• « Pour la première fois, la CGT devient le syndicat majoritaire au CHRU Brest-Carhaix avec 44,4 % des voix aux élections professionnelles 2018. Nous progressons de six points par rapport à 2014 et gagnons deux sièges supplémentaires au Comité Technique d’Établissement (CTE) », écrit, dans un communiqué, le syndicat CGT du CHRU de Brest-Carhaix. Les élections se sont déroulées du 29 novembre au 6 décembre, le CHRU de Brest-Carhaix ayant opté pour la mise en place du vote électronique exclusif. Une option contestée par la CGT, qui y voit la cause de la baisse de participation.

    Et le syndicat d’ajouter : « Ce bon résultat traduit notre investissement important pour la défense des conditions de travail, de la qualité des soins et de l’hôpital public. Depuis de nombreuses années, le syndicat mène une lutte permanente pour porter les revendications des agents face à une direction particulièrement intransigeante et un climat social dégradé ».

    Les élections au CTE ont donné les résultats suivant : 44,42 % pour la CGT (+ 6,02 %), 44,20 % pour la CFDT (- 1,45 %) et 11,38 % pour Sud (+ 0,63 %).

     

     

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  • Réforme Blanquer, Parcoursup, «Choose France»… : Les lycéens mobilisés contre la régression ! ( IC.fr-11/12/18)

     

    Un mardi de colère, c’est l’appel lancé par les syndicats  pour obtenir le rétablissement du bac national – un même diplôme quelque soit le  dans toute la France donnant une égalité de droit et de salaire – le retrait de la réforme du  qui institue un  à plusieurs vitesses particulièrement discriminant pour les quartiers populaires et le retrait de la loi ORE, Parcoursup qui a installé la sélection à l’entrée à l’Université.

    Au moment où Macron croit désamorcer la légitime colère populaire à coup de poudre de perlimpinpin qui ne peut pas masquer qu’il refuse d’augmenter le SMIC et les salaires mais continue de distribuer des milliards pris aux travailleurs aux milliardaires, la  peut et doit passer à l’action. C’est son avenir qui est en jeu.

    Initiative-communiste et les  sont allés à la rencontre des lycéens d’Avranches qui ont bloqués pendant trois jours le lycée Littré.
    Du 3 au 5 novembre des lycéens et lycéennes d’Avranches, comme dans 200 établissements partout en France, ont bloqué les entrées du lycée Littré afin de protester contre la réforme Blanquer, la casse de l’éducation nationale par la loi ORE, mais également contre le système Parcoursup et le projet «Choose France» (ou «Bienvenue en France») qui vise à multiplier par dix les frais de scolarité des  étrangers extra-UE. Conscient des enjeux de leur époque ils appellent également à une sensibilisation, dès le plus jeune âge, aux questions liés à l’écologie.

     et du lycée, Parcoursup = stratégie de sélection et de concurrence pour privatiser l’éducation nationale

    Les élèves mobilisés, qui tiennent au caractère apolitique de leur mouvement, dénoncent cette refonte globale de l’éducation menée par le gouvernement Macron. Leur lycée, comme beaucoup d’autres en campagne et dans les petites villes, va se voir de plus en plus dévalorisé par le système de sélection à l’entrée de l’université (Parcoursup), ce dernier mettant en avant les établissements des métropoles ayant les moyens de se hisser en haut du panier et de proposer un maximum de filières et d’options ainsi que de bonnes conditions de travail.
    Une véritable concurrence entre établissements et académies risque ainsi de voir le jour. Cette logique mettra à terre l’égalité républicaine sur tout le territoire qui admet qu’un ou une lycéenne de campagne a les mêmes chances que ceux et celles des grandes villes. A partir de là, si l’on vient d’un lycée de campagne ou de quartiers populaires, moins bien «équipé» en filières et en options qu’un lycée plus avantagé, on aura moins de chances que d’autres d’accéder aux études supérieurs que l’on souhaite faire.
    Les élèves du Littré l’ont bien compris et dénoncent cette sélection sociale qui promeut, in fine, l’éducation secondaire et universitaire de qualité pour les élèves de familles aisés et une éducation publique délester, sous prétexte d’économies, de tout moyen financier et humains pour les plus pauvres.

