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Le Venezuela a révélé des preuves, films et enregistrements audios à l’appui sur la tentative de coup d’État du 30 avril 2019. C’est ce qu’a indiqué le ministre de la communication M. Rodriguez.
« Ce que Guaido ne sait pas, c’est que nous avions des gens dans toutes les réunions où ils planifiaient des attaques contre des membres du gouvernement ; nous avons tous les enregistrements, les vidéos et les informations nécessaires pour faire face à un coup d’État », a déclaré Rodriguez aux journalistes.
Parmi les gouvernements impliqués dans le financement du coup d’État, Rodriguez indique que les preuves identifie le président chilien Sebastian Piñera, le président colombien Ivan Duque ainsi que le gouvernement des États-Unis à Washington.
Dans l’une des vidéos révélées par le ministre, un haut responsable du coup d’État, connu sous le nom de “Marina”, déclare : « Je leur ai dit, le soutien des gringos et une intervention sont nécessaires. »
Dans une autre vidéo, un soldat qui a participé à la tentative de coup d’État du 30 avril au Venezuela a révélé l’implication de deux étrangers dans l’opération, l’un du Panama, l’autre d’Israël.
Rodriguez a révélé ensuite que pendant la tentative de coup la plus récente, un coup d’État était également prévu au sein de la direction de l’opposition contre Juan Guaido, qui s’était illégalement déclaré « président intérimaire » du Venezuela en janvier.
Les preuves recueillies par le gouvernement et les services de renseignement vénézuéliens ont également montré que Guaido avait payé une autre figure de l’opposition pour s’assurer que l’ancien général Baduel ne soit pas libéré, car celui-ci était à la tête d’une faction d’opposition rivale.
Comme preuve de ces accusations, le vice-président a présenté les mêmes déclarations faites par Piñera, Duque et le conseiller américain à la Sécurité
nationale, John Bolton, dans lesquelles ils assurent que le gouvernement de Maduro n’en a plus pour longtemps.
d’après source
DG
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Écologie, bio et santé sont incompatibles avec l’Union Européenne dont le but c’est le profit maximal des multinationales. On l’avait déjà remarqué avec la protection accordée au glyphosate. Un autre exemple le confirme avec un nouvel accord commercial ratifié début juin entre la Commission européenne et Washington pour augmenter les importations de bœuf américain dans l’Union Européenne.
Voilà donc pour ce qui est un des premiers résultats des dernières “élections” européennes. Les masques tombent d’autant plus vite que cette élection n’est qu’une farce, la Commission européenne ayant toute autorité pour négocier et ratifier les accords commerciaux de libre-échange, le Parlement n’étant qu’une chambre d’enregistrement pour donner une apparence démocratique à une institution supranationale, l’Union Européenne, qui ne l’est pas du tout.
Les agriculteurs premières victimes
Déjà victimes des importations massives de soja en direction du vieux continent, ce sont les éleveurs et notamment les éleveurs de France qui témoignent régulièrement de leur désespoir devant l’effondrement de leurs revenus, qui sont les premières victimes de l’Union Européenne. La Commission européenne vient en effet de ratifier un accord pour l’importation de 35 000 tonnes de bœuf américain sur le contingent de 45000 tonnes d’importations autorisé, ce qui représente tout de même près de 6% des 6.5 millions de tonnes de viande de bœuf produites dans l’Union Européenne. De quoi accroître la pression sur les prix payés aux producteurs.
Le but de la manœuvre de l’UE est de faire grimper la part des USA dans les importations de bœuf, au détriment notamment de l’Amérique du sud ou encore de l’Australie. L’UE, c’est l’indépendance face aux USA disent certains qui prétendent que c’est le seul moyen pour les pays européens de faire entendre leurs intérêts. La preuve que non.
