• Centre hospitalier de Cornouaille (CHIC). La CGT redevient premier syndicat (LT.fr-7/12/18)Des membres de la section CGT du centre hospitalier, ce vendredi, après leur succès aux élections professionnelles.

    La CGT est redevenue le premier syndicat représenté au Centre hospitalier de Cornouaille au terme des élections professionnelles qui se sont tenues, par vote électronique, jusqu’au jeudi 6 décembre. La section cégétiste a obtenu 35,71 % des voix, soit cinq points de plus que lors du précédent scrutin en 2014. La CFDT arrive en deuxième position avec 34,69 % et Sud Santé est crédité de 29,59 % des suffrages exprimés.

    Ce dernier syndicat, en pointe depuis le début des années 2000 au centre hospitalier, perd quasiment dix points par rapport aux élections professionnelles précédentes, tandis que la CFDT gagne près de cinq points et conserve sa deuxième place. Ce succès permet à la CGT de gagner un siège (à six élus) au sein du comité technique d’établissement. La section y est désormais mieux représentée que la CFDT (cinq élus) et Sud Santé (quatre élus).

    Seul bémol à la satisfaction de l’équipe cégétiste : la participation au scrutin a plafonné à 35,62 %, soit une baisse de près de 7,5 points (43, 09 % en 2014).

    Bruno SALAÜN

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Samedi dernier, les gilets ont manifesté et descendu la rue Jean-Jaurès. Samedi dernier, les gilets ont manifesté et descendu la rue Jean-Jaurès. (Thierry Dilasser)

    Il y aura bien deux manifestations de gilets jaunes concurrentes ce samedi à Brest, dont une avec les syndicats. Une marche pour le climat est aussi prévue. Des partis politiques appellent à se mobiliser dans le calme.

    FO et la CGT avec les gilets jaunes place de la Liberté. Des gilets jaunes ont annoncé un rassemblement ce samedi, à 14 h, place de la Liberté. Une marche doit ensuite conduire les manifestants jusqu’à la permanence de Jean-Charles Larsonneur, boulevard Clemenceau, et une délégation demande à être reçue par le député LREM. Ce dernier a répondu qu’il se tenait prêt, « dans un esprit de concertation et de dialogue, à échanger avec les citoyens qui le souhaitent autour des sujets sociaux et environnementaux d’actualité ». « Cordialement invités », deux syndicats, FO et la CGT, ont annoncé qu’ils se joignaient à cette manifestation qui a été déclarée en préfecture. « C’est la première fois qu’un mouvement d’une telle ampleur adopte les méthodes d’action que nous défendons depuis plusieurs années : blocage de l’économie, action directe, auto-organisation à la base, refus de se limiter sur les revendications », écrivent les deux centrales en appelant « l’ensemble des travailleurs, salariés, chômeurs, retraités, à rejoindre la manifestation de la Place de la Liberté ».

    Une manif 100 % gilets jaunes au départ de la place Strasbourg. D’autres gilets jaunes issus du noyau dur encore mobilisé au rond-point de Pen ar Chleuz, ne veulent pas entendre parler des syndicats. Ils organisent un second rassemblement à 13 h 30, au départ de la Place Strasbourg, pour une marche pacifique jusqu’à la Place Liberté. Certains annoncent vouloir rejoindre ensuite la Marche pour le climat qui partira à 15 h du square Mathon, situé juste en dessous de la place. Cette manifestation citoyenne est appuyée aussi par des associations comme Eau et Rivières et des partis politiques comme les Verts, le PS, BNC, le PC ou Génération.s.

     

    Des appels contre la violence. « C’est la détermination pacifique des manifestants qui permettra d’obtenir des nouvelles avancées. Pas les actes de violences qui ne pourront entraîner que la répression », rappelle le PS 29 dans un communiqué, en demandant aux manifestants « de ne surtout pas commettre d’actes violents, de ne pas s’en prendre aux forces de l’ordre, de ne pas dégrader le mobilier urbain ou les commerces. L’heure est à la mobilisation, pas aux dégradations ». « Les violences, d’où qu’elles viennent, n’offrent aucune perspective », indique aussi le PC brestois.

    De son côté, la République En Marche Finistère lance un appel à ouvrir le dialogue et à stopper les violences. « Si le droit de manifester est un droit fondamental, nous condamnons de la manière la plus ferme possible ces agissements. Nous lançons un appel au calme partout où cela est nécessaire. C’est par le dialogue que nous sortirons de cette crise. Nous y sommes prêts : dès les prochains jours, nous invitons tous les citoyens qui le veulent à nous rencontrer et à venir dialoguer ». Quant au préfet, il appelle chacun « à faire preuve de responsabilité en adoptant un comportement apaisé, prudent et pacifiste pendant les rassemblements ».

