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  • Claude Couamme

    interprète Allain Leprest

    Vendredi, le Douarneniste reprend les textes du poète-parolier. Un chanteur peu connu et pourtant reconnu par ses pairs.

    Douarnenez-Claude Couamme  interprète Allain Le prest-Vendredi 14 avril -20 h 30 à l'Ivraie

    Trois questions à...

    Claude Couamme, ancien instituteur de Pouldavid et chanteur.

    Qu'allez-vous proposer à l'Ivraie ?

    Je vais reprendre les titres d'Allain Leprest. Cet auteur de chansons françaises nous a quittés en 2011. Je l'adore. Il s'adresse aux humains et il est d'une simplicité confondante. Certains l'appelaient le nouveau Rimbaud. Il n'était pas très connu car il a été boudé par la télé et la radio. Mais il était reconnu par ses pairs comme Jean Ferrat ou Claude Nougaro. Ce dernier disait de lui : « C'est un des plus foudroyants auteurs de chansons que j'ai entendus au ciel de la chanson française ». Dans ses chansons les plus connues, on retrouve Le copain de mon père, SDF ou Mec.

    Un chanteur peu connu qui attire du monde ?

    Il m'émeut et il émeut le public. J'ai pu proposer ses titres à l'université du temps libre près de Rennes et les gens sont sortis de la salle en me disant : « Mais, pourquoi on ne le connaît pas ? » Ça fait près d'un an qu'on prépare le concert. Sur scène, nous sommes deux, moi et Patrick Le Gall. Il m'accompagne au piano et à l'accordéon.

    Parlez-nous un peu de vous...

    Après avoir été instituteur à Pouldavid, j'ai commencé à chanter en 2006. C'est une passion que j'ai toujours eue. Je ne chante que de la chanson française, notamment des hommages à Jean Ferrat que je partage en Bretagne et dans toute la France. Entre 2010 et 2013, j'ai fait plus de 60 concerts hommage à Jean Ferrat.

    Vendredi 14 avril, à 20 h 30, Claude Couamme sera en concert à l'Ivraie.

    Recueilli par Enora HEURTEBIZE.

    source: ouest-france 13/04/2017

     

    Claude Couamme CHANTE

     ALLAIN LEPREST

    VENDREDI 14 AVRIL 20H30 
          L'IVRAIE- 19, rue Voltaire DOUARNENEZ

     LIBRE PARTICIPATION

     

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  • Billet rouge-  Vive le marxisme-ass’linisme !  Par Floréal – PRCF (IC.fr-10/04/2017)

    Un camarade désireux de me faire passer un bon moment (il y est parvenu, merci !) m’a transmis l’ « analyse » d’un journaliste irlandais vivant en France qui exprime en anglais ses commentaires sur la présidentielle française…

    Il paraît que le PRCF, qui n’est pas assez stalinien aux yeux de ce fin géopoliticien néo-bolchevik, a tort d’apporter un soutien critique à Mélenchon : ce dernier ne fut-il pas  trotskiste dans sa folle jeunesse (crime impardonnable : il faut sans doute être né léniniste pur sucre) – et que dès lors, la vraie position de classe consisterait plutôt à voter pour… M. Asselineau !

    Dont chacun connaît les liens évidents avec le mouvement ouvrier, ainsi que l’amour immodéré qu’il a toujours porté à l’URSS…

    Il est extraordinaire de voir combien des militants, dont les liens avec l’action de masse et le mouvement ouvrier sont des plus ténus, peuvent arriver par de pures constructions abstraites à produire les schémas théorico-politiques les plus acrobatiques. Bravo !