    La casse du bac, préalable à la casse des conventions collectives et des salaires

    La réforme (nous préférons “casse”) du BAC général et national est également un sujet très important pour eux. Celle ci impactera les élèves qui sont actuellement en classe de seconde. Ils dénoncent le manque d’éclaircissement, tant pour les élèves que pour les professeurs qui naviguent à ce sujet en plein brouillard, sur l’application technique de ce projet.
    Ce qui est sûr, c’est que les séries générales S-ES-L ne seront plus à l’ordre du jour et seront remplacées par des “spécialités” telles que «arts/ écologie, agronomie et territoires/ histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques/ humanités, littérature et philosophie / langues et littératures étrangères/ mathématiques etc».
    Comme le font bien remarquer les élèves du lycée Littré d’Avranches, on se dirige tout droit vers une individualisation du cursus scolaire. Fini le BAC général qui est, il faut le rappeler, le socle national des conventions collectives de tous les travailleurs et donc LA référence pour l’application des salaires dans notre pays. Aux vues de l’orientation politique du gouvernement on ne peut que constater quel est le but final de la casse du BAC général et national : donner carte blanche aux employeurs pour renégocier les salaires des travailleurs à la baisse.

    Car l’individualisation des parcours, tant pour les élèves que pour les salariés, qui est le mot d’ordre du gouvernement Macron et de l’UE, si mielleux qu’il soit, ne cache que la destruction de l’unité et de l’indivisibilité de la République qui fait que les citoyens, jeunes ou moins jeunes, de Bretagne ou de Corse, d’Alsace ou du Midi, répondent des mêmes lois, des mêmes avantages, des mêmes devoirs et surtout des mêmes droits !

    Si le blocage a été levé, leur mobilisation ne va pas s’arrêter là et, au vue du climat social insurrectionnel qui règne désormais en France, on peut espérer que les revendications pour une éducation nationale de qualité et pour toutes et tous, que nous réclamons sans cesse, reviendront rapidement au premier plan de la contestation. Il en va de l’avenir de la jeunesse et des citoyens et travailleurs de demain !

    source: https://www.initiative-communiste.fr/

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  • Dans l'Entretien Libre , le photographe et documentariste Vincent Jarousseau, co-auteur de « l’Illusion nationale », roman-photo qui nous entraînait début 2017 à la rencontre des électeurs de l'ex-Front National, nouveau Rassemblement National, et de leurs opposants. Avec l’historienne Valérie Igounet, il avait su trouver la distance idéale vis-à-vis de ses interlocuteurs: ni complaisance qui exonèrerait ceux-ci de voter pour un parti xénophobe, ni dégoût surplombant face à des monstres incompréhensibles. Depuis, Vincent Jarousseau est parti vers d’autres terrains d’explorations, dans la région de Valenciennes, pour un nouveau projet photographique, le "Denain Project", toujours à la recherche des classes populaires. C'est dans ce cadre qu'il a suivi sur place le mouvement des gilets jaunes. Il nous livre ses premières réflexions à ce sujet.

     

     

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  • Ce lundi matin, 10 décembre à Brest, protestant contre la réforme du bac et Parcoursup, environ 70 élèves de l’Harteloire ont filtré les entrées de leur établissement. Plus tard, tentant de rallier le lycée Iroise à leurs causes, ils ont trouvé portes closes…

    La semaine dernière, en France, de nombreux lycées étaient perturbés, mais c’était plutôt calme à Brest, excepté un petit tour en extérieur, le lundi, sous la pluie. « On avait bac blanc ! C’était compliqué de manifester dans ces conditions, justifie Arthur, élève en terminale scientifique (S) à l’Harteloire. Des élèves de première devaient bloquer le lycée et on devait les rejoindre ensuite, mais ça ne s’est pas réalisé ».

    Tracts, mégaphone, sono balançant de la musique.. Sur une banderole, il est écrit : « Nous sommes à l’orée d’une dictature » … Ce lundi matin, un peu avant 8 h, la semaine a démarré sur les chapeaux de roues à l’Harteloire avec un « barrage filtrant » . « On laisse passer les collégiens mais on bloque les lycéens » , expliquent Apolline et Lucie, en terminale S et L (littéraire).

    Délogés

    Les élèves ont tenté d’empêcher l’accès au lycée aux personnels via la rampe d’accès aux véhicules. Vers 8 h 30, ils ont été délogés par les forces de l’ordre. Avec une certaine rudesse selon les lycéens. « Quelques lycéens s’étaient assis sur la route. Un livreur du self a protesté. La proviseure nous a demandé de laisser passer. Ce qu’on avait commencé à faire, quand les policiers sont intervenus. » Apolline poursuit : « Ils nous ont poussés. Et quand ils ont déplacé la barrière, une lycéenne se l’est prise douloureusement dans une hanche. Ils ont menacé d’utiliser les gaz lacrymogènes et les « flash ball ». »

    Vers 10 h, les entrées du lycée ont été libérées et le groupe d’environ 70 lycéens est parti vers le lycée de l’Iroise, via la rue Jean-Jaurès. Une tactique lycéenne classique. Faire la tournée des lycées pour récupérer d’autres manifestants.

