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  • La paranoïa covidienne bat son plein, le protocole Raoult refait surface

    Moins de 500 personnes sérieusement atteintes sur la totalité du territoire français (496 exactement au 12 juillet), quelques nouveaux cas quotidiens ou décès résiduels par ci-par là…

     

     

     Mais l’hystérie sur la menace d’un retour coronavirien est à son comble : port obligatoire du masque envisagé par les autorités, posts alarmistes en rafales sur les réseaux sociaux, sondages anxiogènes à la clé…

     

    L’illustration du dérèglement mental propre à une ex-puissance déstabilisée en ses certitudes

    Balayons immédiatement les objections alarmistes :

    • il n’y a actuellement aucun cas de rebond significatif du Covid-19 dans aucun pays, du moins occidental, y compris aux États-Unis malgré les apparences ;
    • même si ce rebond survenait, nous disposons désormais d’un traitement médical éprouvé (à condition d’être administré suffisamment tôt) ; le protocole hydroxychloroquine + azithromycine.

    Loin du simple et sain principe de précaution, relevant d’une peur irrationnelle ne reposant sur aucun élément scientifique sérieux – rappelez-vous qu’en mars dernier « les scientifiques qui conseillent l’Élysée » pronostiquaient entre 300.000 et 500.000 morts du Covid-19 rien qu’en France ! –  l’hystérie alarmiste actuelle procède du dérèglement mental propre à une puissance profondément malade, déstabilisée en ses certitudes. Lorsque cet état de sidération se prolonge et s’exacerbe alors que le virus est en voie d’éloignement, vous pouvez être sûr que la société malade sera incapable de réagir en cas de rebond inattendu ou de retour saisonnier prochain.

    L’hydroxychloroquine réautorisée en douce par le gouvernement Castex

    Mais heureusement le pire n’est jamais sûr. Comme le dit le professeur Raoult, « la vérité finit toujours par sortir du puits », la réalité par s’imposer à la communication tortueuse, le réalisme par triompher de la malveillance et de la bêtise : le 10 juillet, en pleine torpeur estivale, le gouvernement Castex a abrogé en douce l’arrêté du 23 mars 2020, complété par l’arrêté du 26 mai 2020 interdisant la prescription de l’hydroxychloroquine dans le traitement du Covid-19 (article 6-2).

    Cliquer sur l’image pour lire l’arrêté du 10 juillet 2020

    PIERRICK TILLET

    source:  https://yetiblog.org/

     

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  • Le port du masque de protection respiratoire est désormais obligatoire dans tous les lieux publics clos. Néanmoins la politique du gouvernement français a beaucoup fluctué au gré de l'épidémie. Retour sur les grandes étapes de la gestion de la crise. 135 euros d'amende. C'est ce qu'il vous en coûtera à partir du 20 juillet si vous ne portez pas de masque dans un lieu public clos, tel qu'un magasin ou encore une mairie ou une banque. Cette amende sera portée à 1500 euros en cas de récidive, et une peine de 6 mois de prison pourra même être appliquée dans le cas où le contrevenant se verrait contrôlé trois fois sans son masque en moins d'un mois. Les autorités arrivent-elles tard avec cette mesure ? C'est ce que pensent certains chercheurs comme Catherine Hill, épidémiologiste à l'institut Gustave Roussy de Villejuif, dans le Val-de-Marne, interviewée par Franceinfo. Selon elle, la France aurait dû imposer le port du masque «avant» la fin du confinement. Interrogée sur la raison de cette obligation imposée seulement maintenant, Catherine Hill répond qu'il faut le demander aux autorités. «Je ne sais pas, ils comprennent lentement», avance-t-elle. Alors comment la position du gouvernement concernant le port du masque a-t-elle évolué durant l'épidémie ? Le fait est que la politique en la matière n'a pas toujours été aussi drastique, loin de là.

    Masque jugé «inutile»

    Au cours des premiers jours du confinement, son port avait même été jugé «inutile» pour le grand public. Ainsi le ministre de la Santé Olivier Véran a assuré le 4 mars que «l'usage des masques est inutile» en dehors des règles d'utilisation définies. «C'est vraiment une denrée rare, une ressource précieuse pour les soignants, et totalement inutile pour toute personne dans la rue», avait déclaré le directeur général de la Santé Jérôme Salomon le 18 mars, au lendemain du début du confinement. Un discours appuyé par la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye, qui affirmait le 20 mars au sujet du port du masque pour le grand public : «Vous savez quoi, moi je ne sais pas utiliser un masque. Je pourrais dire : je suis ministre, je mets un masque. Mais en fait, je ne sais pas l'utiliser».