    Pour notre part, avec des milliers de militants communistes et de syndicalistes de classe, nous apportons à Mélenchon un soutien critique qui ne vaut ni ralliement ni idéalisation. Et nous exprimons sereinement nos désaccords tout en diffusant 150 000 tracts FRANCHEMENT COMMUNISTES à l’entrée des usines de France ; nous y articulons Frexit progressiste et lutte pour le socialisme en associant le drapeau tricolore de l’indépendance nationale au drapeau rouge du prolétariat international. Un positionnement réaliste que comprennent de mieux en mieux les militants ouvriers. Ainsi que les militants de terrain du PCF qui refusent de rester spectateurs d’une élection où, sans se leurrer sur les contradictions et les difficultés, il est encore possible en utilisant le bulletin JLM de conjurer le second tour de cauchemar qu’avait programmé l’oligarchie autour de l’hydre tricéphale « Pen-Macrofion ».

    Sur le plan esthétique, nous n’en sommes pas moins admiratifs pour ceux qui, abandonnant toute conception de classe du « Frexit » et des affrontements de classes qu’il entraînerait, nous bricolent un marxisme-ass’linisme des plus étranges, qui plus est, en se réclamant… du bolchevisme. Pourtant les classiques du marxisme-léninisme n’ont jamais, que je sache, confondu la défense DE CLASSE de l’indépendance nationale avec le ralliement à un homme de droite qui veut « moduler » la durée légale du travail et porter à 2% du P.I.B., comme l’exige Washington, le budget militaire de l’impérialisme français…

    La nation que nous défendons est bien la « France des travailleurs » que chantait Jean Ferrat, et le nouveau CNR que nous voulons construire, y compris avec des républicains non communistes attachés à la France, ne veut pas moins que celui de 1944 « mettre le monde du travail au centre de la vie nationale ».

    James Connolly, reviens, certains ont forcé sur la rousse !

     

    Floréal-le 8/04/2017

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  • Concarneau. Un ouvrier grièvement blessé sur un chantier (LT.fr-12/04/2017)

    Un accident du travail s'est produit ce mercredi après-midi vers 16 h sur le chantier du parking couvert du Centre E Leclerc. Selon les premières informations, un peintre s'est retrouvé coincé entre une nacelle et la structure métallique en cours de montage. 

    La victime, un homme âgé de 55 ans, dont le pronostic vital est malheureusement engagé, a été transportée par Tonnerre 29, l'hélicoptère du Samu au centre hospitalier de Quimper. L'accident pourrait être dû à un dysfonctionnement de la nacelle qui a été placée sous scellés.

    source: letelegramme.fr

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  • Il y a 40 ans , décédait l'un des plus grands poètes français, Jacques Prévert. Dans une vidéo archivée de l'Ina, datant de 1964, ce "bas-Breton" évoquait sa relation à Brest. Qu'il a vu juste après les bombardements et redécouvert ensuite, réinventée par les urbanistes. Pour lui, Siam était devenu "un grand boulevard glacé".

    Jacques Prévert était interviewé à l'occasion de la réalisation, par la ville de Brest, d'un documentaire sur sa renaissance après les bombardements de la Seconde Guerre mondiale. Il avait pour titre celui d'un de ses poèmes : "Ce Brest dont il ne restait rien".

    Ce Brest de 1944, dont l'auteur garde un souvenir fort, qu'il évoque à la télévision le 25 juillet 1964. "J'y suis allé le plus vite possible avec des amis". "J'avais peut-être exagéré en écrivant qu'il n'en restait rien", concède-t-il. "Mais il n'en restait pas grand-chose". Il se rappelle avoir vu "dans la rue de Siam, une voiture accrochée au 4ème étage" Une vision "épouvantable" pour l'artiste qui se félicitait de voir "la vie" : "Une fête foraine reprenait déjà."

    "Nantes (...) c'est pas tout à fait la Bretagne"

    Jacques Prévert connaissait Brest "depuis très longtemps, depuis des années" : "Je suis un peu Breton, bas-Breton, moitié Breton de Paris, moitié Auvergnat de Paris". Les défenseurs d'une Bretagne à cinq départements apprendront alors de la bouche du poète, que son "père disait qu'il n'était pas un vrai Breton, parce qu'il était de Nantes (...) c'est pas tout à fait la Bretagne"'.

