fête de l’Huma a été un vrai beau moment d’échange populaire. Y aura-t-il un stand du PRCF à la fête de l’Huma 2016 ? 

    Bien sûr. On est d’ailleurs en pleine préparation. Logistique et moyens techniques, programme des débats, musiques, librairies, exposition. Comme les années précédentes on est déjà sur le pont et on sera là et prêts le vendredi 9 septembre 2016.

    On ne manquerait pour rien au monde les échanges avec les milliers de travailleurs, de jeunes qui viennent chaque année participer à la plus grande fête populaire de France et même d’Europe.

    plan simplifié fête huma sans noms de rue

    Cette année, le stand du PRCF sera situé dans l’avenue Martin Luther King, au n°156. C’est à coté de la Grande Scène et du village du monde, au cœur de la fête

    On a choisi un grand format, capable d’abriter les débats rassemblant au total des centaines de personnes que nous avons l’habitude d’accueillir dans de bonnes conditions.

    On compte bien participer, avec le stand du PRCF à la fête de l’Huma, à donner le maximum d’énergie pour la rentrée sociale qui s’annonce très chaude.

     IC : Tu peux nous en dire plus sur le programme, sur les animations sur le stand du PRCF ?

    Si nous participons à la fête de l’Huma, c’est pour parler de notre projet politique et des luttes en France et dans le monde. Nous militons pour les 4 sorties : Euro, Union Européenne, OTAN et Capitalisme.

    Le samedi nous aurons 3 moments forts :

    •  Apéro-débat syndical : « Luttes et syndicalisme de classe »
    •   : « De l’Amérique latine à l’Europe, du Proche Orient à l’Afrique… le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes » ; avec en introduction un échange sur les conclusions du Tribunal International des Peuples qui vient de juger que les massacres anticommunistes de 1965 sont bien un génocide
    •  Point luttes, avec la projection du film « Liquidation » réalisé par Mourad Lafitte sur les 9 années de lutte des GOODYEAR, qui viendra en parler accompagné de Mickaël Wamen, leur porte-parole.

    Le dimanche :

    • Débat sur la politique nationale et l’UE : « Des luttes sociales au FREXIT progressiste » ?

    Il y aura aussi des , comme les années précédentes.
    Coffees and Cigarettes qui était déjà intervenu en 2014 et auquel le public avait réservé un très bon accueil, revient cette année. C’est un groupe qui évolue entre rock, hip-hop et chanson française sur fond de vidéo. On est prêt aussi à faire de la place à des artistes talentueux qui voudraient se faire connaître.

    Et chacun pourra se restaurer sur place avec des menus simples et abordables, ou se rafraîchir avec les boissons proposées par le Bar ou concoctées par les jeunes des JRCF.


    IC : La fête de l’Huma, c’est un gros boulot, chacun le sait, c’est aussi un important investissement matériel : comment peut on aider à réussir à nouveau la participation du PRCF à la fête de l’Huma 2016 ?

    Annette Mateu : Financièrement, c’est un gros investissement et, comme chaque année, une souscription est lancée pour aider au financement du stand.

    Oui, c’est une grosse logistique, surtout pour un stand politique comme celui du PRCF. Pour réussir cette fête, on va à nouveau mettre en place un espace de restauration et de buvette convivial, animé par les militants bénévoles du PRCF et des JRCF.  D’ailleurs dans les départements et en région parisienne, les ARC sont en train de mobiliser les camarades. Avis aux amateurs, plus on est nombreux, plus la fête est une expérience sympa pour tous, l’occasion de faire le plein d’énergie pour les luttes à venir.

    IC : Et pour les camarades qui veulent venir sur le stand du PRCF à la fête de l’Huma ?

    Ils peuvent dès maintenant se rapprocher de leur ARC pour organiser et faciliter les déplacements. Il ne faut pas trainer pour prendre les billets de train, pour faire remonter les besoins d’hébergement, que ce soit sur le stand ou en région parisienne, etc. On a des solutions pour aider tout le monde à venir. Bien sûr, il faut anticiper un peu et ne pas traîner à s’organiser. Je n’ai qu’un conseil à donner : venez nombreux, en famille et avec vos amis !

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    Venez nombreux du 9 au 11 septembre 2016 sur le stand du PRCF à la Fête de l’Huma à la Courneuve
    N’oubliez pas que les billets d’entrées sont en prévente à tarif réduit auprès des militants communistes
    Toutes les infos pratiques sur la fête sont en ligne sur http://fete.humanite.fr/

     

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  • Le clip du stand du PRCF à la fête de l’Huma :pour tout savoir du programme du stand du PRCF à la fête de l'Huma 2016 en moins de deux minutes et en vidéo.

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  • Adresse du secrétariat national du PRCF aux militants et aux sympathisants de la Renaissance communiste.

    Adresse du secrétariat national du PRCF aux militants et aux sympathisants de la Renaissance communiste.

    Avec ses multiples évènements tragiques et les réactions souvent irresponsables qu’ils ont suscitées, l’été 2016 voit s’amplifier le double mouvement de la société française vers la fascisation et vers l’euro-désintégration. Courant derrière le FN, le pyromane politique Sarkozy multiplie les déclarations xénophobes, voire racistes, contre le « droit du sol », tandis que Valls et Hollande rivalisent de mesures liberticides et cléricales sur fond de régression sociale tous azimuts. Au mépris de la représentation parlementaire, du refus massif des travailleurs et de l’irrecevabilité flagrante de cette « loi » au regard des normes de l’Organisation Internationale de Travail, Hollande a promulgué unilatéralement la « loi Travail » commanditée par l’UE tandis que la sinistre El Khomri piétine l’Inspection du travail en s’acharnant contre les courageux travailleurs d’Air-France.

    Tout cela s’opère sur fond de marche à la guerre impérialiste contre la Russie et la Chine derrière le bloc atlantique formé par l’UE et par l’OTAN, de chasse aux sorcières contre les syndicalistes CGT, de fuite en avant vers le fédéralisme supranational piloté par Berlin – seule réponse que le Parti Maastrichtien Unique soit capable d’apporter au « Brexit » et à l’aspiration croissante de notre peuple à un FREXIT progressiste.

    En particulier, les évènements récents de Corse montrent jusqu’à la caricature combien notre pays est menacé d’une sanglante guerre civile inter-communautaire sur fond de racisme et de repli identitaire nationaliste, que ce soit le nationalisme fascisant du FN et des LR ou le nationalisme sécessionniste de Talamoni et des autres séparatistes euro-régionalistes comme des communautaristes de tous bords. sans parler de l’odieux et sanglant fanatisme religieux que nourrissent, au lieu de le combattre efficacement, les ingérences impérialistes de Hollande en Libye et en Syrie et les comportements de boutefeu racistes des principaux chefs de file de la droite.

    Face à cette évolution tragique, l’heure n’est pas à l’attentisme, ni à l’électoralisme passif, mais à l’action populaire et à l’intervention franchement communiste pour prolonger le grand mouvement de classe de février-juillet 2016. Plus que jamais, les militants du PRCF, les jeunes des JRCF et tous leurs amis communistes, syndicalistes, républicains progressistes, doivent s’adresser aux travailleurs de retour de vacances, aux chômeurs, aux étudiants, lycéens et enseignants se préparant à la rentrée.

    Pour cela on peut utiliser notamment le tract national « Pour la République sociale, souveraine et fraternelle » et diffuser aux entreprises, sur les marchés ou au porte à porte des cités populaires, la nouvelle formule 24 pages d’Initiative Communiste (qui comporte des interventions des ambassadeurs cubain et vénézuélien et plusieurs entretiens avec des acteurs du mouvement populaire). Utilisons plus largement l’appel-pétition pour un référendum permettant à notre peuple de se prononcer pour la sortie de l’euro et de l’UE (déjà plus de 5000 signatures recueillies). Il faut aussi participer nombreux, sous les drapeaux rouges et tricolores du PRCF, à la manifestation intersyndicale du 15 septembre contre la loi El Khomri, et plus largement, à l’action pour les salaires, l’emploi, les services publics, la protection sociale, les libertés syndicales et la paix. En effet, le tous ensemble des travailleurs et la contestation progressiste de l’UE et de la fascisation sont les seuls remparts efficaces contre la régression sociale, la fascisation et l’euro-décomposition nationale. 

    Il est indispensable qu’un maximum de camarades et d’amis participe au stand du PRCF à la fête de l’Huma les 10 et 11 septembre prochains (débat politique, point sur les luttes, meeting international, chanson, activités culturelles et commerciales, sortie des nouveaux livres de militants du PRCF, partage de fraternité…).

    Enfin, chacun d’entre nous doit contribuer à la préparation du meeting de novembre 2017 (notamment à la souscription lancée à cette fin) qui commémorera dans l’actualité le 100ème anniversaire de la Révolution d’Octobre 1917 en combattant la criminalisation du communisme, en dénonçant l’euro-fascisation de la France et la marche à la guerre, en dénonçant l’UE et en rappelant que, comme le disait Lénine, « on ne peut avancer d’un pas si l’on craint de marcher au socialisme ».  

    le 17/08/2016

     

     

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  • Nouvelle formule : Initiative Communiste juillet-août 2016 est paru ! Achetez le ! IC n°170-171

     

    Initiative Communiste, le mensuel du PRCF profite de l’été pour inaugurer une nouvelle formule.

    Format tabloïd, augmentation du nombre de pages, Initiative Communiste fait peau neuve pour en offrir plus à ses lecteurs. Pour une information de qualité certifiée triple A  : actus, analyses et actions.

    Alors achetez, le et même mieux abonnez vous !

    Au sommaire : Brexit, Loi Travail, terrorisme et etat d’urgence …

    Pages 4 à 7 : poignées de main progressistes par-dessus l’Atlantique.
     

    Pages 8 à 13 : Loi travail : forte remontée des luttes en France mais sans perspective stratégique.
     

    Pages 14-15 : les lois « travail » dans l’Union Européenne.
     

    Pages 16 à 19 : à chacun sa manière de fêter les 80 ans du Front Populaire…
     

    Pages 20-21 : lectures pour l’été.
     

    Page 22 : après le congrès du PCF – et l’explosion du « PRC(F)« .
     

    Page 23 : Courrier des lecteurs
     

    Page 24 : Vie du PRCF.

     

    Achetez Initiative Communiste, faites-le connaitre, abonnez-vous !

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  • Communiqué du PRCF

    Attaque à Saint Etienne du Rouvray : Communiqué du PRCF (26/07/2016)

     

    Le PRCF exprime sa solidarité aux proches  et aux chrétiens frappés par l’horrible dont a été victime un prêtre et sa communauté en pleine messe.

    Faisant suite au massacre de Nice, le sauvage assassinat perpétré dans une église de Normandie à l’encontre de personnes engagées dans le dialogue inter communautaire vise clairement à mettre en place un climat de guerre civile dans notre pays. Ces actes monstrueux à répétition sont d’autant plus dangereux que, dans les rangs du FN et des LR, encouragées par les pratiques liberticides de Valls, des forces de fascisation poussent à la liquidation des libertés démocratiques.

    Dans ces conditions il faut évidemment renforcer la traque des individus ignobles capables de commettre de tels actes, soutenir les victimes sans faillir aux règles de la laïcité et à l’anti racisme républicain, modifier radicalement la politique internationale de la France pour faire en sorte que sous la direction de l’ONU , et en cessant de déstabiliser Damas et de menacer la Russie l’organisation fanatique DAECH créé par l’Arabie saoudite soit éradiquée.

    Quant aux travailleurs ils doivent poursuivre leur lutte contre la casse sociale car le tous ensemble pour le progrès social resté le meilleur antidote aux entreprises croisées de l’ et de ses créatures échappées pour mettre le monde et la France à feu et à sang.

