• Etat d’urgence pour le mouvement ouvrier

    2016-Les voeux du Front Syndical de Classe

    « La régression sociale ne se négocie pas, elle se combat » !

    En cette fin d’année 2015, le FSC adresse tous ses vœux au monde du travail et formule celui que l’année 2016 permette de répondre aux graves menaces qui pèse sur lui.

    Une fois de plus, 2015 a vu se succéder les mauvais coups du pouvoir : contre-réformes, salaires bloqués, taxes supplémentaires, chômage de masse, précarisation et misère grandissante … Et une agressivité des riches de plus en plus grande comme en témoigne l’épisode d’Air France où les salariés en lutte ont été insultés, arrêtés et sont aujourd’hui traînés devant la justice pour avoir défendu leur emploi face à des patrons qui les exploitent, les méprisent et qui rêvent à haute voix que la France soit un pays où les grévistes sont en prison.

    A ce triste constat, il faut ajouter les interventions impérialistes et le soutien aux régimes les plus corrompus et réactionnaires.

    Un gouvernement « socialiste » qui mène la politique du Medef et de l’UE, une « gauche » politique et syndicale inaudible, sans projet de transformation sociale, engluée dans les institutions et son soutien à l’Europe affublée de l’épithète sociale alors qu’elle est conçue de A à Z pour détruire les acquis populaires et démocratiques : le découragement et la colère des couches populaires se traduisent électoralement d’abord par l’abstention puis par le vote FN, faussement populaire et vraiment dangereux, tandis que le MEDEF rêve de la constitution déjà bien avancée d’un bloc politique UMPS central représentant direct de ses intérêts, flanqué de l’extrême droite en voie de recours.

    Pendant ce temps, face à l’état de crise sociale et démocratique où mènent des années de politique euro-formatée, le glissement vers un régime ouvertement autoritaire se précise. Comme l’expliquait JC Juncker, président de la Commission européenne et grand commis des multinationales et de leurs paradis fiscaux, « il ne peut y avoir de choix démocratiques contre les traités européens ». [1]

    Utilisant le prétexte des attentats commis par des fanatiques, le gouvernement a décrété l’état d’urgence et s’apprête à constitutionnaliser, outre l’indécent mot d’ordre du FN concernant la déchéance de nationalité rappelant les pires décrets de Vichy, la surveillance sans limite et l’assignation à résidence sans recours. Non pas de terroristes supposés mais tout simplement de quiconque pourrait présenter une menace ou un soupçon de menace à l’ordre public….

    Des salariés d’Air France arrêtés chez eux au petit matin aux militants écologistes assignés à résidence, on sait bien qui est fondamentalement visé par ces mesures anti-démocratiques : la résistance populaire à la dictature du Medef.

    Si bien que tout est en place pour l’accélération de la casse du pays, des acquis populaires, sociaux et démocratiques tandis que l’appareil médiatique aux ordres se prépare à mettre en scène la campagne des élections présidentielles autour du FN et du parti unique de l’Europe.

    Nous sommes dans une situation à bien des égards comparables à celle du milieu des années 1930 où la crise capitaliste, la montée de l’extrême-droite choyée par la classe dominante choisissant faisaient peser des dangers terribles[2]. A l’époque, la constitution du Front Populaire regroupant des centaines d’organisations sous l’impulsion du PCF et de la CGT permit un temps de rouvrir l’espoir.

    Aujourd’hui, à quelles conditions pouvons-nous espérer renverser la vapeur ?

    Profitant des importants congrès syndicaux de 2016 (de la FSU mais surtout celui de la CGT à Marseille), il est nécessaire et urgent de revisiter les principes gagnants du mouvement ouvrier en lutte pour son émancipation et de poser la nécessité, dans les conditions actuelles, d’un front de résistance populaire pour le changement, la rupture avec l’UE et la politique unique du capital.

    20 ans après les grandes grèves de décembre 95, le monde du travail ne pourra imposer sa vision du monde et ses revendications qu’à partir d’un rapport de force tous ensemble en même temps, reprenant en les développant, toutes les potentialités montrées en mai 2005 avec le Non populaire au Traité Constitutionnel Européen ou encore les grandes grèves de 2003 ou 2010.

    A cette condition, nous pourrons mettre fin à des décennies de régression sociale et l’année 2016 sera enfin celle des travailleurs, des retraités, dans sans-emplois.

    [1] Et dire que Juncker était, avec Hollande, l’invité d’honneur du congrès de la Confédération Européenne des Syndicats (CES) à Paris où se retrouvaient toutes nos confédérations françaises !

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • État d’urgence, déchéance de nationalité : Pour nous c’est définitivement non ! Signez l’appel unitaire

    Avec des dizaines d’autres organisations, syndicats, associations, le PRCF est signataire d’un appel unitaire  contre la peur, pour la démocratie que www.initiative-communiste.fr se fait un devoir de diffuser au plus grand nombre et vous invite à signer et faire signer.

    Tous ensemble, pour nos libertés, nos droits démocratiques c’est tout de suite, sans attendre qu’il faut se mobiliser et décréter l’état d’urgence antifasciste, l’état d’urgence social, l’état d’urgence démocratique. Tous ensemble, front antifasciste patriotique et progressiste.

    source: initiative-communiste.fr

     

     

    État d’urgence, déchéance de nationalité : Pour nous c’est définitivement non ! Signez l’appel unitaire


    Pour nous, c’est définitivement non !