    Des cahiers de doléances dans les communes. « En ces temps troublés, notre pays a besoin de retrouver de la sérénité. La Ville de Gouesnou entend favoriser le débat, l’émergence de propositions et participer à l’apaisement », annonce la commune de Gouesnou, qui a décidé de mettre ce samedi matin des cahiers à disposition en mairie, « afin de permettre à chacun de consigner ses témoignages, ses doléances, ses observations, ses propositions. Le maire veillera à ce que les demandes soient relayées auprès du Gouvernement », est-il précisé. À noter qu’une démarche similaire est mise en place au Relecq-Kerhuon, où l’hôtel de ville sera ouvert de 9 h à 12 h.

    source: https://www.letelegramme.fr/

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  • Explications du Front Syndical de Classe

    Gilets jaunes et mouvement syndical: une Déclaration du Front Syndical de Classe (IC.fr-8/12/2018)

    #gilets jaunes : Syndicats, CGT sortir de la confusion

     

    Gilets jaunes et mouvement syndical: une Déclaration du Front Syndical de Classe (IC.fr-8/12/2018)

    Ce qui s’est passé le 6 décembre au plan syndical illustre une situation de confusion qui d’une certaine manière vient de loin. Les explications par le Front Syndical de Classe

    Premier acte

    Au siège de la CFDT avait lieu une réunion avec les principaux responsables de 7 organisations : CFDT, CGT, FO , CFE-CGC, CFTC, UNSA, et FSU.

    Pour accoucher d’un communiqué consternant de soumission, trahissant tous les militants se battent sur le terrain puisque le communiqué issu de cette réunion :

    condamne les violences s’appliquant exclusivement aux gilets jaunes.

    répond positivement aux manoeuvres du pouvoir macronien afin de lui permettre de se sortir de la situation dans laquelle il est acculé par le mouvement populaire en ressortant la vieille lune du “dialogue social”

    fait : Philippe Martinez secrétaire général de la CGT a apposé la signature de son organisation à ce texte scélérat !

    Voir le communiqué ci-après.

    Deuxième acte

    L’attitude de la direction confédérale fait immédiatement l’objet de condamnation de nombreux militants et de nombreuses structures de la CGT comme celle de la fédération de la chimie demandant la réunion extraordinaire du parlement de la CGT (le Comité Confédéral National, CCN) .

    Afin d’avoir et débat et de clarifier la position de l’organisation sur,

    la stratégie de lutte et le processus de mobilisation

    les modes de prise de décision et d’engagement de la CGT

    Voir le communiqué de la Fédération de la chimie ci-après.

    Troisième acte

    Deux heures plus tard la CGT sur son site diffuse un communiqué, correct celui là à l’opposé total du communiqué commun intersyndical et qui fait hurler les forces réactionnaires, Figaro en tête, dénonçant le double jeu de la CGT.*

    Et refuse de se rendre à la réunion de ce jour avec la ministre du travail, Muriel Pénicaud, afin de ne pas se laisser récupérer par le gouvernement.

    Voir le communiqué ci-après.

    Nous en sommes là :

    S’agissant de la CGT il est nécessaire de sortir de l’incohérence d’une position qui résulte d’orientations prises dans les années 90.

    Car on ne peut à la fois souscrire à l’orientation d’une CFDT soutien affirmé de la politique macronienne de réaction sociale sur toute la ligne ET organiser la résistance à cette politique, construire les nécessaires convergences.

    Et dans notre contexte avec les gilets jaunes, les lycéens, les précaires pour faire reculer massivement le pouvoir et empêcher les contre-réformes qu’il prévoit comme pour les retraites, l’indemnisation du chômage …

    Dans les années 90, pour adhérer à la Confédération Européenne des Syndicats la direction de la CGT a accepté les conditions imposées par ses dirigeants et une Nicole Notat de la CFDT qui consistait à accepter les règles du marché capitaliste et de sa classe dirigeante.

    Règles confinant les syndicats dans le rôle institutionnel de contrôle des conflits sociaux dans un “dialogue social” piloté par le patronat et le pouvoir et qui n’a conduit qu’à des défaites et à la remise en cause systématique de TOUS les conquis de la Libération.

    Syndicats, pièce d’un système global d’exploitation, d’oppression et de régression sociale.

    Ce qui en partie permet de comprendre le rejet dont les syndicats aussi font l’objet à un moment où de manière diversifiée certes, c’est le “système” lui même que de très nombreux citoyens remettent en cause.

    Facteur d’espoir et de fierté, sur le terrain, de nombreux militants et militantes, de nombreuses structures syndicales de base, des unions locales, des fédérations, des Unions départementales sont dors et déjà engagées, recherchent la convergence avec le mouvement actuel, travaillent au déploiement des luttes à l’organisation des grèves, à la solidarité, dénoncent la répression et comme à Marseille et dans le Var se portent au secours des lycéens.

    Là est la voie et UNIQUEMENT là, la voie de la victoire de ce pour quoi nous agissons depuis des années sans y parvenir, et la possibilité pour le mouvement syndical de retrouver massivement le soutien et l’adhésion du peuple!