    – 26/07/2016

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  • Fustiger les réactions politiques indécentes, fascisantes et irresponsables sur l’attentat de Nice 

    Fustiger les réactions politiques indécentes, fascisantes et irresponsables sur l’attentat de Nice (PRCF

    Par Georges Gastaud, secrétaire national du PRCF,
    Antoine Manessis, responsable international du PRCF,
    Alex Falce PRCF 06
     
    Le 18 juillet 2016

    hollande fabius sarozy le terrorisme c'est leur monstre

     

    Sans attendre la fin de l’hommage national aux victimes du carnage de Nice, les indécents dirigeants du parti « LR », les Ciotti, Estrosi, Sarkozy, Juppé, etc. hurlent à la mort et cherchent indécemment à exploiter l’émotion générale. C’est à qui hurlera le plus fort contre la « gauche », si peu qu’elle mérite ce nom, à qui ira le plus loin dans la remise en cause des droits constitutionnels, à qui appellera le plus à fliquer la population et à militariser le pays ; il y a quelques semaines, les mêmes personnages surenchérissaient dans les propos fascisants contre la CGT et le droit de manifester avec l’unique souci de chasser sur les terres du FN et de battre leurs concurrents les plus fachos à la primaire de la droite (il faudrait dire : à la droite des « primaires » !).

    Nous n’avons garde de défendre le gouvernement actuel dont l’irresponsable politique belliciste en Syrie a attiré la foudre sur notre territoire alors que la condamnation par Chirac de l’invasion de l’Irak avait permis au contraire de préserver notre pays. Et malheureusement, en matière d’atteinte aux libertés, le gouvernement PS n’a pas freiné la fascisation déjà très perceptible sous le mandat de Sarkozy : au contraire, Hollande et Valls ont accéléré et aggravé la fascisation politique de notre pays en prenant de nouvelles mesures liberticides, en pavant la voie à l’ultra-réaction et en mettant en place un état d’urgence qui a très vite été utilisé contre les militants écolos et contre les manifestants anti-loi Travail…

    pour-votre-securite-9158d

    Il n’en reste pas moins que les propos hystériques des caciques de la droite doivent être dénoncés ; pas seulement pour leur démagogie irresponsable (menteur qui prétend, comme l’a fait Juppé, neutraliser à l’avance un fanatique jusqu’alors absent des radars et fonçant dans la foule à 80 km/h au volant d’un 19 tonnes !), mais parce que le « troc » qu’on nous propose entre liberté et sécurité est un marché de dupes : aux USA où la police fascisante et souvent raciste est surarmée, où la Garde nationale intervient pour un oui et pour un non contre les « troubles » sociaux, où 2000 000 de personnes sont en permanence sous les verrous ( !), où la police abat 1700 jeunes Noirs par an, les massacres de toutes sortes se succèdent dans les écoles, les églises, dans la rue…

    Alors bien entendu, il faut une lutte résolue des services de police contre les terroristes, contre les sites djihadistes, et, sous l’égide de l’ONU, en lien avec Moscou et Damas, contre Daech lui-même.

     

    terrorisme impérialisame

     

     

    Mais le fond des choses reste le même : pour assécher le marécage de haine duquel surgit la Bête immonde du djihadisme et ses pareilles non moins répugnantes de l’extrême droite raciste et nostalgique du Reich, il faut une politique étrangère de paix qui favorise le droit de tous les peuples – syrien, libyen, irakien, palestinien, kurde…- à disposer d’eux-mêmes. Une politique de paix qui cesse d’armer les régimes intégristes de Riyad et du Qatar, véritables parrains internationaux du salafisme et du djihadisme.

     En France même, il faut :

    •  réduire les inégalités sociales, les ghettos de la misère, du chômage de masse et du désespoir, combattre les délocalisations, l’austérité et les privatisations qui, sous l’égide de l’UE, ont produit six millions de chômeurs totaux ou partiels, deux millions de mal logés et neuf millions de pauvres absolus ;
    •  restaurer l’Education nationale et les autres services publics ;
    • extirper le racisme que stimulent concurremment le FN et les LR ;
    •  respecter totalement la loi de 1905 séparant l’Etat de TOUTES les Eglises ;
    • en finir avec les lois antisociales qui désespèrent la jeunesse populaire et remettre le pays sur la seule voie qui puisse fédérer la population laborieuse de France : celle qui fut ouverte pour le monde entier le 14 juillet 1789 vers la liberté, l’égalité et la fraternité, celle qui s’ouvrit le 14 juillet 1935, à l’initiative du PCF et de la CGT, vers un Front populaire antifasciste, anti-impérialiste, patriotique, populaire et internationaliste.

    Souvenir pour les victimes, soutien aux personnes plongées dans le malheur, merci aux soignants de l’hôpital public qui se dévouent sans compter ! Et bien sûr, mise hors d’état de nuire des monstres qui sont prêts à tuer des enfants innocents.

    Pour autant n’oublions pas l’essentiel : aujourd’hui comme hier, le meilleur rempart de la sécurité reste la lutte solidaire des travailleurs de France, quelle que soit leur origine et leurs convictions philosophiques ou religieuses, « pour le pain, la paix et la liberté » !

     

    source: initiative-communiste.fr

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  • Non à l’Etat d’Urgence ! l’appel de Léon Landini, résistant FTP MOI, président du PRCF (IC.fr-19/07/2016)Après la tragédie qui vient de se  dérouler à Nice, le texte ci-dessous écrit il y a une vingtaine de jours, apparaît comme prémonitoire.

    L’état d’urgence ne sert strictement à rien s’il s’agit de combattre les attentats, mais il ne sera utilisé que pour fliquer les manifestants de la CGT.

     

    En effet, dans le texte ci-dessous j’indiquais que quelles que soient les précautions prises il était impossible d’empêcher des individus fermement décidés d’accomplir des attentats et d’effectuer leurs crimes. Toutefois, le carnage de Nice soulève, lui, beaucoup de problèmes qui ne paraissent pas être identiques aux attentats précédents.

     

    Comment est-il possible qu’un gros poids lourd ait pu pénétrer sur la promenade des Anglais, alors que logiquement, tenant compte de la foule importante qui se trouvait à ce moment-là en ce lieu, tous les accès donnant sur cette promenade auraient dû être sérieusement fermés à tout véhicule ? Pourquoi a-t-on laissé passer ce camion ?

     

    Comment est-il possible qu’un camion, non seulement ait pu pénétrer, mais qu’il ait pu rouler pendant deux kilomètres, en écrasant des centaines de personnes sans qu’il ne soit intercepté ? Où se trouvait alors la police ? Était-elle là ? Que faisait-elle ?

     

    Pourtant, lorsqu’ont eu lieu dans nos villes des manifestations contre la loi travail, il y avait parfois presque autant de policiers que de manifestants, les rues étaient barrées, les stations de métros fermées, ceux qui se présentaient pour aller manifester étaient fouillés au corps, même le secrétaire général de la CGT a dû subir cette humiliation ! Ce qui est proprement scandaleux.

     

    Là, la  police ne manquait pas, il y en avait à foison, alors que l’on veuille bien nous expliquer comment cet épouvantable massacre a pu avoir lieu sans qu’il y ait eu dès le début une intervention immédiate de la police, car en aucun cas ce camion n’aurait jamais dû pouvoir pénétrer sur la promenade des Anglais.

     

    A Nice,  il n’est pas possible que toutes les dispositions indispensables ont été prises afin d’éviter un tel carnage.

     

    Depuis des mois nos gouvernants nous rabâchent sur tous nos médias que nous sommes en état de guerre. Mais de quelle guerre veulent-ils parler ?

     

    La peur diffusée à longueur de journée n’est-elle pas spécialement utilisée afin d’effrayer la population, permettant ainsi, comme je l’ai déjà écrit, de mettre en place des lois antidémocratiques que dans d’autres circonstances notre peuple n’aurait jamais accepté.

     

    Pour confirmer mes dires, à peine ce massacre était-il connu, que l’on nous annonçait déjà que « l’état d’urgence » allait être prolongé. Est-ce qu’il avait déjà servi à quelque chose jusque-là ? Oui ! Mais pour poser beaucoup de problèmes à toutes celles et à tous ceux qui voulaient manifester contre la Loi Travail.

     

    Par ailleurs, cette façon de relater cet évènement donne un sentiment de racisme écœurant en mettant sans cesse en évidence l’origine musulmane, de ce fou qui est français, mais d’origine nord-africaine et en laissant croire « que tous ces gens-là » ne sont pas comme nous.

     

    Cela a déjà fait son effet, il n’y a qu’à écouter l’extrême-droite et les Le Pen crier au loup, comme si tous les arabes étaient des terroristes en puissance.

     

    Mais les Français  ne se laisseront pas prendre facilement à cette comédie, la preuve, aujourd’hui même Valls et Estrosi se sont fait huer à Nice par la foule venue se recueillir sur les lieux même de ce carnage, afin de manifester à ces « Messieurs » leur mécontentement.

     

    , président du PRCF, résistant FTP MOI 

    Bagneux 18 juillet 2016

     

    Non à l’Etat d’Urgence !

    par Léon Landini

     

    Non à l’Etat d’Urgence ! l’appel de Léon Landini, résistant FTP MOI, président du PRCF (IC.fr-19/07/2016)

    Essayer de faire croire au peuple français que la prolongation de la période d’état d’urgence est nécessaire et a pour but d’empêcher les attentats contre notre pays, relève de la tromperie et de la malhonnêteté. 

    Le but réel de l’Etat d’urgence n’est pas de protéger la population contre les attentats, car cela est pratiquement impossible comme je vais le démontrer ci-dessous. 

    L’état d’urgence permet surtout d’interdire certaines manifestations et de pouvoir poursuivre en toute légalité les responsables syndicaux ou autres personnes qui s’opposeraient à la politique de misère que notre gouvernement  nous impose et qu’il désire encore plus durement nous imposer. (Il n’y a qu’à voir la situation en Grèce).

    Vous trouverez ci-dessous les raisons pour lesquelles je suis totalement opposé à l’état d’urgence.

     

    Non à l’Etat d’Urgence ! l’appel de Léon Landini, résistant FTP MOI, président du PRCF (IC.fr-19/07/2016)Léon Landini, Réponse à Michel Onfray et autres textes sur la Résistance et l’engagement

    Pour avoir pendant de longs mois pratiqué avec les FTP-MOI de la région Rhône-Alpes, la guérilla urbaine, je peux vous assurer que les précautions prises par nos gouvernants pour empêcher des attentats, relèvent du ridicule, surtout si on les compare à celles que les nazis imposaient à notre pays pendant l’occupation.

    La chasse forcenée menée contre la résistance par les Allemands a prouvé que rien ne peut empêcher des hommes bien décidés à effectuer des attaques lorsqu’ils les ont programmés.

    Pendant l’occupation  les soldats allemands qui n’avaient que leur peau à défendre, se moquaient éperdument que des civils soient en danger, leur seule préoccupation était de prendre toutes les mesures nécessaires afin de protéger la vie de leurs soldats.

    Peu leur importait le nombre de civils tués, ils se chargeaient d’ailleurs eux même d’en abattre un grand nombre.

    A Lyon, entre le 14 juillet et le 20 août 1944, 450 personnes ont été exécutées et ensevelies dans des fosses communes.

    Uniquement le 20 août 1944, à la prison du Fort-Montluc à Lyon où j’étais interné, les S.S emportèrent 120 prisonniers pris au hasard, qu’ils massacrèrent à Saint-Genis-Laval.

    Des arrestations étaient effectuées sans aucune raison valable. Par le seul fait qu’un malheureux, lors d’une rafle se soit trouvé au mauvais endroit et au mauvais moment, il était embarqué et il était rare qu’il s’en sorte indemne.