     

    Non au projet de déchéance de la nationalité, non à une démocratie sous état d’urgence, non à une réforme constitutionnelle imposée sans débat, en exploitant l’effroi légitime suscité par les attentats.

     

    Nous n’acceptons pas la gouvernance de la peur, celle qui n’offre aucune sécurité mais qui assurément permet de violer nos principes les plus essentiels.

    Notre rejet est absolu. Nous appelons tous ceux et celles qui partagent une autre idée de la France à le manifester.

     

     

    A l’initiative de :

     

    AFD International, Agir pour le changement démocratique en Algérie (Acda), Altertour, Apel-Egalité, Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (Acort), Association démocratique des Tunisiens en France (ADTF), Association femmes solidaires comité Saint-Denis, Association France Palestine solidarité (AFPS), Association des Marocains en France (AMF), Association pour la reconnaissance des droits et libertés aux femmes musulmanes (ARDLFM), Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF), Association des Tunisiens en France (ATF), Association des universitaires pour le respect du droit international en Palestine (Aurdip), Attac, Cadac, CADTM France, Cedetim, CGT Police Paris,  Centre islamique Philippe Grenier (CIPG), Cercle Condorcet de Paris, Clamart-Citoyenne, Collectif BDS Saint-Etienne, Collectif CGT Insertion-Probation (UGFF-CGT), Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), Collectif féministes pour l’égalité, Collectif Judéo Arabe et Citoyen pour la Palestine (CJACP), Collectif Mémorial 98, Collectif national des Faucheurs volontaires, Collectif national pour les droits des femmes (CNDF), Collectif Stop le contrôle au faciès, Comité pour le développement et le patrimoine (CDP), Comité pour le Respect des Libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT), Commission islam et laïcité, Conseil national des associations familiales laïques (Cnafal), Confédération générale du travail (CGT), Coordination de l’action non-violente de l’Arche (Canva), Coordination contre le racisme et l’islamophobie (CRI), Droit au logement (Dal), Droit solidarité, Emancipation Tendance intersyndicale, Emmaüs international, Espace franco-algérien, Fédération internationale des Ligues des droits de l’Homme (FIDH), Fédération nationale de la Libre pensée, Fédération des Tunisiens citoyens des deux rives (FTCR), Femmes égalité, Filles et fils de la République (FFR), Fondation Copernic, Halte OPGM07, Ipam, Justice et libertés Strasbourg , La Cimade, Le Gisti, Le Mouvement de la paix, Liberpensula Frakcio de Sat, Ligue des droits de l’Homme, Maison des potes, Mamans toutes égales (MTE), Minga-agir ensemble pour une économie équitable, Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), Négajoule!, Osez le féminisme !, Planning familial, Pôle de renaissance communiste en France (PRCF), Powerfoule,  Réseau d’alerte et d’intervention pour les droits de l’Homme (RaidH), Réseaux citoyens Saint-Etienne, Réseau éducation sans frontières (RESF), Réseau Immigration Développement Démocratie –  IDD, Revue Ecole émancipée, Revue Inprecor, Revue Regard, Romeurope 94, Syndicat des avocats de France (Saf), Syndicat de la magistrature (SM), Syndicat national des journalistes (SNJ), SNJ-CGT, SNPES-PJJ/FSU, Solidaires étudiant-e-s, Union générale des fédérations de fonctionnaires CGT (UGFF-CGT), Union juive française pour la paix (UJFP), Unef, Union syndicale de la psychiatrie (USP), Union syndicale solidaires.

     

     

    Pour Signer la pétition- cliquer ici !

     

     

     

    Sortir de l’état d’urgence

     

     

    Après l’appel « Nous ne céderons pas ! », une centaine d’organisations ont rendu public le texte « Sortir de l’état d’urgence » au cours d’une conférence de presse, le 17 décembre 2015.

     En réaction à l’horreur des attentats, l’état d’urgence a été décrété par le gouvernement, puis aggravé et prolongé pour une durée de trois mois. Nos organisations ont immédiatement exprimé leurs craintes vis-à-vis de ce régime d’exception ; ces craintes sont aujourd’hui confirmées par l’ampleur des atteintes aux libertés constatées depuis quelques semaines. Nous assistons à un véritable détournement de l’état d’urgence qui cible également des personnes sans aucun lien avec des risques d’attentat. Ces abus doivent cesser. La volonté de se rassembler et de manifester ensemble a prévalu après les attentats commis à Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher de Vincennes, en janvier 2015. Elle prévaut encore. Or, depuis le 13 novembre 2015, les interdictions visant les mobilisations sur la voie publique se multiplient. Manifester n’est plus un droit, et les rares concessions accordées par les préfectures, qui attendent souvent le dernier moment pour informer de leurs intentions, entravent dans les faits son exercice.

    Le ministère de l’Intérieur justifie tout cela par son incapacité à sécuriser les parcours alors même qu’il autorise, dans le même temps, les rencontres sportives et des événements tels que les marchés de Noël, qui se tiennent sur la voie publique. L’interdiction des rassemblements et manifestations entraîne la multiplication des arrestations, des gardes à vue, des assignations à résidence, un fichage policier des militants, et, pour quelques-uns, des condamnations. Qui peut croire que cela soulage les autorités ? La censure, ici, s’avère doublement contreproductive…

    L’état d’urgence autorise par ailleurs des perquisitions sur ordre des préfectures, de jour comme de nuit, en dehors de tout cadre judiciaire, sur le fondement de fiches possiblement erronées, de dénonciations, d’informations et de soupçons sujets à caution. Plus de deux mille six cents intrusions discrétionnaires sont intervenues à domicile, dans des mosquées, des commerces, interventions souvent violentes, sans qu’aucune mise en examen pour terrorisme n’ait eu lieu. Rien n’indique qu’une telle frénésie va s’arrêter, chacun peut en être victime.

