• UNION LA PLUS LARGE CONTRE LA GUERRE IMPÉRIALISTE ET POUR LA PAIX. l’appel du PRCF

     « Un conflit pourrait éclater à tout moment en  ».

    C’est le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, qui alerte le monde en ces termes.

    Rappelons les faits : le président Trump a de façon unilatérale, illégale, hors cadre de l’ONU, bombardé un pays souverain, la . Cela sous le prétexte d’une attaque chimique dont aucune commission internationale et neutre n’a pu confirmer ni l’auteur, ni les circonstances.

    Après cette agression Donald Trump a continué à faire monter la tension en frappant cette fois une zone de l’Afghanistan avec la « mère des bombes » c’est-à-dire la plus grosse bombe conventionnelle de l’ armée étasunienne. Objectif officiel : un camp de l’OEI. En fait un message de plus. Les États-Unis frappent où, comment et quand ils le veulent.

    Au même moment l’Exécutif étasunien annonce l’envoi d’une flotte de guerre, dont un porte-avion, aux portes de la RPDC (la Corée du Nord) alors que le président Trump menace : »Je suis prêt à régler le problème nord-coréen ». L’option militaire « a toujours été sur la table », a rappelé dimanche l’ancien ministre de la Défense de Barack Obama, Ashton Carter ce qui prouve l’erreur politique majeure de ceux qui voyaient en Donald Trump un « pacifiste » face à la belliciste H.Clinton. En  fait ces gens oubliaient la nature du capitalisme ‘impérialiste qui « porte la guerre comme les nuées portent l’orage »(Jaurès).

    La menace est réelle. La sous- estimer ne ferait qu’en augmenter l’ampleur et la dangerosité.

    Derrière la Syrie le choc pourrait avoir lieu avec la . La menacée et encerclée par l’OTAN qui multiplie les provocations aux frontières de la Fédération russe. Sans oublier le conflit latent en .

    En Corée c’est avec la Chine que le choc menace. On imagine avec effroi ce que cela signifierait.Le début de l’extermination du monde car il est impossible de vaincre la Chine et ses un milliard quatre cent millions d’habitants sans plonger le monde dans l’apocalypse finale. La Chine qui ne cesse d’avertir du danger de même que la Russie qui appelle » à la retenue et au calme ».

     

    Face à cette situation véritablement explosive on attendrait que la voix de la France s’élève avec force pour la paix et contre les menaces de guerre. Rien de cela n’advient. Au contraire François Hollande, le finissant président de la République assez lâche pour déserter le combat des présidentielles, se positionne en faveur des frappes américaines. Durant tout le conflit syrien le pouvoir PS s’est toujours positionné non seulement comme le caniche des États-Unis, mais un caniche plus impérialiste que son maître. Quand Obama abandonne l’idée de bombarder la Syrie, MM. Hollande et Fabius éructent de dépit. La politique de la canonnière, des interventions tous azimuts, voilà le credo des « socialistes ». De la guerre d’Algérie à l’expédition de Suez en passant par l’intervention en Libye,en Centre Afrique, au Mali, en Côte-d’Ivoire…les sociaux-impérialistes se prononcent, comme leurs prédécesseurs de 1914, en faveur de la boucherie générale et mondiale. Dignes successeurs du « chef de guerres » F.Hollande, guerres faites avec le sang des autres, guerres qui aggravent les menaces terroristes contre les Français,  guerres qui coûtent des centaines de millions d’euros, Hamon et Macron proposent de rester dans l’OTAN, félicitent Trump de ses blitzkriegs contre la Syrie, l’Afghanistan et ses menaces criminelles contre la Corée. Ils veulent tous de l’argent pour les marchands d’armes, 2 voire 3% du PIB de la France pour nous armer. Pour défendre la patrie ? Nullement ! Pour que les peuples servent de chair à canon aux impérialistes de l’OTAN/UE aux quatre coins du monde contre d’autres peuples qui ne leur ont rien fait ! Rappelons à cet égard que ce qui défend la patrie c’est le peuple en armes, pas une armée de professionnels qui risque toujours de se transformer en garde prétorienne de la grande bourgeoisie y compris contre le peuple  s’il se montre trop insoumis.

    Parfois des citoyens nous demandent le pourquoi de notre soutien critique à la candidature de JL Mélenchon. La meilleure réponse que nous pouvons faire est celle-ci : lui, au moins, il est pour la sortie de l’OTAN, il est dans le camp de la paix.

    Jamais depuis longtemps autant de nuages noirs ne se sont rassemblés au-dessus de la tête des peuples. La guerre devient une menace immédiate et une telle guerre serait générale et exterminatrice. Mais rien n’est inéluctable. Les peuples peuvent arrêter le bras des assassins. A condition qu’ils se lèvent et luttent pour la paix et contre l’ fauteur de guerre. Le mouvement communiste international qui est né du refus de la Première Guerre mondiale impérialiste sera au premier rang de ce combat .Qu’un vaste et large front des forces de paix se lève ici et maintenant. Il y va de l’avenir de nos enfants, il y va de la civilisation, il y va de la vie.

    Le PRCF vous appelle à l’action et au combat pour la paix sans attendre.

    La paix comme le progrès social ne sont pas le résultat de miracles électoraux mais de l’action déterminée de la classe ouvrière et du peuple.