    L'homme, décédé à l'âge de 77 ans, estime, après une kyrielle de voyages, que "c'est le Finistère que je trouve le plus beau pays". Concernant Brest, cette "ville toute particulière", il estime qu'elle "a beaucoup changé : la rue de Siam qui était une rue chaude, dans tous les sens du terme, est un grand boulevard glacé. C'est désagréable". Avant de conclure malgré tout, tel un slogan, "J'aime Brest".

    source: letelegramme.fr

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  • par Hervé HAMON

    Prévert le tendre et l'amoureux des chats cultivait l'obsession farouche de rester artisan pour porter la voix des petits, des faibles. Prévert le tendre et l'amoureux des chats cultivait l'obsession farouche de rester artisan pour porter la voix des petits, des faibles.

    Il y a 40 ans, le 11 avril 1977, disparaissait Jacques Prévert. Notre collaborateur, Hervé Hamon, revient sur la personnalité singulière et attachante de ce scénariste, parolier et poète libertaire à la popularité hors du commun. Popularité d'autant plus remarquable qu'elle n'est pas exempte de quelques amusants paradoxes...

    Il existe, en France, un peu plus de quatre-vingts collèges qui portent le nom de Prévert. Si vous interrogez les enfants des écoles, si vous leur demandez le nom d'un poète, ce n'est pas Paul Éluard, ni Apollinaire qui sortiront. On vous citera les affres du cancre, l'envol de l'oiseau, et le pupitre qui redevient arbre. Et je ne parle pas des Feuilles mortes... Pourtant, c'est là un parfait contresens, une sorte de pirouette improbable. Car l'école, l'essence même de l'école, Prévert n'en voulait pas, lui qui (pourtant bon élève) s'est évadé dès le certificat d'études. On ne l'y reprendrait plus. On ne l'y a jamais repris. C'est qu'il avait, Prévert, une haute idée de l'enfance. Une idée facile à résumer : l'anti-Disney absolu. Il n'a jamais cru que l'enfance était l'âge de la guimauve. L'enfance, chez lui, c'était la frontière indécise entre le rêve et la réalité. De ce flou, il a fait une oeuvre. Prévert le tendre, Prévert qui portait si haut l'amitié, était le contraire d'un indulgent. L'espèce de copain universel en quoi la rumeur l'a transformé est une caricature. Prévert détestait. Et d'abord l'autorité, le militaire, l'académique, le pompeux, le bourgeois, le notable, le curé, et toute cette sorte de choses. Il détestait même l'anar organisé qui lui semblait le comble de la perversion.

    Il s'est éloigné d'André Breton dès que ce dernier a commencé à se prendre pour le pape, fût-il surréaliste. Mais Paris, son Paris, semblait une ville ouverte, où l'on se croisait et se rencontrait le plus naturellement du monde. Toute son existence se conçoit en bande, de Picasso à Paul Grimault, de Montand à Mouloudji, de Desnos à Doisneau. Une bande où l'on partageait, où l'on travaillait, où l'on luttait, avec un sentiment d'évidence.

    Un éclectique forcené

    Prévert était un éclectique forcené. Et si on le dit poète, ce que lui ne disait pas, c'est parce que ses textes, ses chansons ont connu, au lendemain de la guerre, un succès déraisonnable. Prévert est dans la Pléiade, aujourd'hui. Ça le ferait un brin rigoler. Parce que son métier, celui qu'avouait son passeport, était « auteur de films ». Auteur de « Quai des brumes » ou des « Enfants du paradis », sans oublier « Le Jour se lève ». Avec ses copains Carné, Gabin, Arletty, Michel Simon. Avec Pierre Prévert, son frère et son meilleur ami. Il cultivait l'obsession farouche de rester artisan pour porter la voix des petits, des faibles. Au théâtre, avec le Groupe Octobre, au cinéma, dans ses écrits. Sans parti, sans obédience, sans commander à personne ni obéir à personne. Ni Staline, ni Hitler, ni Dieu, ni le Capital, ni la France coloniale. Fidèle à ses amis qui se reconnaîtront, disait-il, et à ses ennemis qui se reconnaîtront aussi. Fidèle à la beauté, et à la mer qu'il aima si fort.