    Volte-face et masques «grand public»

    Au fil des semaines, le discours a changé, renforcé par le fait qu'une part significative des personnes contaminées développent peu, voire aucun symptôme. Malgré les commandes de milliards de masques chirurgicaux à l'étranger, il y a toujours des tensions sur ce produit convoité, tant les stocks ont été négligés en amont de la crise.

    Fin mars, le gouvernement met en avant la production de masques alternatifs, en tissu. Un guide de l'association de normalisation AFNOR liste les exigences minimales de confection et d'usage de ces masques grand public, guide à destination des entreprises textiles mais aussi des particuliers qui peuvent les fabriquer eux-mêmes. Le 28 avril, les nouvelles consignes du déconfinement tombent : le masque sera obligatoire dès le 11 mai dans les transports en commun ou les collèges, et recommandé dans les commerces. «Les scientifiques ont eux-mêmes évolué», et jugent maintenant le port du masque «préférable dans de nombreuses circonstances», justifie alors le Premier ministre Edouard Philippe.

    Inquiétudes et obligation élargie

    Début juillet, alors que plusieurs pays, comme la Belgique et le Royaume-Uni, ont décidé d'élargir le port obligatoire du masque, les appels à faire de même en France se multiplient face au relâchement observé chez les Français. Dans ce contexte, notant que l'épidémie était dans une phase de rebond, Emmanuel Macron a finalement annoncé le 14 juillet que les masques deviendraient obligatoires. «Mettez des masques !», avait alors lancé le président, le recommandant aussi à l'extérieur lorsque la distanciation n'est pas possible.

    Alors que le gouvernement a été très critiqué pour l'absence de stock stratégique suffisant, la nouvelle consigne est désormais de «décentraliser», selon le ministre de la Santé Olivier Véran. Avec notamment des stocks de 10 semaines dans les entreprises pour protéger les salariés. Il est difficile aujourd'hui de connaître le nombre de masques chirurgicaux et grands publics disponibles en France, entre les stocks accumulés par les entreprises ou la grande distribution. Selon Bercy, la production de masques chirurgicaux en France était de 20 millions par semaine fin mai, avec un objectif d'environ 60 millions d'ici fin septembre ou début octobre, contre 3,5 millions avant la crise. Un chiffre auquel il faut ajouter les importations et les masques en tissu. Les quelque 400 entreprises textiles françaises qui s'étaient lancées dans la fabrication de masques grand public pour pallier la pénurie se sont retrouvées avec des invendus conséquents en juin, de 40 millions de masques.

    Des conséquences judiciaires ?

    Le 8 juin dernier, le procureur de Paris Rémy Heitz a annoncé l'ouverture d'une vaste enquête préliminaire portant sur la gestion de la crise sanitaire du coronavirus en France.

    Alors que le gouvernement a été très critiqué pour l'absence de stock stratégique suffisant, la nouvelle consigne est désormais de «décentraliser», selon le ministre de la Santé Olivier Véran. Avec notamment des stocks de 10 semaines dans les entreprises pour protéger les salariés. Il est difficile aujourd'hui de connaître le nombre de masques chirurgicaux et grands publics disponibles en France, entre les stocks accumulés par les entreprises ou la grande distribution. Selon Bercy, la production de masques chirurgicaux en France était de 20 millions par semaine fin mai, avec un objectif d'environ 60 millions d'ici fin septembre ou début octobre, contre 3,5 millions avant la crise. Un chiffre auquel il faut ajouter les importations et les masques en tissu. Les quelque 400 entreprises textiles françaises qui s'étaient lancées dans la fabrication de masques grand public pour pallier la pénurie se sont retrouvées avec des invendus conséquents en juin, de 40 millions de masques. Des conséquences judiciaires ? Le 8 juin dernier, le procureur de Paris Rémy Heitz a annoncé l'ouverture d'une vaste enquête préliminaire portant sur la gestion de la crise sanitaire du coronavirus en France.