    Mais, à la cité scolaire de l’Iroise, ils ont trouvé portes closes. Grilles extérieures d’abord. Ils ont trouvé une entrée du côté du collège. Mais ensuite, toutes les issues du bâtiment ont aussi été fermées, protégées par des personnels, gardant les élèves à l’intérieur. « La dernière fois, les manifestants étaient entrés dans l’établissement et avaient déclenché les systèmes incendie. On a voulu les empêcher de recommencer », explique Michel Favé, le proviseur.

    Les manifestants ont voté de rester, pour attendre l’inter-cours de 11 h et la sortie d’élèves, mais la ruée attendue n’a pas eu lieu. Une demi-heure plus tard, avec un groupe plus clairsemé qu’au départ, ils ont pris la direction de Kerichen…

    Ils protestent contre la réforme du bac, la suppression des 1 800 postes d’enseignants, Parcoursup et la loi ORE qui « favorise les discriminations et la sélection » dans l’enseignement supérieur et la hausse des frais d’inscriptions pour les étudiants étrangers hors Europe.

    Ils sont particulièrement sensibilisés car, au collège de l’Harteloire, Anissa, élève de 3e, originaire d’Albanie, est menacée d’expulsion avec sa famille, alors qu’elle est scolarisée à Brest depuis plusieurs années. « C’est injuste ! » , lance Rozenn, en terminale S.

    Ce mardi matin, le syndicat lycéen UNL appelle de nouveau les lycéens à se mobiliser contre la politique du gouvernement.

    Une entrave au droit de manifester

    « C’est une entrave à un droit fondamental ! proteste Sud Éducation, dans un communiqué, ce lundi soir. Il n’est pas acceptable que l’administration ait recours à des mesures coercitives qui empêchent des élèves de sortir de leur établissement pour manifester » .

    Des proviseurs ont averti qu’en cas d’intrusion dans l’établissement, le PPMS (plan particulier de mise en sécurité) « confinement » serait déclenché, et les bâtiments, verrouillés.

    Le syndicat d’enseignants comprend leur volonté de ne pas laisser pénétrer des personnes extérieures dans un lycée. Mais il dénonce ce « dévoiement » d’un dispositif mis en place après les attentats de 2015, pour faire face à l’attaque d’un groupe terroriste armé, et utilisé aujourd’hui contre une intrusion éventuelle de lycéens.

    Laurence GUILMO.

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • À Quimper, des lycéens de Thépot filtrent la circulation (OF.fr-10/12/18-14h49)Ce lundi midi, des élèves du lycée Thépot ont filtré la circulation, dans une ambiance relativement calme

    Une centaine d’élèves du lycée Thépot à Quimper ont filtré la circulation, ce lundi 10 janvier, devant l’établissement, à l’aide de conteneurs et de barrières. Dans une ambiance relativement calme. Les cours n’ont pas été perturbés.

    Après une première mobilisation, vendredi 7 décembre, qui avait nécessité l’intervention des forces de l’ordre, des élèves de Thépot ont décidé de poursuivre le mouvement, ce lundi 10 janvier. Dans une ambiance plus calme.

     

    À partir de 9 h, des élèves se sont installés autour du rond-point, entre les avenues Blum et Thépot et ont filtré la circulation, à l’aide de conteneurs, de barrières.

    Filtrage de la circulation par des élèves du lycée Thépot ce lundi 10 janvier à Quimper (Finistère).

    Vers 12 h 30, ils étaient une centaine environ. Parmi les élèves mobilisés, Faro et Allan, scolarisés en classe de première : « On exprime un ras-le-bol général. On n’a plus de pouvoir d’achat, Parcoursup, c’est hyper mal foutu. Nous sommes les premiers concernés : c’est notre avenir qui se joue. » Allan, adepte d’une mobilisation pacifiste, estime que « si l’on ne fait rien, rien ne se passera. »

    Devant le lycée Thépot à Quimper (Finistère) ce lundi midi 10 janvier. 

    Des personnels de l’établissement se tenaient auprès des jeunes. L’établissement est resté ouvert et les cours ont pu être assurés.

    Nelly CLOAREC

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • Billet Rouge-Fascisation: la preuve photographique ! par Floreal (IC.fr-

    151 collégiens et , âgés de 12 à 20 ans, filles et garçons, à genoux par terre, les mains sur la tête, encadrés par des policiers en armes dans la cour d’une maison. Une image terrifiante qui a fait le tour des réseaux sociaux provoquant condamnation et indignation de toutes parts.