    source: letelegramme.fr

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  • Jacques Prévert. Un Breton de Paris  (LT.fr-15/01/2017)

    Bien que Parisien, Jacques Prévert a toujours gardé une relation particulière avec la Bretagne. Issu d’une famille de la bourgeoisie nantaise, le poète passera les nombreux étés de son enfance à Pornichet, puis à Locronan chez son ami Yves Tanguy. L’un de ses plus beaux poèmes « Barbara », aura pour toile de fond la ville de Brest…

    « Rappelle-toi Barbara, il pleuvait sans cesse sur Brest, et je t’ai croisée rue de Siam, tu souriais […] au fil de l’eau sur Brest […] dont il ne reste rien…» C’est l’un des poèmes les plus connus, et sans doute l’un des plus beaux de l’œuvre de Jacques Prévert. L’artiste l’a écrit quelque temps après le bombardement de la ville, en 1944. Profondément marqué par cet événement, il raconte, vingt ans plus tard, à la télévision: «De même que j’étais allé tout juste avant le bombardement de Brest, je suis allé le plus vite possible avec des amis, après. Et j’ai vu que, peut-être j’avais exagéré en écrivant qu’il n’en restait rien, mais je dois dire qu’il ne restait pas grand-chose. Je me rappelle surtout de la rue de Siam, il y avait une voiture accrochée au quatrième étage et partout c’était épouvantable. Mais il y avait la vie, il y avait une fête foraine déjà qui reprenait…»

    Très attaché au Finistère 

    Si Prévert est très attaché à Brest et au Finistère - c’est pour lui « le plus beau pays au monde», l’histoire du poète avec la Bretagne commence plus au sud, du côté de Nantes. Né le 4 février 1900 en ban lieue parisienne, Jacques Prévert se définit comme « un peu Breton, bas Breton, c’est-à-dire, je suis moitié Breton de Paris, moitié Auvergnat de Paris, né à Neuilly-sur-Seine.[...] Mon père me disait qu’il n’était pas un vrai Breton puisqu’il était de Nante s». En effet, André, le père de Jacques, est originaire d’une famille de la bourgeoisie catholique nantaise, et il revient régulièrement pendant les vacances d’été, avec femme et enfants, en villégiature, du côté de Pornichet. L’occasion pour Jacques Prévert de découvrir la mer et les paysages de la Loire-Atlantique et du Morbihan, des souvenirs dans cette « petite Bretagne, disait mon père, puisqu’il paraît, et c’est un peu vrai, que la grande c’est le Finistère » qu’il relatera dans ses mémoires, un texte baptisé « Enfance », en 1959. 

    Découverte de la vraie Bretagne 

    La rencontre de cette vraie Bretagne, Jacques Prévert la fait par l’intermédiaire du peintre Yves Tanguy, un autre Breton parisien, dont la famille est originaire du Sud-Finistère. Les deux hommes se lient d’amitié en 1920 lors de leur service militaire, dans le 37<md+>e régiment d’infanterie en Moselle. Après leurs classes, ils se retrouvent à Paris, enchaînent les petits boulots et commencent à fréquenter les milieux intellectuels et artistiques. Entre1923 et1926, Yves Tanguy invite ses amis - dont Jacques Prévert et son frère Pierre - à venir passer l’été dans la maison maternelle à Locronan. L’occasion pour la bande de découvrir les environs à pied ou en autocar, de Douarnenez à Brest en passant par les îles du Ponant… Tanguy et Prévert sont alors inséparables, ils sont colocataires à Paris, dans un appartement loué par leur ami Marcel Duhamel. Les trois jeunes gens s’engagent dans le mouvement surréaliste d’André Breton. En 1928, Jacques Prévert commence à écrire pour le cinéma et le théâtre, tout en réalisant ses premiers films.