    Article publié par RT-France le 20/07/20

    sources: http://www.communcommune.com/  &   https://francais.rt.com/france/

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  • "Nous n’acceptons pas que Monsieur Macron dans sa grande bonté organise une fête pour les soignants avec la participation à un défilé militaire, les médailles. Nous ce qu’on demande aujourd’hui c’est qu'on réponde à nos revendications. Qu’on nous donne les moyens de travailler et pas simplement le décorum, la politique spectacle." Le mardi 14 juillet plusieurs milliers de personnes ont manifesté entre la place de la République et Bastille. A l’appel de la CGT et d'autres syndicats, le cortège composé de soignants et de Gilets Jaunes, réclamait davantage de moyens pour l’hôpital. Quelques heures après que le président de la République ait fait défiler des blouses blanches place de la Concorde, le personnel de santé était venu exprimer son mécontentement suite aux annonces du Ségur de la santé.

    source: http://www.communcommune.com/

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  • Chaque année depuis 2018, l’inique système  mis en place par le régime Macron pour accélérer la privatisation de l’enseignement supérieur frappe plus fort la  de France : aors que la phase d’admission se termine ce 17 juillet, cette année ce sont 54 000 jeunes bacheliers – donc en droit d’avoir accès à l’enseignement supérieur – qui se retrouvent sur le carreau sans aucune proposition. 21 169 de plus qu’en 2019 au même moment, une augmentation de 63%.

    À lire :

    Sur les 857 216 jeunes ayant candidaté pour une inscription dans l’enseignement supérieur sur Parcoursup, au 16 juillet 2020, seuls 727 615 avaient reçu au moins une proposition d’admission. 129 601 n’ont donc reçu aucune proposition, dont 54 000 jeunes bacheliers toujours inscrits sur Parcoursup et aujourd’hui sur le carreau.

     

     

    Sans oublier les 36 000 jeunes qui ont été éjectés de la plateforme depuis le début des inscriptions.

    Au total, d’après les chiffres officiels ce sont 15% des jeunes qui se voient barrer l’accès à des études supérieures, toutes filières confondues. Un résultat qui n’a rien de surprenant puisque le régime Macron refuse d’augmenter le nombre de places dans l’enseignement supérieur et ce malgré la croissance démographique.

    Rappelons que la récente inspection par la Cour des comptes a confirmé ce qui n’est qu’une évidence : l’opacité du classement des dossiers des candidats sur la plateforme. Dans son rapport, la Cour recommande de “rendre publics les algorithmes locaux utilisés par les commissions d’examen pour l’ensemble des formations.” dénonçant des “critères de classement peu transparents” pour les 900 000 candidats, parmi lesquels le lycée d’origine. Ce dernier est mis en balance surtout dans les filières non-sélectives comme les licences. Les algorithmes de sélection n’ont toujours pas été rendus publics.

    Alors que la crise économique systémique du Capitalisme, accélérée par la crise sanitaire du COVID-19 précipite les suppressions massives d’emplois, la conséquence de cette politique injuste c’est une condamnation au chômage de masse pour la jeunesse, mais également un considérable appauvrissement de la qualification pourtant indispensable des jeunes générations. De fait, les choix du régime Macron sont ceux dictés par le MEDEF et l’Union Européenne, à l’opposé des besoins de la jeunesse :

    • la casse du  national, avec la réforme du , au profit d’un diplôme local, délivré en pratique par les établissements et défavorisant les élèves des quartiers populaires dans le processus de sélection de Parcoursup.
    • la sélection, sociale et par l’argent, pour transformer l’enseignement supérieur en un marché mettant en concurrence les jeunes et les formations.
    • l’euro-austérité qui conduit malgré l’augmentation du nombre de jeunes en droit d’accéder à l’Université à ne pas ouvrir des places en même proportion dans les facultés.

    Tout au contraire, la voie de la justice c’est celle de la préservation des diplômes nationaux – à commencer par le bac national premier grade universitaire donnant droit à l’accès à l’Université pour tous – une voie d’égalité ( même diplôme = mêmes droits) et de mérite (le même examen pour tous).

    Jean-Baptiste CLEMENT 

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • A diverses reprises l'Hermine Rouge a fait état des attaques portées contre la langue nationale  par les plus hautes instances  de l'Etat: cf notamment un article des secrétaires nationaux du PRCF " Violant la Constitution le régime macron impose l'anglais-comme langue officielle."