    Les nazis pour se protéger des Résistants prenaient mille précautions. Rafles surprises dans les rues avec contrôles rigoureux de chaque passant. Contrôles à la sorties des gares ou des trams en vérifiant  minutieusement les papiers de chaque voyageur en les fouillant de la tête aux pieds. Il n’était pas question de sortir une valise d’une gare, sans que celle-ci ne soit vidée par terre.

    Ils organisaient à l’improviste le quadrillage et le contrôle de tout un quartier et je vous assure que les contrôles étaient très rigoureux, au moindre soupçon le suspect prenait la direction de la Gestapo, de laquelle coupable ou non il avait peu de chances de s’en sortir. Si un individu essayait de s’enfuir il était immédiatement abattu. 100.000 francs et l’anonymat (ce qui représentait la valeur d’un petit pavillon) étaient offerts à celui ou à celle qui dénoncerait et ferait arrêter un « terroriste ».

    Malgré toutes les méthodes utilisées, toutes les précautions aussi draconiennes soient-elles étaient vaines, La preuve, nous les attaquions quasi quotidiennement.

    Pour se protéger, ils installaient des barbelés et des sacs de sable, devant les bâtiments importants, même autour de leurs maisons closes, ce qui n’empêchait pas que nous arrivions à leur envoyer des grenades à l’intérieur de leur « bordel ».

    Après avoir combattu sur le front soviétique la France devait être pour les soldats allemands une récompense, car ils étaient convaincus d’y trouver un lieu de réconfort et de repos. Mais avec surprise ils découvrirent qu’avec la Résistance, la France était pour eux un pays en guerre où il leur était difficile et dangereux  de vivre et de se déplacer, surtout dans nos villes.

    D’ailleurs, qu’ils se déplacent seuls ou en groupe, leur parcours en ville devenait chaque jour de plus en plus périlleux. Ils avaient beau prendre mille précautions avant de s’aventurer hors de leur caserne, nous les attaquions tout de même.

    S’ils sortaient en colonne, pour se protéger ils prenaient la peine d’installer des avant-gardes et des arrière-gardes afin de prévoir toute attaque, cela ne changeait rien et nous leur avons porté de multiples coups très durs en pleine ville.

    Des dizaines de milliers de soldats allemands, aidés dans leur tâche par des Gardes Mobiles, par la police française, par des miliciens et par des civils réquisitionnés pour surveiller les voies ferrées, ne nous empêchaient  nullement d’effectuer des attaques ainsi que de nombreux déraillements.

    « Avec ou sans plan d’urgence » nous nous attaquions aussi bien à l’armée qu’à tout ce qui pouvait servir à l’occupant.

    Voici quelques exemples des opérations menées, qui démontrent  que malgré les précautions prises, ils étaient incapables de nous empêcher d’agir.

    Au cours des deux ans qu’a duré  l’occupation de la Zone Sud,  uniquement les FTP-MOI de la région Rhône-Alpes ont effectué environ 600 opérations militaires contre “les boches” dont quelques-unes étaient particulièrement importantes.

    En voici quelques exemples :

    ●A Lyon, le 3 novembre 1943, au Fort Montessuy, (à proximité du lieu où fut arrêté Jean Moulin que nous voulions venger), nous avons attaqué une colonne d’une soixantaine de soldats allemands qui revenaient de l’entrainement. Il y eu une grande quantité de tués et ceux qui n’étaient pas morts étaient tous très gravement atteints.

    ●Le 31 janvier 1944, à Grenoble, attaque d’une colonne d’environ 150 Allemands qui défilaient. Peu, très peu s’en sont sortis indemnes. Cette opération a été si importante qu’après la Libération, le Ministre des Anciens Combattants est venu spécialement en hélicoptère de Paris, pour découvrir une plaque que nous avions fait apposer sur place afin de rappeler et de mémoriser cette action.Probablement une des plus importantes effectuées en France en plein centre-ville.

    ●Le 13 juin 1944, attaque d’une colonne de camions pleins de parachutistes allemands qui se rendaient à l’aéroport de Bron  pour s’entrainer. Chaque camion avait un fusil mitrailleur sur le toit et les soldats penchés aux ridelles avaient tous leurs armes à la main, cela ne nous a pas empêchés d’attaquer à la grenade le premier camion qui arrivait et nous avons fait une trentaine de morts ou de blessés graves.

    ●Quasi quotidiennement, les militaires qui se déplaçaient à pied étaient abattus, au point que dans les derniers mois qui précédèrent la libération, certains se déplaçaient le révolver à la main.

    ●En ce qui concerne les voies ferrées, nous avons effectué une centaine de déraillements officiellement  homologués.  En outre les attaques contre les dépôts de locomotives nous ont permis d’en détruire un grand nombre. Voici deux exemples :

    -Le 1er novembre 1943, dix locomotives détruites au dépôt de Vénissieux.

    -Le 22 novembre 1943, trente locomotives et un compresseur détruits au dépôt de Grigny.

     

    ●99 usines travaillant pour les Allemands ont été partiellement ou entièrement détruites.

    -Le 11 mai 1943, L’usine Fibres et Mica, rue Frédéric Faye à Villeurbanne produisant du matériel pour l’aviation allemande a été entièrement détruite.

    -Le 27 janvier 1944  les usines Bronzavia produisant des moteurs d’avions pour les Allemands. 46 moteurs déjà emballés et prêts à partir, plus un prototype ont été entièrement détruits. Le bureau d’étude où travaillaient de concert des ingénieurs français et allemands fut incendié, l’usine resta à l’arrêt complet pendant plusieurs jours.

    -Le 30 avril 1944, Attaque de l’usine Coignet.  La plus importante usine de produits chimiques de la région lyonnaise, elle aussi travaillait exclusivement pour les Allemands. Les incendies que nous avons provoqués, obligèrent l’usine à ne plus rien produire pendant 5 mois.

    ●Nous avons attaqué plusieurs garages dans lesquels étaient parqués des véhicules allemands nous avons détruit des centaines de véhicules.

    -Le 30 mai 1944  garage Rachais, une trentaine de véhicules appartenant à l’armée allemande détruits.

    -Le 16 juin 1944  garage Eclair, 70 quai Perrache à Lyon plus de 32 gros poids lourds allemands détruits.

    -Le même jour : un autre groupe a détruit une trentaine de véhicules allemands au garage Veyet. 82, rue de la Part-Dieu à Lyon et je le répète ce ne sont là que quelques exemples sur les centaines d’attaques qui ont été effectuées par les FTP-MOI de la Région Rhône-Alpes.

    Lorsqu’on compare les méthodes utilisées par les Allemands pour empêcher toute opération militaire contre eux et celles pratiquées actuellement par le plan d’urgence, combien  peuvent  paraitre ridicules ces méthodes, comme ces jeunes gars fouillant dans le sac des vieilles personnes se rendant au super marché, et je me demande également à quoi peuvent bien servir  les quelques militaires qui se promènent dans l’aéroport ou dans les gares. Pourraient-il prévenir  ou empêcher une attaque ?

    Nos gouvernants qui ne peuvent pas ignorer cette page de l’histoire contemporaine de notre pays, ont en tête bien autre chose que le souci de protéger les Français.

    A partir de ces explications le plan d’urgence n’apparaît plus, que comme un épouvantail, destiné à faire peur à la foule ce qui permet à nos gouvernants de mettre en place des méthodes antipopulaires, telles que je les ai définies au début de ce texte.

    Toutefois s’il est vrai que dans le contexte présent, il faut prendre des précautions pour protéger notre population, il nous faut aussi comprendre pourquoi nous en sommes arrivés là. Voici quelques très sommaires explications :

    Pour comprendre les raisons pour lesquelles des hommes ayant perdu toutes notions d’humanité en sont arrivés à commettre des attentats et des crimes aussi odieux à notre encontre, il nous faut revenir quelques années en arrière lorsque les occidentaux ont commencé à semer la haine et la rage dans certaines régions.

    Cela a commencé en Afghanistan en 2001 avec les Etats-Unis, qui après avoir entraîné et armé à outrance les Moudjahidines qui se battaient contre les soviétiques, décidèrent,  avec la participation  d’autres nations occidentales. (Le Royaume-Uni, la France, le Canada, l’Arabie saoudite …..)  d’envahir ce pays afin disaient-ils, d’y apporter la paix et le bien-être. Voilà 26 ans que les combats, les attaques et les destructions continuent  en Afghanistan et cela s’est même propagé au Pakistan, sans rien pour l’instant qui puisse laisser espérer la Paix et un mieux-être pour ces pauvres Afghans. (Il est utile de rappeler que des soldats français se trouvent toujours en Afghanistan et que cela nous coûte très cher !)

    Ensuite, ce fut le tour de l’Irak « qui soi-disant » possédait des armes de destruction massive. Après avoir écrasé ce pays et fait des dizaines et des dizaines de milliers de morts, les belligérants durent reconnaître que l’Irak n’avait jamais possédé d’armes de destruction massive, mais après avoir allumé le feu celui –ci ne s’est pas éteint,  des attentats et des crimes ont lieu chaque jour dans ce pays.

    Après ce fut le tour de la Libye où la guerre et les attentats perdurent toujours. Ensuite la Syrie et puis le Mali et puis d’autres pays d’Afrique …. Et puis …… dans presque tous ces pays il y a des soldats français. Comment voulez-vous que ces « fous de dieu » n’aient pas de la haine à l’encontre des pays qui sont allés semer la guerre et la destruction chez eux ?

    Aujourd’hui une question se pose, qui arme et soutient ces criminels qui provoquent des attentats de toutes sortes y compris chez nous ? Poser la question et y répondre cela permettrait de comprendre pourquoi des attentats ont eu lieu chez nous et ce n’est pas avec un ridicule plan d’urgence que cela pourra cesser.

    Non à l’état d’urgence !!! 

    Léon Landini. Président de l’Amicale des anciens FTP-MOI du bataillon  Carmagnole-Liberté – Interné de la Résistance – Grand Mutilé de Guerre suite aux tortures endurées lors de mon arrestation – Officier de la Légion d’Honneur – Médaille de la Résistance.

    A lire sur le même sujet :

     

    source : initiative-communiste.fr

     

     

     

     

     

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  • Avec les communistes exigeons un referendum pour la sortie de la France de la zone €uro et de l'Union européenne, pour un frexit progressiste.

    Avec les communistes exigeons un referendum pour la sortie de la France de la zone €uro et de l'Union européenne, pour un frexit progressiste.

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  • NICE : ATTAQUE CRIMINELLE ! (IC.fr-15/07/2016)

    Un acte criminel terrible a eu lieu à . Un camion conduit par un assassin ignoble a foncé sur la foule rassemblée sur la Promenade des Anglais pour voir le feu d’artifices du 14 juillet. Il y a un très grand nombre de morts (plusieurs dizaines) et de blessés.

    Le PRCF condamne de la façon la plus absolue cet acte odieux et il est totalement solidaire, ainsi que son organisation des Alpes-Maritimes, des victimes innocentes de cette furie exterminatrice sans nom.
    Dans quelques heures nous aurons davantage d’informations pour analyser les circonstances et les conséquences exactes de cet événement.

    Reste que nous constatons déjà que l’état d’urgence à rallonge et que les rodomontades irresponsables du maire de Nice, Christian Estrosi, ne règlent pas la situation sécuritaire. Décidément, la police doit être utilisée à 100% pour combattre les assassins fanatiques au lieu d’être utilisée à la répression contre les manifestations populaires PROGRESSISTES et HUMANISTES qui agissent conformément aux valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité léguées par le 14 juillet 1789. Les individus méprisables qui ont osé comparer la CGT aux terroristes de sont aujourd’hui confrontés à leur propre ignominie.