    source: initiative-communiste.fr

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  • Billet Rouge-Camarades, ne mettons jamais notre drapeau dans la poche -par Floréal (IC.fr-17/04/2017)Un sympathisant du PRCF qui devait participer à un tractage s’est finalement désisté en avançant l’argument suivant : « Il ne faut pas trop montrer la faucille et le marteau en ce moment, car ça risque d’effrayer des électeurs modérés de Melenchon ».
    Triple erreur, camarade !
        – D’abord, les communistes ne sont pas des petits soldats de JLM et si ce dernier passe son temps à planquer le drapeau rouge et à contourner l’internationale dans ses meetings, il perdra au décuple sur sa gauche ce qu’il aura grappillé chez les bobos en édulcorant son propos.
       – Ensuite, le rassemblement pluriel qu’affirme être la a besoin de toutes ses composantes. Le PRCF « stalinien » n’a bizarrement aucun problème pour tolérer dans ce rassemblement des écolos pas encore totalement guéris de l’illusion européenne ou des mitterrandiens mal repentis, qui ont mis bien longtemps à faire leur deuil de l’OTAN. C’est bien le moins que des mélenchoniens verbalement si « antitotalitaires » et attachés au « pluralisme », fassent montre d’une égale tolérance envers leurs compagnons de route communistes, lesquels ne demandent que l’égalité des droits et des devoirs.
       – Enfin, le retrait inopiné de notre camarade est un fort mauvais calcul électoral.
    Si on laisse JLM et ses communiquants de choc édulcorer et décommuniser à plaisir leur campagne, cela leur permettra peut être de siphonner, in extremis, les dernières voix de ; tant mieux, car il faut de tout pour faire un vote. Mais cet affaissement du discours sur l’Europe et sur la radicalité du changement stoppera net l’élan qui se dessine chez nombre d’ dont la défiance provient moins du fait que – instruits par l’expérience passée du mitterrandisme et du jospinisme- ils attendent, au contraire, un discours ultra-clair sur la capacité du futur président à affronter le capital et ses institutions internationales.
    Mais cette radicalité euro-critique, JLM peut-il l’apporter lui-même ?
        Nullement. Qui peut le mieux appeler les travailleurs à quitter le PS, à abandonner l’abstentionnisme systématique ou à fuir le vote pseudo-patriotique pour Le Pen, si ce n’est la militance franchement communiste qui, contrairement à d’autres qui ont renié la faucille et le marteau, ne craignent pas d’associer dans leur message le drapeau rouge du prolétariat au drapeau tricolore de la nation 100 pour cent affranchie de l’UE ?
    Bref, camarades, ne mettons jamais notre drapeau dans la poche. C’est le rose du PS et le rouge pâle de la « mutation » qui écartent la classe ouvrière de la politique progressiste. C’est à l’inverse l’intervention franchement communiste à l’entrée des usines qui rassemble les travailleurs et les met en capacité de diriger le vrai changement jusqu’au FREXIT progressiste et au-delà, jusqu’au socialisme véritable.
    Plus que jamais les travailleurs ont besoin des communistes pour leur dire :
    « Votons JLM, et surtout, reconstruisons un vrai parti communiste! »
     
    Floréal le 17/04/2017
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  •  

    Evoquée dès le 13 novembre 2016 dans le rapport politique voté par le CC du PRCF, l’éventualité d’un « trou de souris » par lequel J.-L. pourrait accéder in extremis au second tour de la , n’est plus exclue par les observateurs. Face à ce constat, les attaques violentes de la réaction (Fillon, Le Figaro, etc.), de la social-eurocratie belliciste (Hollande, Macron, Hamon…) et du « syndicaliste » jaune Laurent Berger se multiplient contre J.-L. M., qualifié (comme s’il s’agissait d’insultes !) de « Chavez français », de « Maximilien », de « Vladimir », etc.

    En même temps, nombre d’ouvriers se détachent de l’abstention et du pseudo-vote « antisystème » en faveur du FN ; de plus en plus ils comprennent qu’il n’est pas impossible de porter J.-L. M. au second tour, de le mettre en situation d’affronter Le Pen (voire Macron ou Fillon) et, pourquoi pas, de l’emporter au second tour. L’incontestable dynamique populaire, patriotique et progressiste qui porte désormais cette candidature, et à laquelle le PRCF a contribué à son échelle, peut, à condition que les vrais communistes, que les syndicalistes de classe et les vrais progressistes interviennent fort, et en toute indépendance, dans la bataille sociale, politique et idéologique, créer la surprise en ouvrant au mouvement populaire des perspectives de contre-offensive générale. A l’inverse, le mouvement ouvrier et démocratique essuierait dès le mois de juin une véritable « guerre-éclair » thatchérienne, belliciste et fascisante, si pour finir, le second tour de la présidentielle restait préempté par le trio destructif Le Pen/Fillon/Macron…

     

    C’est pourquoi, à l’instar des militants du PRCF, qui auront diffusé près de 150 000 tracts-programmes appelant au vote critique J.-L. M. avant le 23 avril, il faut que tous les communistes, que tous les syndicalistes qui aspirent à la contre-offensive sociale, que tous les antifascistes, que tous les républicains patriotes qui refusent que la France subisse rapidement un « Maastricht.2.0 », que tous les amis de la paix mondiale menacée par l’unilatéralisme irresponsable de Trump, se mobilisent pour porter J.-L. M. au second tour. Et cela ne signifie nullement se ranger derrière un « sauveur suprême », ce que d’ailleurs J.-L. M. nie vouloir être, mais agir pour que la classe ouvrière, le monde du travail, les « Rouges », marquent puissamment de leur empreinte cette bataille politique qui, nonobstant les inconséquences et les illusions de l’état-major « insoumis », pourrait ainsi s’emplir objectivement d’un contenu de classe fort, exprimant l’aspiration populaire à une France Franchement Insoumise à l’Europe atlantique du capital, de la fascisation et de la guerre.

     

    Concernant le vote Mélenchon, expliquons notamment autour de nous, principalement à l’entrée des usines et des services publics, que :

    • Voter . c’est voter contre la marche à la guerre mondiale, pour la sortie unilatérale de l’OTAN, contre les frappes états-uniennes en Syrie ; alors que voter FN, Fillon, Macron ou Hamon (qui soutient Hollande dans sa surenchère irresponsable contre Damas et Moscou), c’est voter pour l’OTAN, pour l’augmentation des budgets d’agression, pour la « défense européenne » intégrée à l’OTAN, pour les frappes unilatérales (Syrie mais aussi Corée du nord) au risque de créer les conditions d’un affrontement planétaire entre, d’une part, l’impérialisme euro-atlantique associé à Tokyo et à Séoul, et d’autre part, la Russie et la Chine, ce qui signifierait la Troisième Guerre Mondiale et la fin possible de l’humanité !
    • Voter Jean Luc Mélenchon, c’est sanctionner de gauche les manœuvres de la grande bourgeoisie et des sociaux-maastrichtiens qui, depuis des mois, programmaient un second tour de cauchemar Le Pen/ Fillon ou Le Pen/Macron pour broyer le peuple français entre la fascisation xénophobe et l’euro-dissolution finale de notre pays dans l’UE de l’ubérisation et de la thatchérisation généralisées.
    • Voter Jean Luc Mélenchon, c’est, au-delà des inconséquences sur ce point de la France insoumise, ouvrir à gauche un espace de contestation généralisée de l’UE à partir d’une formule certes encore insuffisante (« l’UE, on la change ou on la quitte », formule additionnée par Mélenchon de l’engagement à suspendre sur le champ les traités supranationaux). Cette suspension immédiate des traités européens, il faudrait immédiatement la faire respecter si Mélenchon était élu et qu’il fût aussitôt sommé par certains de ses soutiens sociaux-démocrates et « eurocommunistes » de la dernière heure, de s’accommoder du carcan européen ;
    • Voter L.O. ou NPA, ce serait au contraire aider Fillon ou Macron à parvenir au second tour ; en réalité, les partis euro-trotskistes usurpent le drapeau rouge, voire la faucille et le marteau, pour vendre le mirage absolu des « États-Unis Socialistes d’Europe » (dénoncé par Lénine dès 1916) en évitant de remettre en cause l’UE et de lutter pour l’ « émancipation nationale, socle de l’émancipation sociale » (Jean Jaurès).