    Vous trouverez ci-dessous un article de Philippe Blanchet publié sur son blog le 12 juillet dernier. Philippe Blanchet est Professeur de sociolinguistique et didactique des langues, département Communication, université Rennes 2. Membre de la Ligue des Droits de l'Homme et du conseil d'orientation de la Fondation Copernic. Élu national FERC-SUP-CGT.


     courriel_655x250

    La chose est passée inaperçue, noyée dans l’actualité. C’est en pleine période de confinement et de fermeture des universités pour cause de crise sanitaire, que le gouvernement a publié, le 3 et le 5 avril, un arrêté et un décret qui rendent obligatoire de passer un examen d’anglais dans un organisme privé pour obtenir son diplôme.

    Rendre l’anglais et rien que l’anglais obligatoire dans l’enseignement supérieur

    Ces deux textes du 3 avril 2020 publiés au Journal Officiel du 5 avril constituent les deux volets d’un même projet qu’on doit bien considérer comme un dispositif général rendant l’anglais obligatoire dans l’enseignement supérieur. Le premier, un décret du premier ministre, subordonne l’obtention du BTS à une certification du niveau en anglais. Le second, un arrêté de la ministre de l’Enseignement Supérieur, porte sur les certifications en langue dans le cadre des licences, licences professionnelles et DUT.  Ils imposent une mise en place dès l'année 2020/2021 pour les licences spécialisées en langues (LEA, LLCER et Lettres Langues) — c’est un comble ! puis pour l'ensemble des licences professionnelles et pour cinq spécialités de DUT. Les autres licences et DUT seront tous concernés l'année suivante, le dispositif étant généralisé.

    Dans une ère où le plurilinguisme est promu comme un moyen de développer une compréhension interculturelle entre les peuples, une sorte d’écologie des langues et des sociétés humaines par les langues, rendre l’anglais et rien que l’anglais obligatoire va complètement à contre sens. Y compris de la politique d’offre de formation multilingue croissante mise en œuvre par les universités et l’Europe depuis 30 ans. Les effets de rétroaction des évaluations sur les formations ont été bien étudiés : on sait que ça va détourner massivement les étudiant.e.s et même peut-être déjà les lycéen.ne.s des autres langues. D’ailleurs, dans de  nombreux cursus, notamment les BTS et DUT, une seule langue est possible. Ce sera l’anglais, point barre.

    Et même pour enseigner dans les établissements français de l’étranger...

    On pourrait penser qu’il s’agit là d’un évènement ponctuel. Mais un autre texte est paru qui va dans le même sens. Un arrêté du 4 février 2020 du ministère de l’éducation nationale a créé un examen nommé « Certificat d’aptitude à participer à l’enseignement français à l’étranger » (CAPEFE). Ce certificat est délivré par les INSPÉ comme complément à un master d’enseignement ou apparenté. Il sera désormais exigé pour obtenir un poste (voire un stage) dans un des établissements concernés. Or parmi les épreuves, on trouve : « Faire valoir un niveau au moins B2 du cadre européen commun de référence pour les langues en anglais. Maitriser le cas échéant une autre langue étrangère au niveau B2 du cadre européen commun de référence pour les langues ». Pour aller enseigner en français dans un des 522 établissements français et dans 139 pays du monde, y compris les plus francophones et les moins anglophones où se trouvent un bon tiers de ces établissements, il faut avoir validé un bon niveau d’anglais....

    Un moyen de transférer des financements publics vers des entreprises privées étrangères

    Cette certification en anglais a été chiffré à 3,1 M€ pour 38 000 étudiants à la rentrée 2020 et prévoit une généralisation à l’ensemble des 400 000 étudiants du pays à la rentrée 2022. Ce dispositif représentera donc à partir de la rentrée 2022 une facture annuelle de plus de 32 millions d’euros. Dans un premier temps, le ministère prendra ces couts à sa charge (inscrits dans la loi de finance 2020 pour les universités) mais rien ne dit qu’il ne les transfèrera pas ensuite sur les établissements sans abonder leurs dotations pour autant.

    On peut s’interroger sur les motivations de cette dépense importante, surtout dans une période d’augmentation du déficit de l’État, lequel prétend par ailleurs vouloir augmenter son financement des universités via sa loi sur la recherche.