    Une région présente dans son œuvre 

    Son premier script, commandé par Duhamel, raconte la vie d’une pieuvre, femme de ménage en Bretagne: une histoire improbable qui ne sera finalement jamais portée à l’écran, tout comme celle de « L’Île des enfants perdus ». Ce projet de film est inspiré d’un fait-divers qui se déroule sur Belle-Île-en-Mer, en 1934. Alors que des enfants de la maison de redressement pour mineurs se rebellent et s’enfuient de leur prison, des îliens et des vacanciers participent activement à leur traque, qui se termine par la reprise et la bastonnade des petits bagnards. Une histoire qui pousse Prévert à écrire le poème « La chasse à l’enfant », puis ce projet de long-métrage (dont le tournage débute finalement sur Belle-Île-en-Mer en 1947 mais ne sera jamais achevé). 

    En 1939, c’est un autre film qui permet à Jacques Prévert de travailler en Bretagne, à Brest justement: il est scénariste de « Remorques » de Jean Grémillon, avec Jean Gabin et Michèle Morgan. C’est donc tout naturellement qu’il écrit « Barbara » après la destruction de la cité du Ponant sous les bombardements, en 1944. Ce poème figure dans son premier recueil, « Paroles », publié en 1946, dans lequel on trouve aussi « Le retour au pays », un texte sur un Breton qui revient dans son pays natal. 

    Jacques Prévert continue à venir régulièrement dans le Finistère après 1945. Mais c’est en Normandie qu’il passera la fin de sa vie. La famille Prévert achète en 1971 une maison à Omonville-la-Petite, un petit village au nord-ouest de Cherbourg, sur la presqu’île du Cotentin, «un Finistère, le plus proche de Paris. Un Finistère normand». C’est là qu’il meurt d’un cancer le 11 avril 1977, et qu’il est enterré. 

    Pour en savoir plus  

    - « Jacques Prévert et Brest », L’Ouest en mémoire, archives Ina du 25 juillet 1964. 

    - « De l’Île des enfants perdus à la Fleur de l’âge : le projet chaotique et mythique de Marcel Carné et Jacques Prévert », de Carole Aurouet, 1895, revue de l’Association française de recherche sur le cinéma français, 2005. - « Jacques Prévert, les mots et merveilles », de René Gilson, éditions Belfond, 1990. - « Choses et autres », de Jacques Prévert, éd. Gallimard, 1972. 

    - « Les surréalistes et la Bretagne », de Bruno Geneste et Paul Sanda, éd. Éditinter, 2015. 

    source: letelegramme.fr

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  • Réorganisation de l'activité de La Poste à Brest. La CGT tire la sonnette d'alarme (LT-12/04/2017)

    Entre 2008 et 2020, La Poste estime que son volume de courrier va diminuer de 50 %, passant de 18 milliards de plis traités à neuf milliards à peine. Elle est déjà aujourd'hui à moins 30 %. Face à cette baisse constante de l'activité, la direction étudie de nouveaux schémas territoriaux tous les deux ans pour « tenter d'endiguer l'érosion et rester une entreprise rentable ».

    « Pas d'impact sur l'emploi » selon la direction

    Dans ce contexte, la Plateforme industrielle courrier de Kergaradec, qui emploie quelque 170 personnes, va être transformée en simple plateforme de préparation et de distribution. En clair : l'activité tri va être transférée sur la plateforme de Saint-Jacques-de-la-Lande près de Rennes. Et ce « à l'horizon 2019 », confirme la direction qui assure « qu'il n'y aura aucun impact pour les usagers et aucune incidence sur l'emploi ». Selon elle, « il s'agit d'une simple réorganisation à effectif constant, les salariés concernés voyant juste leurs fonctions évoluer ».