    Les assignations à résidence se multiplient sur la base de motifs aussi vagues que la présence sur le lieu d’une manifestation ou le fait de « connaître » tel ou tel individu. Ces graves restrictions sont appliquées, sans distinction, et de manière massive, d’autant que les juridictions administratives ont montré qu’elles s’en accommodent, quitte à ce que les libertés en souffrent. Elles reprennent à leur compte toutes les allégations du ministère de l’Intérieur et, comble de la démission, sont nombreuses à considérer qu’il n’y aurait pas d’urgence à statuer sur l’état d’urgence.

    L’état d’urgence et le climat de guerre intérieure alimenté par le gouvernement contribuent au renforcement des amalgames et aux pratiques discriminantes, notamment de la part des forces de police. Ce ne sont pas «  les terroristes qui sont terrorisés », ce sont des jeunes et des populations victimes de l’arbitraire en raison de leur origine et/ou de leur religion qui voient leur situation encore davantage fragilisée.

    Reprenant à son compte les exigences de l’extrême droite, FN en tête, le gouvernement s’engage honteusement dans une modification de la Constitution visant à étendre la déchéance de la nationalité aux binationaux nés en France.

    Ces multiples atteintes portées au contrat démocratique sont une mauvaise réponse aux actes terroristes. Notre pays a été blessé, mais loin d’en apaiser les plaies, l’état d’urgence risque de les exacerber en appauvrissant notre démocratie, en délégitimant notre liberté.

    Dans ces circonstances, nous appelons les pouvoirs publics à :

    ●jouer leur rôle de garants de la défense des droits et des libertés publiques ;

    ●rétablir, sans délai, le droit plein et entier de manifester ;

    ●cesser les perquisitions et les assignations à résidence arbitraires et à agir dans le cadre de procédures judiciaires ;

    ●mettre en place des garanties effectives de contrôle ;

    lever l’état d’urgence ;

    ●renoncer à une réforme constitutionnelle préparée dans l’urgence et au contenu inacceptable.

     

    Paris, le 17 décembre 2015

     

    Signataires : 

    AFD International, Agir pour le changement démocratique en Algérie (Acda), Altertour, Apel-Egalité, L’Appel des appels, Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (Acort), Association démocratique des Tunisiens en France (ADTF), Association française des juristes démocrates (AFJD), Association France Palestine solidarité (AFPS), Association Grèce France Résistance, Association interculturelle de production, de documentation et de diffusion audiovisuelles (AIDDA), Association des Marocains en France (AMF), Association pour la reconnaissance des droits et libertés aux femmes musulmanes (ARDLFM), Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF), Association des Tunisiens en France (ATF), Association des universitaires pour le respect du droit international en Palestine (Aurdip),  Attac, Cadac, CADTM, Cedetim, Centre islamique Philippe Grenier (CIPG), Centre de recherche et d’information pour le développement (Crid), Cercle Condorcet de Paris, CGT-Police Paris, Collectif 3C, Collectif des 39, Collectif CGT Insertion-Probation (UGFF-CGT), Collectif des féministes pour l’égalité (CFPE),  Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), Collectif Judéo Arabe et Citoyen pour la Palestine (CJACP), Collectif Mégastop au Mégajoule, Collectif Memorial 98, Collectif des musulmans de France (CMF), Collectif national pour les droits des femmes (CNDF), Collectif national des Faucheurs volontaires, Collectif Stop le contrôle au faciès, Confédération générale du travail (CGT), Confédération nationale du logement (CNL), Confédération paysanne, Conseil national des associations familiales laïques (Cnafal), Comité pour le développement et le patrimoine (CDP), Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT), Commission islam et laïcité, Confédération syndicale des familles (CSF), Coordination de l’action non-violente de l’Arche (Canva), Coordination des collectifs AC !, Coordination contre le racisme  et l’islamophobie (CRI),Droits devant !, Droit au logement (Dal), Droit solidarité, Emancipation Tendance intersyndicale, Emmaüs France, Emmaüs International, Euromed Feminist Initiative (IFE-EFI), Fédération internationale des Ligues des droits de l’Homme (FIDH), Fédération nationale de la Libre pensée, Fédération des Tunisiens citoyens des deux rives (FTCR), Femmes Solidaires, Filles et fils de la République (FFR), Fondation Copernic, Fondation Danielle Mitterrand France Libertés, Genepi, Ipam, La Cimade, La Ligue de l’enseignement, La Quadrature du Net, Le Gisti, Le Mouvement pour une alternative non violente (Man), Le Mouvement de la paix, Les Amoureux au ban public, Les Céméa, Ligue des droits de l’Homme (LDH), Maison des potes, Mamans toutes égales (MTE), Minga-agir ensemble pour une économie équitable, Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), Négajoule!,  Observatoire international des prisons (OIP) – section française, Organisation de femmes égalité, Osez le féminisme !, Planning familial, Pôle de renaissance communiste en France (PRCF), Réseau d’alerte et d’intervention pour les droits de l’Homme (RaidH), Réseau éducation sans frontières (RESF), Réseau euromaghrébin culture et citoyenneté (REMCC), Réseau Euromed France (REF), Réseau Immigration Développement Démocratie (IDD), Réseau Sortir du nucléaire, SNJ-CGT, SNPES-PJJ/FSU, SNUEP-FSU, Solidaires étudiant-e-s, Solidarité laïque, Sud Intérieur, Syndicat des avocats de France (Saf), Syndicat français des artistes interprètes (SFA), Syndicat de la magistrature, Syndicat de la médecine générale, Syndicat national des arts vivants (Synavi), Syndicat national des journalistes (SNJ), Syndicat national unitaire interministériel des territoires, de l’agriculture et de la mer (SNUITAM – FSU), Syndicat national travail emploi formation professionnelle – CGT (SNTEFP-CGT), Unef, Union générale des fédérations de fonctionnaires CGT (UGFF-CGT), Union juive française pour la paix (UJFP), Union nationale lycéenne (UNL), Union rationaliste, Union syndicale de la psychiatrie (USP), Union syndicale Solidaires, Union des travailleurs immigrés tunisiens (Utit).