Le marché passé par Bruxelles vise en réalité à sacrifier les éleveurs – et les principaux se trouvent en France et en Irlande pour ce qui concerne le bœuf – dans un accord commercial préservant notamment les exportations automobiles – essentiellement allemandes – menacées par Trump.
La porte ouverte vers le boeuf aux hormones, un non sens écologique
Cette décision de la Commission européenne est un non sens écologique : mais pourquoi donc faire venir de la viande de bœuf d’outre- atlantique alors que la production est suffisante en Europe ?
C’est également une porte ouverte dangereuse pour la santé des consommateurs : on ne connaît que trop les méthodes de production de l’agro-industrie américaine. Antibiotiques, hormones… tout est bon pour maximiser le profit !
En matière d’agriculture aussi, le Frexit est une nécessité plus qu’urgente !
JBC
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Le 33e samedi de mobilisation des Gilets Jaunes n’avait pas été annoncé comme un temps fort de manifestation monstre. Mais comme une journée forte pour dénoncer la répression et les violences policières, avec une manifestation à Paris réunissant des mutilés et blessés, ainsi que le collectif d’artistes soutenant le mouvements des gilets jaunes, le sous marin jaune.
La manifestation parisienne a réuni plusieurs milliers de participants, tandis qu’une assemblée réunissant 600 délégués de toutes la France se réunissait elle à Monceau les Mines.
Un acte 33 dénonçant les violences policières du régime Macron
L’interview de Rodriguez, figure du mouvement, éborgné par la police dans une manifestation alors qu’il filmait pacifiquement la place de la Bastille, dans la manifestation parisienne par la chaine d’info continue RT
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Gilbert sort des dizaines de mégots de l’avaloir.
Il y a trois semaines les Gilets jaunes Quimper avaient organisé une opération symbolique pour dénoncer « une communication coûteuse » de la Ville sur le problème des mégots et déchets qui vont à la mer par les grilles avaloirs de la chaussée en centre-ville. Des clous « Ici commence la mer » avaient été installés devant des dizaines de grilles sur les pavés pour dissuader les fumeurs indélicats de jeter leurs mégots. « 50 € le clou c’est trop pour une efficacité nulle. Ce gaspillage me révolte » déclarait Gilbert, membre des Gilets jaunes. Ne se contentant pas dénoncer le petit groupe avait proposé une solution moins chère et plus efficace, installer un grillage pour récupérer les déchets au niveau de chaque grille. « Il suffisait ensuite de les aspirer par les machines de nettoyage des rues », continue Gilbert.
« Nous n’avons eu aucun retour de la mairie, constatait-il ce vendredi. Pourtant il suffit de regarder. Il y a plein de mégots là où il y a des clous ». « Entre le pont du Steir et la place Médard, j’en ai compté 75 en venant ici », ajoutait un autre Gilet jaune. « Le mégot est un fléau environnemental qui met plus de dix ans à se décomposer libérant des toxiques dans la nature et l’eau, lit-il sur un document. Le mégot est le polluant le plus néfaste aux océans ».
Ce vendredi pour montrer que la pédagogie espérée par la Ville ne suffit pas, un petit groupe s’est déplacé devant un bâtiment public rue Théodore-Le-Hars. Les activistes de l’environnement ont soulevé la grille d’un petit caniveau rempli de mégots, sans doute jetés par les occupants des bureaux voisins. « Plus de 300 gr », lit un Gilet jaune sur sa petite balance. Ils ont rejoint un sac-poubelle. Autant qui n’iront pas dans l’Odet proche puis dans la mer. Ils auraient aussi pu être retenus par un grillage.source: https://www.letelegramme.fr/finistere/
A lire également: Quimper-Mégots à la rue. Question d’efficacité
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Annaïg Le Meur (à gauche) a accueilli la délégation (Claude, Niamh, Gilbert et Philippe) à sa permanence.
Les Gilets jaunes de Quimper sont passés des slogans revendicatifs aux propositions concrètes. Elles illustrent une volonté de participer à la vie de la Cité, comme le montre l’initiative sur les mégots et le cahier de propositions transmis, ce samedi, à la députée.