    Quand bien même certains de ces enfants alignés à genoux et les mains sur la tête baissée auraient été eux-mêmes auteurs de violences graves (toute violence possède un caractère de gravité), a-t-on démontré qu’ils n’avaient pas été entrainés par quelque professionnel de la violence ? Et croit-on que leur humiliation physique et morale (les quolibets à eux adressés par des hommes en uniformes) seraient de nature à les aider à trouver la vérité de leur revendication dans le maëstrom de violence qui les a emportés?

    Croit-on que l’humiliation subie de la part de membres des “forces de l’ordre” en uniforme serait la matrice d’un véritable esprit civique? Si vous le croyez vraiment, expliquez donc ce que c’est que ce régime que vous appelez une République!

    Au lendemain des journées de Juin 1848, Georges Sand écrivait:

    Je ne crois pas à une République qui fusille ses prolétaires!

    Pouvez-vous croire à une République qui humilie ses enfants avant même de savoir s’ils sont coupables?

    Comment peut-on en 2018 traiter des enfants, des adolescents de cette façon, humiliante, dégradante ? Le préfet, le commissaire de police de la ville tentent de s’expliquer en faisant référence à des violences urbaines qui auraient eu lieu en marge de manifestations lycéennes, éléments de langage commun jusqu’au plus haut sommet de l’État car repris par le ministre Blanquer, se déclarant choqué mais ne condamnant pas. Mais ce qui distingue un État de droit d’un régime autoritaire, une démocratie d’une dictature, c’est que la police agit selon les règles de l’ordre de républicain. Elle ne rafle pas, elle n’humilie pas, elle ne frappe pas, elle ne punie pas. Ce dernier rôle est dévolu à la justice, dans le cadre de la procédure judiciaire garantissant le respect des droits. Rien ne peut donc justifier ces images choquantes, qui plus est accompagnées du tournage d’une vidéo glorifiant ces méthodes vraisemblablement par un policier ayant participé à cette opération. Rien ne justifie de détenir et d’humilier en public durant près de 4h plus d’une centaine d’adolescents voire même d’enfants, en les maintenant à genoux et les mains sur la tête. Rappelons qu’un tel traitement consistant à des postures contorsionnées imposées pendant de longues heurespourrait relever d’acte de torture selon la définition qui en est donnée par l’ONG Amnesty International
    Ce qui est qualifié par nombre d’observateurs comme une rafle sans précédent s’inscrit plus largement dans une large opération de répression des manifestations lycéennes s’opposant à la loi ORE, la casse du diplôme nationale du bac et la réforme des lycées attaquant l’Éducation Nationale et visant en premier lieu les lycées des quartiers populaires. Plus de 700 lycéens ont été embastillés, les  ont provoqué des centaines de blessés, et déjà au moins 4 jeunes très grièvement blessés par des grenades et des tirs de flashball.

     

    FASCISATION : la preuve photographique ! par 

     
     
    Violences Policières@Obs_Violences
     
     

    D'autres images de l'interpellation de dizaines de lycéens, aujourd'hui à Mantes-la-Jolie.

     

     


    Alerte lancée par le PRCF lors de la campagne des présidentielles 2017

    La vidéo de la honte que nous reproduisons ici montre où l’on en est en France en 2018 sous la présidence d’un personnage « moderne » et « progressiste » qui se réclame du « nouveau monde » et pour lequel certains états-majors politiques nous ont angéliquement appelé à voter le 6 mai 2017 pour « barrer la route à l’extrême droite ».

    Que faudra-t-il encore et encore à une certaine “gauche radicale” ( que serait-ce si elle ne l’était pas ?) pour apercevoir enfin un éléphant dans un couloir et comprendre que la fascisation* “en marche” en France et dans le reste de l’Union Européenne ne se réduit pas aux émules du FN et d’Orban, Slavini, Kaczynski ?

    Avec à l’arrière-plan la dictatoriale « construction » européenne qui interdit la faucille et le marteau (courageusement reniés par le PCF « identitaire »), persécute les partis communistes de l’Est et collabore sans état d’âme avec des gouvernants nostalgiques d’Hitler et de Mussolini !!!

    par Floreal – PRCF


    *On espère que, répétition aidant, il ne nous faudra pas expliquer pour la millième fois aux durs de la feuille politico-théorique que la fascisation n’est pas le fascisme achevé (les SS déferlant dans les rues) mais la dégénérescence de la démocratie bourgeoise qui y conduit sur fond de marche aux guerres impérialistes, de répression du mouvement populaire et d’anticommunisme exacerbé.


    Témoignage d’un professeur de Mantes La Jolie

    – Les premières images vidéo viennent d’un policier qui a filmé la scène avec comme commentaire « en voila une classe bien sage ». ll l’a fait supprimer ensuite, apparemment sur ordre de la préfecture, mais les réseaux sociaux avaient déjà capté le film qui témoigne d’une véritable volonté d’humilier et d’un sentiment d’impunité incompatibles avec la simple gestion d’un regroupement violent.  