     

    LE COMMUNIQUĖ INTERSYNDICAL

    Les organisations syndicales CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, et FSU se sont retrouvées ce jeudi 6 Décembre pour échanger sur l’actualité sociale.

    Elles rappellent que, depuis des mois, face aux inégalités sociales et territoriales, elles ont réclamé des politiques publiques permettant de la justice sociale. Elles rappellent aussi que, depuis des mois, elles ont appelé le gouvernement à les écouter à travers un véritable dialogue social.

    Aujourd’hui, dans un climat très dégradé, la mobilisation des gilets jaunes a permis l’expression d’une colère légitime. Le gouvernement, avec beaucoup de retard, a enfin ouvert les portes du dialogue.

    Nos organisations s’y engageront, chacune avec ses propres revendications et propositions, en commun chaque fois que cela sera possible. Les sujets du pouvoir d’achat, des salaires, du logement, des transports, de la présence et de l’accessibilité des services publics, de la fiscalité doivent trouver enfin des débouchés concrets, créant les conditions sociales d’une transition écologique efficace parce que juste.

    Le dialogue et l’écoute doivent retrouver leur place dans notre pays. C’est pourquoi nos organisations dénoncent toutes formes de violence dans l’expression des revendications.

    La CFDT, la CGT, FO, la CFE-CGC, la CFTC, l’UNSA, la FSU appellent le gouvernement à garantir enfin de réelles négociations. Cela suppose qu’elles soient larges, ouvertes et transparentes, au niveau national comme dans les territoires.

     

    LE COMMUNIQUĖ DE LA CGT

    Le gouvernement joue à l’incendiaire social : c’est irresponsable !

    La CGT s’indigne et condamne fermement l’attitude du gouvernement qui répond par la seule violence aux légitimes exigences qui s’expriment diversement dans tout le pays.

    La jeunesse est victime d’une répression inadmissible visant à juguler l’agglomération des exaspérations. Les lycéens, qui se mobilisent contre le tri social pour l’entrée à l’université, qui veulent des moyens pour l’éducation et avoir le droit d’espérer un avenir de progrès, sont la cible d’une répression violente. La CGT ne peut pas accepter que le pouvoir frappe et tape nos enfants, ceux de la République !

    Gouvernements et patronat, qui depuis des années, restent sourds à tout progrès social, qui s’accaparent les richesses que les travailleurs créent, sont responsables de la désespérance qu’ils tentent de faire payer à la jeunesse. La CGT n’a jamais prôné l’action violente. Mais la violence est d’abord sociale, il y a urgence à augmenter le SMIC à 1800 euros, les pensions, les minima sociaux, le dégel du point d’indice. Urgence à instaurer une réelle justice fiscale qui fasse contribuer les plus riches, à développer des politiques publiques de transport et logement qui répondent aux besoins de la population.

    Répondre à ces urgences est un préalable qui permettrait d’amorcer une résolution de la crise actuelle. Ce n’est certes pas l’invitation de la Ministre Pénicaud aux organisations syndicales et patronales pour discuter de la méthode et du calendrier des mises en œuvre et décisions (mais lesquelles ?) annoncées par le Premier ministre qui peut nous satisfaire. La CGT se refuse à toute concertation. Elle exige maintenant l’ouverture immédiate de négociations sur l’urgence sociale. Elle confirme son appel aux travailleurs à se réunir et à décider de l’action sur les lieux de travail.

    La CGT ne répondra donc pas à cette invitation. Elle ne se laissera pas « récupérer » par le gouvernement qui tente de trouver une unité nationale sous prétexte de risques de violences lors des manifestations et actions à venir. La France championne d’Europe du versement de dividendes aux actionnaires a les moyens de répondre à l’urgence sociale. La CGT est disponible, elle a des propositions concrètes et connues pour que chacun ait un emploi et que les jeunes, les actifs, les retraités vivent mieux dès aujourd’hui.

     

    Montreuil, le 6 décembre 2018

     

    LE COMMUNIQUĖ 

    de la fédération de la chimie

    2-L’Histoire ne repasse pas les plats

    Appel du Front Syndical de Classe aux organisations syndicales de lutte et aux travailleurs

    Face au pouvoir anti-populaire de Macron-UE-MEDEF,l’histoire ne repasse pas les plats !

    Alors que le mouvement des gilets jaunes met le gouvernement en grande difficulté et l’a contraint à des premiers reculs, le mouvement syndical ne peut plus tergiverser.

    Non seulement les gilets jaunes ont su créer un rapport de force comme on n’en avait pas connu depuis longtemps, en utilisant des formes de luttes (action reconductible, blocage de l’économie, manifestation nationale à Paris) utilisées avec parcimonie ces dernières années, non seulement il est l’expression des classes populaires qui y participent et le soutiennent de manière écrasante, mais son évolution a mis au premier plan des mots d’ordre bien plus proches des revendications syndicales que des thèmes de l’extrême-droite : refus d’une fiscalité de classe, exigence d’une augmentation du SMIC, des pensions et des minimas sociaux, du rétablissement de l’ISF et plus généralement dénonciation d’un pouvoir de l’oligarchie écrasant par sa politique et son mépris la majorité de la population.