    Cela signifie-t-il qu’il faille se soumettre à la « France insoumise » en mettant provisoirement un mouchoir sur les divergences sérieuses qui existent entre J.-L. M. et les militants franchement communistes et autres progressistes 100% anti-UE ? Nullement, et contrairement aux communistes qui ont cru devoir s’intégrer au dispositif organisationnel de la F.I. (et plus encore à ceux qui, comme la direction du PCF-PGE, ont d’abord feint de soutenir Mélenchon tout en l’appelant de fait à s’effacer devant Hamon…), le PRCF a toujours dit : « ni soutien sans critique constructive, ni critique sans soutien dynamique ! ».

    Appel du secrétariat national du PRCF aux communistes, aux syndicalistes de classe et aux militants progressistes En effet, l’aptitude du vote J.-L. M. à attirer les couches populaires implique que soit, non pas relégué à l’arrière-plan, mais tout au contraire, promu sans frilosité, le débat de masse sur le « Frexit progressiste », et cela quoi que l’on pense de la réponse à apporter à cette question (est-il vrai que l’on puisse changer l’UE du dedans ou, comme le pense le PRCF, l’euro-prison doit-elle être quittée unilatéralement par la France, sans se leurrer sur une « renégociation » des traités ou sur la fumeuse, interminable et très aléatoire « sortie de l’UE par l’article 50 » que prône F. Asselineau?). Cibler plus clairement l’UE et l’euro dans la campagne est donc indispensable : non seulement parce que l’UE se déclare le « partenaire stratégique de l’OTAN », si bien que quitter l’OTAN tout en restant dans l’UE ne suffirait pas à nous dissocier d’une aventure militaire US conduisant à la guerre mondiale, mais parce que seul le débat le plus large sur l’UE peut arracher des millions d’électeurs populaires au repli abstentionniste ou pire encore à la fausse opposition lepéniste à l’UE (79% des ouvriers ont voté non à l’euro-constitution en 2005, tant la classe ouvrière de France a dès longtemps fait l’expérience du contenu intrinsèquement réactionnaire de l’UE). Plus que jamais, c’est sur les travailleurs les plus exploités et les plus précarisés, et pas seulement sur les couches moyennes encore porteuses d’illusions sur l’UE, que se joue la possibilité, non seulement de porter Mélenchon au second tour, non seulement d’œuvrer éventuellement à sa victoire le 7 mai, mais du rapport des forces sociales qui sera nécessaire demain pour résister, contre-attaquer et imposer le vrai changement.

    De même, c’est dès aujourd’hui un mauvais calcul que de proscrire l’Internationale et que de prétendre écarter le drapeau rouge des meetings de J.-L. M. : à ces oukases contre-productifs, les véritables insoumis, et a fortiori, les communistes et les syndicalistes de classe, ne sauraient aucunement se soumettre. En effet, toutes les avancées progressistes dans notre pays, du Front populaire de 1936 aux réformes du CNR mises en œuvre par les ministres communistes en 1945, se sont faites en unissant le drapeau rouge au drapeau tricolore, le patriotisme républicain à l’internationalisme prolétarien, avec le but revendiqué de « mettre le monde du travail au centre de la vie nationale » (selon la formule du programme du CNR intitulé Les Jours heureux). N’en déplaise au souverainisme de droite, qui oppose Frexit et rupture anticapitaliste, et à l’euro-trotskisme, qui occulte la dynamique anticapitaliste que porterait un Frexit progressiste, le Front antifasciste, patriotique, populaire et écologique indispensable pour briser la domination des monopoles capitalistes sur la France, a besoin du rôle central, moteur, dirigeant en un mot, de la classe sociale la plus intéressée au changement social : la classe ouvrière, et plus globalement, le « monde du travail ». C’est pourquoi le combat pour construire ce front est indissociable de la lutte pour un parti d’avant-garde de la classe ouvrière, en un mot, pour un parti .

    Mais cela, les communistes, les progressistes, les syndicalistes de classe, doivent-ils l’attendre de J.-L. M. et des militants de la France insoumise, si sympathiques, dévoués et déterminés qu’ils soient ? Nullement. Même si le PRCF a fait son devoir républicain en explicitant fraternellement ses propositions aux responsables mandatés du Parti de gauche, les questions soulevées ci-dessus relèvent avant tout de la responsabilité politique et civique des communistes. En effet, la bataille politique ne se réduit nullement, même si c’est revigorant, à participer aux meetings de J.-L. M. ; elle passe surtout par l’intervention franchement communiste unie en direction de la classe ouvrière avec un tract-programme commun appelant à la fois à voter J.-L. M. et à agir pour les « quatre sorties : de l’euro, de l’UE, de l’OTAN et du capitalisme, pour la nationalisation démocratique des secteurs-clés de l’économie (qu’élude le programme de la France insoumise) et pour le développement internationaliste de l’Europe des luttes. Sans cacher le but ultime de cette stratégie révolutionnaire : le socialisme pour la France, c’est-à-dire le pouvoir des travailleurs et la socialisation des grands moyens de production et d’échange.

    Dans cet esprit le PRCF réitère sa proposition aux communistes qui en ont assez des changements de pieds constants de P. Laurent et de nombre d’apparatchiks (qui rabattaient en fait pour Hamon, et dont le vrai mot d’ordre, avant de voler au secours de la dynamique J.-L. M., était en fait : « vous votez J.-L. M. ? nous non plus ! ») : ensemble et publiquement, prononçons-nous pour le Frexit progressiste, pour la marche révolutionnaire au socialisme, pour une France Franchement Insoumise à l’UE du capital et, sur cette base, allons aux usines dans les derniers jours qui restent avant le 23 avril : tout cela pèserait très positivement sur l’élection et sur ses suites sociales, quelles qu’elles soient.

    Appel du secrétariat national du PRCF aux communistes, aux syndicalistes de classe et aux militants progressistes Militant pour l’unité d’action des communistes et pour l’engagement civique des syndicalistes de lutte (que rend encore plus urgent la scandaleuse intervention anti-J.-L. M. de Berger), le PRCF continuera de diffuser jusqu’au bout son propre matériel aux usines du pays, d’appeler aux luttes sociales et à leur convergence, de mettre en avant les deux mots d’ordre à la fois indépendants et unitaires que portent nos affiches et nos autocollants :

    • « pour une France Franchement Insoumise (FFI !), Frexit progressiste ! » et aussi :
    • « voter Mélenchon ET SURTOUT, reconstruire un vrai  ».

     

    source: initiative-communiste.fr

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  • Quimper-Débrayage suivi du personnel à Conforama (16/04/2017)Le personnel a débrayé, hier après-midi, dans la perspective d'une nouvelle réunion de négociation nationale, mardi

     Une dizaine de salariés de Conforama (groupe Steinhoff), route de Bénodet, sur les 25 au travail ont débrayé, hier après-midi, à l'appel de la CGT, dans le cadre d'une journée nationale d'action avant la tenue de la troisième réunion sur les négociations annuelles obligatoires, pour dénoncer une politique d'austérité. Pas de blocage du magasin, les grévistes se sont installés près de la porte principale laissant entrer la clientèle.