    Quant au fait de regrouper tout le tri sur Rennes, elle estime qu'il s'agit « d'une question de cohérence pour optimiser les chargements de transport, le site traitant déjà 2,7 millions de plis pour l'Ille-et-Vilaine, les Côtes-d'Armor et le Morbihan ». Et elle insiste, « les choses vont se faire progressivement, la première étape étant le transfert au 3 juillet des plis économiques ».

    Menace de grève

    Du côté de la CGT, on se montre beaucoup moins optimistes. Pour les représentants syndicaux, « passer de 95 plateformes industrielles aujourd'hui en France à moins de 20 ne pourra qu'avoir des répercussions sur l'emploi ». Localement, ils estiment par ailleurs que « les aménagements proposés aux personnels vont avoir des incidences importantes sur leur santé au travail ». Selon Philippe Pichon, secrétaire de la section, « dix-sept personnes sont concernées par le premier étage de la fusée le 3 juillet. Leurs horaires ont été revus. Ils devront travailler de 4 h 30 à 11 h 30 au lieu de 6 h - 13 h... Quand on a une vie de famille et qu'on habite hors de Brest, cela peut avoir des conséquences non négligeables ». Comme elle l'avait déjà fait en 2013, la CGT va demander une expertise indépendante. Les délégués du personnel vont s'entretenir ce jour avec l'ensemble des salariés. Ils n'excluent pas de déposer un préavis de grève.

    source: letelegramme.fr

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  • par Pierre Chapin

    Brest-À Kermaria, certains migrants ont « peur de l'expulsion » Plusieurs migrants, dont certains préfèrent cacher leur visage, disent craindre d'être remis aux autorités italiennes sans avoir pu demander réellement l'asile en France.

    Accueillis à Brest depuis mi-novembre et le démantèlement de la jungle de Calais, plusieurs migrants craignent d'être renvoyés vers leur pays d'origine, via l'Italie.

    Ils sont six à être venus à notre rencontre hier. Des hommes, uniquement, qui ont quitté leurs pays seuls, pour fuir « la misère, l'injustice, le danger ». Six parmi une trentaine d'autres qui, après des mois de galères, ont échoué à Brest, avec l'espoir de voir leur situation enfin régularisée. C'est le cas de Mohamed : ce Soudanais a d'abord tenté sa chance en Libye, avant de mettre le cap sur l'Italie. Et de déchanter une nouvelle fois. « J'ai été arrêté, violenté. On m'a forcé à imposer mes empreintes digitales à coups de pistolet à impulsions électriques ». Après six jours de prison, il décidera de migrer vers la France, « pour la belle réputation du pays ». Il y vivra à la rue (« c'est toujours mieux qu'au Soudan »), campera à Calais. Lors du démantèlement de la jungle, il monte dans un car, avec « la promesse » qu'après un séjour en centre d'accueil et d'orientation (CAO), sa situation serait rapidement régularisée.

    Piégés par des empreintes déposées en Italie

    C'était mi-novembre. Depuis, Mohamed, comme ses camarades d'infortune, sont toujours hébergés dans le CAO de Kermaria, à Lambézellec, qui abrite aujourd'hui 28 migrants. Malgré deux cours par semaine, il comprend mal le français. Surtout, il dit avoir « peur pour sa situation », devoir « prendre des médicaments pour dormir ».

    « Au début, on m'a dit que je pourrais rester en France. Mais aujourd'hui, on me demande de repartir en Italie, où je serai expulsé vers le Soudan ». Depuis le 21 mars, comme deux autres Soudanais, il est assigné à résidence. Et il est convoqué aujourd'hui en préfecture, à Quimper, sans connaître la raison. Comme beaucoup de ses collègues de Kermaria, il a été « dubliné » en Italie : puisqu'il y a déposé ses empreintes, il est censé y faire sa demande d'asile. Ce qu'il rejette. « On n'a fait aucune demande là-bas. Et je ne veux surtout pas y retourner : on y est traité comme des animaux », prolonge un autre migrant de Kermaria, qui souhaite rester anonyme et refuse d'exposer son visage, craignant pour son dossier administratif.