    En réalité, le mouvement des gilets jaunes, héritier des grands mouvements populaires de notre pays, exprime à sa manière et avec ses formes d’action l’affrontement de classe en germe dans notre pays depuis des années (et déjà perceptible avec le NON de classe à la constitution européenne en 2005), opposant les couches ultra-privilégiées des gros actionnaires et des grandes fortunes du CAC 40, leurs gouvernement et leur UE à l’ensemble des classes populaires.

    Bien sûr, l’oligarchie, dans la tradition des Versaillais, espère pouvoir utiliser les provocations qu’elle laisse faire et met en scène comme à l’Arc de Triomphe et elle compte en dramatisant sur les violences discréditer le mouvement et comme en 1968 rameuter le parti de la peur.

    Mais la situation créée par la puissance inédite de la colère populaire rend envisageable de battre le pouvoir et d’ouvrir une perspective de changement social si l’on parvient à allier révolte populaire, manifestations et grève de masse permettant de bloquer les profits capitalistes.

    Salaires, emplois, pensions, services publics, conditions de travail, chômage de masse, fiscalité anti-populaire, privatisations, santé, éducation…, nous sommes tous attaqués et en situation de créer enfin un rapport de force en notre faveur.

    Alors que les lycéens et les étudiants se mettent eux-aussi en action contre des réformes iniques, c’est donc dès aujourd’hui qu’il convient de lancer toutes les forces dont nous disposons pour la construction d’une puissante grève générale reconductible. Celle-ci ne se décrète pas, mais elle peut se construire très vite. En déposant des préavis de grève reconductible – à l’image de celui déposée par la CGT fonction publique à partir du 9 décembre -, en organisant immédiatement des assemblées générales interprofessionnelle dans toutes les villes, en renforçant ainsi les convergences gilets jaunes et colère rouge dont le mouvement populaire a besoin pour finir d’ébranler le pouvoir.

    L’heure n’est pas aux rencontres syndicales au sommet avec une CFDT et un Laurent Berger discrédités par leur honteux appui au pouvoir macronien et leur soutien aux contre-réformes !

    Gilets jaunes, rouges, blouses blanches, bleus de travail… dès maintenant, tous ensemble en même temps pour imposer le progrès social ! Tous ensemble pour renforcer le mouvement populaire en cours par l’intervention organisée et décisive des travailleurs en lutte.

    Front Syndical de Classe, le 6 décembre 2018

    3-La tentation de l’oligarchie

    C’est dans l’émission sur la 5, ” C dans l’air ” véhicule quotidien de l’idéologie dominante et des intérêts de la macronie que l’un des chroniqueurs, éditocrate patenté, Claude WEIL, avec un sourire narquois évoquait très récemment l’histoire des révoltes populaires.

    Et pour dire quoi ?

    Évoquant les périodes d’intervention populaire des années, 1830, 1848, la Commune de Paris en 1871 et 1968 il conclut :  ces situations de confrontation entre le peuple et le pouvoir en place se terminent toujours par la victoire du parti de l’ordre.

    Donc par une victoire politique et/ou la répression sanglante!

    Il y a dans cette affirmation dans la complexité et la diversité des situations un constat en rapport avec la réalité historique.

    Mais qui ne dit rien sur les méthodes mises en oeuvre par les classes dominantes pour parvenir à ce résultat et dont on peut souligner  la récurrence … et l’actualité.

    Pour s’en tenir au plus récent il y a un paradoxe flagrant dans ce qui s’est passé en 1968 : comment le plus grand mouvement de masse du XXe siècle, la plus grande grève ouvrière avec occupation d’usines, jetant dans l’action des millions de travailleurs, parallèlement à d’incontestables fortes avancées sociales, s’est soldé au final sur le plan politique par l’écrasante victoire du camp réactionnaire et l’élection d’une chambre “bleu horizon”?

    De manière décisive, le rejet massif du pouvoir gaulliste ( “10 ans ça suffit”) du début du mouvement s’est transformé en quelques semaines  sans doute pas en adhésion mais en soutien par défaut face au refus du désordre réel ou fantasmé désigné à l’époque comme la “chienlit”.

    Et à l’époque la droite, vent debout contre les grèves et les conquêtes sociales que les grèves et les occupations lui avaient infligé a mené sa campagne des législatives sur un ” programme ” exclusif : rétablir l’ordre !

    Rue gay-Lussac Paris 1968

    En utilisant au maximum les images de voitures brûlées, les dégâts matériels, les affrontements de rue …

    Le parallèle n’est pas factice!

    Ce matin Darmanin sur France inter évoque pour la manifestation de samedi prochain à Paris de milliers de gens y venant pour tuer.