    Cette certification en anglais a été présentée par le premier ministre dans son discours à Croix le 23 février 2018 : « À terme, chaque étudiant (...), au plus tard en fin de licence, aura passé un test de type Cambridge, IELTS, financé par l’État, et qui donnera donc un niveau reconnu partout à l’étranger » (IELTS = International English Language Testing System ; in FrenchSystème d'évaluation en langue anglaise internationale ; par Cambridge il faut sans doute entendre le BULATS (Business Language Testing Service) devenu LINGUASKILL, délivré par l’université de Cambridge, qui a développé un véritable business de certification en anglais. Les textes officiels précisent bien qu’il doit s’agir d’une évaluation externe. Le terme est flou, externe à quoi ? à l’établissement ? Si l’on en croit les exemples donnés par le premier ministre, les organismes visés sont bien des organismes hors service public, étrangers en l’occurrence et donc payants. L’IELTS est ainsi géré par l'université de Cambridge, le British Council et IDP Education Australia. Le TOEFL® et le TOEIC® sont des marques déposées par l’université de Princeton aux États-Unis. Le ministère a lancé le 15 janvier un appel d’offre[1] clos le 14 février (avant publication de l’arrêté !) et c’est lui, et non chaque université, qui désignera l’entreprise retenue.

    Concrètement, il s’agit donc bien de rendre obligatoire le fait de payer des frais d’inscriptions à des organismes privés étrangers, et ceci d’autant plus qu’aucun niveau de réussite n’est exigé des candidat.e.s : « La justification de la présentation à cette certification conditionne la délivrance du diplôme » ! D’ailleurs les premiers visés sont celles et ceux qui n’en ont pas besoin, puisque suivant une licence de... langue. Pas toujours d’anglais ou incluant de l’anglais, en effet, mais souvent. On va donc avoir des titulaires (potentiels, du coup) d’une licence d’anglais d’une université française devoir passer un test d’anglais externe pour obtenir leur licence. Avec une terrible réduction de l’anglais à n’être qu’une langue instrumentale internationale, le tristement célèbre globish. C’est, en même temps, l’aveu par le gouvernement d’une terrible défiance envers la qualité des formations en langues données dans les universités françaises.

    Dans tous les cas, les résultats certifiés par ces tests sont valables deux ans, ce qui fait qu’ils ne seront plus valides quand les étudiant.e.s obtiendront leur master (auxquels s’inscrivent une grande partie des titulaires d’une licence y compris obtenue après un DUT). Ils et elles quitteront donc l’enseignement supérieur sans certification en anglais ou devront la repasser (à leurs frais ?).

    Bref, ce dispositif n’a à peu près aucune intérêt éducatif. Mais il permet aussi de faire gagner de l’argent dans le privé et dans certains milieux d’affaires internationaux (comprenez « anglophones »).

    L’éducation supérieure réduite à une école de commerce

    On peut par conséquent douter que la réflexion qui a conduit à ces décisions soit fondée sur des considérations effectivement éducatives, si réflexion il y a. Car, au-delà des arguments développés ci-dessus, d’autres ont été développés par les universités françaises ou par des associations de professionnel.le.s spécialistes qui ont protesté et demandé aux deux ministères concernés d’abandonner ces « réformes ». À commencer par la fiabilité toute relative et souvent critiquée de ces tests standardisés, à la fois simplistes et piégeux, et des inconnu.e.s qui « évaluent » les candidat.e.s. Les universités françaises de service public ont bâti un « Certificat de compétences en langues pour l’enseignement supérieur » (CLES), disponible dans neuf langues, et on ne voit vraiment pas pourquoi le CLES serait moins fiable que les certifications étrangères privées. Mais le ministère a fait savoir, dans une lettre du 17 février adressée à une association, que le CLES ne sera pas accepté au titre de cette certification.

    Mais de tout cela, le gouvernement actuel s’en fiche éperdument. Il l’ignore même peut-être, comme il ignore qu’il y a trois principales langues internationales largement répandues dans le monde et pas seulement l’anglais : dans l’ordre anglais, français, espagnol. Puis viennent l’allemand, le russe..., le portugais...[2] Il ignore également les atouts du tri- ou plurilinguisme ciblé sur des cas précis et des besoins précis. A quoi sert un examen en anglais pour aller enseigner dans un lycée français d’un des 43 autres états où le français est langue officielle et où l’anglais est marginal ? En quoi rater cet examen devrait empêcher l’exercice de cette mission ? C’est absurde, c’est idiot, c’est même destructeur.

    Il faut dire que notre gouvernement et ses cabinets sont surtout issus de la finance internationale où, en effet, un certain anglais sert de langue de communication (au mieux), de transaction (surtout). C’est à travers ce filtre qui instrumentalise l’éducation en général et l’éducation aux langues en particulier qu’on y voit les langues. Les textes publiés disent bien, du reste, que la certification présentée par les étudiant.e.s doit être « externe » ainsi que « reconnue au niveau international et par le monde socio-économique » (« monde socio-économique » = monde l’entreprise).