    Jours de congés, primes, salaires...

    Parmi les revendications figure le maintien des deux jours de fractionnement. « Jusqu'à présent les salariés prenaient trois semaines de congés l'été. Fin octobre, s'ils n'avaient pas pris l'ensemble de leurs congés ils se voyaient octroyer deux jours supplémentaires. La direction impose désormais quatre semaines l'été ce qui fait perdre le fractionnement. C'est une mesure d'économie qui concerne les 9.000 salariés du groupe », dit Gilbert Bourhis, délégué du personnel. Le syndicat demande aussi le retour de la prime sur les garanties longue durée pour les vendeurs, supprimée fin mars par Conforama. « C'est un complément de salaire important. Selon les vendeurs elle peut varier de 50 € jusqu'à 300 € par mois », commente le cégétiste. Il revendique aussi l'arrêt des pressions sur les objectifs, « certaines personnes les vivent très mal ». Sans chiffrage précis, le syndicat réclame encore un « salaire décent ». « La grille des salaires est bloquée depuis deux ans ». Enfin, le débrayage a eu pour but de demander la requalification en CDI des CDD et des contrats en intérim, « sur les 43 salariés du magasin à Quimper, neuf départs à la retraite vont avoir lieu cette année, tous ne seront pas remplacés ». Conforama est actuellement sous le coup d'un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE), avec la fermeture de plateformes de dépannage, de deux magasins en 2016 et des huit Confo Déco.
     
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  • Jean-Luc Mélenchon : « Allez, viennent les jours heureux et le goût du bonheur » (yetiblog.org-12/04/2017)

    Nous voici entrés dans les derniers jours de cette campagne présidentielle, plus passionnante qu’on ne le craignait. Voici venu le temps du clip dit officiel, où les candidats résument leur projet, prononcent leurs derniers mots. Voici les derniers mots du candidat Jean-Luc Mélenchon :

     

    « Françaises, Français,

     

    Dans notre pays la République est davantage qu’une institution. C’est une manière de penser la vie en société.
    Liberté, égalité, fraternité, c’est bien davantage qu’une devise, c’est une feuille de route.
    Le 23 avril avec la force du peuple, tout est possible.

     

    Allez, viennent les jours heureux et le goût du bonheur. »

     

    Clip officiel de campagne présidentielle 2017 : Jean-Luc Mélenchon

    source: yetiblog.org

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  • source: youtube.com

    Publiée le 15 avr. 2017

    Dans ce 25e numéro de la Revue de la semaine, Jean-Luc Mélenchon analyse l'ambiance glauque qu'essaient de répandre certains médias au moment où la France insoumise mobilise de plus en plus autour du programme «L'Avenir en commun». Il répond ensuite sur le fond aux attaques caricaturales sur l'Alliance bolivarienne pour les Amériques (ALBA) avant de parler de la très dense semaine de campagne écoulée, où tous nos outils numériques et physiques sont mobilisés pour convaincre les indécis dans la dernière semaine avant le premier tour. Enfin, Jean-Luc Mélenchon aborde un problème majeur, dont personne ne parle : la pollution de l'eau aux matières fécales, qui concerne 2 milliards d'individus selon l'OMS et provoque chaque année la mort de 500 000 personnes.

    ***TOUTES LES INFOS SUR LES PROCHAINS ÉVÈNEMENTS***
    ➡️ Agenda de Jean-Luc Mélenchon avec tous les RDV (dates, lieux) et les moyens de s'y rendre (bus) : http://f-i.jlm2017.fr/agenda_melenchon

    ***SOMMAIRE***
    00:00 : Introduction
    00:54 : L'ambiance glauque dans les médias et la calomnie
    05:10 : Qu'est-ce que l'ALBA ? Que peut-elle nous apporter ?
    15:18 : La campagne s'accélère ! Les outils pour y participer.
    18:09 : Le meeting de Lille
    19:34 : Les prochains rendez-vous et notamment les meetings holographiques
    20:14 : Les multiples manières de faire campagne : l'exemple de deux amis qui font campagne de manière autonome
    21:45 : Deux milliards de personnes touchées par l'eau polluée aux matières fécales

    ***LES LIENS***
    - Le point 62 du programme l'avenir en commun qui contient (parmi d'autres) la proposition d'adhérer à l'ALBA : https://laec.fr/section/62/construire...
    - Le 20h de France 2 : http://melenchon.fr/2017/04/07/france...
    - On n'est pas couché : http://melenchon.fr/2017/04/10/invite...
    - Le meeting de Marseille : http://melenchon.fr/2017/04/09/meetin...
    - Le meeting de Lille : http://melenchon.fr/2017/04/14/meetin...
    - Le jeu Fiscal Kombat : http://fiscalkombat.fr/
    - La webradio insoumise : https://jlm2017.fr/radio/
    - Le mélenphone : https://melenphone.fr/
    - Le site matériel (pour commander affiches, tracts, bus...) : https://materiel.jlm2017.fr
    - Deux milliards de personnes utilisent de l'eau contaminée par des matières fécales : http://www.lemonde.fr/ressources-natu...
    - Toutes les infos sur le meeting de TOULOUSE le 16 avril : http://f-i.jlm2017.fr/meeting_toulouse
    - Toutes les infos sur le meeting de DIJON le 18 avril : http://f-i.jlm2017.fr/meeting_dijon
    - Toutes les infos sur le meeting holographique de CLERMONT-FERRAND le 18 avril : http://f-i.jlm2017.fr/meeting_hologra...
    - Toutes les infos sur le meeting holographique de NANCY le 18 avril : http://f-i.jlm2017.fr/meeting_hologra...
    - Toutes les infos sur le meeting holographique de NANTES le 18 avril : http://f-i.jlm2017.fr/meeting_hologra...
    - Toutes les infos sur le meeting holographique de GRENOBLE le 18 avril : http://f-i.jlm2017.fr/meeting_hologra...
    - Toutes les infos sur le meeting holographique de MONTPELLIER le 18 avril : http://f-i.jlm2017.fr/meeting_hologra...
    - Toutes les infos sur le meeting holographique du PORT À LA RÉUNION le 18 avril : http://f-i.jlm2017.fr/meeting_hologra...
    - Le site de comparaison des programmes des candidats sur l'aide au développement

    ***RETROUVEZ JEAN-LUC MÉLENCHON SUR***
    - Le site de campagne : http://www.jlm2017.fr
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  • Quels sont les programmes des candidats à la présidentielle ? Entretien d'Initiative Communiste avec Loic Chaigneau et Clément Brault (IC.fr-15/04/2015), philosophe et , journaliste, viennent de publier un ouvrage  » L’imposture  » passant au crible les programmes des différents candidats à la présidentielle. Ils ont bien voulu faire profiter en répondant aux questions de la rédaction les lecteurs d’initiative communiste de leur analyse détaillée des programmes des candidats.