    – Les jeunes ont dû rester deux heures dans la position où on les voit.  

    – Des jeunes se sont pris des tirs de flash ball.  

    – De nombreux jeunes arrêtés juste devant la grille du lycée n’étaient que de simples badauds qui n’avaient pas participé au cortège sauvage. L’information est confirmée par des profs qui étaient à la grille et leur demandaient, trop tard, de rentrer.  

    – Des jeunes ont vu leur garde à vue prolongée au motif qu’il fallait voir toutes les vidéos avant de les libérer. On a donc franchi les 36 heures de GAV.  

    – Sur les 50 arrêté-es, la police a trié ceux qui avaient des objets suspects dans leur sac et d’autres non, mais ont arrêté tout le monde. Ils ont libéré d’abord les jeunes filles, les plus jeunes après vérification d’identité. Le reste a été en GAV avec libération de certain-es selon des critères qui sont obscurs.  

    – Certains arrêtés sont dans de lointains commissariats : Trappes, Plaisir. Certains parents n’ont pas de véhicule pour aller les chercher.  

    – Tous les jeunes et les parents avec qui j’ai discuté m’ont indiqué venir à Paris demain samedi pour la manif des gilets jaunes, ce qu’ils n’auraient pas fait sans cette arrestation.  

    – Enfin, Mantes a été le lieu en 1991 d’émeutes similaires, où le jeune Aïssa a été arrêté (l’enquête montrera qu’il n’avait pas participé aux émeutes), enfermé dans une cellule où il est mort d’une crise d’asthme pendant la nuit, alors que les gendarmes et le médecin de garde refusaient que la famille lui apporte sa ventoline.

    Assez de la violence des casseurs macronistes !

    Les deux premières photos ont été prises à Mantes-La-Jolie après une manif lycéenne.

    Les deux autres pendant la guerre d’Indochine et d’Algérie.

    La police de Macron serait-elle en guerre contre la jeunesse de France ?

    Le refoulé colonial est-il à l’œuvre ?

    Ces images, qui doivent scandaliser tout républicain sincère, sont le résultat des ordres que le président des riches aux abois a donné aux policiers.

    La politique du pire semble être le choix de Macron, Philippe; Castaner ou Blanquer. Ils excusent ces images nauséabondes et scandaleuses en parlant du “contexte”. Ce contexte a été créé par qui Messieurs ? Par vous ! Votre politique a mis un peuple et sa jeunesse dans la rue. Votre réponse est la matraque et les provocations. Hitler a mis le feu au Reichstag pour justifier l’interdiction du KPD (parti communiste allemand) mensongèrement accusé de l’incendie allumé en fait par les nazis. La ficelle est connue. Francesco Cossiga, ancien ministre de l’intérieur et ancien président de la République italienne déclarait lors d’une interview à quelques journaux italiens :

    «Laisser faire. Retirer les forces de police des rues et des universités, infiltrer le mouvement avec des agents provocateurs prêts à tout et laisser pendant une dizaine de jours les manifestants dévaster les commerces, mettre le feu aux autos et mettre les villes à feu et à sang. Après, fort du consensus populaire, le son des sirènes des ambulances devra surpasser celui des voitures de police et des carabiniers. » ( voir la longue liste des provocation sur le lien http://www.gauchemip.org/spip.php?article274).

    La violence sociale se déchaîne contre le monde du travail depuis des décennies, des millions de nos concitoyennes et concitoyens sont frappés par le chômage qui n’est pas une calamité naturelle et le résultat d’une politique délibérée mise en œuvre pour enrichir les très grand capitalistes (dont les profits ont bondis) en appauvrissant les ouvriers, les salariés et les couches non-monopolistes (couches moyennes, petits paysans, petits commerçant, petits patrons, artisans….). Le chômage détruit des vies, il est autrement plus violent que des manifestants en colère. L’injustice, la précarité et les inégalités de la société capitaliste sont d’une violence inouïe. Mais de celle-ci pas une image sur France 2 ou BFM.

    Et voilà qu’au sein de notre peuple des gens se lèvent pour dire ça suffit ! Après la grande grève des cheminots, les gilets jaunes ont pris la relève. Rejetant les grands partis institutionnels, valets du MEDEF et de l’ UE c’est-à-dire des milliardaires, ils tentent de s’auto-organiser. Leurs revendications sont essentiellement progressistes. Enfin ils réclament le départ de Macron qui n’a cessé de servir les très riches et de casser le peu de qui restait au peuple et sans oublier de l’insulter, le mépriser. Macron dégage ! disent-ils : ils ont raison. Car seul le peuple est légitime et souverain. Certainement pas un ridicule et arrogant banquier soutenu par 18% du corps électoral au premier tour des présidentielles et qui n’a donc aucune légitimité pour casser nos conquêtes sociales et la République française au sein de cette prison des peuples qu’est l’UE et son euro.