    Et comme ils sont toujours surs d’avoir raison, ils ne consultent jamais les professionnels de terrain (les universités ont découvert ce texte bien après sa publication) et, de toute façon, ne les écoutent pas : aucun des avis (avis négatif du CNESER à la quasi unanimité et du réseau des VP CFVU des universités), aucune des lettres, déclarations, motions, propositions adressées aux ministères concernées n’a été pris en compte[3].

    Philippe BLANCHET

    source:  https://blogs.mediapart.fr/philippe-blanchet/blog/120720/une-certification-privee-en-anglais-imposee-pour-valider-licences-bts-et-dut?utm_source=

    [1] https://centraledesmarches.com/marches-publics/Paris-Ministere-de-l-education-nationale-Mise-en-oeuvre-et-delivrance-d-une-certification-en-anglais-pour-des-etudiants/5135755

    [2] http://www.wikilf.culture.fr/barometre2017/index.php

    [3] Par exemple : https://www.aplv-languesmodernes.org/spip.php?article8086http://www.adeb-asso.org/certifications-en-anglais-prise-de-position-de-ladeb/https://www.aeciut.fr/wp-content/uploads/2020/04/lettre-ouverte-premier-ministre-cles-24.01.2019.pdf,https://www.snesup.fr/rubrique/certificationhttp://www.sauvonsluniversite.fr/spip.php?article8704 ...

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  • La revalorisation des pensions entrera en vigueur au plus tard au 1er janvier 2022.La revalorisation des pensions entrera en vigueur au plus tard au 1er janvier 2022. 

    Le Parlement a validé définitivement, ce lundi, par un ultime vote du Sénat, une proposition de loi communiste permettant une revalorisation des retraites des agriculteurs de 75 à 85 % du Smic.

    C’est une attente forte du monde agricole. La revalorisation des retraites des agriculteurs a été validée définitivement ce lundi. Actuellement, la pension mensuelle brute touchée par les chefs d’exploitations agricoles atteint autour de 953 euros en moyenne pour les hommes et 852 euros en moyenne pour les femmes, des chiffres masquant de fortes disparités. La proposition de loi doit assurer une garantie à 1 025 euros mensuels, soit un gain de 120 euros, pour une carrière complète.

    Par son biais, c’est un des volets du projet gouvernemental de réforme générale des retraites, suspendu depuis la crise du coronavirus, qui fait son retour. Votée à l’unanimité, le 18 juin, à l’Assemblée nationale, la proposition de loi portée par André Chassaigne a toutefois été réécrite en partie par la majorité présidentielle, au grand dam des communistes.

    Elle doit s’appliquer aux retraités futurs, mais aussi actuels, ce que ne prévoyait pas le projet de l’exécutif. Ce point a été conservé. Mais la majorité a repoussé l’application d’un an, au 1er janvier 2022 « au plus tard ». « Si nous pouvons le faire plus tôt, nous le ferons », s’est engagé à l’Assemblée le secrétaire d’État aux Retraites, Laurent Pietraszewski, mettant en avant des difficultés techniques.

    « Lacunes »

    Les sénateurs, majoritairement de droite, avaient déjà donné leur feu vert au texte, mercredi en commission, non sans rappeler l’épisode malheureux de 2018. Le texte avait été adopté à l’unanimité en première lecture, en février 2017, par les députés sous la précédente législature. Mais, en mai 2018, via une procédure de vote bloqué, le gouvernement avait fait échouer son adoption au Sénat. Le gouvernement avait alors mis en avant la réforme des retraites par points en préparation.

    Les rapporteurs du texte au Sénat Cathy Apourceau-Poly (CRCE à majorité communiste) et René-Paul Savary (LR), ont salué le dispositif voté définitivement par le Parlement, comme « un texte juste et nécessaire, qui répond à une attente forte du monde agricole ». « C’est la reconnaissance d’un travail difficile qui bénéficie à l’ensemble de la nation », ont-ils souligné. Ils ont cependant relevé « de sérieuses lacunes », regrettant qu’il ne prenne pas en compte « les conjoints collaborateurs et les aidants familiaux ». Ils ont aussi regretté que son application ait été repoussée au « 1er janvier au plus tard ».