    Pour commander le livre : http://www.leseditionsdunet.com/essai/4887-l-imposture-presidentielle-clement-brault-et-loic-chaigneau-9782312051413.html

     


    << Le programme d’Emmanuel Macron s’inscrit dans la lignée de celui de François Hollande >>

    Initiative Communiste ; Les candidats Macron et Hamon, notamment, tentent-ils par leur absence de programme de camoufler le fait qu’ils aient eux aussi contribué aux politiques d’austérité de ces cinq dernières années ? 

    Loïc Chaigneau / Clément Brault : Les deux ont effectivement participé à la politique menée par François Hollande. Le programme d’Emmanuel Macron s’inscrit dans la lignée de celui de François Hollande, notamment en ce qui concerne la volonté de rester dans le cadre actuel de l’Union Européenne. Il ne propose en aucun cas de rompre avec la situation de dumping social et fiscal entre les pays membres de l’U.E. Quant à Benoît Hamon, il propose une renégociation des traités de l’U.E. Il a rédigé avec Thomas Piketty un projet de traité alternatif. Mais sa volonté claire de s’en tenir à une simple renégociation rappelle effectivement la politique menée par François Hollande. En cela oui, les deux anciens ministres ne rompent pas avec ce qui s’est fait ces cinq dernières années. Il s’agit là d’une imposture, d’une non posture claire et nouvelle, puisqu’il n’y a pas de vraie rupture avec la politique menée par le Parti Socialiste.

    IC : Peut-on dire qu’il y a chez les principaux candidats un camp qui va de M. Hamon à Mme , et l’autre, plutôt du côté de M. , limité certes, mais qui s’oppose à la continuité de ces politiques, notamment en matière économique et sociale ?
    Loïc Chaigneau / Clément Brault : Oui, c’est assez clair. De M.Hamon au Front national, on reste dans le cadre institutionnel et économique et social de ce qui se fait en France depuis trente ans. La vraie rupture que voulait apporter Benoît Hamon, à savoir le revenu universel d’existence, qui aurait pu incarner quelque chose de nouveau, n’a en fait plus grand-chose d’un revenu universel dans la mesure où le candidat a largement amendé ses propositions. Nous le montrons dans le livre de façon factuelle. MM. Macron et Fillon, quant à eux, veulent même aller plus loin encore dans la casse-sociale et la précarisation des travailleurs. Pour Marine Le Pen, sur le plan économique, il n’y a pas non plus de rupture. Prenons l’exemple de Loi Travail, que Marine Le Pen propose d’abroger. Il s’agit seulement d’un effet d’annonce, puisque, dans le même temps, elle propose de faciliter les accords au sein de l’entreprise et de la branche, et non plus au niveau national. En revanche, sur la question de l’immigration, de la désignation de l’étranger comme un bouc-émissaire, il y a là une vraie rupture. Une rupture dangereuse et inquiétante que l’on ne doit pas perdre de vue, malgré la tentative de dédiabolisation que le Front national essaie de mettre en place depuis 2012. En revanche, il semble assez clair que Jean-Luc Mélenchon veut incarner une rupture. Tant sur le plan institutionnel, avec l’instauration d’une sixième République, que sur le plan économique. Ses propositions sur le retour à la retraite à 60 ans avec quarante annuités, l’augmentation du salaire minimum, pour ne citer que ça, incarnent un renouveau. A condition de les appliquer, bien entendu

    FREXIT : << l’Union Européenne l’une des questions centrales de cette campagne, ce qui est révélateur d’un moment historique qui est en train de se jouer >>

    L’U.E publie chaque année des GOPE qui s’apparentent à des diktats vis à vis des Etats membres. Peut-on voir dans cette élection deux types de candidats, ceux, prêts à s’y soumettre, et ceux qui s’y opposent ?

    Loïc Chaigneau / Clément Brault : En effet, le clivage entre les « europhiles », et les dits « euro-sceptiques » ou « critiques » est central dans cette élection présidentielle de 2017. Il faut songer au fait que neuf des onze candidats présents au premier tour semblent proposer une franche renégociation des traités voire de sortir a priori de l’Union européenne. C’est sans précédent.

    Néanmoins, et c’est ce que nous essayons de montrer à plusieurs reprises dans le livre, là-encore l’imposture des principaux candidats en lice tient au fait que les « europhiles » se plaignent aussi de « cette Europe », il suffit de songer aux programmes de « refondation de l’Europe » souhaitaient par MM. Macron et Fillon. Puis de l’autre, certains euro-critiquent demeurent très flous. Ce flou entretient l’ambiguïté et notamment une ambiguïté qui n’est pas sans risques entre la candidate du Front national et celui de la France insoumise. Or, si la première et ses acolytes n’ont eu de cesse de modifier leur propos au sujet de l’U.E : tantôt il est dit de renégocier,  

    tantôt qu’ils ne souhaiteraient ni sortir de l’ U.E, ni de l’euro, tantôt qu’il y aurait un référendum… De l’autre, Jean-Luc Mélenchon et les insoumis affirment une « désobéissance » des traités et prônent, seulement comme une menace très peu claires malheureusement, un « frexit » qui soit progressiste, à l’inverse d’une sortie dont on ignore sur quoi elle déboucherait comme c’est actuellement le cas au Royaume-Uni.

      Ce qui reste intéressant c’est donc bien de voir que l’U.E a été l’une des questions centrales de cette campagne, ce qui nous semble révélateur d’un moment historique qui est en train de se jouer.

    La Paix : << seuls deux candidats parmi les onze proposent une réelle sortie de l’OTAN : Jean-luc Mélenchon et François Asselineau >>

    IC Ce clivage est-il aussi présent dans les choix que souhaitent mener ces principaux candidats, en terme de politique étrange ? Je pense notamment à ceux qui proposent de sortir de l’OTAN et les autres.