    « On veut s'intégrer en France »

    Les six migrants rencontrés hier sont unanimes. « On veut s'installer en France, s'intégrer, commencer à travailler. Mais on est complètement isolés au CAO et on a l'impression que rien n'est fait pour faire avancer nos dossiers, mais pour nous expulser. Ici, les gens qu'on rencontre sont plus respectueux qu'en Italie. Mais pas l'administration ». Hier, les services de la préfecture, soumis à un « devoir de réserve » en période électorale, n'ont pas souhaité s'exprimer sur ce dossier. Quant au CAO de Kermaria, initialement aménagé jusqu'au 31 mars, il pourrait, lui, demeurer ouvert encore plusieurs mois.

    source: letelegramme.fr

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  • L'Ambassadeur bolivien aux Nations Unies, Sacha Llorenti : Mme la Présidente, merci de me donner la parole et d’avoir convoqué cette rencontre publique du . Il est vital que non seulement les membres de notre organisation mais également le monde entier puissent voir (quelles sont) les positions des membres du de manière totalement transparente, étant donnés les événements récents en .

    La Bolivie a appelé à la convocation de cette réunion, préoccupée par les événements des dernières heures. Tandis que le Conseil de Sécurité débattait des propositions quant à ce que serait le mécanisme d’enquête sur les horribles attaques chimiques dont toute l’Humanité a pu témoigner, tandis que nous discutions des termes qui pourraient être utilisés dans la résolution, et tandis que les membres permanents et non-permanents avançaient des propositions pour le texte d’une telle résolution, les Etats-Unis, encore une fois, préparaient et lançaient une attaque unilatérale.

    Les attaques de missiles, bien sûr, sont une action unilatérale. Elles représentent une grave menace pour la et la sécurité internationales. Pourquoi ? Parce que durant les 70 dernières années, l’Humanité a érigé une structure non seulement physique et institutionnelle mais également une structure légale. Ils ont établi des instruments de droit justement pour empêcher des situations où le plus puissant attaque le plus faible en toute impunité, afin d’assurer un équilibre dans le monde, et bien sûr pour éviter des violations très graves de la paix et de la sécurité internationales.

    Nous considérons que c’est le devoir du Conseil de Sécurité, mais pas seulement, de l’ dans tous ses organismes, que de défendre le multilatéralisme. Nous sommes ici pour défendre le multilatéralisme.

    Nous avons reconnu que cette Charte des Nations Unies doit être respectée. Et cette Charte interdit les actions unilatérales. Toute action doit être autorisée par le Conseil de sécurité, en accord avec la Charte. Permettez-moi d’en lire quelques articles afin que nous puissions nous le remémorer.

    Le chapitre 24 déclare qu’afin de garantir une action prompte et effective de l’ONU, ses membres confèrent au Conseil de Sécurité la responsabilité primordiale du maintien de la paix et de la sécurité internationales et reconnaissent que dans l’exécution de ces tâches, sous cette responsabilité, le Conseil de Sécurité agit en leur nom. Ce Conseil de Sécurité, pas seulement les 15 membres qui sont assis à cette table, nous représentons les 193 pays de cette organisation et, à travers eux, nous représentons le peuple du monde. Et nous avons convenu que les actions unilatérales violent le droit international.

    Tandis que nous débattions hier des projets de résolution, tandis que nous nous efforcions de trouver des alternatives et de parvenir à un consensus au sein du Conseil de Sécurité, les Etats-Unis ont non seulement unilatéralement attaqué, mais tandis que nous débattions ici, exigeant la nécessité d’une enquête indépendante et impartiale, une enquête complète sur ces attaques, les Etats-Unis se sont érigés eux-mêmes en enquêteurs, en procureurs, en juges et en jury. Où est donc l’enquête qui nous permettrait d’établir de manière objective qui est responsable de l’attaque ? C’est une violation extrêmement sérieuse, extrêmement sérieuse du droit international.