    Pour vaincre il faut unir nos forces, ce qu’on appelle la convergence des luttes vers le “tous ensemble, en même temps”. Pour nos revendications communes. Pour le souveraineté du peuple et de notre patrie. Avec un Front populaire, patriotique, antifasciste, internationaliste et écologique en marche vers une société nouvelle et juste, plaçant le monde du travail au pouvoir. Une société que nous appelons le socialisme.

    par 


    Dans toutes la France, des lycéens à genoux mains sur la tête contre la répression


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  •  Gilets jaunes. Ils étaient près de 500 dans les rues de Quimperlé (OF.fr-8/12/18-13h58)Les Gilets jaunes se dirigent vers le centre-ville.

    La manifestation des Gilets jaunes a débuté peu après 10 h ce matin, au rond-point de Kervidanou à Quimperlé. Ils étaient environ 500 et ont marché dans le centre-ville. La manifestation a pris fin vers 12 h 30, sans incident.

    Une centaine de Gilets jaunes se sont rassemblés à leur emplacement habituel, à l’entrée de la zone d’activités de Kervidanou, à Quimperlé (Finistère), ce samedi matin, à partir de 10 h. Ils avaient été chassés de ce rond-point par les gendarmes mercredi.

    Le début du rassemblement à Kervidanou.

    Les rangs ont grossi peu à peu, et les Gilets jaunes étaient à peu près 500 au total. Ils ont pris le départ du rond-point de Kervidanou pour rejoindre celui du Coat-Kaër.

    Là, certains ont dépassé, le périmètre autorisé et se sont dirigés vers le centre-ville. Au rond-point de la rue Mellac, ils ont rebroussé chemin pour rejoindre le cortège qui retournait à Kervidanou. Ceci, après avoir discuté pour certains, avec le commandant de la compagnie de gendarmerie, le chef d'escadron Olivier Tourangin et d'autres, avec le maire de Quimperlé, Michaël Quernez.

    La manifestation s’est achevée à Kervidanou vers 12 h 30, sans incident. Les ambulanciers sont venus à Kervidanou faire quelques tours de rond-point de solidarité avant de se diriger vers Quimper.

    Jean-Luc COCHENNEC.

    source: https://www.ouest-france.fr/

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  • 2 500 Gilets jaunes ont défilé dans les rues de Quimper, samedi 8 décembre.2 500 Gilets jaunes ont défilé dans les rues de Quimper, samedi 8 décembre.

    Ils espéraient être 1 000, ils ont finalement été 2 500. Samedi 8 décembre, les Gilets jaunes ont défilé dans les rues de Quimper (Finistère). Aucun incident n’est à déplorer. Aucune interpellation non plus.

    13 h 30.  Les Gilets jaunes avaient fixé le rendez-vous à cette heure, devant la cité administrative de Quimper (Finistère). Et ils ont été ponctuels. Au fil des minutes, les rangs grossissent. Les manifestants sont rejoints par cinq ambulances et deux taxis qui vont ouvrir la marche du cortège, toutes sirènes hurlantes, en direction du centre-ville.

    Un manifestant exprime son ras-le-bol, à Quimper, samedi 8 décembre. Son message ? « Macron, rends-nous notre pognon. » 

    14 h.  Le cortège, composé de près de 1 500 personnes, quitte Penvillers, direction le vieux Quimper  via Kerfeunteun. « Partage du temps de travail, partage des richesses ou alors ça va péter » , entonne la tête du défilé.

     

     Deux cortèges en centre-ville

    14 h 15. Tandis que des Gilets jaunes descendent vers le centre-ville, une poignée d’autres manifestants, également vêtus de baudriers, sont regroupés devant la préfecture. Là aussi, les rangs grossissent : 200, 300 puis 400 personnes. Quelques minutes plus tard, ces centaines de Gilets jaunes s’en vont défiler, de leur côté, dans les rues du centre-ville. En tête de ce second cortège : un groupement d’artisans et de commerçants. « On est là pour exprimer un ras-le-bol contre les taxes et les charges » , confie l’un d’eux.

    À proximité de la préfecture du Finistère, des manifestants se mettent à genoux, mains sur la tête. Une référence directe à l’interpellation des lycéens à Mantes-la-Jolie, jeudi 6 décembre. | 

    15 h.  Les deux cortèges de Gilets jaunes se retrouvent place Saint-Corentin et s’acclament. Entre-temps, les rangs ont encore été renforcés. Ils sont désormais près de 2 500 à défiler dans les rues quimpéroises.