    Associations locales et autres : 

    Asti 93, Clamart-Citoyenne, Collectif 07 stop au gaz et huile de schiste, Collectif BDS Saint-Etienne, Collectif Justice & Libertés (Strasbourg), Collectif Maquis de Corrèze, Collectif Romeurope 94, la revue Ecole émancipée, Espace franco-algérien, Faucheurs volontaires de la Loire, la revue Inprecor, la revue Mouvements, le journal Regards, Réseaux citoyens Saint-Etienne, Vigilance OGM 18.

     

    http://www.nousnecederonspas.org/ 

     

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  •  

    Bureau de poste : la CGT appelle à la grève  (OF 31/12/2015)

    Le syndicat CGT appelle à la grève, à compter du 4 janvier. Il dénonce la réorganisation de l’activité du bureau de poste.

     

    Un préavis de grève illimitée vient d’être déposé par la CGT des activités postales, à compter du 4 janvier 2016. Le syndicat dénonce la menace qui plane sur l’ouverture quotidienne de l’agence de la commune de Plozévet et plus largement sur la présence des bureaux de poste du Pays bigouden et du Cap-Sizun. « On ne peut ouvrir seulement quand il y a un client à la porte » ,s’agace Alain Le Berre, le secrétaire départemental de la CGT.

    Fermeture le lundi matin

    Un temps évoquée, la fermeture du bureau de poste le lundi matin avait déjà conduit le syndicat à faire grève, en septembre 2015. « La Poste avait pris l’engagement, début octobre, d’analyser les activités et tâches réellement exécutées au bureau de Plozévet , explique le syndicat dans un communiqué. Elle n’a tenu compte d’aucune des revendications du personnel. Elle représente le même dossier (fermeture le lundi) à la consultation des représentants du personnel. » Pour le syndicat CGT, la baisse des effectifs et la dégradation des conditions de travail du personnel ne sont plus tolérables. « La stratégie postale actuelle tend à rendre obsolète le réseau postal » , dénonce le syndicat, qui réclame la reconnaissance du travail effectif et des contraintes liées à l’activité de l’agent, seul dans le bureau de poste de Plozévet.

    source: ouest-france 31/12/2015

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Cliniques privées brestoises-Le « Grand Keraudren » ne connait pas la crise (OF.fr-31/12/2015)

    En 2017, ce bâtiment accueillerait le laboratoire d'analyses médicales, un centre de dialyse, et des salles de consultation. Le démarrage des travaux est prévu au printemps.

    Déjà huit ans au moins qu'il en est question... Le projet d'agrandissement se précise. Il se fera en deux phases, dont la construction d'un nouveau bâtiment pour 2017. Début des travaux au printemps.

    Quatre étages

    C'est la première phase du projet dit du « Grand Keraudren ». Un nouveau bâtiment va être aménagé sur le site de la polyclinique, à Kergaradec. « Il s'agira d'un ensemble de consultations qui abritera plusieurs acteurs ou partenaires », explique Pierre Guégan, directeur général délégué. Ce bâtiment autonome sera construit le long de la rue Ernestine-de Trémaudan, à gauche, quand on est face à l'entrée actuelle. Il empiétera sur les parkings provisoires. Il comportera quatre étages pour une surface globale de 4 000 m2.

    Dialyse et analyses

    Concrètement, au rez-de-chaussée, à droite, ce bâtiment accueillera le centre de néphrologie et de dialyse situé actuellement en face de la clinique Pasteur, rue Auguste-Kervern. À gauche, il recevra la partie « public » du laboratoire d'analyses médicales. Ce dernier, en tant que zone technique, occupera le deuxième niveau. Le laboratoire existe déjà à Keraudren. « Depuis son installation en 2008, il s'est beaucoup développé et il est à l'étroit. Dans le nouveau bâtiment, il va doubler de surface pour atteindre près de 800 m2 », précise Pierre Guégan.

    Des cabinets de consultation

    Les niveaux 2 et 3 hébergeront deux ensembles de consultations médicales. Il est question d'y accueillir des ORL qui opèrent au Grand Large et ont leurs cabinets en ville ; des angiologues ; les sages-femmes libérales qui exercent actuellement dans les espaces modulaires installés sur le parking ; et des gynécologues, probablement.