    Mais surtout et avant tout en cette heure, solidarité avec les victimes et à tous ceux qui se dévouent pour elles !

    hollande fabius sarozy le terrorisme c'est leur monstre

     

    source: initiative-communiste.fr 

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  • UNE DÉCLARATION DU PRCF – 6 juillet 2016

    Après le nouveau 49-3 de Valls-MEDEF, une déclaration du PRCF (6 juillet 2016)

    Après le nouveau 49/3 de Valls-MEDEF, contre la régression sociale, la fascisation et l’euro-dissolution de la nation, la résistance continue pendant l’été et s’accentuera encore à la rentrée !

    En fliquant et en encageant à nouveau la manifestation parisienne (Philippe Martinez fouillé au corps par la police !), en utilisant le 49/3 au moment même où des milliers de gens clamaient leur colère contre la loi scélérate, Valls et Hollande veulent de nouveau humilier et provoquer le mouvement populaire. Par leur attitude de plus en plus social-fascisante, par leur mépris total des députés PS qui suppliaient le pouvoir de sauver les apparences en acceptant quelques ultimes amendements cosmétiques, les apprentis-dictateurs de l’exécutif montrent qu’ils sont prêts à tout pour faire passer en force la déréglementation du travail commanditée par le MEDEF et l’.

    Plus que jamais, l’euro-désintégration de la France et des acquis sociaux du CNR dans l’acide de la « construction » euro-atlantique (euro, UE, « TAFTA », OTAN…) s’accompagne d’une fascisation de la démocratie bourgeoise. Cette marche à la fascisation, à la dictature sans frein de l’exécutif et à l’Etat policier est applaudie par la droite – qui ne déposera pas de motion de censure (les LR préfèrent faire cause commune avec Valls qu’avec la que certains d’entre eux rêvent d’interdire !. La réaction LR prend appui sur l’offensive liberticide et antisociale du PS pour préparer un gouvernement anti-ouvrier de choc qui gouvernerait par ordonnances, le FN jouant dès aujourd’hui le rôle d’aiguillon pour cette fuite en avant ultraréactionnaire dont l’arrière-plan est la chasse aux sorcières en Europe de l’Est et la banalisation des nostalgiques du fascisme dans nombre d’Etats de l’UE.

    Après le nouveau 49-3 de Valls-MEDEF, une déclaration du PRCF (6 juillet 2016)Mais l’autre aspect des choses est bien plus réjouissant pour l’avenir des idéaux progressistes. En effet, à l’occasion de l’affrontement de classes en cours, des millions d’ouvriers, de jeunes, de progressistes réapprennent la rage au cœur les fondamentaux du combat de classe anticapitaliste, antifasciste et anti-impérialiste. Malgré les tentatives de certains éléments réformistes de l’UGICT-CGT pour la torpiller du dedans, la CGT mène un dur combat qui peut refaire d’elle la grande confédération des travailleurs qu’elle était avant d’adopter la stratégie réformiste perdante du « syndicalisme rassemblé » avec la CFDT. Pour redevenir pleinement ce qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être, la CGT doit aller avec confiance et jusqu’au bout de sa fière démarche combative actuelle en rompant à 100% avec la CFDT jaune, avec la CES à la botte de Bruxelles et en renouant avec le combat de classe prôné notamment par la Fédération Syndicale Mondiale.

    Les apprentis-dictateurs affaiblis et méprisés de Matignon et de l’Elysée se leurrent s’ils s’imaginent faire taire la et la jeunesse populaire. La classe ouvrière (transports, énergie, raffinerie…) a repris sa place naturelle de chef de file de la contestation anticapitaliste. Dans des centaines d’entreprises la classe ouvrière et le monde du travail ont fièrement relevé la tête et à la rentrée, voire pendant l’été, la lutte reprendra de plus belle pour l’emploi, les salaires, la protection sociale, les services publics, les libertés syndicales et démocratiques, la libération des camarades injustement réprimés.

    Après le nouveau 49-3 de Valls-MEDEF, une déclaration du PRCF (6 juillet 2016)Quant aux militants du PRCF et des , ils continueront à faire leur travail politique d’avant-garde en montrant les liens entre la casse sociale, la « construction » européenne et la fascisation de la vie politique. En outre, dans la foulée du « Brexit », les militants du PRCF appelleront durant tout l’été à sortir la France de l’OTAN, fauteur de guerre contre la Russie, de l’euro, qui strangule le pouvoir d’achat populaire, et de l’UE supranationale du capital. Plus que jamais, l’heure est à construire un large Front de Résistance Antifasciste, Patriotique, Populaire et Ecologique (F.R.A.P.P.E.) pour le progrès social, l’indépendance nationale, la coopération internationale, la paix et une véritable démocratie centrée sur le monde du travail : une démocratie populaire et socialiste.

    Plus que jamais, articulons nos luttes à une stratégie nouvelle, non pas d’ « union de la gauche » en vue d’on ne sait quelle impossible « Europe sociale » au sein de l’UE dictatoriale, mais pour sortir la France de l’euro, de l’UE, de l’OTAN et du capitalisme tout en tendant la main à l’Europe des luttes ouvrières en marche.

    source: initiative-communiste.fr

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  • VIVE LA CLASSE OUVRIÈRE !
    VIVE LE SYNDICALISME DE LUTTE DE CLASSE !

     

    Les Assises du Communisme saluent le mouvement social contre la loi El Khomri (IC.fr- 3/07/2016)

    La classe ouvrière qui a pris la tête de ce mouvement a retrouvé le chemin de la lutte.
    Lutte contre la fascisation dont la campagne anti-CGT est une des expressions.

    Criminaliser le communisme et le syndicalisme de classe ne sert que les intérêts du grand capital.
    Les chiens de garde médiatiques se sont déchaînés.
    Le pouvoir PS a tout tenté pour réprimer le mouvement y compris en envisageant l’interdiction des manifestations et l’utilisation des casseurs contre les manifestants. Interdiction de manifester que le même pouvoir avait décidé comme banc d’essai contre les manifestations de solidarité avec le peuple Palestinien de Gaza sous les bombes Israéliennes.

    Le gouvernement PS agit ainsi pour imposer cette loi loi inique traduction en France des directives de l’UE.
    Ce constat confirme la lucidité des communistes qui, contrairement à la direction du PCF PGE, se sont prononcés pour les quatre sorties qui sont la base politique commune des Assises à savoir la sortie de l’euro, de l’UE, de l’OTAN et du capitalisme.

    Les communistes continuent évidemment de participer à toutes les luttes menées depuis des mois contre la loi de casse du code du travail.

    Ils continueront à porter dans la classe ouvrière la nécessité de mener la lutte de classe contre les casseurs du MEDEF, du pouvoir PS et de l’UE, de dénoncer la fascisation en cours d’une «démocratie» bourgeoise dérivant vers l’Etat policier, de mettre en cause les campagnes de haine anti-CGT des médias du capital et de dénoncer les collabos de la CES et de la CFDT.

    Ils continueront aussi à porter l’exigence d’un vrai parti communiste en France dont les luttes actuelles montrent la nécessité.

    3 juillet 2016

    Faire Vivre et Renforcer le PCF

    Pôle de Renaissance Communiste en France

    Rassemblement des Cercles Communistes

    Rouges Vifs 13

     

    source: initiative-communiste.fr

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  • Nouvelles manifestations populaires le 5 juillet : une déclaration du PRCF à propos des luttes contre la loi El Khomri et du « FREXIT » -2 juillet 2016

    En campant brutalement sur ses positions et en exhibant ses serviteurs jaunes de l’état-major CFDT, Hollande et Valls espèrent décourager les salariés en lutte et faire passer en force la loi Berger en usant du 49-3 bis. On voit que pour Hollande et pour ceux qui s’apprêtent à le cautionner en participant à la mascarade des « primaires », des millions de jeunes et de salariés en lutte pèsent bien moins lourd que le MEDEF et l’UE, dont le chef de file, M. Juncker, a déclaré que la loi El Khomri est le minimum de ce qu’il faut faire ! D’ailleurs, à bien y regarder, la loi El Khomri n’existe pas : son véritable instigateur est la Commission européenne dont la « recommandation » Moscovici de juillet 2015 sommait (en anglais !) le gouvernement français de « dé-segmenter » le marché du travail : en clair, arrêt de mort européen sur les grands acquis sociaux mis en place à la Libération par Maurice Thorez (statut du mineur, statut du fonctionnaire), Marcel Paul (statut d’EDF, nationalisation de l’énergie) et Ambroise Croizat (Code du travail, conventions collectives de branche, Sécurité sociale, retraites par répartition, comités d’entreprise).

    juncker-moscovici

    L’enjeu est bien une dégradation en profondeur des conditions d’emploi de la masse des salariés du privé par la destruction du cadre national en matière de négociation collective. Si ce contournement légal des conventions de branche passe, celles du statut de la fonction publique, d’EDF, de la SNCF, suivront très vite : c’est une précarisation et un appauvrissement massif du monde du travail qui est recherché par le MEDEF qui veut détruire les garanties nationales des travailleurs pour pouvoir précariser davantage et au final, comprimer encore plus les rémunérations. A noter que parallèlement les attaques contre le bac national se multiplient avec en perspective la destruction des conventions collectives ancrées sur les qualifications nationales délivrées par l’Education nationale et par l’Université (le bac est en France le premier grade universitaire) : garanties qui n’existent pas dans nombre de pays européens…

    Encore plus gravement, l’attitude fascisante du pouvoir à l’égard des manifestations syndicales (pression policière inouïe, manipulation d’individus incontrôlés, exploitation éhontée de l’état d’urgence contre les manifestants, répression judiciaire aveugle, interdiction de manifs transformées en promenoirs « sécurisés »…) ouvre un boulevard au FN et aux LR qui rivalisent de surenchères anti-C.G.T. et de menaces contre le mouvement ouvrier et la gauche populaire avec l’aide de la grande presse privée aux mains du capital et du « service public de l’audiovisuel » acharné à calomnier le mouvement social.

    Cependant le pouvoir aurait tort de pavoiser, et cela quel que soit le résultat du vote des motions de censure à l’Assemblée, si motions il y a. L’agressivité à laquelle recourt ce pouvoir minoritaire et justement méprisé est un aveu de faiblesse. Elle signifie que le monde du travail, que la jeunesse populaire, que la classe ouvrière (transports, chimie, énergie…) sont en train de rompre avec le paralysant « syndicalisme rassemblé » cher à Thibault et à Chérèque, que le combat mené depuis des années par le PRCF et par des syndicalistes rouges pour le syndicalisme de classe, revient au premier plan, que le consensus néolibéral est rompu avec la jeunesse, que les idées de manifestation de combat, de grève générale inter-pro reconductible, de blocage des profits, ont à nouveau le vent en poupe malgré les efforts des syndicalistes « roses » et « jaunes » pour les ringardiser et enterrer ces idées. Allons au bout de cette démarche combative en rompant définitivement avec la CFDT jaunâtre et avec cette courroie de transmission stipendiée par Bruxelles qu’est la Confédération Européenne des Syndicats. Très importante aussi, la montée en puissance en France même de la Fédération Syndicale Mondiale qui a soutenu notre combat. Si le pouvoir croit que l’usure du combat et le déluge de « jeux », sinon de « pain », qui sert à détourner l’attention des travailleurs durant l’été (après Roland Garros et l’Euro, le Tour de France…), auront raison de la combativité des travailleurs, il se leurre : la rentrée sociale sera sans doute encore plus chaude que cette fin de printemps !