    Ce n’est pas la première fois dans l’histoire que cela se produit. Nous pourrions rappeler bien des occurrences dans lesquelles diverses puissances, et pas seulement les Etats-Unis, ont agi unilatéralement et violé la Charte des Nations Unies. Mais le fait que cela se produise encore une fois ne signifie pas que l’ONU et ses membres doivent l’accepter.

    En septembre 2013, les Etats-Unis ont également lancé des attaques contre la Syrie. Je peux rappeler ce qui a été dit par le Secrétaire Général de l’ONU d’alors, Ban-Ki Moon, à cette occasion. Permettez-moi de lire cette citation en anglais, ce que le Secrétaire Général a dit, je cite : « Le Conseil de Sécurité a la responsabilité primordiale (du maintien) de la paix et de la sécurité. J’appelle à ce que tout soit géré dans le cadre de la Charte de l’ONU : l’usage de la force est légal seulement en cas d’auto-défense, conformément à l’article 51 de la Charte des Nations Unies, et lorsque le Conseil de Sécurité approuve une telle action. » Fin de citation.

    Ce fut la position du Secrétaire Général d’alors qui contribua à éviter une action unilatérale dans une situation très semblable à celle d’aujourd’hui.

    Cette attaque représente une menace pour la paix et la sécurité internationales car elle constitue une menace pour les processus politiques à Genève et à Astana. [Le sous-secrétaire] M. Feltman l’a très bien dit dans le message du Secrétariat Général, il est vital d’éviter une escalade des tensions qui rompe avec les progrès réalisés dernièrement à Astana.

    Ce n’est pas la première fois que cela se produit. J’aimerais rappeler ce qui s’est passé dans ce Conseil de Sécurité même il y a quelques années, précisément le 5 février 2003 lorsque le Secrétaire d’Etat américain d’alors est venu dans cette salle pour nous présenter, selon ses propres mots, des preuves concluantes de l’existence d’armes de destruction massive en Irak. [Il brandit la photo de Colin Powell et de sa prétendue fiole d’anthrax]. Je crois qu’il faut absolument qu’on se rappelle ces images qui viennent précisément de cette salle où nous sommes : on nous a assuré qu’il y avait des armes de destruction massive en Irak, et que c’était le motif de l’invasion. Et cette invasion a causé 1 million de morts. Et elle a entrainé toute une série d’atrocités dans cette région.

     

     

    Pourrions-nous parler de Daech si cette invasion n’avait pas eu lieu ? Pourrions-nous parler de cette série d’horribles attaques (terroristes) dans divers endroits du monde si cette invasion illégale n’avait pas eu lieu ? Je crois qu’il est vital pour nous de se rappeler ce que l’histoire nous enseigne.

    Pour l’Irak, les Etats-Unis avaient longuement enquêté et détenaient (prétendument) toutes les preuves nécessaires pour démontrer que l’Irak avait des armes de destruction massive. Mais elles n’ont jamais été trouvées. Elles n’ont jamais été trouvées.

    Je souhaiterais répéter ce qu’a dit le Président Evo Morales ce matin, et je cite : « Je crois et je sens – et j’espère que je ne me trompe pas – que les armes chimiques en Syrie ne sont qu’une excuse pour une intervention militaire. Les actions unilatérales sont des actions impérialistes, et les Etats-Unis se moquent bien du droit international. Ils l’ignorent lorsque cela les arrange. Les problèmes internationaux entre Etats doivent être résolus par le dialogue et non par les bombardements. C’est une menace contre la paix et la sécurité internationales. » Fin de citation.

    source:initiative-communiste.fr

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