    Loïc Chaigneau / Clément Brault : La question de la politique étrange est aussi très intéressante. En effet, là-encore on perçoit un clivage entre a priori les pro-atlantiste et ceux qui souhaitent se démarquer de la tutelle de l’OTAN en s’employant à développer une réelle politique étrange indépendante. Dans le livre, là-encore, nous montrons bien, dans le détail, la confusion qui est entretenue à ce sujet. Dans les faits, seuls deux candidats parmi les onze proposent une réelle sortie de l’OTAN : Jean-luc Mélenchon et François Asselineau. En revanche ce n’est pas le cas de Mme Le Pen par exemple, malgré ce qu’on peut entendre. Le Front national, en effet, demande seulement une sortie du « commandement intégré », mais de l ‘Organisation dans son entier. Aussi, nous continuerons dans ce cas à être dépendants de la politique impérialiste et belliciste des Etats-Unis, dont Trump nous a récemment montré qu’elle n’était pas prête de cesser. D’un autre côté vous avez un candidat comme François Fillon qui prétend « dialoguer avec tout le monde » et notamment la Russie, mais qui souhaite dans le même temps créer une « Europe de la Défense » et poursuivre au seins de l’OTAN la politique étrangère que nous connaissons et à laquelle il a contribué en tant qu’ancien première ministre de Nicolas Sarkozy. Là-encore, l’imposture règne et le discours s’adapte seulement en fonction de l’auditoire.
    Nous détaillons tout cela très précisément dans le livre.

    << MM. Macron, Fillon et Mme Le Pen, sont  l’envers et le revers d’une même médaille >>

    IC : On voit dans les programmes de Macron, Fillon et Le Pen une sorte de course à la restriction de libertés et de casse-sociale. N’est-ce pas le symbole d’une fascisation en marche ?

    Loïc Chaigneau / Clément Brault : Il nous apparaît clairement qu’une fascisation de notre société est en cours. Du point de vue économique et social, MM. Macron, Fillon et Mme Le Pen, sont en effet l’envers et le revers d’une même médaille malgré les apparences. Il faut constater notamment, que le programme de M. Fillon est à bien des égards au moins aussi dangereux que celui du Front national et tout aussi tourner vers des querelles identitaires, ethniques et religieuses. Le rapprochement entre Les Républicains et le F.N se ressent plus que jamais après la lecture des programmes pour cette élection de 2017. D’ailleurs, il est intéressant de constater que si Marine Le Pen arrivait au pouvoir, en tenant compte des institutions de la cinquième république, il lui faudrait une majorité à l’assemblée nationale pour gouverner. Or, pour cela il faudrait sans aucun doute que le F.N face alliance avec les Républicains. Ainsi, que ce soit M. Fillon ou Mme Le Pen, le résultat serait plus ou moins le même sur le plan économique, social, et sociétal. Dans le livre, preuves à l’appui, nous montrons aussi que Marine Le Pen n’entend ni maintenir les 35h de durée légale hebdomadaire de travail, ni conserver le système de retraite actuel, ni augmenter le Smic,  ni sortir de l’U.E, ni sortir de l’OTAN…
    Par ailleurs, M. Macron est l’expression d’un capitalisme qui tente de se reformer pour ne pas s’effondrer. Aussi, dans la poursuite de la loi qu’il a pu mettre en place en tant que ministre, il entend déstructurer complètement les « conquis sociaux » et le code du travail, en proposant une forme d’économie qui exclut les conquêtes de la classe ouvrière et en créant un capitalisme sans salariés et donc sans protections juridique et sociale, prêts à travailler de jour comme de nuit.

    Aussi, comme bien des associations, partis, ou personnalités indépendantes, nous avons choisi d’apporter un soutien critique au candidat qui nous semble le plus à même de freiner l’extension de ces politiques, à savoir Jean-Luc Mélenchon. Ce soutien n’est pas pour autant une adhésion inconditionnelle, d’autant que M. Mélenchon reste lui aussi assez flou sur les questions européennes et lutte pour une forme de capitalisme industriel contre un capitalisme financier, par une politique de relance proprement keynésienne. Néanmoins, il a su porter le débat sur des questions économiques et sociales qui n’étaient plus soulevées depuis des années et entend aussi maintenir et élargir les acquis sociaux, contrairement aux autres candidats en tête dans les sondages.


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  • Entretien de J.L.Mélenchon à Ouest-France du 15/04/2017-Mélenchon expose sa nouvelle RépubliqueJean-Luc Mélenchon: "La qualité du traitement social réservé aux gens contribue à l'essor de l'économie"

    Même si son calendrier des réformes reste flou, le candidat des Insoumis défend l'idée de renverser les institutions et explique qu'il espère se retirer sitôt lancé le système.

    Entretien : Propos recueillis par Patrice MOYON et Michel URVOY.

    Quelles sont les valeurs qui fondent votre projet ?

    Ça tient en trois mots : la République, à travers le processus de l'assemblée constituante ; l'écologie, comme modèle à la fois économique et social ; et l'humanisme, que je place au sommet de la hiérarchie des normes de la société.

    Si vous êtes élu, que se passe-t-il dans trois semaines ?

    L'installation d'une nouvelle équipe gouvernementale, avec d'autres méthodes de travail, c'est le premier acte. Ensuite, il y a la mise en mouvement immédiate du processus constituant. Et les mesures sociales les plus urgentes pour que les gens puissent commencer à respirer un peu, parce que les situations de détresse se multiplient.

    Combien de temps dure le processus constituant ? Il risque de percuter les législatives...

    Ce n'est pas un risque, c'est une certitude ! D'abord, nous sommes dans le cadre de la Ve République. J'ai bien l'intention d'exercer la totalité des pouvoirs dans le cadre de la Constitution actuelle ! C'est dans le respect de la Constitution - l'article 11 - que va être convoquée l'Assemblée constituante. On va demander au peuple s'il est d'accord ou pas pour convoquer la constituante.

    Donc, par référendum ?

    On ne peut pas faire autrement ! Donc, tout ça va prendre du temps. Un référendum entre mai et juillet, ce n'est peut-être pas la première chose que l'on va faire. Peut-être qu'il faudra attendre la rentrée. Mais ce sont des choses qu'il serait un peu présomptueux de déterminer alors que l'on n'a pas passé le premier tour ! Entre-temps, il y aura l'élection de la nouvelle Assemblée nationale, dans le cadre des institutions actuelles. Et le premier objectif, ce seront des mesures d'ordre social.

    À voter par une Assemblée qui sera ce qu'elle sera !

    Une fois que les Français élisent un Président, en général, ils lui donnent les moyens de gouverner. Je ne vois pas pourquoi les gens qui m'auraient élu, tout d'un coup changeraient d'avis ! Mais certaines mesures vont être mises en mouvement du seul fait du calendrier : M. Trump vient pour une discussion sur l'Otan au mois de mai. Donc, c'est dès le mois de mai, à Bruxelles, que va être posée la question du retrait de la France de l'Otan. Il y a aussi une rencontre avec les partenaires européens en juin, après avoir fait le tour des capitales pour proposer la sortie des traités. Le plan A, c'est un processus de discussion, pas de confrontation. Après, permettez que pour des sujets aussi lourds que la planification écologique, le changement de la matrice politique du pays, on prenne le temps de les organiser.

    Vous dites rentrer chez vous une fois la nouvelle Constitution adoptée. C'est un effet de style ?