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    Car la confrontation ne peut manquer de se durcir entre la « construction » euro-atlantique du capital (euro, OTAN, UE, Traité « transatlantique » en gestation) et la classe travailleuse. L’affrontement de classes s’aiguisera au fur et à mesure que le Parti Maastrichtien Unique au pouvoir sous divers masques exécutera les travaux pratiques de l’euro-dissolution de la France (services publics, garanties sociales, production industrielle et agricole, institutions territoriales issues de 1789, loi laïque de 1905 et même langue française sacrifiée au tout-anglais impérial, tout doit disparaître dans un gigantesque plan d’alignement structurel de la France des travailleurs sur le « modèle » anglo-saxon). Or l’euro-dissolution de la nation ne peut aller sans euro-fascisation et d’un bout à l’autre du sous-continent européen, un nouveau maccarthysme fait rage contre les partis communistes (Ukraine, Pologne, Pays baltes…), contre les adversaires de l’UE (Grèce, Pologne…) et contre les syndicalistes de lutte CGT, FSU, SUD… (France). Au cours de ces affrontements de plus en plus durs, la classe ouvrière, la jeunesse populaire et les intellectuels progressistes réapprendront les fondamentaux du combat anticapitaliste, antifasciste et anti-impérialiste qu’ont occultés le révisionnisme et l’ « eurocommunisme » ; ils reconstruiront les outils politiques (parti communiste de combat), syndicaux (syndicalisme de classe), idéologiques (marxisme-léninisme) et stratégiques (Front de Résistance Antifasciste, Patriotique, Populaire et Ecologique : F.R.A.P.P.E. !) indispensables pour passer à la contre-offensive.

    Déjà le BREXIT atteste que les couches populaires de chaque pays vomissent la « construction » européenne qui détruit la souveraineté des nations et les protections sociales, excite la concurrence entre les peuples et pousse à la guerre contre la Russie (expansion vers l’Est de l’OTAN et réarmement allemand). Déjà, les sondages montrent que notre peuple est favorable à un référendum sur la sortie française de l’UE. Il est donc dommageable pour les luttes que nombre de directions politiques et syndicales organisent l’omerta sur l’origine européenne des lois « nationales » (Peeters en Belgique, Khomri en France, « Jobs Act » en Italie…) qui précarisent le travail en Europe. Se taire sur l’UE pour complaire à la CES ou au PGE, c’est empêcher les salariés de porter le drapeau de l’indépendance nationale en rassemblant notre peuple (y compris les couches moyennes précarisées par l’UE) contre l’UE du capital. Épargner l’UE, c’est cultiver la confusion entre l’Europe des luttes, que paralysent la CES, et l’UE, qui est la pire ennemie des travailleurs. C’est aussi empêcher les travailleurs de cibler à la fois la régression sociale, la fascisation, les guerres impérialistes et leur source profonde : la mise en place d’un Empire euro-atlantique que veulent encore aggraver Merkel, Obama et Hollande à la faveur du départ anglais.

    Dans ces conditions, le PRCF et les JRCF seront actifs sur les manifestations du 5 juillet et ils ne baisseront pas la garde durant l’été : ils proposeront leur journal « IC », leurs tracts, leurs autocollants « Brisons les chaînes de l’Union européenne » et leur appel-pétition pour un référendum permettant au peuple français de sortir de l’UE. Déjà 5500 premières signatures ont été recueillies au porte-à-porte ou sur l’internet.

    Face aux slogans mensongers prônant la « réorientation progressiste de l’euro » (PCF-PGE), face à ceux qui rabattent vers le PS aux présidentielles pour sauver leurs places aux législatives, la stratégie des « quatre sorties » (euro, UE, OTAN, capitalisme) portée par le PRCF articule les luttes sociales au combat pour l’indépendance nationale, pour la coopération entre tous les continents, pour le droit des peuples à construire une véritable démocratie centrée sur le monde du travail, une démocratie socialiste.

    On ne lâche rien sur le retrait de la loi Berger-El Khomri-UE et en avant pour la France en Rupture avec l’Europe Supranationale du Capital à l’Initiative des Travailleurs (FREXIT ou « FRECSIT » !).

     

    source:  initiative-communiste.fr

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  • Communiqué du PRCF du 24 juin 2016, anniversaire de la 1ère Constitution républicaine de la France, énonçant le droit de tous au travail et le droit permanent des peuples à l’insurrection contre les gouvernants qui violent leurs droits.
      

    APRES LE BREXIT, EN AVANT POUR LE « FREXIT progressiste*» (communiqué PRCF du 24/06/2016)

    Le PRCF se réjouit d’autant plus du vote des citoyens britanniques que toute l’eurocratie politico-médiatique et financière se lamente se matin en prenant des airs de fin du monde…

    La « tristesse » affichée par les financiers de la City, de Hollande et de Merkel fait d’autant plus plaisir à voir que tous ces tristes sires passent leur temps à inspirer ou à appliquer servilement les « recommandations » européennes qui arasent les droits ouvriers en France, en Belgique et en Italie*.

    Le rejet populaire de l’UE dictatoriale en Europe vient de franchir un seuil qualitatif ; les peuples peuvent, à terme, balayer ce cartel impérialiste, supranational, antisocial, antisyndical, néolibéral, anticommuniste, belliciste (cf les manœuvres antirusses organisées présentement par l’OTAN en Pologne) et de plus en fascisant (nombreuses interdictions de PC en Europe de l’Est et croissance exponentielle de l’extrême droite PROTEGEE par l’UE de Varsovie aux pronazis de Kiev en passant par les Etats baltes) qu’est l’irréformable et inamendable UE.

    Honte à Pierre Laurent qui a appelé les travailleurs britanniques à conforter l’UE ! Certes, les éléments réactionnaires sont forts dans le camp du Brexit, mais les ouvriers anglais ont largement compris que l’UE n’est pas la « protection » contre le thatchérisme que leur présentait mensongèrement le Parti travailliste. Au contraire, si ce dernier arrive au pouvoir il n’aura désormais aucune excuse supranationale pour trahir son programme de renationalisation (à l’instar de ce qu’a fait Tsipras en se couchant devant l’UE) : le gouvernement britannique qui succèdera à Cameron devra, quel qu’il soit, s’expliquer directement devant les travailleusrs britanniques porteurs de fortes traditions de classe.

    Et s’il est vrai que la Le Pen – qui est plus qu’équivoque sur ce qu’elle appellerait à voter en cas de référendum sur l’UE ! – exploite médiatiquement le résultat anglais, la faute et la honte en retombent entièrement sur la « gauche » et sur l’extrême « gauche » « euro-constructives », sans en excepter le PCF « eurocommuniste » affilié à la « Gauche Européenne (PGE) ». La faute retombe aussi sur ceux qui cachent aux travailleurs la nature d’euro-diktat de la loi el Khomri, sur tous ceux qui « vendent » l’introuvable Europe sociale en édulcorant la nature de classe 100% réactionnaire et contre-révolutionnaire de l’UE de Maastricht : il ne faut pas oublier en effet que l’UE est le rejeton de la restauration capitaliste en Europe et de ce qui l’a suivi, la résurgence de l’impérialisme allemand flanqué de ses éternels collabos du grand patronat « français ».

    Le PRCF est fier d’avoir lancé en 2004, seul en France et presque seul alors en Europe, la bataille pour les « quatre sorties » par la voie progressiste (nationalisations, coopérations internationales, progrès social, antifascisme et antiracisme…) : de l’euro, de l’UE, de l’OTAN, du capitalisme. Plus que jamais, le PRCF appelle les communistes à s’unir sur cette ligne alternative à la subordination sans espoir du PCF au PGE et au PS de plus en plus social-fascisant de Valls-MEDEF et de Hollande-Daladier. Tant pour échapper au carcan euro-atlantique que pour briser la fascisation galopante en France, union et action pour briser la fascisation, stopper les régressions sociales et construire la « sortie progressiste » de l’UE ! La perspective d’organiser au plus tôt, pour commencer dans le Nord-Pas-de-Calais par ex., où les conditions politiques pour cela se consolident, une grande manifestation populaire contre l’UE, peut entre autres initiatives unitaires concrètes, servir de levier concret aux progressistes radicalement euro-critiques.

    A partir des luttes ouvrières, en prenant appui sur l’alliance combative et rassembleuse des deux drapeaux, rouge et tricolore, construisons le Front de Résistance Antifasciste, Patriotique, Populaire et Ecologique (F.R.A.P.P.E. !) qui balaiera à la fois la monstrueuse UE et la fascisation dont les gouvernements maastrichtiens successifs se font les porteurs  en France (cf les tentatives clairement fascisantes d’interdire les manifs intersyndicales !) pour forclore à marche forcée les acquis et les souverainetés populaires.

    Dans les jours qui viennent les militants du PRCF remettront aux autorités des 4000 signatures déjà collectées au porte-à-porte par les militants PRCF dans les cités populaires pour exiger un référendum permettant au peuple français de dire NON à son maintien mortifère dans l’UE.

    Après le BREXIT anglais, la « Grande Evasion » des peuples étouffés par l’euro-prison a commencé : à terme, rien ne l’arrêtera. Il dépend des militants franchement communistes, des syndicalistes de classe, des vrais progressistes et des patriotes antifascistes et antiracistes, que cette sortie s’effectue par la gauche, à l’initiative des travailleurs, avec une forte impulsion des véritables communistes et en rendant à notre peuple le droit de construire le socialisme en France.

    Tous ensemble construisons les conditions du FRECSIT, la France en Rupture avec l’Europe Supranationale du Capital à l’Initiative des Travailleurs !

     

    PRCF-le 24/06/2016

     

     (*)ou plutôt, FRECSIT : « France en Rupture avec l’Europe Supranationale Capitaliste à l’Initiative des Travailleurs ».

    (*)« loi El Khomri », loi Peeters en Belgique et « Jobs Act » italien, comme on dit désormais dans la langue de Dante –sic -, sont des transpositions en droit « national » des sommations rédigées par Pierre Moscovici au nom de l’UE.

    (**) Au passage, comment les eurocrates justifieront-ils désormais l’imposition de facto de l’anglais comme langue officieuse unique de l’UE (le commissaire français Moscovici tance en anglais ses ex-collègues du gouvernement français qui ne bronchent pas devant cette humiliation nationale). Mais il ne faut pas espérer que les eurocrates favorables au Traité transatlantique (« TAFTA ») lâchent le tout-anglais, même quand la Grande-Bretagne aura quitté l’UE !

     

     

     

     

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  • Référendum sur la sortie du Royaume-Uni de l’UE : « Période cruciale pour les travaillistes » par Robert Griffiths, secrétaire général du PC de Grande Bretagne (qui fait campagne pour la sortie)

    Traduction de l’article du Morning Star par JDG pour « Solidarité internationale PCF – Vive le PCF », paru le 22 Mai 2016. Notes en bas d’article sur le CPB et le Morning Star.

    Le secrétaire général du Parti communiste de Grande-Bretagne (CPB), Robert Griffiths, analyse les récentes élections en Grande Bretagne et la campagne pour le référendum sur la sortie de l’UE, dans le journal le Morning Star.

    Référendum sur la sortie du Royaume-Uni de l’UE : « Période cruciale pour les travaillistes » par Robert Griffiths, secrétaire général du PC de Grande Bretagne (qui fait campagne pour la sortie)

    A son 53e Congrès, qui s’est tenu en 2014, le Parti communiste de Grande-Bretagne CPB a estimé que les deux années à venir, 2015 et 2016, allaient probablement décidé de la place du Parti travailliste dans le mouvement ouvrier.

    Pendant l’ère d’Ed Miliband, de 2010 à 2015, précédé à la tête du Parti travailliste par Gordon Brown, et remplacé par Jeremy Corbyn, actuel opposant travailliste au premier ministre James Cameron, le Parti travailliste est retourné à des positions plus social-démocrates, mais ni suffisamment rapidement, ni de manière suffisamment lisible pour répondre aux attentes du moment. La mobilisation, le combat et l’initiative ont été laissés aux syndicats, aux mouvements de défense des droits individuels, du droit au logement, de la paix, et à « l’Assemblée Populaire » [regroupement d’Assemblées Populaires disséminées sur le territoire de Grande Bretagne, groupes non-rattachés à des partis].