    Tandis que du côté du pouvoir et de ses soutiens fleurissent les accusations de factieux, putschistes et que commence à monter la petite musique selon laquelle il n’y a plus de différence entre les casseurs et les gilets jaunes, la République serait en danger …

    Tandis que O hasard, dans les gens arrêtés samedi dernier à l’Etoile il n’y a que des gilets jaunes et pas un seul casseur équipé pourtant de pied en cap!

    La provocation, la dramatisation, la division de ses adversaires l’appel à rétablir l’ordre ont toujours été l’arme ultime de la bourgeoisie quand ses intérêts de classe sont menacés par le mouvement populaire en révolte ouverte.

    C’est pourquoi dans la situation présente rien n’est plus décisif que l’unité autour des objectifs qui émergent et susceptibles du plus large rassemblement qu’on peut résumer:

    baisse des taxes

    augmentation salaires et pensions

    restauration des services publics

    réforme des institutions démocratisant la vie publique

    Au plan syndical l’heure n’est donc pas à l’alliance avec une CFDT honteux soutien à Macron, prête à accompagner ses contre-réformes comme celle des retraites ou de l’indemnisation du chômage et que le mouvement a déjà commencé à neutraliser!

    Le mouvement, les luttes convergentes mettant en cause la politique de casse de Macron, les grèves doivent se déployer en isolant le pouvoir pour à partir des reculs déjà imposés conduire à une véritable victoire du mouvement populaire.

    En déjouant donc les pièges tendus par une classe qui n’abandonne jamais le combat pour défendre ses privilèges par tous les moyens.

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • A l’opposé de la CES, la FSM elle soutient les travailleurs français en lutte #FSM #GilletsJaunes (IC.fr-4/12/18)

    La France des travailleurs est debout, mobilisée dans la rue depuis le 17 novembre. Un lecteur du site internet de la Confédération Européenne des Syndicats, organisme financé par la Commission Européenne pour mener le dialogue sociale et émanation des organisations réformistes refusant le combat de classe, ne le saura pas. Il n’est nul part question de ce qui se passe en France, et encore moins de soutenir la lutte des travailleurs français,  ou pas. Il est vrai qu’il n’y a rien à attendre d’une telle organisation, qui a soutenu la casse du droit de grève en Grèce par le gouvernement social démocrate Tsipras, en application des ordres données par Bruxelles et Francfort. Rien à attendre d’une telle organisation qui préfère défendre les critères de Maastricht et l’euro, qui écrasent les travailleurs, l’Union Euroépenne et son dumping social et environnemental, plutôt que les travailleurs. Rappelons que si Macron a décidé d’augmenter les taxes sur les carburants, c’est pour équilibrer son budget à moins de 3% de déficit – la commission européenne lui ayant donné des ordres explicites en ce sens, après les cadeaux fixaux avec la suppression de l’ISF, la Flat Tax ou le CICE, autant de mesures ordonnées par ailleurs par la même commission européenne dans ses recommandations par pays publiées à chaque printemps et controlé dans le cadre du semestre européen à chaque automne. Et oui macron, pour Jupiter qu’il se prend, n’est que la marionette de l’Union Européenne, c’est à dire de la finance, des multinationale, en un mot de la classe capitaliste.

    Cela expliquerait il la mollesse des directions syndicales confédérales attachées à suivre la ligne de la  ? de fait, il faut remarquer que même à la CGT,  le plus combatif mais qui a rejoint la CES, si de très nombreux syndicats de la CGT eux sont fort heureusement déjà en mouvement avec des appels à l’action d’unions départementales ou de fédérations, la direction confédérale après avoir villipendé les gilets jaunes traine des pieds pour agir. Une journée d’action est programmée le 14 décembre. 2018. Oui, il faut préciser l’année. Dans 10 jours. 10 jours données au régime Macron pour reprendre la main, lui qui tremble sur ses bases sous les coups de boutoirs déterminés de la France populaire en action.

    La  soutient les travailleurs français en lutte

    A l’inverse, la principale fédération internationale de syndicat, la fédération syndicale mondiale, à laquelle la CGT a très longtemps appartenu d’ailleurs, la FSM soutient les travailleurs français en lutte. De fait, il faut distinguer ce qui relève du syndicalisme, le syndicalisme de classe, par et pour les travailleurs, et ce qui relève du “syndicalisme rassemblé et d’accompagnement”, qui veut transformer les organisations de travailleurs en courroie de transmission de la politique de casse sociale et d’exploitation des patrons et de leur union européenne

    La Fédération Syndicale Mondiale () exprime sa solidarité avec les travailleurs et le peuple français qui luttent contre la politique de prix élevés et de surtaxation imposées par le gouvernement français et qui en même temps protestent contre les politiques anti-travail de l’Union européenne et du FMI. Le mouvement syndical de classe internationale ajoute sa voix à celle de la jeunesse ouvrière en France, avec les sans-abri, les chômeurs, les nouveaux pauvres, les immigrants pour un monde sans exploitation capitaliste.
    L’Etat policier et la violence de l’Etat démontrent le rôle de l’Etat et les objectifs de la bourgeoisie. Les manœuvres du président Macron pour affaiblir les manifestations par le biais de dialogues sociaux faux et hypocrites ne doivent pas piéger la classe ouvrière et le peuple. Les syndicats de classe, l’avant-garde de classe peuvent aider de manière significative les masses populaires en envoyant un signal, en donnant l’orientation, le contenu et les formes de lutte appropriées, en isolant les éléments néo-fascistes et racistes, afin de renforcer la lutte et les revendications anticapitalistes.