« La parole aux citoyens. Au cœur des revendications des Gilets jaunes » : la mise en page du document d’une trentaine de feuillets est soignée et contenu dense et pratique. Ce samedi à 9 h 30, Gilbert, Claude, Philippe et Niamh avaient rendez-vous avec Annaïg Le Meur pour lui remettre le résultat de mois de travail. « Nous avons 11O propositions concrètes sur plusieurs thématiques », résume Gilbert. « Elles sont présentées en plusieurs points : le contexte du problème, ses conséquences et ce que nous proposons. Ce travail a été lancé avant le Grand débat qui a été récupéré par le gouvernement. Il ressort du Vrai débat initié avec les cahiers de doléances ouverts dès le début du mouvement ». Il n’était pas facile d’en tirer un document à la fois synthétique, concret et respectant les avis formulés lors de ces séances de démocratie participative inédites. Le travail a été fait par une dizaine de « citoyens » assidus, une trentaine de personnes ayant au total participé aux différentes réunions.
"La volonté d’une société plus juste et l’action participative deviennent un véritable leitmotiv"
« Confronter la théorie à la réalité »
« La concertation citoyenne s’est donnée comme objectif de confronter le cadre théorique à la réalité », lit-on dans le préambule du document. « Le travail n’est pas terminé, le document est évolutif », ajoute Gilbert. « Nous travaillons, par exemple, sur le principe de la gratuité des transports en commun ». La proposition sera évaluée tant que possible avant d’être mise sur la table. « Autre exemple, dans le document, nous proposons la rédaction d’une Charte de l’emploi en intérim car il y a un certain nombre de problèmes dans ce secteur », continue Gilbert. Pouvoir d’achat, handicap, logement, emploi, santé, justice fiscale, mais aussi écologie et même Bretagne à cinq départements… La liste des thèmes abordés dans ce premier cahier traduit la volonté « d’une société plus juste et l’action participative deviennent un véritable leitmotiv », lit-on.
"Nos propositions ont aussi une dimension locale. Elles seront soumises aux candidats aux municipales"
Les candidats aux municipales interrogés
Ce samedi, Annaïg Le Meur qui avait déjà dit son intérêt pour la démarche a donc reçu une délégation qui lui a remis le document. « Nous avons échangé pendant deux heures et demie », dit Gilbert. Elle nous a dit qu’elle referait remonter notre texte ».
« Nos propositions ont aussi une dimension locale », ajoute-t-il. « Elles seront soumises aux candidats aux municipales ». « La question des circuits courts et du développement d’une agriculture de qualité est par exemple un point que nous allons soulever », ajoute Philippe.
Plus d’infos
Pour accompagner la suite de ce mouvement, une association « Les Glaziks » a été créée. Un site internet a été ouvert ce samedi dans la soirée : https://lesglaziks.fr.
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Le personnel de l’Ehpad Menez Kergoff se rassemblera lundi 1er juillet, à 11 h 30, devant la résidence, afin de participer au mouvement national en faveur de l’amélioration des conditions de travail dans les Ehpad. « Malgré les nombreux mouvements des personnels pour alerter les pouvoirs publics sur l’insuffisance des moyens financiers et humains pour assurer une prise en charge digne et sécurisée des personnes âgées, les conditions restent inchangées, voire se détériorent. Le sous-effectif et la surcharge de travail engendrent l’épuisement des agents. C’est pourquoi la CFDT appelle à participer à la mobilisation nationale du lundi 1er juillet 2019 ».
source: https://www.letelegramme.fr/
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Des Gilets jaunes ont remis leur pétition, vendredi matin, au centre des impôts.