    6,5 millions d'euros

    « Le permis de construire a été déposé en août. On espère l'obtenir pour début 2016. Le démarrage des travaux est attendu au printemps », ajoute le directeur des cliniques Keraudren - Grand Large. L'ouverture du nouveau bâtiment est prévue en 2017. Le bâtiment sera réalisé par Periot architecture durable, basé aux Sables-d'Olonne. Une particularité : il sera doté de panneaux dont l'inclinaison variera « pour faire rentrer le maximum de lumière ». Le bâtiment coûtera 6,5 millions d'euros. Autre originalité : il sera financé par les deux groupes propriétaire de Keraudren (soit 51 % pour Vedici et 49 % pour Vivalto). C'est la première fois qu'ils cofinancent un bâtiment.

    Un parking plus grand

    La question du stationnement est une préoccupation. La polyclinique, comme la plupart des établissements de santé, est confrontée à un afflux de personnes et à des problèmes de stationnement malgré ses 400 à 450 places. « Nous voulons améliorer l'accès au site et développer la capacité de parking », indique Pierre Guégan. Le futur bâtiment va supprimer des places de stationnement mais de nouvelles places seront réalisées, à l'arrière du site. Le nombre d'emplacements pourrait rapidement doubler. « C'est aussi pour anticiper la deuxième phase des travaux »...

    Laurence GUILMO

    source: ouest-france.fr

     

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Brittany Ferries : la situation est bloquée (OF 31/12/2015)

    Dans le bras de fer l’opposant aux syndicats, la direction de la BAI exclut de nouvelles négociations sur le temps de travail.

     

    Après le comité d’entreprise (CE) extraordinaire qui s’est tenu mardi, la direction de la BAI (Bretagne Angleterre Irlande), basée à Roscoff (Finistère), estime que l’action en justice intentée par le CE « contre la compagnie est extrêmement grave, inédite ». L’application d’un accord unilatéral sur le temps de travail au 1er janvier 2016, prévoyant un changement des rythmes d’embarquement, pourrait être suspendue. Celui-ci avait été proposé par la direction faute d’un accord collectif pour les personnels qui travaillent aux ponts et machines ( Ouest-France d’hier). Néanmoins, « même une décision de justice ne nous amènera pas à rouvrir une négociation et prolonger l’accord transitoire, et ce, même si cela nous conduit à ne plus pouvoir exploiter les navires », tranche la direction. Pour « équilibrer » le « surcoût » du dispositif unilatéral « par rapport à l’accord que nous proposons, nous avons pris la lourde décision d’envisager le changement de pavillon du Normandie Express. C’est une nécessité économique. Elle aura des conséquences en matière de promotions pour les navigants et en matière d’emploi pour nos saisonniers. » Martine Jourdren, présidente du directoire, souligne : « Après trois années de négociations, nous avons tous besoin d’un socle social stable, pérenne. Nous sommes à la croisée des chemins. »

    Adeline BERTIN.

    source: Ouest-France 31/12/2015

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Brest-FO Territoriaux : la médecine du travail en interne... (OF.fr-29/12/2015)

    Béatrice Colliou, Isabelle Le Cocquen et Corinne Salaün, de FO. | 

    Lors du comité technique (CT) du 1er décembre dernier, le syndicat FO de Brest métropole a demandé le retrait du dossier médecine de prévention. Ce dossier « prévoit l'externalisation du service de la médecine du travail, donc la diminution du nombre de médecins », soulignent Corinne Salaün, Isabelle Le Cocquen et Béatrice Colliou, responsables du syndicat. Elles précisent que si ce transfert est effectif, « cela engendrera une baisse de la prévention et du suivi médical des agents ».

    Le syndicat réclame une médecine préventive de qualité, avec trois médecins, deux infirmières et une secrétaire, tout cela en interne « comme l'a indiqué un audit de 2004, pour 3 700 agents concernés ». Le syndicat pointe du doigt la collectivité qui reconnaît « ne pas savoir gérer le service, donc on externalise ». Force Ouvrière renouvelle sa demande de conserver le service de médecine préventive au sein de la collectivité.

    source: ouest-france.fr

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Brittany Ferries. "Guerre froide" entre les syndicats et la direction (OF.fr-29/12/2015)

    Le Normandie Express, qui assure les liaisons entre Cherbourg et Portsmouth, pourrait passer sous pavillon anglais, dès l'année prochaine. | Joël Le Gall

    Un comité d'entreprise extraordinaire s’est tenu, ce mardi 29 décembre. Un accord « unilatéral » sur le temps de travail pourrait entrer en vigueur, au 1er janvier 2016.

    La pomme de discorde entre les syndicats et la direction de la Brittany Ferries, compagnie maritime basée à Roscoff (Finistère), concerne le nouvel accord sur le temps de travail des personnels navigants. Celui-ci prévoit une demi-heure de travail en plus par jour, sans augmentation de salaire mais avec plus de jours de congés. De source syndicale, cela équivaudrait dans les faits à « dix jours de travail en plus sur l’année pour seulement trois jours de congés supplémentaires ».

    La seule CFDT a signé l’accord pour le service hôtellerie. Mais ni la CFDT ni la CGT n’ont paraphé l’accord pour les personnels qui travaillent aux ponts et aux machines. À défaut, la direction aurait confirmé son intention, ce mardi, lors d’un comité d’entreprise (CE) extraordinaire, de passer le Normandie Express, assurant les liaisons entre Cherbourg et Portsmouth, sous pavillon anglais. Les rythmes d’embarquement seraient également modifiés, au 1er janvier 2016, en application du code du travail.