    Vive la solidarité internationaliste!

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Le mouvement a envoyé aux médias et aux députés un communiqué comprenant une quarantaine de revendications, jeudi. 

    Zéro SDF, retraites, salaire maximum… Découvrez la liste des revendications des "gilets jaunes"

    Les revendications des "gilets jaunes" dépassent désormais officiellement la seule question des prix du carburant. Dans un long communiqué envoyé aux médias et aux députés, jeudi 29 novembre, la délégation du mouvement liste une série de revendications qu'il souhaite voir appliquées. 

    "Députés de France, nous vous faisons part des directives du peuple pour que vous les transposiez en loi (...). Obéissez à la volonté du peuple. Faites appliquer ces directives", écrivent les "gilets jaunes". Des porte-parole de la délégation doivent être reçus, vendredi à 14 heures, par le Premier ministre, Edouard Philippe, et le ministre de la Transition écologique, François de Rugy. 

    >> DIRECT. Réactions, blocages... Suivez la mobilisation des "gilets jaunes"

    Augmentation du smic à 1 300 euros net, retour à la retraite à 60 ans ou abandon du prélèvement à la source... La liste comprend de nombreuses mesures sociales, mais également des mesures concernant les transports, comme la fin de la hausse des taxes sur le carburant et la mise en place d'une taxe sur le fuel maritime et le kérosène. Voici cette liste non exhaustive de revendications : 

    • Zéro SDF : URGENT.

    • Davantage de progressivité dans l'impôt sur le revenu, c'est-à-dire davantage de tranches.

    • Smic à 1 300 euros net.

    Favoriser les petits commerces des villages et centres-villes. Cesser la construction des grosses zones commerciales autour des grandes villes qui tuent le petit commerce et davantage de parkings gratuits dans les centres-villes.

    Grand plan d'isolation des logements pour faire de l'écologie en faisant faire des économies aux ménages.

    • Impôts : que les GROS (MacDo, Google, Amazon, Carrefour...) payent GROS et que les petits (artisans, TPE, PME) payent petit.

    • Même système de Sécurité sociale pour tous (y compris artisans et auto-entrepreneurs). Fin du RSI.

    • Le système de retraite doit demeurer solidaire et donc socialisé. Pas de retraite à points.

    • Fin de la hausse des taxes sur le carburant.

    • Pas de retraite en dessous de 1 200 euros.

    • Tout représentant élu aura le droit au salaire médian. Ses frais de transports seront surveillés et remboursés s’ils sont justifiés. Droit aux tickets-restaurant et aux chèques-vacances.

    • Les salaires de tous les Français ainsi que les retraites et les allocations doivent être indexés à l'inflation.

    • Protéger l'industrie française : interdire les délocalisations. Protéger notre industrie, c'est protéger notre savoir-faire et nos emplois.

    • Fin du travail détaché. Il est anormal qu'une personne qui travaille sur le territoire français ne bénéficie pas du même salaire et des mêmes droits. Toute personne étant autorisée à travailler sur le territoire français doit être à égalité avec un citoyen français et son employeur doit cotiser à la même hauteur qu'un employeur français.

    • Pour la sécurité de l'emploi : limiter davantage le nombre de CDD pour les grosses entreprises. Nous voulons plus de CDI.

    • Fin du CICE. Utilisation de cet argent pour le lancement d'une industrie française de la voiture à hydrogène (qui est véritablement écologique, contrairement à la voiture électrique.)

    • Fin de la politique d'austérité. On cesse de rembourser les intérêts de la dette qui sont déclarés illégitimes et on commence à rembourser la dette sans prendre l'argent des pauvres et des moins pauvres, mais en allant chercher les 80 milliards de fraude fiscale.

    • Que les causes des migrations forcées soient traitées.

    • Que les demandeurs d'asile soient bien traités. Nous leur devons le logement, la sécurité, l'alimentation ainsi que l'éducation pour les mineurs. Travaillez avec l'ONU pour que des camps d'accueil soient ouverts dans de nombreux pays du monde, dans l'attente du résultat de la demande d'asile.

    • Que les déboutés du droit d'asile soient reconduits dans leur pays d'origine.

    • Qu'une réelle politique d'intégration soit mise en œuvre. Vivre en France implique de devenir français (cours de langue française, cours d'histoire de France et cours d'éducation civique avec une certification à la fin du parcours).

    • Salaire maximum fixé à 15 000 euros.

    • Que des emplois soient créés pour les chômeurs.

    • Augmentation des allocations handicapés.

    • Limitation des loyers. Davantage de logements à loyers modérés (notamment pour les étudiants et les travailleurs précaires).