Vendredi en fin de matinée, le 28 juin, cinq représentantes du collectif des Gilets jaunes du pays de Quimperlé se sont rendues au centre des impôts du Pouligoudu. Pour remettre à l’accueil, les 400 signatures recueillies avec leur pétition, sur les marchés de Moëlan-sur-Mer mardi et de la place Saint-Michel, le vendredi matin.
« Cette pétition a été émise par plusieurs syndicats du Ministère des Finances. »
« Ensemble, défendons le service public »
, dit la pétition.« Oui, il y a une destruction des services publics. Le centre des impôts aujourd’hui. Nous craignons aussi la fermeture des urgences du centre hospitalier la nuit, comme à Concarneau. Il y a le bureau de poste de Riec-sur-Bélon qui est plus que menacé. Celui de Querrien est dans le viseur également. Cela suffit »
, reprennent les Gilets jaunes.Marche et pique-nique le 6 juillet
Il est
« indispensable de préserver les services publics, au service de tous les citoyens, surtout ceux qui ne peuvent utiliser le numérique, avec la préservation du lien direct entre l’usager et le service public qu’il sollicite. Nous, Gilets jaunes, sommes totalement opposés à la politique du Président, de son gouvernement. Ils ne sont pas au service du bien commun. »
Dimanche 30 juin, les Gilets jaunes seront aux Puces de Doëlan à Clohars-Carnoët. Ils y tiendront leur assemblée générale hebdomadaire, rive gauche. Pas de réunion, donc, à Croaz-Shuz.
Par ailleurs, les Gilets jaunes organisent une marche à travers la ville, le samedi 6 juillet, de 10 h à 13 h, pour
« soutenir différents services publics »
.Il est prévu des haltes à l’hôpital, à la gare, au centre des impôts, à la poste.
Après la marche, les Gilets jaunes se retrouveront aux Gorrêts, pour un pique-nique ouvert à tous. Chacun devra apporter son casse-croûte.
source: https://www.ouest-france.fr/
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Friche industrielle en voie de démantèlement à Prémery (Nièvre)
La réalité de la désindustrialisation de la France est indéniable. On ne met pas un terme à un phénomène sans s’attaquer aux causes qui l’ont fait naître, et pour les déceler, analysons d’abord le contexte géopolitique du capitalisme dans lequel le phénomène est né. Nous verrons que la cause profonde de ce mal est l’Union européenne et notre appartenance à l’euro.
Les analystes mainstreams, éternels adeptes des demi-vérités, aiment à prétendre que la désindustrialisation serait un phénomène beaucoup trop multifactoriel. Qu’alors, toute tentative d’explications seraient non-probantes et feraient œuvres de « conclusions simplistes » tant le problème serait bien trop complexe pour être abordé dans sa totalité, foutaises. Cette injonction sophistique a une double fonction pour ces porte-voix de l’orthodoxie capitaliste : d’abord elle plonge de force tous les progressistes de bonnes volontés dans l’impuissance radicale devant la dite « fin de l’histoire ». La désindustrialisation serait donc une chose qui irait de-soi, face à laquelle on ne pourrait rien. La seconde fonction de ce postulat sert également d’œillère intellectuelle, et permet à la classe dirigeante d’éviter de ne pas avoir à pointer du doigt la source des maux des travailleurs français : l’Union européenne des multinationales et des banques pour préserver ses intérêts.
Nous verrons pourquoi les causes, qu’elles soient exogènes (dues à des facteurs géo-politiques extra-nationaux) ou endogènes (dues à la classe dirigeante nationale) forment un même-tout, et que nos dirigeants nationaux, à des fins d’accommodements de classe se sont vassalement alignés aux intérêts de la haute-bourgeoisie financière euro-atlantiste, condamnant par la suite le peuple du travail à la précarité et au chômage.