    Ces différents mouvements n’ont pas pu empêcher la victoire du Parti conservateur aux élections nationales de mai dernier, mais leurs actions ont fourni le socle de la nette victoire de Jeremy Corbyn aux élections internes à la direction du Parti travailliste.

    Depuis lors, la lutte des classes politique en Grande-Bretagne s’est intensifiée sur deux fronts majeurs, liés entre eux ; à l’extérieur, contre les politiques de droite poursuivies par le gouvernement Cameron; en interne, contre le néolibéralisme au sein même du Parti Travailliste.

    Corbyn a été attaqué férocement et incessamment sur ces deux fronts par ceux qui s’opposent à l’idée même que le Parti travailliste puisse être dirigé par un socialiste qui se réclame de l’aile gauche et de politiques anti-impérialistes.

    Avec ses partisans, il a été accusé de maintenir les femmes en retrait dans le parti, de protéger des pédophiles, d’entretenir des amitiés avec des terroristes et des antisémites, et de menacer la sécurité même du pays.

    L’équilibre des forces au sein du groupe parlementaire travailliste a impliqué que la nouvelle direction du Parti fasse des compromis, comme laisser la liberté de vote sur les bombardements en Syrie, alors qu’aucune liberté d’expression n’est laissée aux membres du cabinet fantôme [haute direction du parti] sur l’appartenance de la Grande-Bretagne à l’Union européenne.

    Le conflit interne sur des questions cruciales, comme celle du renouvellement des armes nucléaires et du missile Trident doit toujours être tranché.

    Cependant, il y a eu aussi des avancées significatives : le déplacement du Labour vers une position anti-austérité, tirée par Corbyn et le John McDonnell, « chancelier fantôme » [ministre virtuel de l’économie dans le cabinet fantôme], a contribué à forcer le Parti conservateur à faire machine arrière sur certains crédits d’impôts, la diminution des pensions d’invalidité, et sur les Academy School [écoles privées non-lucratives subventionnées].

    Il ne se passe pas une semaine sans que l’on prédise que Corbyn va échouer sur une nouvelle question et être renversé en interne.

    En particulier, il est présenté comme un oiseau de mauvais augure électoral, surtout qu’il s’agit d’électeurs de la classe ouvrière dans les secteurs traditionnellement travaillistes.

    Cependant, non seulement le Labour a conservé son siège au Parlement à la partielle d’Oldham West & Royton en décembre dernier, mais son résultat est passé de 59% à 62%. Dans les deux élections partielles non-reportées, qui se sont tenues le 5 mai, le Labour l’a emporté dans l’Ogmore en restant à 53%, et a progressé de 6 % dans la circonscription de Sheffield Brightside & Hillsborough, avec 63% des voix.

    Aux élections locales du même jour, le Labour avait à défendre 1344 sièges issus de son bon score de 2012. La perte nette a seulement été de 18 sièges, alors que les Conservateurs en ont perdu le double arrivant derrière en nombre de suffrages exprimés. Le Labour a repris la municipalité de Londres aux conservateurs et celle de Bristol au maire indépendant sortant, tout en conservant Salford et Liverpool.

    Aux élections à l’Assemblée nationale galloise, le Labour n’a perdu qu’un siège après avoir eu à appliquer quatre ans de coupes budgétaires votées par les Conservateurs. Cependant, dans les circonscriptions, son résultat est tombé de 42% à 35%.

    Les médias qui avaient relayé avec délectation l’exclusion supposée de Corbyn de la campagne travailliste au Pays de Galles, ne peuvent pas maintenant lui imputer ce déclin relatif.

    En revanche, le timide manifeste du Parti travailliste gallois n’a contribué en rien à contrer le portrait malhonnête que l’UKIP [parti populiste nationaliste] a peint de lui-même comme l’alternative politique en faveur des ouvriers.

    Seul parmi les partis en campagne dans tout le Pays de Galles, le Parti communiste a fortement milité pour la nationalisation de la sidérurgie, de l’énergie et des transports, pour un plan de relance économique pour le Pays de Galles, ainsi que pour une redistribution radicale des richesses au sein de la Grande-Bretagne fédérale. Mis à part nos propres spots électoraux, nous avons été presque totalement tenus à l’écart des grands médias, bien que notre nombre de voix soit resté constant, autour de 2500.

    En Ecosse également, les candidats communistes ont fait campagne sur une base de classe dans une solution fédérale à la question nationale en Grande-Bretagne.

    Une fédération, entre entités égales, combinée avec une redistribution des richesses, pourrait être la seule base pour faire prévaloir les intérêts de la classe ouvrière et une unité progressiste. Le refus du Parti Travailliste d’adopter cette orientation a été une raison majeure de l’échec de Kezia Dugdale [leader du Parti Travailliste écossais] à surmonter l’héritage désastreux de ses prédécesseurs blairistes.

    La poursuite de l’effondrement du Parti travailliste écossais, donné à 23% contre 32% dans les sondages aux élections écossaises [19% à l’arrivée] est pour le parti un énorme obstacle pour remporter les prochaines élections générales au niveau du Royaume-Uni.

    On a beaucoup parlé des progressions de l’UKIP en Angleterre et au Pays de Galles (en réalité bien plus au Pays de Galles). Les partisans de Nigel Farage tirent parti sans aucun doute du caractère réactionnaire qui prédomine dans le débat sur l’Europe jusqu’à présent.

    Ils prospèrent sur la focalisation des médias sur l’immigration et le terrorisme islamiste.

    L’UKIP récupère également de nombreuses voix de la classe ouvrière parce que le Parti Travailliste refuse de s’opposer à l’UE et à ses traités fondateurs, qui exposent les travailleurs et leurs communautés directement au capitalisme monopoliste et à son « marché libre ».

    Les règles de l’UE autorisent les entreprises à délocaliser le capital et les emplois n’importe où en Europe et dans le monde, sans freins ni obstacles. Les subventions en faveur de la sidérurgie et des autres industries stratégiques sont interdites, que ce soit dans le secteur public ou dans le secteur privé. Aucune mesure ne peut être prise contre les importations depuis le reste de l’UE.

    En choisissant cette position pro-UE, le Parti Travailliste passe à coté d’une opportunité historique de prouver qu’il défend les intérêts de la classe ouvrière.

    De fait, plusieurs leaders syndicaux ou travaillistes cherchent tellement à soutenir l’UE qu’ils vont jusqu’à dénigrer les conquêtes passées du mouvement travailliste. Dans leur soutien à la cause de l’UE, ils semblent attribuer à l’UE pratiquement toutes les anciennes réformes progressistes du travail.

    C’est comme si toutes les luttes dans les entreprises et les campagnes de masse pour la reconnaissance des syndicats, les droits aux négociations collectives, le droit de grève, l’égalité des salaires hommes-femmes, un salaire minimum national et de meilleurs droits à la sécurité sociale, n’avaient jamais existé.

    Est-ce que ce ne sont pas des gouvernements travaillistes qui ont fait voter « l’Employment Protection Act » [1975, loi sur les droits des travailleurs] le « Health and Safety at Work Act » [1974, loi sur la préservation de la santé et la sécurité au travail], le « National Minimum Wage Act » [1998, première loi définissant un salaire minimum], le Trade Union Act [1974, loi renforçant les droits syndicaux] et bien d’autres lois? A l’inverse, les traités de l’UE interdisent explicitement toute action européenne pour un renforcement de la reconnaissance syndicale, du droit de grève, ou pour un salaire minimum légal.

    Plus encore, un silence extraordinaire s’est abattu sur une série de jugements de la Cour de Justice Européenne pénalisant les travailleurs et les syndicats.

    Une nouvelle fois, c’est comme si n’avaient jamais existé les jugements de la Cour européenne condamnant les actions pour l’industrie, les législations régionales ou nationales pour l’égalité de traitement des travailleurs immigrés ou « détachés ». Les syndicats britanniques (TUC : Trade Union Congress) et européens, avaient plein de reproches à leur faire, … avant que la campagne du référendum commence.

    Les communistes britanniques doivent rejeter la vision erronée et défaitiste suivant laquelle l’appartenance à l’UE constituerait une quelconque protection contre l’érosion des droits des travailleurs et des syndicats. L’UE n’a jamais levé le petit doigt pour protéger les travailleurs contre les lois antisyndicales, parce que sa priorité de l’UE est de favoriser le monde des affaires, l’austérité et les privatisations sur tout le continent.

    Quel que soit le résultat du référendum à venir, les travailleurs et leurs syndicats, qu’ils soient de Grande-Bretagne ou des autres pays, devront continuer à compter sur leurs seules forces et leur solidarité.

    D’ici là, le Parti communiste place tous ses efforts dans le « Lexit » - la campagne de gauche pour la sortie de l’UE [Left-Exit] - avec tous les socialistes et les syndicalistes qui comprennent la nécessité de s’unir dans un mouvement de gauche, anti-impérialiste opposé à l’UE.

    Partager une position politique avec des nationalistes du parti conservateur ou du parti UKIP, qui condamnent les immigrés, soutiennent l’OTAN, et qui ne veulent pas remettre en cause la « Forteresse Europe » ou le caractère capitaliste monopoliste de l’UE, prête à illusion et confusion.

    Pour notre part, nous insistons sur l’égalité des droits de tous les travailleurs, quelles que soient leurs nationalités. Nous nous prononçons pour la solidarité internationale contre l’UE, et pour la souveraineté populaire, contre elle, ici en Grande Bretagne.

    La première priorité des communistes, des socialistes et des syndicalistes, devrait être d’infliger le 23 juin une défaite populaire au premier ministre James Cameron, à George Osborne [Chancelier de l’Echiquier, Ministre de l’Economie], à la CBI [Confederation of British Industry, l’équivalent du MEDEF], à l’IoD [Institute of Directors regroupant 34500 patrons], au FMI, au Pentagone et à l’OTAN.

    Cela éclaircirait la voie à la chute du pouvoir conservateur, divisé, et à l’élection anticipée d’un gouvernement travailliste, libre d’appliquer une politique de gauche progressiste.

     

    Cet article est basé sur un rapport récent du bureau politique du Parti Communiste.

     

    Notes du traducteur :

    Le CPB, Communist Party of Britain, se refonda sur une base marxiste-léniniste après la dissolution en 1988 du CPGB, Parti Communiste de Grande Bretagne, dont les membres choisirent principalement une ligne sociale-démocrate en adhérant au Parti Travailliste. Le nombre d’adhérents du CPB est d’environ un millier en 2016. Son principal slogan est « La voie britannique vers le Socialisme ». La référence idéologique choisie lors de la reconstruction fût celle de la fondation du CPGB en 1920, c’est-à-dire une ligne politique résolument de lutte des classes marxiste-léniniste.

    Le Morning Star : Ce journal n’est plus depuis longtemps le journal du CPB. Le Morning Star a une ligne de « gauche de la gauche », souvent écologiste, altermondialiste, frondeuse selon l’expression française, et soutient en règle général les candidats travaillistes aux élections. Cependant dans les cas où le CPB présente des candidats, le Morning Star choisit alors de les soutenir.

    sources : solidarite-internationale-pcf   &  communcommune

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  • Déclaration du PRCF – 22 juin 2016

    DANS LA RUE avec la CLASSE OUVRIERE EN RESISTANCE CONTRE LA FASCISATION et la REGRESSION SOCIALE !-Déclaration du PRCF (22/06/2016)

    DANS LA RUE avec la CLASSE OUVRIERE EN RESISTANCE CONTRE LA FASCISATION et la REGRESSION SOCIALE !
      