    15 h 30. Après avoir effectué le détour par le palais de justice, le seul et unique cortège, désormais, arrive place de la Résistance. C’est là que le dispositif policier est le plus visible : des CRS empêchent l’accès à la chaussée entre l’Odet et la préfecture. D’autres policiers sont en hauteur, derrière les grilles du bâtiment préfectoral ou bien sur le mont Frugy, pour surveiller la manifestation.

    Pas d’interpellation

    15 h 40.  La manifestation est à l’arrêt : les Gilets jaunes occupent la place de la Résistance et le pont Saint-François. Les organisateurs demandent à continuer la marche. Mais certains des manifestants préfèrent rester face au cordon de CRS qui s’est mis en place devant la préfecture. Des membres du service d’ordre des Gilets jaunes s’interposent à plusieurs reprises pour éviter des incidents.

        Un homme, seul, fait face aux CRS positionnés devant la préfecture du Finistère. Pour toute arme, un drapeau breton et un drapeau pirate.

    16 h. Une grande partie des manifestants repart de la préfecture. Pour beaucoup, c’est la fin de cet après-midi de contestation. Mais près de 200 Gilets jaunes vont rester jusqu’en début de soirée en faisant face aux policiers, place de la Résistance.

    18 h. La manifestation prend définitivement fin. Les bords de l’Odet reviennent aux automobilistes. Aucun incident n’est à signaler. Les forces de l’ordre n’ont procédé à aucune interpellation.

    Basile CAILLAUD, Joseph DAUCE.

    source: https://www.ouest-france.fr

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  • Gilets jaunes, la manifestation du samedi 8 décembre 2018 qui part de la place de Strasbourg à Brest

    Deux manifestations parallèles se sont croisées place de la Liberté à Brest, ce samedi 8 décembre 2018, l’une venant de la place de Strasbourg et l’autre, chaperonnée par une intersyndicale Sud Solidaires, FO et CGT… Une marée en Jaune et des revendications différentes qui n’ont pas permis le rassemblement général des 2 500 participants.

    Dès 13 h 30, samedi 8 décembre 2018, l’air vibrait, place de Strasbourg, à Brest, au son des bâtons qui frappaient sur de gros bidons de plastique. Le rassemblement des Gilets jaunes « libres » a commencé à se former, sous un crachin persistant. Il en fallait bien plus pour décourager les manifestants.

    En noir et jaune, la foule en jeans et parka est venue à pied pour s’amasser devant les quatre escaliers des Jetées. Aucun enfant, très peu de parapluies. La place est grande. Difficile de compter, mais ils sont bien deux mille à crier leur désespoir.

    Les motards aussi en colère ont accompagné la descente de la rue Jean-Jaurès par les Gilets jaunes, samedi 8 décembre 2018, à Brest, 

    À 14 h 15, le cortège s’élance derrière des banderoles. Les cheveux sont trempés, mais les regards déterminés. La pluie balaie les larmes et fait grossir la colère. « On va pas se laisser faire… » La phrase est sur toutes les lèvres avec le désormais incontournable « Macron démission ».

    Les Gilets jaunes, descendent dans le calme la rue Jean-Jaurès, samedi 8 décembre 2018. 

    « On veut pas de casseurs »

    Virginie, jeune mère célibataire en gilet jaune, surveille les alentours. « On veut pas de casseurs. Ceux-là, ils dégagent », dit-elle d’une voix déterminée. La police a pourtant repéré une trentaine de jeunes hommes cagoulés qui se sont fondus dans la foule.

    Des patrouilles de plusieurs policiers surveillent de loin, dans leurs voitures, mais elles restent à distance. Une cinquantaine de policiers, en tout, est mobilisée. Ce qui donnera lieu à l’interpellation d’un homme pour dissimulation de visage sur la voie publique et rébellion.

    Les Gilets jaunes des syndicats boudés

    En bas de la rue Jean-Jaurès, dès 14 h, l’appel à manifester des syndicats a rencontré son public. Ils sont près de 300 devant les marches de l’hôtel de ville. Une contestation organisée : voiture avec haut-parleurs, grands drapeaux rouges qui flottent au vent, mégaphones et micros. Eux aussi ont sorti leurs gilets jaunes. « On verra s’ils viennent nous rejoindre…, avance un syndicaliste sans trop y croire.  Ce serait mieux de faire bloc. »

    Certains remontent en direction de leurs « camarades », accompagnés par les « tous ensemble » de ceux restés un peu plus bas. Au niveau de Coat ar Gueven, le cortège descendant hésite quelques instants.