La désindustrialisation française prend des proportions réellement importantes dans les années 80 mais elle débute une décennie avant. La logique de plan surplombant le marché est abandonnée par les derniers gaullistes attachés à la régulation, comme Debré, un des rares réfractaires à la libéralisation qui s’opposera à l’ouverture des marchés en 1965 (les récents travaux de Benjamin Lemoine montre que, paradoxalement, celui-ci n’était pas si attaché que ça aux canaux souverains de monétisation par le Circuit du Trésor). Alors qu’à cette époque les milieux intellectuels sont démarxisés, la haute-fonction publique Giscardienne aligne ses mesures macro-économiques aux intérêts américains et leur privilège exorbitant. En effet, la FED avait cette possibilité totalement illégitime et destructrice d’imprimer des dollars sans que ces unités monétaires soient nécessairement corrélées à des réserves d’or. La servitude volontaire des hauts fonctionnaires Giscardo-Pompidoliens aux américains sera telle qu’ils initieront la grande traîtrise de nos élus. Ils commenceront à affecter notre souveraineté monétaire, le Circuit du Trésor issu du CNR commencera à être attaqué, des lois de plafonnement limitant les avances (à taux quasi-nul) entre l’État et la Banque de France seront votées en 73 [1].
Après la chute du mur de Berlin, le marché du travail français, dans le cadre de la mondialisation néo-libérale, s’est tertiarisé : les marchés du marketing ont proliféré.La part des emplois industriels dans la population active est alors passée de 24 % en 1980 à 16 % en 1990.« La doctrine régnante avait totalement méconnu une donnée essentielle : une libéralisation totale des échanges et des mouvements de capitaux n'est possible, elle n'est souhaitable que dans le cadre d'ensembles régionaux groupant des pays économiquement et politiquement associés, et de développement économique et social comparable. » La Crise mondiale d’aujourd’hui. Pour de profondes réformes des institutions financières et monétaires - Maurice Allais. (P77)
Une des causes de la désindustrialisation est l’endettement des entreprises. La généralisation de l’endettement trouvant sa source pendant la financiarisation Reagano-Thatchérienne de l’économie mondiale. Elle est en France le résultat d’une succession de lois de dérégulation financières portées par la gauche réformiste et la droite patronale euro-atlantiste des débuts des années 80 au début des années 2000. La première étape fut l’œuvre de l’européiste convaincu Delors, sa Loi bancaire de déréglementation entrée en vigueur en 1984 instaurera le dit-modèle de la ‘‘Banque universelle’’ et l’émergence de la spéculation parasitaire.
Deux ans plus tard, cette gauche convertie au laissez-fairisme imposera – anti-démocratiquement l’Acte Unique Européen, le traité de la C.E.E (Communauté Économique Européenne) qui stipulent en cœur dans leurs articles respectifs 8C et 16-4 que le marché intérieur est « un espace sans frontières intérieures dans lequel la libre circulation des marchandises, des personnes, des services et des capitaux est assurée ». C’est d’ailleurs durant la même année que Bérégovoy légiférera une loi portant son nom qui lui vaudra d’être surnommé « maître de la rigueur », cette loi sera un arsenal de déréglementation financière marquant le début d’une politique de « désinflation compétitive », ce qui, en termes purement marxistes – théorie marxienne empiriquement validée par la suite grâce aux travaux de Solow et Samuelson reprenant la courbe de Phillips qui mettent en évidence le lien de corrélation entre le chômage et l’inflation [2] – s’appelle le maintien de l'armée industrielle de réserve à son expansion optimale visant à assurer pour la classe dirigeante à ce que les mouvements généraux du salaire soient toujours en défaveur du prolétariat.