    Le PRCF condamne avec indignation la nouvelle mesure liberticide décidée par Hollande, Valls et Cazeneuve, ces émules de Daladier et de Jules Moch qui prétendent interdire la manifestation inter-confédérale du 23 juin en bafouant un droit constitutionnel élémentaire*. 

    Tous les démocrates, doivent désormais identifier et nommer clairement le processus de fascisation galopante en cours dans notre pays. 
    Au-delà des crispations autoritaires d’un pouvoir minoritaire aux abois, ce processus de fascisation résulte du fait que les gouvernements du Parti Maastrichtien Unique, qu’ils soient « libéraux »(LR) ou « sociaux » (PS), sont désormais impuissants à accomplir « consensuellement » et sans violence antipopulaire leur besogne destructive au profit du grand capital : araser les acquis de 1945 et de 36, vider de tout contenu l’héritage démocratique des Lumières et de la Révolution française, parachever la délocalisation des industries (raffineries, métallurgie…) et l’euro-privatisation des services publics, mater le mouvement ouvrier et la jeunesse : tout cela visant à dissoudre à marche forcée notre pays dans l’Empire euro-atlantique piloté par l’Axe Washington-Berlin en totale collaboration avec le MEDEF. 

    Ce viol de la « France des travailleurs » chantée par Jean Ferrat est tellement odieux, et l’héritage révolutionnaire du peuple, de la jeunesse et de la classe ouvrière de France est tellement vivace malgré le pilonnage qu’il subit journellement, que le pouvoir du capital tombe de plus en plus le masque de la démocratie bourgeoise : cette dernière se fascise de plus en plus (état d’urgence à perpétuité, empilement de lois liberticides, répression aveugle…) sous des formes différentes certes, mais avec un contenu politique analogue à celui qui a marqué les années trente.
      La fausse gauche au pouvoir se disqualifie à jamais en tant que rempart au FN et à la droite car avec son comportement liberticide, elle ouvre un boulevard à l’ultra-droite thatchérienne et à l’extrême droite frontiste, qui peut même se payer l’hypocrisie sans limite de contester « de gauche » la décision du pouvoir.


      Le PRCF appelle à lier plus que jamais la défense du progrès social à la défense des libertés et de la souveraineté nationale. Dénonçons l’euro-diktat dont les lois Peeters (Belgique), « Jobs Act » (Italie) et El Khomri sont les masques. Remettons en cause radicalement l’UE du capital, ce « ventre fécond » d’où surgissent de plus en plus, de Varsovie à Paris et de Kiev à Madrid, les « bêtes immondes » de la régression sociale, de la chasse aux sorcières antisyndicale et anticommuniste, de la criminalisation de l’URSS et de la banalisation des nostalgiques du Reich, de la belliqueuse expansion vers l’Est et vers le Sud de l’UE/OTAN ! 

    Ni Versailles ni Vichy ne sont parvenues à mettre à genoux le mouvement ouvrier, démocratique et révolutionnaire de notre pays et ce n’est certainement pas Hollande qui y parviendra. Déjà, la classe ouvrière de notre pays, que lon disait abattue, a vaillamment renoué avec son rôle dirigeant à l’intérieur du mouvement social. 

    Déjà une amorce de rupture – qu’il faut pousser jusqu’au bout – s’est affirmée entre les syndicats CGT de lutte entraînant l’Intersyndicale, et l’état-major jaune de la CFDT. Nombre de cégétistes, mais aussi de militants FO et FSU, constatent que la CES qui refuse de coordonner les luttes des travailleurs belges, italiens et français alors que la FSM (Fédération syndicale mondiale, de classe) est totalement à nos côtés. 


      Il serait donc faux de voir la fascisation du pouvoir social-maastrichtien et de ses compères « LR » comme une preuve de force. En choisissant la fuite en avant fascisante, le pouvoir réapprend aussi à tout notre peuple qu’il n’y a pas de vraie démocratie contre le peuple travailleur, et qu’il n’y aura d’issue fondamentale pour notre pays, ni dans le cadre de l’UE, ni dans le cadre de la 5ème République pourrissante, ni dans le cadre du capitalisme de plus en plus régressif et fascisant. Que les gouvernants fascisants prennent garde et qu’ils se souviennent du mot de Marcel Paul, le ministre communiste qui nationalisa EDF après avoir organisé la Résistance dans un camp nazi : « il y a en France un noyau révolutionnaire irréductible » ! C’est pourquoi, avec les autres communistes, tous les militants valides du PRCF franchement communiste, 100% antifasciste et anti-UE seront dans la rue le 23 et le 28 aux côtés de la classe ouvrière en lutte pour crier « Hollande-MEDEF, démission ! », « à bas l’euro-diktat El Khomri ! », « c’est pas au patronat de fair’ la loi / la vraie démocratie, elle est ici ! ». 

    Plus fondamentalement, le PRCF invite les organisations franchement communistes à condamner ensemble la fascisation et l’UE du capital qui la nourrit. Pour reprendre l’offensive politique contre le capital, il faut lier le combat pour le progrès social au combat contre la fascisation et l’Etat policier. Il faut aussi unir le drapeau rouge au drapeau tricolore pour exiger les quatre sorties, par la porte à gauche, de l’euro, de l’UE, de l’OTAN et du capitalisme ; enfin, tout en cultivant les liens fraternels avec les militants et avec les électeurs socialistes qu’horrifient la dérive de Hollande-Daladier, il faut rompre les liens d’euro-dépendance du mouvement ouvrier français avec la social-eurocratie (PGE), avec l’euro-syndicalisme d’accompagnement, avec le PS social-maastrichtien, et avec tous ceux qui personnifient ces liens porteurs de fascisation. Plus que jamais, contre la fascisation et l’UE, contre le Parti Maastrichtien Unique formé par le PS et les LR, contre la droite et l’ultra-droite, il faut construire un large Front de Résistance Antifasciste, Patriotique, Populaire et Ecologique pour l’indépendance nationale, les libertés, la souveraineté du peuple, le progrès social, le « produire en France » (avec tous ceux qui s’y trouvent !), la coopération internationale. Pour cela, il faut unir autour de la classe ouvrière l’ensemble des couches populaires et moyennes (paysans, artisans, cadres moyens, étudiants…) que précarisent la crise du capitalisme et la « construction » européenne. 

    Dans les luttes, les grèves, les blocages, la grève interpro reconductible, les manifs intersyndicales, il faut marcher au tous ensemble et en même temps qui mettra le capital sur la défensive et rouvrira la voie offensive et révolutionnaire de la démocratie véritable et du socialisme. Dans l’immédiat le PRCF appelle ses militants locaux à prendre un maximum de contacts pour des prises de paroles plurielles en des lieux symbolisant la Résistance antifasciste, le Front populaire, la Commune ou la Révolution française.

    Partout, condamnons ce pouvoir social-fascisant qui trahit Jaurès et le Front populaire pour servir le MEDEF et l’UE ! Et partout, souvenons-nous du mot de Maurice Thorez et de Jacques Duclos en 1940 :« jamais, non jamais, un grand peuple comme le nôtre ne sera un peuple d’esclaves » !

     

    *dernière minute : le gouvernement, massivement désavoué à gauche, semble reculer en proposant un parcours de manif très raccourci que les syndicats semblent avoir accepté. Il n’en reste pas moins que la tentative d’interdiction et la tentative de tronquer le droit de manifester sont scandaleuses et qu’elles indiquent bien jusqu’où est prête à aller l’équipe Valls-MEDEF pour briser les acquis sociaux.

     

    PRCF-22/06/2016

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  • Déclaration du PRCF

    STOPPER LA VALSE de la FASCISATION GALOPANTE – Déclaration du PRCF – 19/06/2016

    STOPPER LA VALSE de la FASCISATION GALOPANTE

     « Jamais, non jamais, un grand peuple comme le nôtre ne sera un peuple d’esclaves ».
    Appel clandestin de Maurice Thorez et de Jacques Duclos, 10 juillet 1940

     

    La prétention inouïe de et de Hollande d’interdire une manifestation nationale décidée par sept syndicats, parmi lesquelles deux confédérations, la principale fédération de la fonction publique et les principaux syndicats lycéens et étudiants, marque un seuil qualitatif dans la du pays.

    Alors que Valls et n’objectent pas le « trouble à l’ordre public » quand il s’agit des sanglants débordements de hooligans (dont certains sont de francs nazis) accompagnant le sacro-saint « Euro », leur oukase antisyndical inique couronne les multiples lois liberticides qui se sont empilées ces dernières années (treize en douze ans !), l’état d’urgence à rallonge, l’étouffante « pensée unique » néolibérale des médias, sans parler du laisser-faire gouvernemental plus que douteux à l’égard des provocateurs, aux violences policières aveugles et aux jugements expéditifs à l’encontre des manifestants syndicaux.

    La réalité, c’est que le gouvernement, dont le projet de loi, introuvable dans le programme présidentiel de Hollande et des députés PS, est minoritaire à l’Assemblée nationale et dans le salariat, veut bâillonner le mouvement déterminé et combatif de la classe ouvrière et de la jeunesse ; ce pouvoir liberticide veut aussi prouver son allégeance sans limite au MEDEF et aux sommations de l’UE dictatoriale qui est l’initiatrice véritable de la prétendue « Loi El Khomri » (ainsi que de la prétendue « Loi Peeters » en Belgique et du « Jobs Act » en Italie).

    Le PRCF félicite les syndicalistes courageux et tous les travailleurs épris de dignité qui ne baissent pas la tête et qui refusent le diktat d’un pouvoir d’autant plus fascisant qu’il est politiquement aux abois. Non, Messire Cazeneuve, le droit de manifester n’est pas celui de se réunir « statiquement », aujourd’hui sur une place cadenassée par les CRS, demain dans une cave et après-demain en prison, alors que des sites prétendument « libéraux » promus par le MEDEF en appellent déjà à la dissolution de la , qui a à elle seule trois ou quatre fois plus d’adhérents que le PS et les LR réunis.

    Le but poursuivi par Valls-MEDEF est aussi de marginaliser et de mettre hors la loi la vraie gauche populaire pour pouvoir constituer un bloc social-réactionnaire (social en paroles, ultraréactionnaire en fait) et libéral-fascisant appliquant en France le plan d’ajustement structurel de type thatchérien qu’ont décidée de concert l’UE sous pilotage berlinois et le MEDEF, contempteur affiché de la France rebelle et grand zélateur des « Etats-Unis d’Europe » et de l’ « Union transatlantique » . Le Parti Maastrichtien Unique composé du PS et des LR, sans oublier les euro-fédéralistes gouvernementaux, affiche ainsi sa nature tout à la fois anti-ouvrière, antinationale, liberticide et fascisante. Honte à l’état-major jaune de la CFDT (C’est Fini le Droit du Travail ?) qui ne se contente plus de briser les grèves et qui n’a pas un mot pour condamner l’interdiction à des syndicats de manifester !

    Car il ne faut plus hésiter désormais devant l’emploi du terme de fascisation si l’on comprend bien, comme l’ont clairement établi le PCF et l’Internationale communiste à l’époque du Front populaire antifasciste, que la fascisation de la démocratie bourgeoise, y compris de certains secteurs de la social-démocratie qu’il ne faut surtout pas confondre avec la masse des sympathisants socialistes, prépare toujours le proprement dit, qui est le terme du processus. Bien entendu, les formes de la fascisation et du peuvent varier selon les lieux et les époques, mais leur essence est une : pour faire face aux crises du capitalisme, à l’absence de consensus populaire, à la montée en puissance des affrontements de classes, les milieux les plus réactionnaires et anticommunistes du grand capital détruisent les formes démocratiques ou apparemment démocratiques et « républicaines » du pouvoir de la bourgeoise, c’est l’usage croissant de la violence de classe contre le mouvement ouvrier, syndical et démocratique, le viol cynique de la légalité constitutionnelle, la destruction des nations constituées – dissimulée sous le masque du nationalisme et de l’ « union sacrée », la recherche permanente de boucs émissaires (travailleurs immigrés, chômeurs, fonctionnaires…) – et à l’extérieur, ce sont les tendances au bellicisme, à l’interventionnisme militaire tous azimuts, en un mot, l’exacerbation de l’agressivité impérialiste (cf en ce moment, entre dix exemples possibles, le ralliement total de la France officielle à l’OTAN, organisatrice de manœuvres provocatrices aux frontières de la Russie).