    Les Gilets jaunes qui se sont réunis avec une intersyndicale, samedi 8 décembre 2018, à Brest, devant les marches de l’Hôtel de ville n’ont pas réussi à rassembler les deux mouvements. 

    Quelques meneurs font des moulinets de leurs bras et la foule rugissante, descendue de la place de Strasbourg, bifurque sur la droite au son des tambours, longe l’hôpital, avant de déboucher rue de Siam. Occasion ratée de faire l’unité.

    Ceux-là descendront jusqu’au pont de Recouvrance, bravant les trombes d’eau d’un grain de saison. Les cortèges se disloqueront peu à peu. Aux alentours de 17 h, ne restaient plus que quelques dizaines de personnes occupées à discuter.

    Vers la permanence de Jean-Charles Larsonneur

    Après plusieurs prises de paroles, les Gilets jaunes soutenus par les syndicats se sont rendus, drapeaux au vent, comme prévu, devant la permanence du député LREM Jean-Charles Larsonneur qui a accueilli une délégation FO et CGT dans ses bureaux.

    Durant l’entretien, qui a duré près d’une demi-heure, les manifestants n’ont cessé de donner de la voix et de taper sur des bidons. Deux heures plus tard, ils étaient encore une cinquantaine à bloquer le boulevard Gambetta, encadrés par plusieurs voitures de police.

    Jean-Charles Larsonneur, député LREM de Brest centre, discute avec les Gilets Jaunes devant sa permanence, samedi 8 décembre 2018. 

    Peu après 17 h, la délégation est redescendue en compagnie du député. Vivement interpellé, il a tenté d’apporter des réponses calmes à la foule. Au cœur des questions : salaires, niveau de vie, précarité, travail dans les hôpitaux, minima sociaux…

    David Guillerm et Isabelle Le Bal, pour le Modem, appelaient au dialogue et à la responsabilité de chacun dans un communiqué. Ils semblent avoir été entendus.

    Sabine NICLOT BARON.

    https://www.ouest-france.fr/

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  • Le rond-point de Troyalac’h à Quimper est toujours occupé. Des barrages filtrants sont organisés par moments dans la journée.Le rond-point de Troyalac’h à Quimper est toujours occupé. Des barrages filtrants sont organisés par moments dans la journée.

    Les Gilets jaunes du pays de Quimper attendent une grosse affluence à la marche de samedi après-midi. Ils insistent dans un communiqué sur la dimension pacifique du mouvement.

    « Marche pacifique et sans violence ». Dans un communiqué, les Gilets jaunes du pays de Quimper et Concarneau, appellent à une « marche pacifique sans violence » samedi.

    Cette initiative, déjà déclarée en préfecture, est soutenue par des Gilets jaunes d’autres villes cornouaillaises. Des marches sont aussi annoncées à Quimperlé (à 10 h, du rond-point de Kervidanou) et Brest (à 14 h, de la place de la Liberté). « Nous appelons à une large participation de tous les corps de métier : pompiers, infirmières, aides-soignantes, aides à domicile, agents hospitaliers de services, ambulanciers, personnes a mobilité réduite, retraités, personnes sans activité, mères ou pères au foyer, artisans taxis, personnes du monde agricole, artisans ou chefs d’entreprise du transport routier, salariés des transports routiers, artisans, commerçants, professions libérales, chefs d’entreprise des T.P.E… », lit-on dans un communiqué.

    Le rendez-vous est donné samedi 8 décembre, à 13 h 30, à la cité administrative, route de Ty-Nay, pour un départ de la marche, à 14 h, vers la place de la Résistance.

    « Samedi dernier, nous étions danSolidaires soutient la manifestation. Pour le syndicat Solidaires 29, Olivier Cuzon apporte son soutien aux manifestations des Gilets jaunes, samedi, à Quimper, Brest et Quimperlé.s les rues de Brest, de Quimper, de Morlaix pour porter la justice sociale, la justice fiscale et la transition écologique. Les mouvements et les manifestations sont éclatés, les revendications sont multiples, mais la colère contre le gouvernement rejoint nos revendications de justice sociale, d’égalité devant l’impôt », écrit-il…

    « Une amplification de la mobilisation lancée par le mouvement des Gilets jaunes est nécessaire pour gagner une autre répartition des richesses : dans les entreprises et dans les services publics, la perspective de la grève doit être débattue ».

    « Nous savons qu’il y a urgence à agir. Il ne s’agit pas d’opposer urgence sociale et urgence écologique mais au contraire de les faire converger car dans les deux cas ce sont les mêmes qui payent et qui payeront les conséquences ».

    À noter que le PCF de Quimper soutient aussi le mouvement. À Brest, le syndicat FO appelle à la marche.

    source: https://www.letelegramme.fr/

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