    Adeline BERTIN

    source: ouest-france.fr

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  •  

    A Nantes, des fascistes veulent faire la propagande des bataillons nazis AZOV ! Résistance ! (IC.fr-29/12/2015)

    Les insignes nazis du Bataillon AZOV

     

    L’agence de presse du Donbass (DNI press) alerte contre la tenue à Nantes d’une conférence de propagande du bataillon AZOV. Un groupe fasciste nommé « White Rebel Crew » annonce en effet sur sa page Facebook la tenue de cette conférence « avec un ancien engagé volontaire du bataillon Azov (toujours actuellement actif au sein de la Misanthropic Division) et un ancien volontaire du Secteur Droit ».

    A Nantes, des fascistes veulent faire la propagande des bataillons nazis AZOV ! Résistance ! (IC.fr-29/12/2015)Comment ne pas s’offusquer que des néonazis affichant les symboles de la division Das Reich de si sinistre mémoire en France puissent venir faire leur propagande à Nantes ? La mairie restera t elle sans réagir ? Il est vrai que le gouvernement PS est l’un des plus actifs soutiens de la junte fasciste mise en place par l’Axe euro-atlantique à Kiev. Il est vrai que cette junte, ses oligarques, ses milices fascistes et la guerre qu’elle mène actuellement contre les populations civiles du Donbass, contre les travailleurs ukrainiens et contre nos camarades communistes dont le parti est désormais interdit est directement financée par nos impôts via les subventions de l’Union Européenne. Que sont président et son premier ministre représentant d’un gouvernement comprenant des néonazis ont été très officiellement reçus à l’Elysée.

    Ça suffit !

     

    Contre ce type de manifestation, il n’est qu’une seule réponse le front antifasciste, patriotique et progressiste. Tous ensemble contre le fascisme !

    Le PRCF appelle toutes les forces progressistes à une riposte unitaire.

     

    source: initiative-communiste.fr

     

     

    La Ville PS de Nantes accueillerait une conférence néonazie avec un criminel de guerre des bataillons AZOV

     

     

    La ville de Nantes, fief socialiste tenu par Johanne Rolland élue en avril 2014 accueillera le samedi 16 janvier 2016 une réunion illégale en présence « d’un ancien volontaire du régiment Azov ». Comme tout à chacun pourra le constater, l’insigne du bataillon Azov désormais régiment est une rune « germanique », un wolfsangel utilisé par la tristement célèbre division de waffen SS Das Reich qui est connue en France pour le terrible massacre d’Oradour-sur-Glane et dont l’unité se réclame quasiment directement en éditant des brochures néonazies sur l’historique, l’historiographie et la symbolique de l’unité Azov.

     

    A Nantes, des fascistes veulent faire la propagande des bataillons nazis AZOV ! Résistance ! (IC.fr-29/12/2015)Cette dernière a été fondée par des membres du Parti National-Socialiste d’Ukraine, renommé Svoboda (liberté) pour tenter de gommer les nettes attaches du régiment à la cause nazie. Il a été signalé dans un rapport accablant par Amnesty International en septembre 2014, suite à des actes de tortures, kidnappings, bombardements privilégiés de civils, viols, pillages et exécutions sommaires. La Cour européenne des Droits de l’Homme a été saisie pour un premier envoi d’environ 800 dossiers de crimes de guerre il y a quelques semaines, dans l’attente de la réception d’environ 1 500 autres. Une délégation d’avocats français est en approche dans le Donbass pour se pencher sur certains des dossiers et aider à ce que se déroule dans les mois ou années à venir un « Nuremberg » ukrainien (crimes perpétrés par toute une série de bataillons de représailles ukrainiens).

     

    Les Français qui ont servis dans ce régiment ont également laissé assez de traces et témoignages notamment dans « le plaisir » qu’ils ont eu à bombarder les civils pour que de prochaines actions en justice soient bientôt lancées contre ces criminels de guerre qui en toute impunité donnent désormais des conférences payantes dans notre pays. La ville socialiste de Nantes ainsi que les autorités locales apprécieront certainement l’information que dans leurs murs « la bête immonde » citée par Bertold Brecht en 1941 ; après avoir fui l’Allemagne nazie en 1933 et avoir été déchu de sa nationalité en 1935 ; prospère dans leur région. Il serait intéressant également de connaître la destination des fonds qui seront récoltés si cet événement déshonorant pour la France avait lieu. L’événement est annoncé avec force fierté par des activités de l’Ukraine brune de Porochenko, pourtant jusqu’à présent restés dans la mesure acceptable mais qui se radicalisent assurément au fil des mois et sont tombés dans une collaboration vychiste désormais en pleine lumière.

     

    A Nantes, des fascistes veulent faire la propagande des bataillons nazis AZOV ! Résistance ! (IC.fr-29/12/2015)Habitants de Nantes, Bretons, citoyens de France, fils et petits-fils de maquisards, nous comptons sur toutes les bonnes volontés pour que vous fassiez votre devoir et signaler aux autorités compétentes et à la Mairie, la tenue d’une réunion néonazie où sera faite l’apologique de criminels de guerre, par-dessus le marché contre argent sonnant et trébuchant. Que chacun fasse son devoir en son âme et conscience, pour ma part mon choix est clairement fait depuis fort longtemps : je suivrai les traces de mon grand-père, Gaston, modeste FFI des maquis de l’Ain, faisons que leur combat n’ait pas été inutile.