    Si nous avons changé de Constitution, je lui donnerai la possibilité de s'appliquer immédiatement en me retirant. À partir de là, le nouveau système sera en place. Alors, vous dire ce que je ferai à ce moment-là, je n'en sais rien. Mon aspiration personnelle est de dire : j'ai fait le travail, j'ai tout mis en route pour la même politique, si elle vous convient. Parce qu'il y aura des élections générales et des gens pour l'appliquer. Mais je ne jouerai pas avec les dates.

    Votre projet est considérable : 173 milliards de dépenses, 100 milliards d'investissements. Pour quelles priorités ?

    D'abord, il faut bien comprendre qu'injecter de telles sommes dans l'économie est un circuit, avec des recettes à la sortie. Mon programme rapporte plus qu'il ne coûte. Quand le taux de TVA est de 20 %, vous récupérez déjà 20 milliards sur l'investissement. De même, quand on dit 173 milliards, c'est 173 milliards qui se transforment en paie, en consommation, et donc en impôt sur le revenu et à nouveau en taxes. Ce ne sont pas des choses écrites sur un coin de table ! Nous avons fait tourner les modèles économiques. Le FMI, qui n'est pas une organisation gauchiste, dit que, pour un euro investi et emprunté, il y a trois euros d'activité. Nous avons choisi un coefficient multiplicateur de 1,5 et non de 3.

    Le retour sur investissement n'est pas immédiat !

    Tout le problème que nous aurons à traiter, c'est celui de la montée en puissance pour qu'il n'y ait pas trop de temps entre le moment où la somme est injectée et où le retour s'amorce. Et si 100 milliards ne suffisaient pas, il faudrait recommencer avec 100 milliards au bout de deux ans. Il faut se rendre compte que M. Fillon Premier ministre a fait 600 milliards de dette. Et quand il propose 500 000 fonctionnaires de moins, c'est 500 000 paies en moins, de la consommation en moins, des impôts en moins.

    Vous êtes le candidat dont les dépenses supplémentaires sont les plus élevées...

    Mettez ce chiffre en parallèle avec les 100 milliards nécessaires pour le carénage des centrales nucléaires. Et là, personne ne dit rien !

    Quelle serait la première mesure importante ? Le Smic ?

    Quand vous avez un programme qui est mûri pendant plus d'un an de travail commun, c'est assez difficile de dire la mesure du premier jour. 80 % des personnes payées au Smic sont des femmes, le plus souvent des temps partiels. Il est à peine 100 € au-dessus du seuil de pauvreté ! Pour ces personnes, 173 € de plus par mois, c'est une somme considérable.

    Pour les entreprises aussi !

    Dans le même temps, je prévois une baisse de l'impôt des petites entreprises et un taux d'escompte à 0 % pour elles. De la même manière, s'efforcer que les cantines scolaires deviennent gratuites le plus rapidement possible est un cercle vertueux. Il y a six millions de personnes en insécurité alimentaire ! Et c'est ce qui va donner un coup de fouet à l'agriculture bio de masse, à travers des appels d'offres locaux.

    Si les Français se disent que Mélenchon est fou, si les épargnants, les actionnaires prennent peur et quittent le pays, vous faites quoi ?

    Je ne le crains pas. La solvabilité d'un pays, c'est un tout. Peu de nations sont aussi solvables que les grandes nations européennes. La dette de la France, c'est du bon papier. Il n'y a aucune raison d'aller mettre ses économies ailleurs. D'ailleurs, ça ne servirait pas à grand-chose : nous allons voter la loi sur l'impôt universel. Du moment que vous êtes Français, où que vous soyez, vous paierez ce que vous devez à la France.

    Vous envisagez quand même un blocage des avoirs !

    Il y a plusieurs économistes de mon équipe qui disent qu'il faut rétablir un contrôle des capitaux. C'est une affaire technique. Ils se débrouilleront, c'est eux les experts ! On a connu des fuites de capitaux en 1981, mais, aujourd'hui, les chocs sont amortis par la zone euro.

    Vous voulez interdire les licenciements boursiers. Ça vise qui ?

    Il s'agit de limiter les droits du capital dans les entreprises qui licencient pour faire monter les cours de Bourse. Ça part de l'idée que la qualité du traitement social réservé aux gens contribue à l'essor de l'économie. Aujourd'hui, on pense que plus on maltraite les gens, moins on les paie, mieux ça va aller ! De même, le pouvoir de vote des actionnaires dépendra de la durée de leurs investissements. Il s'agit de combattre ceux qui rachètent des entreprises pour les dépouiller. J'ajoute le droit de préemption des salariés pour racheter leur entreprise quand elle est mise en vente, s'ils se mettent en coopérative.

    Vous croyez à une croissance bleue et pas seulement verte ?

    La France a le deuxième domaine maritime mondial après celui des États-Unis. Je crois que ce secteur peut permettre la création de 300 000 emplois. Ce chiffre, ce n'est pas moi qui le donne, mais les professionnels de ce secteur. Je pense que ça fera plus si on s'y met sérieusement.

    Comment vous-y prenez-vous ?

    L'économie de la mer nécessite d'abord la formation de plusieurs dizaines de milliers de cadres, ouvriers, ingénieurs et techniciens. Il faudrait au moins un lycée professionnel de la mer par département côtier. Vous n'en avez pas dans les Bouches-du-Rhône ! Ensuite, on a besoin d'une planification très sérieuse. Tout ne demande qu'à démarrer. Il y a un potentiel et un savoir-faire extraordinaires. Nous avons des chercheurs. Ce qu'il faut, c'est de l'argent.

    La gestion du dossier STX vous a-t-elle déçu ?

    Je ne comprends pas que les industriels français de ce secteur n'aient pas été plus offensifs. Vous avez un carnet de commandes plein et la garantie de l'État. Ce n'était tout de même pas une folle aventure capitalistique.

    Étiez-vous favorable à une nationalisation ?

    Vous savez bien ce qui s'est passé. On a accepté l'Italien et, en contrepartie, on a laissé le champ libre à Vivendi en Italie. Moi, je veux que ce chantier naval redevienne français. C'est la plus grande forme dont on dispose en France pour construire des bateaux, notamment militaires. On ne va pas aller les faire en Chine.

     Europe :«Si la négociation n’aboutit pas, nous nous en allons»

    Quels traités européens voulez-vous renégocier ?

    En 2005 et en 2012, la volonté populaire a été détournée par les Présidents. Et on va attendre que l’Europe se soit effondrée pour réagir ? Les Anglais sont partis. Dans l’Europe de l’Est, on voit apparaître une opinion très antieuropéenne.

    Que voulez-vous obtenir dans cette renégociation ?

    Il ya déjà sur la table un projet de né- gociation d’un traité européen. C’est un processus qui est ouvert. Quand j’arriverai, je ne serai donc pas l’iconoclaste qui déclenche un scandale. Je veux qu’on modifie plusieurs points clefs et notamment celui lié à l’harmonisation sociale. Aujourd’hui, elle est interdite.