La directive Delors-Lamy de 1988 prévoyant la libéralisation pleine et entière des marchés de capitaux permettra de préparer le terrain du Traité de Maastricht. Effectif en 1992, ce Traité capitaliste interdira tout État membre ou pays tiers de restreindre les mouvements de capitaux. La classe dirigeante a alors la possibilité de délocaliser la part du capital constant de la composition organique du capital là où la force de travail est la moins chère pour optimiser la plus-value extorquée. Cette liberté des mouvements de capitaux est aujourd’hui inscrit dans l’article 63 du Traité de Fonctionnement de l’Union Européenne. La légalisation européenne du dumping social mènera à la destruction de 1,4 million d’emplois industriels en France des années 80 à la fin des années 2000, la perpétuation du vice fait qu’on décompte aujourd’hui plus de 500.000 emplois industriels détruits depuis une décennie.Le fait d’arrimer le Franc au Deutsche Mark était un pur choix politique. C’est donc volontairement que Mitterrand a condamnée l’industrie française à l’ordo-libéralisme germanique paupérisant.
La classe dirigeante passe souvent aux aveux dans ses mémoires. Delors, dans les siens, précise lui-même le fait que la dérégulation des marchés de capitaux était une des conditions préalables à l’établissement de la monnaie unique dont il a été un des pères. Dans "Pour entrer dans le XXIe siècle, Croissance, Compétitivité et Emploi, Livre blanc de la commission européenne", Jacques Delors dit sa foi dans les bienfaits de la concurrence inter-capitalistes, il affirme que « l’expérience prouve qu’un environnement concurrentiel s’imposant à tous sur les mêmes bases est la meilleure garantie d’une industrie forte et compétitive ». Il ajoute un peu plus loin que cette politique de concurrence libre et non faussée n’est possible qu’avec « le concept d’ajustement structurel, processus par lequel l’industrie s’adapte de façon permanente aux signaux émis par le marché ». Vous avez bien compris, pour s’assurer que la grande main invisible d’Adam Smith soit caressée dans le sens du poil, les européistes parlent des « ajustements structurels ». Pour savoir qui ont été les grands perdants de cette idéologie, voyons ce que nous dit l’OCDE : Les « réformes structurelles" doivent d'abord être au désavantage des chômeurs car ces derniers "sont moins susceptibles que les employeurs ou les salariés en place de constituer une majorité capable de bloquer la réforme, étant moins nombreux et souvent moins organisés ».
Toutes les théories libérales qui sous-tendent structurellement l’Union Européenne libre-échangiste des multinationales et des banques visent une chose commune : l’optimisation des profits de la classe dirigeante au détriment de la classe ouvrière. Insistons bien sur le fait qu’une bourgeoisie capitaliste nationale reste une bourgeoisie capitaliste et que l’empêcher de délocaliser ses moyens de production ne retire en rien la propriété lucrative qu’elle détient sur les outils de travail. Or il est impossible de prétendre qu’une politique de réindustrialisation nationale puisse être instaurée sans affirmer un réel Frexit progressiste et si Alain Minc affirme lui-même que « Le traité de Maastricht agit comme une assurance-vie contre le retour à l’expérience socialiste pure et dure. » [3], alors croyons le sur parole etémancipons les classes populaires du joug capitaliste Maastrichien nous plaçant sous la dictature du Capital et des marchés financiers.
- http://ladettedelafranceenbd1.e-monsite.com/pages/menu/le-circuit-du-tresor.html
- Voir l’ouvrage « Le fabuleux destin de la courbe de Phillips : Les théories de l'inflation et du chômage après Keynes » de Liêm Hoang-Ngoc
- Phrase prononcée par Alain Minc 4 septembre 1992 à Chalon-Sur-Saône
Damien (JRCF)
source: http://jrcf.over-blog.org/
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Olivier Le Pichon est secrétaire de l’union locale de la CGT à Brest.
Ce vendredi 21 juin 2019, à Brest, Olivier Le Pichon a été conforté dans son rôle de secrétaire à l’issue du congrès de l’union locale de la CGT. Le syndicat appelle à la mobilisation les 26 et 27 juin.
Trois questions à Olivier Le Pichon, secrétaire de l’union locale de la CGT à Brest.
Quel bilan tirez-vous de ces deux jours de congrès ?