     

    Laurent Brayard pour DONi.Press-le 22/12/2015

    Source : dnipress.com

                           

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • 32 Heures- Pour travailler moins, mieux et tous, brisons les chaines de l’Union Européenne des Patrons ! (IC.fr-

    Alors que plus de 6 millions de nos concitoyens recherchent avec désespoir du travail, et que les autres s’épuisent à user leur vie à la gagner, c’est une évidence qu’il faut travailler moins, mieux et tous. Pourtant alors que l’Union Européenne met en concurrence tous contre tous et aide le MEDEF a faire voler en éclat la notion même de droit des travailleurs avec celle de la durée légal du travail, c’est aussi une évidence que la réduction du temps de travail ne peut être posé sans celle de la sortie de l’UE pour remettre à l’offensive les travailleurs dans la lutte des classes. La CGT a lancé une initiative nationale posant la question de la réduction de la durée hebdomadaire du travail à 32H. C’est dans le cadre d’une conférence débat autour du temps de travail qu’ils ont coorganisés avec la CGT et d’autres syndicat en octobre dernier que les militants du PRCF de l’Isère ont distribué le tract qui suit.

    L’UE,L’€URO, EN SORTIR POUR S’EN SORTIR !

    Brisons les chaînes de l’Union Européenne pour travailler moins et mieux, embaucher et augmenter les salaires !

     

    6,5 millions de chômeurs, 10 millions de sous employées et autant de pauvres dans la 6e économie mondiale. Le chômage frappe la moitié de la population active hors secteur public. Et les patrons, l’Union Européenne, Sarkozy, Hollande, Macron et Le Pen veulent augmenter le temps de travail ?

    De qui se moque-t on ? Augmenter le temps de travail c’est fabriquer des chômeurs

    Pour fixer les idées, baisser la durée hebdomadaire du temps de travail à 27h/semaine permettrait de supprimer immédiatement le chômage. Augmenter le temps de travail des 25 millions de salariés de 35h )à 40h c’est l’équivalent de 2 millions d’emplois à temps plein. Augmenter le temps de travail c’est fabriquer des chômeurs

    CICE, Pacte de compétitivité … la baisse des salaires c’est encore plus de chômage

    En 2014, les dividendes des actionnaires ont augmenté de +10,4% , et avait augmenté de +30% en 2013; en moyenne les patrons du CAC 40 touchent 7 SMIC par jours. Valls MEDEF a donné avec le CICE 20 milliards par an au patronat. Payés par les travailleurs. Aucun emplois créés. Pourtant cette somme permet d’embaucher immédiatement 500 000 personnes. Les 54 M€ de dividendes du CAC40 permettraient d’embaucher 1 millions de personnes !

    Aujourd’hui 35h, vraiment ? C’est plutôt 45h payées 27h !

    Qui plus est, aujourd’hui qui donc travaille à 35h ? La réalité c’est que le passage au 35h ne s’étant pas accompagné de recrutement, ni dans le privé, ni dans la fonction publique, les travailleurs doivent aujourd’hui faire en 35h ce qu’il faisaient hier en 40h. Le tout payé 35h. Et en fait bien souvent, ils travaillent plus que 35h leurs heures sup ne sont pas payées et leurs salaires étant bloqués depuis 10 ans, ils travaillent 45h payés 27h !

    Les directives de l’Union Européenne : diminuer les salaires faire sauter la durée légale du travail

    Le 13 mai 2015, le commissaire européen adresse par courrier ses directives au gouvernement Valls ( àire sur le site internet du PRCF): casse du code du travail, fin des 35h, baisse du salaire minimal, durcissement des conditions d’accès aux indemnités chômage, baisse des remboursements de sécurité sociale…. Le tout s’ajoutant aux directives européennes prises par ailleurs par la Commission pour privatiser et libéraliser les services et entreprises publiques ou reculer l’âge de départ à la retraite.

    Sortir de l’Union Européenne pour : travailler moins et mieux / embaucher / augmenter les salaires !

    Impossible de réduire le temps de travail en restant dans cette dictature du Capital qu’est l’UE, cette prison des peuples qu’est l’Euro.

    C’est au peuple de décider, pas à la dictature des patrons et des banques.

    Tous ensemble brisons les chaines de l’UE, exigeons un référendum sur l’Union Européenne et l’Euro ! Signons la pétition en ligne !

     

     

    32 Heures- Pour travailler moins, mieux et tous, brisons les chaines de l’Union Européenne des Patrons ! (IC.fr-

    La fin des 35h et la baisse des salaires, l’euro chantage a commencé : l’exemple par Smart

    Pendant que le gouvernement « examine » avec le rapport Combrexelle comment mettre fin au 35H et même à la durée légale du travail, et plus généralement à faire sauter le code du travail en application zélée des diktats fixés par l’Union Européenne du Capital,  déjà et grâce à l’ANI Compétitivité Emploi, les salariés sont soumis à un chantage à l’emploi par les patrons: travailler plus sans être payé plus ou perdre son travail…

    C’est cela la « démocratie » selon l’Union Européenne et le Capitalisme : ferme là et travaille pour pas un rond, il y en a des millions qui attendent ta place !