    « Le texte prévoit le 1er janvier 2022 au plus tard pour les nouveaux retraités de l’Hexagone. Pour les retraités actuels comme pour les outre-mer, la rédaction actuelle ne permet pas d’avancer cette date comme le prétend le gouvernement ! », ont-ils affirmé.

    Les députés ont aussi prévu une prise en compte de l’ensemble des pensions des agriculteurs. Avec comme conséquence que ceux disposant d’une autre retraite, du fait d’un emploi annexe, pourraient ne pas être concernés.

    C’est « la fausse note, la mouche dans le lait », a critiqué André Chassaigne. Le nombre de bénéficiaires potentiels va chuter de 290 000 à 196 000.

    « Un pas en avant »

    Pour la FNSEA, premier syndicat agricole, et les Jeunes Agriculteurs, la revalorisation est « un pas en avant, fruit d’un travail de longue haleine », mais « pas suffisant » : « la pension minimum reste fixée à 555 euros par mois » pour conjointes et aides familiaux. Ces organisations seront en outre « très vigilantes pour que ce soit bien la solidarité nationale qui finance cette revalorisation ». Le financement « n’est pas précisé ! Le gouvernement nous renvoyant au projet de loi de financement de la Sécurité sociale », ont aussi regretté les rapporteurs du Sénat, relevant que le surcoût pour le régime des non-salariés agricoles pourrait s’élever à 261 millions d’euros en 2021.

     source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Un cortège de manifestants s’est formé à Lille (ci-dessus), Toulouse ou encore Paris et Lyon.Un cortège de manifestants s’est formé à Lille (ci-dessus), Toulouse ou encore Paris et Lyon. 


    Des manifestations ont eu lieu dans plusieurs grandes villes de France en faveur de l’hôpital public et jugeant les accords du Ségur de la santé insuffisants.

    Plusieurs milliers de personnes ont manifesté mardi à Paris et en région à l’appel d’une dizaine d’organisations syndicales, dont Sud et la CGT, pour dénoncer les accords conclus lors du « Ségur de la santé », jugés insuffisants face aux besoins de l’hôpital public.

    « Le Covid a montré qu’on avait besoin de lits, on ne les a pas », a expliqué dans le cortège parisien Guillaume Rosey, infirmier en neurologie à Maubeuge, déçu par le protocole d’accord signé lundi à Matignon par des organisations syndicales majoritaires (CFDT, FO et Unsa).

    « On en attendait beaucoup du Ségur », ajoute l’infirmier au milieu des slogans réclamant « du fric, du fric pour l’hôpital public ». « Il y a beaucoup de choses qui n’ont pas été abordées et on ne peut pas être satisfaits. On avait demandé 300 euros pour avoir un salaire moyen au niveau de celui (existant) dans l’OCDE », rappelle-t-il.

    Les « accords de Ségur », portant sur une enveloppe de 8,1 milliards d’euros, prévoient une hausse minimum de salaire de 183 euros net pour l’ensemble des personnels hospitaliers paramédicaux (infirmiers, aides-soignants) et non-médiaux (agents techniques et administratifs).

    Les mesures annoncées « n’ont pas répondu aux attentes »

    Ils intègrent, en plus, une révision des grilles de salaires pour certains métiers, de l’ordre de 35 euros net mensuels en moyenne, et de nouvelles majorations pour les heures supplémentaires, le travail de nuit, du dimanche et des jours fériés.

    Ces mesures « n’ont pas répondu aux attentes », et notamment au « minimum de 300 euros pour tous les agents », a estimé Paule Bensaid, infirmière dans un EPSM (établissement pour adulte handicapé) à Lille, en insistant sur le manque de moyens de l’hôpital public : « là où je travaille, on n’a pas eu de masque avant le 30 avril ».

    Police of the À quelques endroits, du gaz lacrymogène a dû être utilisé à Paris. 

    À Paris, la manifestation a rassemblé plusieurs milliers de personnes. Le défilé était organisé quelques heures après la cérémonie d’hommage aux personnels soignants, place de la Concorde dans le cadre des célébrations du 14 juillet.

    Parmi les manifestants, certains venaient d’un rassemblement organisé par des « gilets jaunes » devant l’Inspection générale de la police (IGPN) afin de dénoncer les violences policières. Étaient également présents le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez et le député LFI Eric Coquerel.