    Ne disons pas qu’ « en France, on peut dormir à l’abri » : la situation actuelle du pays, terriblement tendue à l’initiative de Valls-MEDEF, rappelle la justesse d’une remarque de Marx qui qualifiait la France de « pays classique des affrontements de classes menés jusqu’au bout ». Mais que les fauteurs de fascisation ne se réjouissent pas trop vite car la classe ouvrière de France, digne héritière des Sans Culottes, de la Commune de Paris et des insurrections de 1830 et 1848, initiatrice du Front populaire antifasciste et axe principal de la Résistance patriotique, la jeunesse de France qui ne renie pas mai 68 et les luttes anti-CPE, le peuple de notre pays qui a voté non à l’euro-constitution et dont le vote a été violé par Hollande et Sarkozy, ne se laissera pas faire : elle s’est fièrement dressée à l’instar des travailleurs d’Air France, de Goodyear, de Total, de la SNCF et de la RATP, des routiers salariés, des éboueurs parisiens, des dockers, et les débuts de l’été et la rentrée de septembre seront chauds, très chauds, pour le grand patronat, pour ce gouvernement de faussaires et pour tous ceux qui s’imaginent qu’on peut mettre au pas un peuple comme le nôtre ! Attention, Messieurs du gouvernement, vous êtes en train d’expliquer à des millions de travailleurs que des décennies de révisionnisme et de réformisme croyaient avoir définitivement endormis, que votre démocratie n’est qu’un leurre, qu’elle n’est que le cache-sexe du grand capital, que la collaboration des classes prônée par la CFDT et par la CES n’est qu’un accompagnement des régressions, que l’UE est entièrement tournée contre les peuples, que l’avenir appartient au syndicalisme de classe et de masse, que face au capitalisme pourrissant, il n’existe pas d’autre solution de fond pour sauver le progrès social et les libertés que la révolution socialiste, que le pouvoir des travailleurs, c’est-à-dire le pouvoir authentiquement démocratique de la majorité qui crée les richesses et qui en profite si peu. C’est d’ailleurs ce que dit le slogan mille fois entendu dans les manifestations ouvrières : « c’est pas au patronat de faire la loi / la vraie démocratie, elle est ICI ! »

    La fascisation en France ne saurait pour autant se détacher de la fascisation continentale dont est porteuse la « construction » européenne qui détruit la souveraineté des peuples, les acquis sociaux et les libertés les plus élémentaires. En Pologne, le pouvoir clérical prétend ainsi interdire toute forme d’activité communiste et l’UE, présidée par le Polonais Donald Tusk, ferme les yeux. Dans plus d’un tiers des Etats membres de l’UE, les partis communistes sont interdits ou quasi-interdits sans que l’UE « libérale » objecte quoi que ce soit. En revanche, l’UE-OTAN porte à bout de bras le gouvernement putschiste ukrainien, notoirement pronazi, anticommuniste et belliqueusement russophobe. A plusieurs reprises, les eurocrates ont adopté des textes liberticides prétendant mettre à égalité communisme et nazisme pour, de facto, criminaliser les communistes, et réhabiliter en douceur les nostalgiques du Reich (pays baltes, Hongrie, etc.). En France même, l’agressivité anti-cégétiste sans limite du nouveau Jules Moch, Manuel Valls, ouvre un boulevard, non seulement aux dirigeants de plus en plus thatchéro-fascisants de la droite « républicaine », mais au FN qui profitera très certainement à l’arrivée de la débauche de pratiques antidémocratiques et anti-ouvrières inaugurées par le couple Hollande-Valls.

    C’est donc pour balayer la loi dite El Khomri, mais aussi pour défendre les libertés, mais aussi pour développer l’action revendicative pour les salaires, les conditions de travail, l’emploi industriel, les services publics, la protection sociale et les retraites que les travailleurs répondront aux mots d’ordre syndicaux les 23 et 28 juin tout en repoussant fermement les provocateurs qui font le jeu du pouvoir.

    Quant au PRCF, il renouvelle sa proposition stratégique de fond à tous ceux qui veulent s’affranchir à la fois du Parti « socialiste » désormais moins proche de Jaurès que de Clémenceau (qui se félicita de l’assassinat de Jaurès et qui est le « modèle » proclamé de Valls) et de la droite ultraréactionnaire flanquée des « bleus marine » : d’urgence, il faut construire un Front de Résistance Antifasciste, Patriotique, Populaire et Ecologique (F.R.A.P.P.E.) pour briser la fascisation et la social-fascisation, combattre l’euro-désintégration de la France sans hésiter à combattre l’UE dictatoriale en son principe, relancer le progrès social, reconstruire l’indépendance nationale, reconstituer le peuple en développant une véritable démocratie populaire, développer les coopérations internationales tous azimuts et rouvrir ainsi, par un large rassemblement populaire majoritaire unissant le drapeau tricolore au drapeau rouge, la voie du socialisme pour la France.

    Déclaration du PRCF – 19 juin 2017

    source: initiative-communiste.fr

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  • Déclaration du ROCML

    UNE MOBILISATION ÉNORME !

    UN GOUVERNEMENT AUX ABOIS !

    Une mobilisation énorme ! Un gouvernement aux abois ! -Déclaration du ROCML

    80 000 manifestants officiellement recensés à Paris ! Le gouvernement doit vraiment être aux abois face à la force de la mobilisation pour inventer de tels mensonges. La mobilisation était massive à Paris avec un million de personnes et 1,3 million de personnes dans tout le pays. Cette nouvelle journée a montré à nouveau la détermination des travailleurs. Les travailleurs se sont unis dans les cortèges dans une atmosphère de lutte et de solidarité de classe.

    Cette journée a montré au gouvernement la puissance du mouvement contre la loi travail et le soutien massif et populaire à ce mouvement. C’est pour ces raisons que la bourgeoisie a utilisé toute sa force pour attaquer et tenter de décrédibiliser le mouvement.

    Premièrement, en utilisant la casse organisée par les mouvements autonomes ou les provocateurs en civils à la solde du pouvoir socialiste.

    Deuxièmement, en mobilisant tout son appareil idéologique, les grands médias et en organisant un tapage systématique contre la CGT pour l’assimiler aux « autonomes casseurs » et pour dissimuler l’ampleur de la mobilisation.

    Troisièmement, en utilisant la répression et en empêchant le cortège de terminer la manifestation sur la pelouse des Invalides. Les CRS ont attaqué les cortèges de travailleurs. Les dockers de la CGT ont d’ailleurs riposté. Ils ont eu raison. Face à cette provocation, leur violence avait un caractère de classe, ouvrier, elle était juste. Le service d’ordre de la CGT, accusé dans les médias, a subi la répression policière de plein fouet car il protège les manifestants. L’attaque des cortèges est systématique. Ce n’est pas là une « bavure » mais bien une stratégie organisée par le gouvernement pour casser les manifestations et empêcher un mouvement encore plus massif. Le gouvernement a un intérêt à affaiblir le mouvement, il a un intérêt à la répression policière ! Quels autres moyens a-t-il en réserve pour faire passer sa loi ? II ne convainc plus personne des « bienfaits » de cette loi.

    Quatrièmement, en créant une « union nationale » des partis au service du capital contre les travailleurs : PS, LR, FN. Tous y vont de leurs discours pour réclamer l’interdiction des manifestations. Ils ne reculent devant rien pour essayer, en vain, de discréditer le mouvement. Les propos sont abjects. Cazeneuve utilise des victimes d’attentats terroristes, Hollande l’euro de football et la sécurité face au terrorisme. Marisol Touraine s’indigne des vitres brisées sur l’hôpital Necker mais organise la casse des hôpitaux et de la santé : 22 000 postes seront supprimés d’ici 2017 dans les hôpitaux. Hollande et Valls menacent d’interdire les manifestations et font pression sur la CGT.

     Encore une fois, ce gouvernement montre son véritable visage. Il est l’ennemi des travailleurs, au service des grands monopoles français qui ont un intérêt à voir la loi El Khomri passer pour faire face à la concurrence internationale, et maintenir leur taux de profit.

    De notre côté, nous ne devons pas céder, la mobilisation doit se poursuivre les 23 et 28 juin. Amplifions la solidarité, les grèves, le blocage économique, les manifestations, toutes les formes d’actions qui permettent de maintenir et d’augmenter le rapport de force.

     

    CE GOUVERNEMENT EST AUX ABOIS,

    TRAVAILLONS A LE FAIRE PLIER

    RETRAIT DE LA LOI EL KHOMRI

    INDEMNISATION PAR L’ÉTAT DES MANIFESTANTS BLESSES !

    HORS DU POUVOIR LES ENNEMIS DES TRAVAILLEURS ! 

     

    Le ROCML-le 16/06/2016

    (Rassemblement Organisé des Communistes Marxistes-Léninistes)

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  • Déclaration du PRCF

    ENSEMBLE COMBATTRE LA FASCISATION – déclaration du PRCF

     

    ENSEMBLE COMBATTRE LA FASCISATION

     

    L’immense et très combative manifestation intersyndicale du 14 juin a donné lieu à de scandaleux comportements policiers : au lieu de cadrer les provocateurs, soi-disant autonomes, venus pour casser et discréditer le mouvement, les forces de police ont préféré intimider et menacer les manifestants syndicaux, compliquer au maximum l’accès des militants à la manif. Les casseurs, isolés du cortège par la police et placés à l’avant de la manif, ont eu toute latitude pour détruire sans que la police les mette hors d’état de nuire. En revanche, c’est sur les dockers CGT que les grenades lacrymogènes sont tombées. Comme par hasard aucun des casseurs de vitres de l’hôpital Necker n’a été interpellé. ... La logique est alors de se demander : à qui le crime profite ?

    La réponse a très vite été apportée par les déclarations liberticides de et du pyromane politique MEDEF accusant la victime principale des déprédations, la CGT, et la menacant d’interdire les futures manifestations anti loi travail. Aussitôt, les fascisants leaders de la droite « républicaine » ont surenchéri en appelant de facto à casser la CGT. Aucun des grands médias prives ou « publics » n’a mené d’enquête indépendante, tous se sont aussitôt mués en accusateurs de la CGT en cachant le fait principal: près d’un million de manifestants à Paris et avant tout des ouvriers.

    Le PRCF affirme sa totale solidarité avec la CGT et l’intersyndicale. Il appelle à poursuivre l’action avec encore plus de détermination.

    Il n’est plus temps de mégoter sur la en France comme le font encore trop de mouvements de gauche qui nient l’évidence.

    Les affrontements de classes entre l’oligarchie et le Parti Maastrichtien Unique qui détruit les acquis et la nation sont de plus en plus violents. Le n’est que la pointe avancée de cette fascisation qui englobe l’ensemble des partis Maastrichtiens.

    Il est urgent que les forces franchement communistes,  progressistes et antifascistes passent ensemble à la contre-offensive en constituant un front antifasciste patriotique, populaire et écologique, tourné à la fois contre la fascisation et contre l’euro-désintegration capitaliste de la France qui est le ventre fécond dont ressurgit la bête immonde.

    PRCF – 16 juin 2016

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