    Mais rien n’interdit des discussions ?

    Vous pouvez aussi appeler ça une coopération renforcée. Mais c’est un marché de dupes. Tous les pays doivent être concernés.

    Qu’est-ce qui vous choque dans la situation actuelle ?

    Aujourd’hui, l’harmonisation se fait par le bas. Certains baissent leurs impôts, d’autres leurs cotisations sociales. On pourrait très bien imaginer des critères de convergence sociale, comme on a eu des critères de convergence économiques au moment du passage à l’euro.

    Et si la négociation n’aboutit pas ?

    Nous nous en allons. Mais je pense que la parole de la France sera entendue.

    C’est un bras de fer risqué…

    Vous avez vu comment Monsieur Schäuble a traité la Grèce ? Alexis Tsipras avait les moyens de négocier. S’il avait menacé en disant « je ne peux plus payer », la Grèce aurait été mise en banqueroute. Pour les Français, la facture liée au mécanisme de stabilisation financière aurait été de 40 milliards d’euros et de 60 milliards pour les Allemands. Il y avait bien une marge de négociation. Je fais un pari raisonnable. Nos partenaires européens doivent comprendre qu’on ne peut plus continuer comme ça. Sinon, l’Europe va se fracasser.

    Mais quitter l’euro priverait la France de soutiens pour financer sa relance !

    Il faut aller au bout de la discussion : vous pensez réellement que la France manque d’argent ? Notre seul problème, c’est la peur que nous avons de nous avancer sur la scène et de dire que nous allons changer les choses. Le patrimoine de la France est de 13 000 milliards d’euros. Quel pays a une puissance aussi grande que le nôtre ? Dans les comptes de l’assurance vie, nous avons 1 500 milliards d’euros. Il nous suffirait de dire que l’avantage fiscal est annulé pour l’euro investiàl’extérieur du pays et maintenu s’il est investi en France. Cela nous donnerait 750 milliards disponibles.

    L’isolement de la France ne vous inquiète pas ?

    Ça n’existe pas.

    Restez-vous Européen ?

    Tous les hommes de gauche depuis un siècle sont Européens. Nous savons tous que l’Europe c’est la paix. Nous sommes sur un volcan. Faire de la politique, c’est refuser de subir les événements. Pas de quoi se mettre à la remorque de quatre ou cinq comptables qui ont réussi en dix ans à ruiner tous les pays qui nous entourent.

    Mais l’Europe n’a-t-elle pas besoin d’être unie ?

    Elle a surtout besoin d’initiatives politiques. Les frontières sont menacées dans un certain nombre d’endroits en Europe. Ceux qui se contentent de le constater et d’avoir pour ré- ponse que nous allons nous armer nous mettent dans une situation dangereuse. La méthode utilisée pour le changement de frontière en Ukraine, c’est les sanctions et la militarisation. C’est une erreur ! C’est parce que les frontières ont été mises en cause que je propose une conférence pour la sécurité de l’Atlantique à l’Oural, pour discuter avec les Russes. Parce que d’autres problèmes de frontières vont surgir, avec l’Écosse ou en Irlande par exemple !

    Poutine peut-il lâcher la Crimée ?

    En tout cas, on doit mettre sur la table qu’on n’accepte pas ce genre de changement.

    « Je ne vais pas faire Cuba en France »

    Votre soutien à Hugo Chávez, mais aussi à Castro, qui n'a cessé de violer les droits de l'homme, suscite la polémique...

    Ils sont morts tous les deux. Je les ai défendus dans des circonstances où ils étaient attaqués. Cuba a défendu tous les mouvements de libération nationale d'Amérique latine et dû subir l'embargo des États-Unis, pourtant condamné par l'Onu. Mais je n'ai jamais approuvé la façon dont était organisée politiquement Cuba. Je n'ai pas l'intention de faire Cuba en France.

    La politique menée par Chávez au Venezuela a conduit le pays à la ruine !

    Le Venezuela avait une politique de social-démocrate. Personne n'a été exproprié. Il n'y a pas eu de nationalisations non plus. J'ai soutenu Chávez contre l'agression des Américains. Aujourd'hui, le problème de ce pays, c'est d'abord la baisse du prix du pétrole. Je n'y suis pour rien. Je trouve que c'est un signe d'extrême désarroi intellectuel de m'affronter sur un terrain pareil avec une telle caricature.

    François Hollande parle du « péril Mélenchon »...

    Je trouve que les détestations personnelles de François Hollande l'aveuglent. Quand je suis à 18 %, il pense que je sens mauvais. Mais qu'a-t-il dit quand Marine Le Pen était à presque 30 % ?

     

    source: ouest-france  & ouest-france.fr    (15/04/2017)

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  • communiqué

    de la commission des luttes du PRCF

     

    Présidentielles : le chien «Berger» est lâché (PRCF-Commission des luttes-15/04/2017))

     

    Présidentielle 

     

    Le chien «Berger» est lâché,

     

    la  CFDT soutient Macron le

     

    candidat des patrons

     

    Intervenant sur France inter, Laurent Berger, chien de garde du MEDEF et de la finance, vient, tout en ménageant Hamon de donner une consigne de vote pour Macron le candidat des banques et du MEDEF. Il en a surtout profité pour attaquer violemment Mélenchon, accusé de soutenir les progressistes latino-américains et de porter un risque de « totalitarisme » (alors que la CFDT a, par l’entremise de la CSI et de la CES, soutenu les coups d'état contre Chavez organisés par l'oligarchie locale et les Etats-Unis...)

    La CFDT le choix des patrons

    Une fois de plus, la CFDT, par la bouche de son secrétaire général, fait le choix de la trahison et de l'ignominie. Déjà habituée à insulter les grévistes et le mouvement social (1995, 2003, 2010, 2013, loi El khomri, soutien permanent à l'UE du capital…) elle franchit un nouveau pas dans son asservissement aux forces du capital en intervenant sur la plan politique pour soutenir les candidats dudit capital en danger et pour attaquer le candidat qui porte, malgré les limites de son programme, les couleurs du mouvement populaire sur la question de la paix, de l'Otan, de l'UE, des services publics, des retraites et de la Sécu, de la loi Travail…

    La charge de la CFDT doit à l'inverse de son but ouvrir les yeux de ceux qui hésitent encore.

    Oui, Mélenchon est du bon côté de la barricade, face aux Macron, Fillon, Le Pen, Hamon et autres partenaires sociaux du genre Berger et Gattaz.

    Oui, le monde du travail a un intérêt impérieux à le faire gagner afin que s'ouvre une période de changement progressiste qui réclamera, pour aller au bout des promesses, un fort mouvement social dans lequel les communistes et les syndicalistes de classe auront un rôle primordial à jouer.

    Aucun doute que l'appareil CFDT sera dans le camp d'en face, comme d'habitude...

     

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