    • Interdiction de vendre les biens appartenant à la France (barrage, aéroport…)

    • Moyens conséquents accordés à la justice, à la police, à la gendarmerie et à l’armée. Que les heures supplémentaires des forces de l’ordre soient payées ou récupérées.

    • L'intégralité de l'argent gagné par les péages des autoroutes devra servir à l'entretien des autoroutes et routes de France ainsi qu'à la sécurité routière.

    • Le prix du gaz et de l’électricité ayant augmenté depuis qu'il y a eu privatisation, nous voulons qu'ils redeviennent publics et que les prix baissent de manière conséquente.

    • Fin immédiate de la fermeture des petites lignes, des bureaux de poste, des écoles et des maternités.

    • Apportons du bien-être à nos personnes âgées. Interdiction de faire de l'argent sur les personnes âgées. L'or gris, c'est fini. L'ère du bien-être gris commence.

    • Maximum 25 élèves par classe de la maternelle à la terminale.

    • Des moyens conséquents apportés à la psychiatrie.

    • Le référendum populaire doit entrer dans la Constitution. Création d'un site lisible et efficace, encadré par un organisme indépendant de contrôle où les gens pourront faire une proposition de loi. Si cette proposition de loi obtient 700 000 signatures alors cette proposition de loi devra être discutée, complétée, amendée par l'Assemblée nationale qui aura l'obligation, (un an jour pour jour après l'obtention des 700 000 signatures) de la soumettre au vote de l'intégralité des Français.

    • Retour à un mandat de 7 ans pour le président de la République. L’élection des députés deux ans après l'élection du président de la République permettait d'envoyer un signal positif ou négatif au président de la République concernant sa politique. Cela participerait donc à faire entendre la voix du peuple.

    • Retraite à 60 ans et, pour toutes les personnes ayant travaillé dans un métier usant le corps (maçon ou désosseur par exemple), droit à la retraite à 55 ans.

    • Un enfant de 6 ans ne se gardant pas seul, continuation du système des aides Pajemploi jusqu’à ce que l’enfant ait 10 ans.

    • Favoriser le transport de marchandises par la voie ferrée.

    • Pas de prélèvement à la source.

    • Fin des indemnités présidentielles à vie.

    • Interdiction de faire payer aux commerçants une taxe lorsque leurs clients utilisent la carte bleue. Taxe sur le fuel maritime et le kérosène.

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    source: https://www.francetvinfo.fr/

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  • Quimper. Les Gilets jaunes créent leur propre service de sécurité (OF.fr-26/11/18-17h29)Valérie est, depuis le mercredi 21 novembre, l’une des personnes chargée de la sécurité sur le rond-point de Troyalac’h à Quimper

    À Quimper (Finistère), le rond-point de Troyalac’h est le lieu de rendez-vous des Gilets jaunes. Depuis quelques jours, douze personnes sont chargées d’assurer la sécurité des manifestants, mais aussi des automobilistes.

    Sécurité : c’est écrit en grand dans le dos de Valérie. À même le baudrier jaune, auquel elle attache son talkie-walkie. Depuis le mercredi 21 novembre, elle et son mari, Gilets jaunes de la première heure, ont rejoint le service d’ordre du rond-point de Troyalac’h, à Quimper (Finistère). Leurs missions :  « Assurer la sécurité des manifestants, mais aussi des automobilistes » , explique Valérie.

    Une équipe de douze personnes

    Au total, douze personnes sont dédiées à la tranquillité du rassemblement. Leur point commun ?  « On est tous présents à Troyalac’h depuis le début des manifestations. Nous sommes des gens sérieux et en quelque sorte des historiques du mouvement. Nous avons ainsi une certaine légitimité à assurer la sécurité. »  D’autant plus que parmi les douze (neuf hommes, trois femmes), plusieurs ont un passé lié au maintien de l’ordre :  « On a un ex-policier et des agents de sécurité » , détaille Valérie. À coup de cycles de plusieurs heures, ces douze hommes et femmes se succèdent, rond-point de Troyalac’h.  « On essaye toujours d’être au minimum deux. Mais un roulement est nécessaire, pour que l’on puisse dormir. »

    « Nous sommes pacifiques »

    L’idée de fonder ce service de sécurité « maison » leur est venue après une série de  « débordements » liés, selon Valérie,  « à des personnes venues de l’extérieur au mouvement des Gilets jaunes.  Tout cela a nui à notre mouvement. Après, la population ne retient que les incidents. »

    La douzaine de membres du service de sécurité a alors pris une décision collégiale : terminés les alcools forts sur le rond-point de Troyalac’h.  « On ne veut pas de gens complètement cassés par la boisson à nos côtés » , lance Valérie. Autre initiative prise par les chargés de l’ordre :  « Stopper les barrages filtrants par temps de pluie. Avec la chaussée détrempée, il y a trop de risques. À la fois pour nous, Gilets jaunes, et pour les automobilistes. »