Nous étions une centaine de congressistes et avons débattu de la situation sociale et politique de notre pays. Et nous faisons un constat : oui, il y a eu une mobilisation sociale qui a duré quelques mois, mais elle n’a, malheureusement, pas produit d’effets en termes de conquête sociale. Au contraire, on fait le constat, notamment depuis les élections européennes, d’une montée très forte des idées d’extrême droite avec le danger qu’elles représentent, et en même temps, un gouvernement qui est à l’offensive, sur, par exemple, les retraites et les indemnisations du chômage.
Vous appelez à resserrer les rangs dès la semaine prochaine ?
Oui, on lance un appel à la mobilisation les 26 et 27 juin pour les questions de services publics et de protection sociale. À Brest, le mouvement est enclenché concernant les urgences médicales, et on pense aussi plus largement aux salariés du public et du privé. Quant aux chômeurs, ce gouvernement veut encore réduire leurs droits et il remet aussi en cause l’âge légal de départ à la retraite avec un abandon de la retraite par répartition, bien plus égalitaire, et opte pour une retraite à points.
Au-delà de ces rendez-vous, qu’espérez-vous ?
Pour aller plus loin, on a besoin de construire ensemble et de se retrouver, travailleurs et travailleuses, avec des statuts différents pour faire reculer le gouvernement sur ses projets de régression sociale et aussi le Medef. Nous ne voulons pas d’une société où c’est chacun pour soi. On veut une société de justice et d’égalité, et c’est ce pour quoi nous nous battons.
Christine PENNEC
source: https://www.ouest-france.fr/
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L’association des parents d’élèves de Jules Ferry se mobilise pour que l’obligation de quitter le territoire français de la famille albanaise soit annulée.
Les parents d’élèves de l’école Jules-Ferry, au Relecq-Kerhuon (Finistère), apportent leur soutien à une famille albanaise, menacée d’expulsion, qui est accueillie chez un habitant de la commune. Un des enfants est scolarisé dans l’école.
Les deux familles menacées dans leur pays d’origine sont venues demander l’asile en France. Elles séjournent depuis quelques mois chez un habitant de la commune du Relecq-Kerhuon (Finistère). Un des deux couples et leurs deux fillettes, âgées de 4 et 2 ans, font l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) à la suite de la décision du tribunal administratif de Rennes.
Recours rejeté
Pour le collectif 100 pour un toit Le Relecq-Kerhuon, à l’origine de la venue des deux familles sur le territoire communal, et en partenariat avec Digemer, association brestoise pour l’accueil de migrants en situation d’urgence : « Nous avons procédé à un recours auprès du tribunal administratif de Rennes. L’audience a eu lieu le 4 juin dernier. Nous avons appris la semaine dernière que le recours était refusé. Afin que leur dossier soit réexaminé en appel avant le 11 juillet, nous devons justifier de l’existence de liens sociaux de la famille. Nous avons lancé plusieurs appels auxquels ont répondu notamment le maire, Yohann Nédéllec, ainsi que la directrice de l’école Jules-Ferry où l’aînée des enfants est scolarisée en maternelle. »
Soutien des parents d’élèves
L’association relecquoise accompagne ces deux familles selon leurs besoins : apprentissage du français, démarches administratives… pour une intégration durable et réussie.
En raison des menaces dont ils font l’objet dans leur pays et de leurs efforts d’intégration en France, les membres de l’association des parents d’élèves de l’école ont décidé de se mobiliser. « Nous sommes touchés par l’histoire de cette famille. Nous avons décidé d’agir pour témoigner de notre solidarité. Avec cette obligation de quitter le territoire français, ils peuvent à tout instant être expulsés de France si le recours est rejeté une nouvelle fois. Pour nous, parents d’élèves, l’enfant doit pouvoir poursuivre sa scolarité comme tous les autres enfants de l’école », explique Erwan Leost, président des parents d’élèves.
source: https://www.ouest-france.fr/
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