    « Premiers de corvées, derniers considérés »

    À Lyon, quelque 500 personnes, parmi lesquelles de nombreux « gilets jaunes », ont défilé derrière une banderole « premiers de corvées, derniers considérés ». À Bordeaux, ils étaient entre 150 et 200, réunis dans le centre-ville.

    « Certes nous avons eu une augmentation mais cet accord ne garantit pas une meilleure organisation du travail ni l’interruption des fermetures de lits, ce qui était pour nous primordial », a dénoncé Laurence Lagoubie, dont le syndicat (CGT) a refusé de signer l’accord.

    ©JULIEN DE ROSA/EPA/MAXPPP - epa08545849 General secretary of the 'Confederation Generale du Travail' (CGT) trade union Philippe Martinez attends a hospital workers march in a protest against...Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, était présent à la manifestation parisienne. (Photo EPA)

    À Toulouse, 250 personnes selon la police et 400 selon les organisateurs ont pris part à la manifestation. Pour Joël, éducateur dans le médico-social et représentant Sud, « on parle beaucoup de la santé mais nos problèmes se recoupent et nous souffrons aussi d’une gestion comptable ».

    À Paris, la manifestation a été marquée par des heurts sporadiques entre les forces de l’ordre et des manifestants en fin de cortège sur la place de la Bastille. Les gendarmes ont fait usage de gaz lacrymogène.

    Par ailleurs, deux personnes ont été brièvement interpellées par les forces de l’ordre pour « survol d’une zone interdite » après avoir lâché en l’air des ballons sur lesquels était accrochée une banderole anti-Macron pendant le défilé du 14 juillet place de la Concorde.

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Comme d’habitude, Macron va se servir de la fête nationale pour promouvoir, avec l’appui des autres dirigeants du monde impérialiste, ses contre-reformes, ses mesures liberticides, et par-dessus tout, sa ligne de décomposition nationale dite “saut fédéral européen”: substitution de la souveraineté européenne à la souveraineté nationale (en réalité, vassalité accrue de la France à la République de Berlin), de l’armée européenne au principe de la défense nationale, voire, même si ce n’est pas franchement avoué, du tout-globish des traités transatlantiques à la langue française. Bien entendu, Macron trouvera bien l’occasion de distribuer quelques médailles en chocolat aux soignants, à défaut de satisfaire les revendications salariales des agents publics et d’interdire les centaines de milliers de licenciements prévus dans le secteur privé, pourtant gavé d’argent public…

    Ce n’est vraiment pas ce  là que célébreront les militants franchement communistes du PRCF. Avec les travailleurs en lutte, ils se souviendront du fait que la fête nationale française célèbre une insurrection populaire et que son objet n’était pas d’applaudir dominants et privilégiés mais d’établir la souveraineté nationale et populaire aujourd’hui si menacée. 

    Nous n’oublierons pas non plus le 14 juillet 1935 où, à l’appel de Thorez et de Duclos parlant au nom du PCF léniniste d’alors, le Front populaire antifasciste et patriotique fut proclamé aux accents mêlés de la Marseillaise et de l’Internationale. Ni les 14 juillet qui suivirent la Libération, à une époque où les ministres du PCF mettaient en place les plus grands acquis sociaux et démocratiques de notre histoire.


    Aujourd’hui, avec les camarades, amis et compagnons qui ont signé l’Appel du 29 mai 2020 (15e anniversaire du Non français à la constitution européenne), nous ne luttons pas seulement pour chasser Macron, refuser le ruineux plan d’endettement germano-français, exiger la nationalisation franche des monopoles privés que l’État bourgeois renfloue à coups de milliards, nous appelons notre peuple à exiger la sortie de la France de l’UE supranationale, de l’euro intrinsèquement austéritaire, de l’OTAN belliciste, tout cela dans la perspective du socialisme pour la France. 


    C’est la seule manière d’être fidèle au 14 juillet 1789 et plus encore aux 14 Juillet 1935, 1936, 1940 (manifestation des jeunes communistes français et d’autres patriotes contre Hitler et ses complices). Car l’euro-dissolution de notre pays, la casse des acquis sociaux et du produire en France, la fascisation de l’appareil d’État attisée par Macron et par le rassemblement mariniste, vont à une vitesse telle, que l’idéal de liberté, d’égalité et de fraternité que portait la jeune bourgeoisie de 1789, ne pourra se réaliser et trouver son second souffle sans une seconde Révolution française : une révolution socialiste !

     secrétaire national du PRCF – 11 juillet 2020

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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