    Les « bonnes relations » avec la police

    Et si quelques éléments perturbateurs se présentent à Troyalac’h, alors les  « agents de sécurité » en jaune se chargeront de les  « mettre de côté » . Voire, au pire,  « de les livrer à la police » . Les forces de l’ordre avec qui le service d’ordre dit  « entretenir de bonnes relations » « Ils passent plusieurs fois, chaque jour, pour s’assurer que tout va bien,  raconte Valérie. L’idée, c’est qu’ils n’aient pas à intervenir ici. On ne cesse de le répéter, mais nous sommes un mouvement pacifique. »

    Basile CAILLAUD

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Brest. Les Gilets jaunes filtrent toujours les entrées de la ville (OF.fr-25/11/18-17h27)

    Ce dimanche 25 novembre, les Gilets jaunes sont toujours en action aux ronds-points de Pen-ar-Ch’leuz et Quelarnou où ils filtrent la circulation sans la bloquer.

    À Brest, ce dimanche 25 novembre 2018, les Gilets jaunes sont toujours présents aux entrées de la ville. Plus particulièrement aux ronds-points de Pen-ar-Ch’leuz et Quelarnou (zone du Froutven). Calmement et avec le sourire, ils répondent aux multiples klaxons des automobilistes en filtrant les véhiculent sans les immobiliser. Il en a été comme ça a été le cas tout le week-end.

    Faire masse

    « On ne désarme pas, même si on ne cautionne pas les incidents à Paris, déclare cette salariée, sur le front depuis un peu plus de huit jours maintenant. J’aimerais dire aux gens qui nous klaxonnent en signe de soutien (et on apprécie le geste) de descendre de leur voiture pour faire masse avec nous. » La jeune femme va d’ailleurs retrousser ses manches pour fabriquer une banderole et les y inciter.

    Demain lundi et le reste de la semaine, les Gilets jaunes ont annoncé qu’ils resteraient poster dans les mêmes zones pour le même type d’opération. « Ou alors, il faudrait que Macron fasse de vraies propositions… Mais, on ne se fait pas d’illusions, ça va durer. Et tout cas, on est prêt. »

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Gilets jaunes à Quimper : un acte II sans débordements (OF.fr-25/11/18-17h45)

    Contrairement au samedi 17 novembre, les Gilets jaunes ont manifesté dans le calme, ce samedi 24 novembre, à Quimper (Finistère). Au menu : barrages dans les zones commerciales et présence devant la préfecture.

    15 h, samedi. Quatorze camions de CRS garés sur le quai de l’Odet au pied de la préfecture. Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’Etat a prévu le coup, samedi 24 novembre à Quimper (Finistère), pour prévenir tout débordement semblable à samedi

    dernier 17 novembre. Les policiers du commissariat sont également sur le pont, au sens propre comme au figuré. Mais aussi perchés derrière les palissades en ferraille de la préfecture qui domine la place de la Résistance.

    Dans l'ensemble, les Quimpérois se sont montrés patients et solidaires avec les manifestants. 

    Quatre jeunes interpellés

    Il est presque l’heure du goûter lorsque que quatre jeunes, a priori des mineurs, sont interpellés en possession d’alcool. Ils sont conduits au pied des grilles de la préfectures et fouillés. Devant tout le monde. Un membre des Gilets jaunes se retourne alors vers d’autres jeunes de ce groupe :  « Si vous êtes revenus pour casser les jeunes, on n’a pas besoin de vous. » Sourires insolents. Mais on en restera là.

    Défilé dans la zone commerciale de Gourvily, samedi en début d'après-midi. 

    Solidarité

    B plus ientôt, dès 5 h du matin, les plus mboilisés étaient déjà présents au QG de Troyalac’h, où le giratoire fait grise mine après huit jours de mobilisation. Dès 7 h 30 celui de Kerustum était envahi.  « On laisse la voie de gauche libre pour les secours et les personnes malades. Et je peux vous dire qu’on a le soutien d’une grande partie de la population » lance Fabienne, une quinquagénaire présente sur un barrage filtrant.  « Plus de 70 % des Français sont favorables au mouvement » lance un piéton du centre-ville à plusieurs Gilets jaunes.

    Environ 200 gilets jaunes dans le calme face aux 14 camions de CRS, sur les quais face à la préfecture du Finistère. 

    Ronds-points et centre commerciaux

    Dans l’ensemble, les Quimpérois ont affiché leur solidarité par leur patience dans les barrages filtrants et dans les zones commerciales perturbées : principalement les hypermarchés Leclerc de Gourvily et Géant dès le matin et toute la journée. Plusieurs opérations escargot a eu lieu entre les deux et à l’intérieur même des zones. Une cinquantaine de motards suivis de voitures ont défilé en ville dans un concert de klaxons entre 11 h 30 et 12 h. Mais toujours dans le calme.

    Mais par où on passe ? demande ce cycliste bloqué par le cordon de CRS face à la préfecture. |

    source: https://www.ouest-france.fr/
     
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