    Le chantage des Accords ANI de « Compétitivité Emploi » : le précurseur des négociations « dans l’entreprise »

    Depuis 2013, l’ami de la Finance François Hollande avec l’aide de certains « syndicats » véritables VRP du patronat a mis en place avec les accords ANI dit de « compétitivité Emploi » une véritable machine à racketter les travailleurs, en renvoyant à travers une négociation dans l’entreprise la possibilité d’augmenter le temps de travail sans augmenter les salaires ou même de baisser les salaires à temps de travail égal. Ce dispositif permet aux patronat d’obtenir des baisses des salaires horaires payés aux travailleurs afin de doper leurs plus values. Au moment où près de 7 millions de nos concitoyens sont au chômage, en échange de cette baisse des salaires, l’entreprise « s’engage » à ne pas licencier.

    Un salarié qui refuserait l’accord ne bénéficiera plus des protections liés à ce qui est pourtant un licenciement économique.

    C’est ni plus ni moins que du chantage à l’emploi ! Chantage d’autant plus efficace et violent que l’Union Européenne permet et facilite les délocalisations mettant ainsi en concurrence frontale et directe les travailleurs des différents pays européens. L’UE dont le premier principe est la « concurrence libre et non faussée » et la libre circulation des biens et des capitaux organise le dumping social et l’alignement sur le plus bas des salaires.

    Chez Smart Hambach en Lorraine c’est bien une mise en concurrence avec les salariés de l’usine commune Smart Renault de Slovénie qui est organisée, afin d’organiser la baisse des salaires en France.

    Travailler plus pour être payé moins cher ! en réalité baisse du salaire horaire chez SMART !

    Les patrons de l’usine exige des salariés de passer aux 39 heures de travail hebdomadaire par étapes: de 35 à 37 heures à compter du 1er octobre prochain, puis de 37 à 39 heures en 2016, 2017 et 2018, avant de revenir à 37 heures en 2019, et 35 en 2020, en échange de quoi, ils ne fermeraient pas l’usine.

    La direction propose une augmentation mensuelle de 120 euros brut, ainsi qu’une prime exceptionnelle de 1000 euros versée en deux fois sur deux ans. Ce qui revient à payer 37h des ouvriers en travaillant… 39h. C’est donc bien d’une baisse des salaires qu’il s’agit ! Sans aucune garantie réelle d’ailleurs sur l’emploi, comme les exemples de Continental l’a déjà montré. Et en prime, avec le gel des salaires sur les prochaines années !

    On peut observer avec l’exemple de Smart, où de la façon la plus cynique on demande aux travailleurs de choisir entre diminuer leurs salaires ou perdre leur emploi, ce qui ce passe lorsque l’on renvoie la législation du travail à une « négociation » (le fusil sur la tempe) en entreprise !

    Alors que le gouvernement prétend ne pas vouloir remettre en cause la durée hebdomadaire du travail, d’ores et déjà il apparait que les patrons veulent payer moins les heures supplémentaires que les heures en deça de 35h. C’est proprement scandaleux, d’autant plus quand on sait que les 35h se sont traduites par une augmentation massive de la flexibilité, de la pression sur les travailleurs. Qui plus est toutes les statistiques démontrent que les travailleurs français travaillent (pour ceux qui ont encore un poste! ) nettement plus que 35h et qu’en prime depuis la loi Aubry les salaires sont bloqués et gelés se traduisant par une baisse des salaires réels. Bref, pour le patronat, à l’aide de son arme d’exploitation massive qu’est l’Union Européenne du capital, il s’agit de poursuivre l’offensive généralisée contre les salaires, les conquêtes sociales et démocratiques de travailleurs.

    Plus que jamais, c’est tous ensemble et en même temps que nous devons organiser la résistance. Que nous devons stopper cette casse sociale généralisée, et faire front pour briser les chaines de l’Union Européenne, en sortir pour s’en sortir par la porte de gauche, celle du progrès social et du développement démocratique, en mettant fin à la dictature de la classe capitaliste pour faire place au peuple, construire le socialisme pour le pouvoir réel des travailleurs.

    Pour impulser la résistance et la contre offensive, rejoins les militants du PRCF dans la lutte ! Abonne-toi à Initiative Communiste.

     

    source: initiative-communiste.fr

    A lire également:

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Communiqué de la Commission internationale du PRCF.

    L’État fasciste ukrainien soutenu par l’UE a interdit le Parti Communiste (IC.fr-27/12/2015)

    Son interdiction s’est faite en vertu d’une loi entrée en vigueur en mai 2015 portant sur la pénalisation de l’utilisation de symboles communistes ou nazis. Cette loi proscrit notamment l’usage du terme « communiste ».

    Pour Amnesty International. «  L’interdiction du Parti communiste en Ukraine est une violation flagrante du droit à la liberté d’expression et d’association et doit être annulée sans délai  »
    «  Cela crée un dangereux précédent. » a réagi John Dalhuisen, responsable d’Amnesty International pour l’Europe et l’Asie centrale.
     
    Le PRCF condamne avec la plus extrême détermination cette odieuse décision du pouvoir putchiste-fasciste de Kiev et de l’UE qui le soutient et exprime sa solidarité aux camarades du KPU.

    Cette décision d’une justice inique, à la botte des pogromistes et des maccarthystes de Kiev et de ses protecteurs de  l’UE s’inscrit dans le processus de fascisation des pays de l’Europe dénoncé par le PRCF et la  criminalisation de toute alternative progressiste au pouvoir du grand capital.

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires