• Impressionnantes manœuvres de guerre en Bretagne.

    Les craintes de l’ARAC se confirment.

    Impressionnantes manœuvres de guerre en Bretagne. Les craintes de l’ARAC se confirment. (ARAC-Bretagne & Pays-de-Loire)

    Après le sommet de l’OTAN, sous l’égide du Président des Etats-Unis Donald TRUMP, ce sera à la pointe ouest de la France que se dérouleront à partir du 5 juin prochain, sur deux semaines, des manoeuvres militaires internationales de grande ampleur.

    Coordonnées à partir des bases finistériennes de Landivisiau et Lanvéoc, les forces armées de 12 Etats membres de l’OTAN mettront en mouvement d’importantes forces aéronavales, accompagnées de matériels opérationnels de plusieurs types comme des lance-missiles.

    Le titre donné par les autorités responsables à cet évènement est significatif : "NATO Tiger Meet 2017 ", le rassemblement des Tigres de l’OTAN.

    Impressionnantes manœuvres de guerre en Bretagne. Les craintes de l’ARAC se confirment. (ARAC-Bretagne & Pays-de-Loire)

    Ceci repose la question fondamentale sur l’implication croissante de la France dans cet énorme dispositif militaire, politique, conduit par les dirigeants des U.S.A et les groupes de pression industriels. Né de la guerre froide on aurait pu penser qu’avec la disparition du système soviétique et la suppression de fait des confrontations idéologiques l’OTAN perdait sa raison d’être. On se rend compte aujourd’hui qu’elle n’est qu’une arme dans le cadre des affrontements impérialistes. Il n’est dans l’intérêt d’aucun peuple de se laisser entraîner dans de telles aventures Le mot d’ordre « guerre à la guerre » porté déjà par Jean Jaurès et repris par les poilus de la première guerre mondiale est de plus en plus d’actualité.

    C’est dans ce sens que l’OTAN exige que chacun de ses pays membres consacre 2% de son Produit Intérieur Brut au développement de ses dépenses militaires. Soit pour la France, qui accepterait cette mesure, une augmentation annuelle d’environ 10 milliards d’Euros.

    Plus grave, cette nouvelle escalade dans la course aux armements risque d’augmenter la montée de tensions et menaces internationales, voire entraîner demain les risques de conflits généralisés.

    La création ou le maintien de tout bloc militaire vont à l’encontre du droit international. La place et des structures de l’ONU doivent revenir en premier plan afin d’assurer les droits mondiaux de l’Homme à la paix et à la sécurité.

    L’ARAC pense que la maîtrise de la liberté de décision de chaque nation avec ses citoyennes et citoyens est indispensable ; donc, à notre avis, la France doit quitter l’OTAN et cette organisation doit être dissoute.

    1917/ 2017, l’ARAC célébrera cette année son 100e anniversaire. Les leçons de l’Histoire doivent nous faire réfléchir sur les risques que font peser à nos peuples les escalades guerrières et la nécessité de construire ensemble un monde de paix et de solidarité

     

    Rassemblement unitaire

    Rendez-vous à Carhaix-Dimanche 28/05-11 h30

     (Place des Droits de l’Homme : Salle des Halles)

    Les Comités ARAC de Bretagne et des Pays de Loire

     

    Quelques informations sur les manoeuvres militaires

    (source médiapart)


     Du 5 au 16 juin, la base aéronautique navale de Landivisiau accueillera l’exercice "NATO Tiger Meet", un événement ayant pour emblème le tigre et destiné aux escadrons de l'OTAN. Il est organisé pour la deuxième fois en dix ans par la onzième flottille de chasse embarquée de la Marine nationale (11F).

    La Base AéroNavale fêtera au même moment son 50e anniversaire.

    Douze nations seront représentées lors de cet exercice tactique de haut niveau. Son objectif est de faire s’entraîner ensemble des pilotes de nationalités différentes lors d’exercices complexes, indispensables à toute coopération et interopérabilité entre nations en opérations sur le terrain.

    Durant 15 jours de missions, plus de 800 exercices et 1 200 heures de vol, 800 pilotes et techniciens des flottilles présentes vont mettre en œuvre des situations tactiques d’une très grande complexité.

    Voici le "plateau" (évolutif):

    France: 11F (FN)BAN Landivisiau / Rafale M (6x)
     Suisse: Staffel 11 (ChAF)Meiringen / F/A-18C/D Hornet (5x)
     Espagne: Ala 15 (SpAF)BA Zaragoza / EF-18+ Hormet (3x)
     Autriche: 1 JTS (AAF)Flh. Vogler / Saab 105Öe (3x)
     Italie: 12° Gruppo (ItAF)Gioia del Colle / EF2000 Typhoon (4x)
     France: ECE 01/30 (FAF) BA 118 Mont-de-Marsan / Rafale C/B (4x) France: EC 3/30 BA 118 Mont-de-Marsan / Rafale C/B (4x)
     Belgique: 31 smd (BAF)Kleine Brogel / F-16A/B MLU Fighting Falcon (5x) Espagne: 142 Esc (SpAF)Albacete / EF2000 Typhoon (6x)
     République tchèque: 211 TL (CzAF)Cáslav AFB / JAS-39C/D Gripen (4x) Pays Bas: 313 sqn (RNlAF)Vlb. Volkel / F-16A/B MLU Fighting Falcon (4x) Italie: 21° Gruppo (ItAF) Grazzanise / AB-212ICO (2x)
     Royaume-Uni: 230 Sqn (RAF)RAF Benson / Puma HC Mk2 (1x) Royaume-Uni: 814 NAS (RN)NAS Culdrose / Merlin HM. MK2 (2x) OTAN: 1 AEW&CS (NATO)MOB Geilenkirchen / E-3A Sentry (1x)

    Allemagne: GFD (CIVIL) Hohn / Learjet (1x)

    France: 4F (FN) BAN Lann-Bihoué / E-2CHawkeye (1x)
     France: 5 RHC (ALAT)Pau / EC665 Tigre HAP (2x)
     France: 3 RHC (ALAT)BA d'Étain-Rouvres / SA 342 M Gazelle (3x) Royaume-Uni: 849 NAS (RN)NAS Culdrose / Sea King ASaC Mk7 (2x)

     

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  • Société générale : la finance me traque (24/05/2017)

    Communiqué de Jean-Luc Mélenchon publié sur son blog.

    En pleine campagne pour les élections législatives, je reçois une convocation d’un juge faisant suite à une plainte déposée contre moi par la banque Société générale.

    La banque Société générale me poursuit en diffamation pour avoir pointé sa responsabilité dans le scandale d’évasion fiscale des Panama Papers il y a un an. J’avais alors qualifié ses dirigeants de menteurs et demandé qu’ils soient châtiés pour avoir menti devant une commission d’enquête parlementaire.

    La finance sait que nous sommes ses ennemis irréductibles. Ceux qui mentent devant une commission d’enquête parlementaire et agissent depuis les paradis fiscaux se croient tout permis. Ils veulent instrumentaliser la justice pour intimider ceux qui leur résistent et parlent clair à leur sujet. La finance pense que la présidence Macron crée un environnement favorable pour organiser la chasse à ses opposants. Je me place donc sous la protection des électeurs.

    Je me rendrai à la convocation du juge le 26 juin comme n’importe quel citoyen le fait en pareil cas sauf madame Le Pen.

    En votant le 11 juin pour les candidats de la France insoumise, les Français voteront pour mettre au pas la finance et éradiquer la fraude et l’évasion fiscales. Ce ne sont pas les lanceurs d’alertes qui doivent être poursuivis mais les fraudeurs et leurs amis banquiers.

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  • Cuba : la vallée de l'agriculture traditionnelle biologique (cubacoop.org 19/05/2017)

    Cuba ,l'Ile de la Liberté,  faisait et fait l'admiration du monde entier pour son système éducatif, sa médecine ....voilà qu'elle innove en matière d'agriculture biologique. C'est ce que montre  le travail  d'un jeune correspondant de l'association "Cuba coopération France", Martin BERTRAND.(Note LHR).

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    Cuba : la vallée de l'agriculture traditionnelle biologique

    Un de nos jeunes correspondants, Martin Bertrand, 20 ans, photographe de reportage, vient de nous écrire ceci :
    Je suis fier de vous annoncer ma sélection parmi les finalistes du Grand Prix Photoreportage Étudiant - Paris Match pour mon reportage Cuba : La vallée de l’agriculture traditionnelle et biologique.
    Nous sommes heureux de cette sélection qui le situe dans le lot des 25 photographes retenus et nous publions ci-dessous son texte de présentation qui met en valeur cette belle vallée qu’est la vallée de Viñales .

    Ces dernières années, la vallée de Viñales connait une grande augmentation du tourisme due à sa beauté et son authenticité. Néanmoins, attention à ne pas « tuer la poule aux œufs d’or » car il serait dommage que ce lieu et ses richesses ne deviennent qu’une simple attraction touristique.

    Entre l’embargo des Etats-Unis (1962) qui se poursuit et la chute de l’URSS (1991), Cuba a perdu ses principales possibilités d’importations. L’agriculture du pays s’est vue privée de matériels agricoles, engrais chimiques et autres pesticides.

    Nécessité fait loi, il faut continuer à produire pour se nourrir et, pour cela, des techniques agricoles traditionnelles et biologiques se sont développées.

    Cela a demandé une période de transition mais le résultat est au rendez-vous car l’île s’est presque entièrement convertie au bio. Ici, c’est le rêve des écologistes du monde entier qui s’est réalisé.

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    C’est à l’Ouest de l’île, dans la Sierra de Los Organos, que se situe l’exemple idéal : la vallée de Viñales, avec des sols fertiles et un climat propice à l’élevage et la culture. La vallée est très connue pour les mogotes, ces collines de calcaire qualifiées de reliefs karstiques qui seraient le fruit d’une longue érosion. Ces immenses dômes allant jusqu’à 300 mètres de hauteur nous rappelleraient presque un décor de film fantastique. La région est d’ailleurs, depuis 1999, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO. 

    La nature y a encore ses droits : la végétation offre de magnifiques nuances de vert ; le ciel appartient aux oiseaux tandis que les libellules et les papillons déambulent librement. Au petit matin, les coqs et les cochons nous réveillent par leurs bruits incessants. Voitures et chevaux se partagent la chaussée, alors que des poules nous coupent souvent la route.

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    http://resize-parismatch.ladmedia.fr/r/940,628,center-middle/ext/61dbbc36/uploads/media/album/0001/14/b17bf9a18aa719123cb067e511441829b22435aa.jpeg

    Dans cette contrée, la principale activité est l’agriculture. Différents fruits et légumes y poussent ainsi que le tabac cubain réputé unique au monde. Privés de machines agricoles, les champs sont labourés par la traction des bœufs, le manioc découpé à la machette et l’élevage des animaux se fait autant dans les enclos que dans les jardins des maisons.

    Il est agréable de savoir que ce que l’on mange est récolté et élevé sur place.

    Ces dernières années, la vallée de Viñales connait une grande augmentation du tourisme due à sa beauté et son authenticité. Néanmoins, attention à ne pas « tuer la poule aux oeufs d’or » car il serait dommage que ce lieu et ses richesses ne deviennent qu’une simple attraction touristique.

    © Martin BERTRAND

    Le mardi 28 février 2017 Mise à jour le mercredi 26 avril 2017


    Lien vers la sélection : http://grand-prix-photo-reportage.parismatch.com/2017/cuba-la-vallee-de-lagriculture-traditionnelle-et-biologique-1877

    Pour voir l’ensemble de la sélection, cliquez sur accueil, puis sur « je vote ».

    Martin Bertrand projette de nouveaux reportages dans le monde : à découvrir avec ce lien :

    https://www.leetchi.com/c/projets-de-martin-bertrand

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    source: cubacoop.org

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  • Le mouvement des GM&S suspendu (Lecho.info 24/05/2017)

    GM&S

    1 mois. C’est le nouveau sursis obtenu par les salariés de GM&S Industry, sous-traitant automobile basé à La Souterraine en redressement depuis décembre, mercredi lorsque la décision du tribunal de commerce de Poitiers est tombée. Réunis en assemblée générale, les salariés ont fait un nouveau pas en avant : ils ont décidé de suspendre le blocage et de déminer le site provisoirement. Désormais c’est aux constructeurs et notamment à PSA de bouger.
    Si la nuit a été un peu moins difficile après l’espoir entrevu la veille au sortir du tribunal, le soulagement n’est pas plein, les salariés en ont l’expérience maintenant, ils restent prudents quelque soit les annonces. Vincent Labrousse, délégué du personnel, l’affirme «on peut être fiers de nous les gars et les filles, on a encore repoussé !». 1 mois ce n’est pas les six mois demandés par les salariés et l’avocat du comité d’entreprise (CE) Me  Jean-Louis Borie. Ils savaient que de toute façon six mois seraient une période théorique, il faut faire vite. La déception est donc relative. Désormais les repreneurs potentiels ont jusqu’au 7 juin pour déposer leur offre. Une date qui va vite arriver mais pour Me Borie, «le tribunal  a accéléré les choses, il a raison car on veut des choses concrètes». Et le concret ce sont des dossiers de reprise et pas seulement des lettres  d’intention. GMD est toujours positionné, quant au deuxième, il s’agirait de la famille Frey, 154e fortune française, qui a fait fortune dans l’immobilier et le vin. Mais pourquoi ce nouveau repreneur potentiel s’intéresse à l’usine seulement maintenant  ? S’associera-t-il comme il le dit dans sa lettre d’intention à un industriel du secteur automobile ? Qui sera-t-il ? Quelle sera sa crédibilité  ? Avec quels moyens ? Les questions sont nombreuses et les salariés dubitatifs. Quant aux réponses, elles sont encore en suspens jusqu’au 7, date butoir pour les offres où là le CE avec son expert, son avocat et les délégués pourront les examiner et voir si c’est du concret ou pas.
    Aux constructeurs...
    En attendant, ils ne baissent pas pavillon loin de là. Si le site est désormais déminé depuis mercredi 16h45 et que l’activité reprendra lundi pour «montrer leur bonne foi», note Jean-Marc Ducourtioux, représentant du personnel, il faut aussi que les constructeurs donnent de la charge du travail. «On  veut faire voir qu’on sait bosser. Les constructeurs se sont engagés pour 25 millions d’euros, il faut que ça tombe dès lundi», martèle Patrick Brun, délégué du personnel. Encore faut-il qu’en face des choses avancent. Notamment de la part des constructeurs et principalement PSA.  «Si le gouvernement ne mesure pas que PSA se fout de sa gueule..., s’emporte Vincent Labrousse qui demande à l’Etat une réunion au plus vite en présence des constructeurs «pour discuter des repreneurs, des solutions pour l’ensemble des salariés».  «Le gouvernement doit faire pression sur PSA», ajoute Me Borie. «Les salariés ont pris leurs responsabilités, l’Etat doit les prendre aussi et ne pas se contenter des effets d’annonces», poursuit Denis Bréant, animateur du secteur automobile de la fédération CGT de la métallurgie.
    Si rien n’a bougé le 7, le site pourra être de nouveau piégé et la production bloquée. «Si le 7 ça ne va pas, on recommence», confirme Paul un peu soulagé mais pas à 100 %. «Ils sont dans la lutte et aussi dans la réflexion et l’intelligence, relève Denis Bréant. Cette suspension n’enlève rien à la détermination des salariés. Jusqu’au 7, les constructeurs ne seront pas tranquilles !»

    Les dates

    7 juin
    Date limite du dépoté des offres à 17h. Le CE fera un point le 8.
    23 juin
    Audience intermédiaire au tribunal de commerce de Poitiers.
    30 juin
    fin de la période d’observation.

    source: l-echo.info

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  • Le financement de la campagne de Macron : malgré les maquillages, la preuve du soutien direct du monde de la finance! (FSC 22/05/2017)

    On sait qu'à toute question précise sur l'identité de ses donateurs, E. Macron et son équipe de campagne ont fait preuve de beaucoup de discrétion "soucieux du respect de la vie privée" comme ils disaient.

    Tandis que les médias dominants qui de fait faisaient campagne en sa faveur ont fait preuve de la même discrétion et mansuétude sinon pour accuser - sans preuve" la Russie et Poutine de vouloir perturber sa campagne.

    A présent les choses se précisent et un coin du voile est levé et l'on apprend 

    qu'en "En réalité, c'est bien une camarilla de banquiers d’affaires qui a pris en main cette levée de fonds hors norme, mobilisant tous azimuts ses réseaux et carnets d’adresses au service du combat de l'ovni politique Macron."

    Et la Russie n'a rien à voir là-dedans puisque ce sont des journalistes de Mediapart, anciens collaborateurs  de l'Usine Nouvelle, du Monde, de la Tribune, de Challenges ... : Antton Rouget, Mathilde Mathieu, Mathieu Magnaudeix et Martine Orange qui ont mené l'enquête.

    Et font part publiquement de constats dont on attend avec intérêt qu'ils fassent l'objet de réactions de la part du pouvoir et de ses soutiens!

    A ceux qui prétendent que le nouveau président n'a pas le soutien direct de la finance et des puissances d'argent il va donc falloir fourbir d'autres arguments ... avec le risque bien sûr qu'on ne les croit pas du tout!

    Pas de surprise donc qu'en urgence et au coeur de son programme figure la cible à déstructurer : le code du travail.

    Nous voilà prévenus si ce n'était déjà fait!

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    «Macron Leaks»: les secrets d'une levée de fonds hors norme

    Par Antton Rouget, Mathilde Mathieu, Mathieu Magnaudeix et martine orange

    Pour financer sa campagne, Emmanuel Macron a réussi à mobiliser près de 13 millions d’euros de dons en un temps record. Loin de l’image cultivée par En Marche! d’une campagne aussi spontanée que populaire, un puissant réseau de banquiers d’affaires a discrètement ouvert ses carnets d’adresses au nouveau président. Révélations.

    Mail du 13 février 2017 : « Comme vous l’observez, notre start-up continue de tracer son sillon ! Alors que nous allons entrer dans le “dur” dans les prochains jours, nous avons plus que jamais besoin de soutien. » La start-up en question n’est pas une entreprise comme les autres.

    Et l’homme derrière son clavier n’a rien d’un banal VRP. Christian Dargnat n’est autre que l’ancien directeur général de BNP-Paribas Asset Management, branche du groupe bancaire chargée de la gestion d’actifs. « Marcheur » de la première heure, il a tout lâché en avril 2016 pour organiser « à titre bénévole » le financement de la campagne de son ami Emmanuel Macron. Dargnat, c'est l'homme du coffre-fort. Pendant des mois, il a multiplié les rendez-vous discrets, les dîners confidentiels et les mails de relance pour les riches donateurs, en plein accord avec l'actuel locataire de l'Élysée.

    Ce courriel du 13 février est adressé au collectionneur américano-allemand Olivier Berggruen, une figure incontournable du marché mondial de l’art. Dès le lendemain, le riche New-Yorkais répond favorablement à la demande de Dargnat en promettant « de contribuer à 4 000 euros au mouvement et 4 000 euros au candidat ». Un virement est effectué deux jours plus tard : 8 000 euros en un message, voilà qui témoigne d’une redoutable efficacité.

    À l’image de cet échange, l’exploitation des milliers de mails et documents issus des Macron Leaks (voir Boîte noire) – ainsi que d’autres documents récupérés au fil de la campagne par Mediapart – permet de comprendre comment la garde rapprochée d’Emmanuel Macron a explosé les compteurs de dons entre avril 2016 et avril 2017 pour permettre à l’ancien ministre de François Hollande d’accéder au pouvoir, un an à peine après la création de son propre mouvement.

    À l'extérieur, Dargnat et les membres de l'équipe Macron ont tout fait pour démentir l'image du candidat des affaires, préférant insister sur l'afflux de petits dons. En réalité, c'est bien une camarilla de banquiers d’affaires qui a pris en main cette levée de fonds hors norme, mobilisant tous azimuts ses réseaux et carnets d’adresses au service du combat de l'ovni politique Macron.

    Cette stratégie s’est appuyée sur un raisonnement simple, résumé dans un court message de M. Dargnat en septembre 2016, alors que Macron vient juste de quitter le gouvernement :

    « Quand on sait que les dépenses de campagne présidentielle sont limitées à 22 millions d’euros et que nous pourrions contracter un prêt bancaire (à hauteur de 9 millions) remboursé si le candidat dépasse le seuil des 5 % aux élections, il nous reste donc à “trouver” 13 millions », expose l’ancien banquier.

    En clair, calcule-t-il, « si l’on arrondit à 10 millions le budget à trouver, il faut donc obtenir des dons de 1 333 personnes à 7500 € chacune [le plafond autorisé pour le financement d’une campagne – ndlr] ».

    En réalité, c'est dès le printemps 2016 que les plus fidèles soutiens d’Emmanuel Macron se sont discrètement activés pour organiser de façon méthodique la mobilisation de riches contributeurs.

    Emmanuel Macron est encore à Bercy, mais il veut déjà tout faire pour se présenter à la présidentielle. Une véritable « task force » s’organise alors autour de Christian Dargnat, le président de l’association de financement d’En Marche! (AFCPEM). Dans cette petite équipe soudée, on trouve Emmanuel Miquel, capital-risqueur chez Ardia et trésorier de la même association, mais aussi deux de ses anciens camarades de HEC : Stanislas Guerini, directeur de l’expérience client chez Elis, délégué du mouvement à Paris et aujourd'hui candidat aux législatives dans la capitale ; et Cédric O, un jeune directeur d'usine du groupe Safran, ancien du cabinet de Moscovici à Bercy. Cédric O, garçon discret qui fuit les médias, a endossé le costume de mandataire financier de la campagne, dont il est un des couteaux suisses les plus efficaces.

    Pendant des mois, ce petit groupe a manœuvré avec une seule idée en tête, quasi obsessionnelle : faire fructifier en un an des carnets d’adresses bien fournis, afin de fonder un club de « grands donateurs » aux profils globalement homogènes (urbains, CSP+, issus de grandes écoles). Nous sommes là loin, bien loin, d’un mouvement soutenu par une vague aussi populaire que spontanée, image que les communicants d’En Marche! ont savamment cultivée et propagée. Et pas très loin du « Premier Cercle » de riches donateurs ayant financé une partie de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007, même si l'entourage de Macron s'en est toujours défendu au motif qu'En Marche! n'a jamais organisé de grand raout mélangeant tous les grands donateurs. Effectivement : les proches d'Emmanuel Macron ont été bien plus discrets.

    Dans les mails de l'équipe d'Emmanuel Macron, on retrouve un document de travail, diffusé et amendé en comité restreint en avril 2016 : la notice pour la chasse méthodique aux millions de la campagne. En Marche! est alors un mouvement balbutiant, à peine créé. Le tout nouveau parti n’a enregistré qu’environ 400 000 euros de dons et promesses – à 95 % des grands donateurs à 7 500 euros. L'équipe veut passer à la vitesse supérieure en activant un impressionnant maillage des réseaux d’entrepreneurs, banquiers, avocats, lobbyistes et autres « influencers » susceptibles de dégainer un jour ou l’autre l’équivalent de 6,5 Smic pour aider le candidat Macron.

    es généreux bienfaiteurs seront approchés les mois suivants à travers des dizaines de dîners organisés en France et à l’étranger, le plus souvent en présence du « chef », le surnom d’Emmanuel Macron. Ces sauteries, symboles du confinement et de l’endogamie d’une certaine élite, sont « très mal vu[e]s par certaines catégories de la population », convient En Marche! dans une note interne. Mais elles sont aussi tellement rentables, surtout quand le candidat se déplace. Mi-avril 2016, un seul déjeuner à Londres au domicile privé de la directrice financière d’un site de vente en ligne permet de réunir 281 250 euros, selon un document d’En Marche!. Deux semaines plus tard, à Paris, un cocktail dînatoire génère 78 000 euros en à peine une heure et demie. La cash machine est lancée.

    Pour multiplier les rencontres, l’équipe « fundraising » (« collecte de fonds ») d’En Marche! a élargi son maillage par l’intermédiaire de rabatteurs, des sympathisants du mouvement – très bien intégrés dans les hautes sphères économiques – qui ouvrent leurs carnets d’adresses, accueillent des déjeuners, voire, parfois, organisent des événements « clés en main ». Ne reste alors au mouvement qu’à valider les listes d’invités et à organiser la venue du candidat. Détail financier non négligeable : les frais liés aux dîners effectués aux domiciles des donateurs sont des « dépenses privées non intégrées » aux comptes de campagne.

    Le 1er juin 2016, le conseiller de dirigeants d'entreprise Édouard Tétreau, un temps protégé par l'ancien PDG d'Axa Claude Bébéar, accueille l’un des tout premiers grands cocktails parisiens. « Durée : 1 h 30, dont passage Emmanuel d’1 h 00 », note minutieusement l’équipe d’En Marche!. Tout est millimétré : « Salutations 15 min/speech 20 min/Q&A [questions/réponses – ndlr] 20 min/sortie 5 min. » Les invités sont triés sur le volet : une trentaine de « quadra, hors CEO [PDG – ndlr] CAC40 ». Une semaine plus tard, Édouard Tétreau renouvelle l’expérience pour une nouvelle cible. Cette fois, 32 personnalités issues de « différents cercles (avocats, conseil, lobbying, édition, etc.) » sont concernées. Ne reste qu’à valider la liste d’invités. Mais « attention ! », alerte En Marche !, « un partner d’Image 7 », la boîte de la communicante Anne Méaux, qui conseille François Fillon, fait partie des convives potentiels.

    Un autre « PP » (pour « poisson-pilote ») du mouvement, Hélène Chardoillet, directrice du développement d’une PME dans le domaine bancaire et « amie » d’Astrid Panosyan, une ancienne conseillère du cabinet Macron, s’active aussi en coulisses. Au mois de mai, elle alerte Emmanuel Miquel sur le positionnement politique du candidat. « Les personnes que je connais et que j’ai commencé à approcher (5 sur cette dernière semaine) sont de sensibilité politique centre droit et leur retour en substance est le suivant », écrit-elle au trésorier du mouvement : flou sur le programme de Macron, danger de voir sa candidature « phagocytée » par François Hollande, faiblesse de son bilan à Bercy…

    « Mon sentiment, développe Chardoillet, si nous restons sur l’objectif précis du fundraising, est que cette cible centre droit n’est pas, pas du tout mûre pour la donation. Positionnement, programme et démarcation de Hollande seront des éléments clés pour que cette cible évolue. »« Top de voir ces manifestations », se réjouit dans la foulée Emmanuel Miquel, dans un message en copie au reste de la direction d’En Marche!. Seul bémol : pour « aller dans le sens » de ce que « Christian [Dargnat – ndlr] évoquait de constituer une petite base de gens disponibles pour appeler des contacts », Miquel « pense qu’il faut être vigilant à ne pas trop diluer l’exercice de Fundraising. Il faut certes se démultiplier, mais le sujet FR [fundraising – ndlr] reste sensible ».

    Des demandes d’audience auprès du ministre

    Trois semaines plus tard, Christian Dargnat, encore lui, est à la manœuvre pour motiver ses troupes : « Si vous connaissez des gens désireux d’aider la cause [sic], n’hésitez pas à les orienter vers moi », encourage-t-il par mail. Un appel reçu cinq sur cinq. « Hello, une de mes amies me dit que son patron [d’une mutuelle – ndlr] souhaiterait participer à un de nos dîners. J’ai bien précisé que c’était réservé aux grands donateurs :) », écrit Cédric O. Retour de Dargnat, un mois plus tard : « J’ai déjeuné avec le DG et [la responsable des affaires publiques du groupe – ndlr] : excellents contacts et gros potentiels de networking. Merci encore. »

    Très investi, Cédric O préconise aussi de convier à un dîner du mois de juillet un patron qu’il connaît personnellement : « Je ne suis pas certain qu’il donnera, mais c’est un très gros driver pour d’autres (sur la thune et en termes de réseau). » Bonne pioche : ce quadra donnera plus tard 2 500 euros à la candidature. « Pas mal », note, impassible, le mandataire. 
« Nous organisons le 1er juillet un déjeuner autour d’E. Macron : si vous avez des gens prêts à contribuer à hauteur de 7,5 K€, envoyez à Emmanuel Miquel et moi-même les coordonnées de ces personnes », relance encore Dargnat à une dizaine de ses contacts.

    Dans la liste : Frédéric Surry, directeur des investissements actions et obligations convertibles à la BNP, Denis Panel, DG d’une des filiales du groupe bancaire, et un ancien de la maison, David Pillet, ex-business manager ayant fondé en 2016 sa propre société de conseil. Deux mois plus tard, une nouvelle soirée fait saliver l'équipe : 23 chefs d'entreprise « qui peuvent bcp aider » ont déjà promis d’être là. L’un d’entre eux, patron d’une jeune société d’investissement, semble « très helpful ». Un autre – dans le classement Challenges des plus grandes fortunes de France en 2016 – est carrément « au taquet ». La récolte promet d’être grandiose.

    L’équipe tient des tableaux précis de chacun des événements. Et Dargnat veille au grain : « Peux-tu m’envoyer la liste des invités (noms + adresses mails) de ton dîner afin que nous puissions suivre l’évolution des contributions et t’en rendre compte également ? », demande l’ancien banquier à l’organisateur d’un dîner. Les retours sont bons, mais il faut à tout prix garder le rythme. « Les amis, les deux prochaines semaines, nous n’avons pas de dîner FR, souffle Emmanuel Miquel le 20 juin. Nous nous proposons avec Christian de (re)mettre la pression sur ceux qui auraient déjà dû donner, afin de les relancer pour qu’ils donnent d’ici la fin de semaine. »

    Le trésorier soumet alors à son équipe une liste de sept noms, « soit un potentiel de 53K€ pour cette semaine ». Ismaël Emelien, le plus proche conseiller d’Emmanuel Macron – il est aujourd’hui son conseiller spécial à l’Élysée –, se propose d'en appeler quelques-uns. Mais pas l’avant-dernier nom de la liste, celui du directeur général d’une grande entreprise française de sites internet : « J’avais en revanche senti […] [qu’il n’était] pas très chaud pour payer, il aide beaucoup en termes de conseil. »

    À l’autre bout de la chaîne, le « chef » supervise les opérations par l'entremise de son cabinet. « Sophie [pour Sophie Ferracci, cheffe de cabinet de Macron à Bercy – ndlr], peux-tu nous faire un point avec les prochaines dates ? Merci bcp », demande le 2 mai 2016 Julien Denormandie, un autre membre de la garde rapprochée d'Emmanuel Macron, son ancien dircab à Bercy.

    À la même période, Dargnat sollicite Emmanuel Miquel et Cédric O pour qu’ils trouvent « des gens qui pourraient organiser des dîners » à l’occasion des déplacements à venir du ministre à « Orléans le 8 mai, La Rochelle le 9 mai, Toulouse le 19 mai, La Grande-Motte le 26 mai, Chalon-sur-Saône le 30 mai, Rennes le 20 juin, Annecy le 23 juin ». Très efficace à Paris, En Marche! veut désormais braconner en région.
 Le mouvement assure que ces dîners provinciaux ont été des fiascos.

    Pas question, en revanche, qu’Emmanuel Macron s’investisse publiquement dans la collecte alors qu’il est encore à Bercy. « Tant qu’Emmanuel est ministre, je ne crois pas en sa volonté de vouloir signer les courriers [de remerciement aux donateurs de plus de 500 euros – ndlr] », prévient Julien Denormandie. Le « chef » se contente alors de textos. 
C’est que la frontière entre les fonctions est parfois ténue. Comme pour ce fondateur d’un fonds d’investissement, qui sollicite une audience auprès de Macron-ministre après avoir fait un don à Macron-candidat. Son message est directement transmis par Denormandie à Ferracci, sans que l’on sache si ce donateur a obtenu gain de cause : « Sophie, pour ta pochette “demande d’audience”. Merci beaucoup. »

    Le 15 septembre, Emmanuel Miquel, prudent, rappelle aussi la nécessité de vérifier « l’absence éventuelle de conflits d’intérêts (incompatibles avec les fonctions passées d’EM) » et le « caractère recommandable [sic] du donateur ». Il transmet une liste comportant les noms et coordonnées de 62 contributeurs – principalement domiciliés à Paris et Londres – représentant 276 000 euros de dons. Cette fois, c'est Alexis Kohler qui se charge de répondre. L'ancien directeur de cabinet de Macron à Bercy a alors officiellement quitté la campagne pour travailler dans le privé, mais il reste très impliqué dans l'organisation : « Je regarde de plus près demain mais je n’en vois aucun susceptible de poser problème à première vue », répond-il. Depuis le 14 mai, Alexis Kohler est le nouveau secrétaire général de l'Élysée. C'est lui, l'homme sérieux à lunettes qui a annoncé mercredi 17 mai la liste du gouvernement d’Édouard Philippe.

    Pour les donateurs étrangers, la prudence est de mise. « Vous êtes à l’aise avec les virements reçus ? », s’inquiète par exemple, le 2 février 2017, le mandataire Cédric O en découvrant les noms de plusieurs de ces donateurs étrangers sur un relevé de comptes. « Oui je les connais tous », répond Dargnat dans la minute.

    La banque saisit aussi à plusieurs reprises l’équipe du candidat. « Je suis à même de vous les réclamer [des justificatifs pour des virements en provenance de l’étranger – ndlr] en fonction des demandes de notre service des affaires internationales », prévient la directrice adjointe de l’agence du Crédit agricole où est logé le compte de campagne.

    Mediapart a ainsi identifié plusieurs situations litigieuses – toutes résolues a posteriori, selon les documents consultés –, dues notamment à l’incompréhension par certains donateurs de la réglementation française (interdiction de contribuer pour une personne morale ou dépassement des seuils).

    Le 21 mars, par exemple, le compte de l’AFCPEM reçoit un virement de 12 000 euros de la part d’un richissime donateur installé à Madagascar, Amin Hiridjee, très présent dans les secteurs de la finance, des télécoms, de l’immobilier et de l’énergie. « Nous sommes contraints de rembourser intégralement les dons qui dépassent les plafonds. Sur le compte de l’AFCPEM (financement candidat) le maximum autorisé est 4 600 € ; sur celui de l’AFEMA (financement mouvement), le max est 7 500 € », alerte Dargnat, avant de demander au frère du donateur – Hassanein Hiridjee, qu’il tutoie – s’il peut lui demander, « si cela n’est pas trop gênant », de faire « deux virements : un de 4 600 à l’ordre de l’AFCPEM et l’autre de 7 500 à l’ordre de l’AFEMA ». Pas de problème : « Je m’en occupe et te reviens », répond H. Hiridjee.

    Plus problématique est le sujet traité, début janvier, lors d'une réunion réduite à cinq participants. Les fidèles d’Emmanuel Macron ouvrent la discussion sur un point « spécifique » : le cas du « financement d’une vingtaine de donateurs libanais ». « Problème traité (identifié) », notent les participants dans leur compte-rendu. Sollicité par Mediapart pour en savoir plus quant à la nature du problème et sa résolution, En Marche!, rebaptisé depuis peu La République en marche, n'a pas retourné nos questions (voir la Boîte noire).

    Dès sa création, le mouvement a su générer une « forte demande pour organiser des événements » à l’étranger, ainsi que le mouvement le notait en avril 2016. De fait, les expatriés dans les pôles urbains de Londres, Genève, San Francisco ou New York ont été très actifs dans la collecte de dons. Parfois, les investisseurs étrangers ont aussi directement pris attache avec l’équipe.

    Tandis qu’Emmanuel Macron s’installait en tête des sondages, le dirigeant d’un important hedge fund à New York a par exemple sollicité fin mars 2017 Cédric O, par l’entremise d’une connaissance commune, pour qu’il organise une rencontre avec un membre du mouvement à Paris. On l’oriente alors vers Dargnat, qui accepte la mission : « Oui j’en fais 2 à 3 par jour [sic] des présentations de ce type… Cela me détend des négociations sur le prêt [En Marche! est alors en pleine négociation – tardive – d'un emprunt de 8 millions – ndlr]. » Rien ne prouve dans la comptabilité analysée par Mediapart que cet investisseur ait financé la candidature, mais l’épisode témoigne de l’attrait du mouvement à l’international.

    Plus de 57 % des dons proviennent des dîners et réseaux

    Très organisée, la dynamique de dons n’a cessé d’affoler les compteurs. Dans ses toutes premières projections, En Marche! prévoyait de récolter un total de 1,15 million d’euros par l’intermédiaire des campagnes de fundraising jusqu’en juillet 2016. S’il a tenu ce rythme de croisière (moyenne de 7 900 euros récoltés par jour) jusqu’au mois d’août, la cadence s’est considérablement accélérée dès le mois de septembre, au lendemain du départ d’Emmanuel Macron du gouvernement.

    Au 31 décembre 2016, selon la comptabilité du mouvement, En Marche! avait récolté un peu plus de 5 millions d’euros de dons, bien au-dessus des 3,5 millions d’euros prévus dans son scénario central. Près de 70 % de cette somme – 3,482 millions – provenaient uniquement du travail de fundraising (dîners/réseaux) auprès de 669 donateurs (dont 400 à plus de 5 000 euros).

    Bilan des dons en 2016

    La communication du mouvement a évidemment cherché à rendre compte d’une tout autre réalité. En avril 2017, dans un échange sur les éléments de langage à utiliser face à la presse, alors que Macron est pressé par certains médias de faire la lumière sur l'origine de ses dons, Ismaël Emelien préconise d’insister sur les 35 000 donateurs à l’origine de la collecte totale de 10 millions d’euros et de communiquer sur le don médian de 50 euros. Il note par ailleurs que « 1/3 des dons » sont inférieurs ou égaux à 30 €, « 2/3 des dons » inférieurs ou égaux à 65 € et que les « dons supérieurs à 5 000 € » ne représentent que « 1,7 % du total des donateurs ».

    Ou l’art de faire dire aux chiffres ce que l’on veut. Car en réalité, la place des « grands » contributeurs est centrale.

    Dans ses projections financières pour le début d'année 2017 (de janvier à mai), En Marche! prévoyait notamment que les campagnes de fundraising lui rapporteraient 57,5 % des dons totaux du mouvement (contre 43,5 % pour le financement participatif).

    Ce rythme soutenu n’a jamais entamé le dynamisme des argentiers de Macron. Après Paris, Genève, Londres ou New York, Dargnat a aussi intensément lorgné vers l’Afrique. Ainsi qu’en témoigne son message à l’égard du responsable d’une grande banque française sur le continent. « Comme évoqué, par votre intermédiaire et celui d’[…] et de quelques autres, ce serait exceptionnel de pouvoir organiser une levée de fonds sur le continent africain, et notamment en Côte d’Ivoire », lui écrit-il en juin 2016.

    Sollicité par Mediapart, le banquier – qui confirme avoir rencontré Dargnat puis Macron – déclare avoir refusé de s’engager : « La question d’une levée n’a en réalité jamais fait l’objet d’une discussion, affirme-t-il. J’ai dit clairement que nos fonctions ne pouvaient pas nous permettre de nous mettre en avant de manière ostentatoire. J’ai dit que si une visite en Côte d’Ivoire s’organisait, je pourrais y participer au titre de citoyen franco-ivoirien mais c’est tout. Je n’aime pas le mélange des genres. »

    D’autres banquiers n’ont pas songé à prendre de telles précautions. La banque Rothschild, où a travaillé Emmanuel Macron pendant quatre ans, lui apporte un soutien sans réserve. Fin septembre, Olivier Pécoux, directeur général de Rothschild – dans les faits il est le dirigeant opérationnel de la banque –, organise pour En Marche! une rencontre de donateurs potentiels sur les Champs-Élysées. Déjà contributeur pour un montant de 7 500 euros au mouvement, M. Pécoux n’avait toujours pas été remboursé des frais engagés pour l’événement sept mois plus tard. L’a-t-il été depuis ? Il n’a pas répondu aux sollicitations de Mediapart.

    Cinq autres associés-gérants de cette banque, interlocuteur privilégié de l’État dans des opérations capitales menées par le ministère des finances, ont aussi directement soutenu En Marche!. Il s’agit de Laurent Baril (don maximal de 7 500 euros), de Cyril Dubois de Mont-Marin (7 500 euros), de Cyrille Harfouche (7 500 euros), d'Alexandre de Rothschild (2 500 euros) et d'Arnaud Joubert (7 500 euros). Florence Danjoux – compagne de Vincent Danjoux (autre associé de la banque) – fait aussi partie des premiers donateurs (7 500 euros). Tout comme Luce Gendry (3 000 euros), associée-gérante jusqu'en 2016.

    Le 19 mai 2016, un cadre de Rothschild, Philippe Guez, a aussi organisé une récolte de dons dans son appartement du XVIe arrondissement. Y étaient conviés une dizaine d’invités – chefs d’entreprise, avocats, family office et investisseurs dans l’immobilier –, en compagnie de Christian Dargnat et d’Emmanuel Macron. « Tous ont été informés d’une contribution de 7 500 euros », précise alors l’hôte de l’événement.

    Dans un autre établissement bancaire, la banque privée Edmond de Rothschild, certains salariés se sont eux aussi très activement engagés dans la campagne. C'est le cas par exemple de Mylène Bonot, une chargée de partenariat qui n'a pas ménagé son temps dans la collecte.

    « Salut à tous. Suite à notre échange d’hier soir et comme convenu, je vous fais suivre le profil de Mylène, proposait Cédric O en avril 2016. Je pense qu’elle serait top pour donner un coup de main sur le fundraising pour gérer la bande passante de contacts : elle est très maligne, hyper sympa, c’est son job de soutirer de la maille aux gens qui ont de la thune et en plus c’est une meuf, ce qui est un atout non négligeable. Par ailleurs je la connais très bien et je lui fais confiance », ajoutait-il à l’époque.

    Depuis, la jeune femme s’est activement impliquée dans la prospection et la relance de « grands donateurs » du mouvement, en liaison étroite avec Emmanuel Miquel.

    Ni elle, ni l'équipe d'En Marche! n'ont répondu à nos questions sur le cadre de cette mission.

    A-t-elle été rémunérée pour cette tâche ? Ou, peut-être, s'agissait-il d’un investissement à plus long terme ?

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    Sources : Médiapart (21/05/2017),  frontsyndical-classe.org  (22/05/2017) & communcommune.com  (24/05/2017)

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  • Les militants communistes de France se joignent au message de solidarité de classe de leurs camarades britanniques aux victimes de l’ de .

    Attentat de Manchester – Déclaration du PC de Grande-Bretagne (Communist Party of Britain-CPB le 23/05/2017)).

    Le secrétaire général du Parti communiste a déclaré aujourd’hui : « Les communistes de [Grande-]Bretagne tendent la main de la solidarité aux victimes et aux familles des jeunes gens cruellement ciblés dans l’attaque horrible de l’Arena de Manchester.
    Ils saluent l’effort désintéressé des services de secours : le personnel des huit hôpitaux qui ont travaillé toute la nuit, les ambulanciers, les pompiers et la police. Notons que beaucoup de ces services ont du faire face à des réductions de budget et de personnel sous le gouvernement conservateur. Le maire Andy Burnham a répondu d’une belle façon, d’une façon de classe, appelant la communauté à se serrer les coudes. La nuit dernière des familles ouvrières ont justement fait cela, ouvrant leurs portes aux blessés et aux égarés, des chauffeurs de taxis ramenant les participants au concert chez eux gratuitement.

    Il est également clair que les réunions hautement médiatisées de Cobra, présidées par Theresa May, et d’autres programmes « anti-terroristes », ne fonctionnent pas. Un changement de direction est nécessaire, avec toute la communauté, incluant les syndicats, activement engagés pour rassembler le peuple ouvrier. Par dessus tout, ce qu’il faut c’est un gouvernement qui rebâtisse les communautés, qui donne du travail et particulièrement aux jeunes, qui construise des maisons et qui finance l’éducation.

    Dans les jours prochains les communistes de Manchester soutiendront activement les manifestations de solidarité et de condamnation de cette vicieuse attaque sur un peuple innocent. »

    Attentat de Manchester – Déclaration du PC de Grande-Bretagne (Communist Party of Britain-CPB le 23/05/2017)).

    source: initiative-communiste.fr

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  • Pluguffan-La Poste: « Le relais, fausse bonne idée »  (LT 24/05/2017)

    Dans un communiqué, le collectif citoyen qui s'est constitué à l'annonce de la fermeture du bureau de poste revient sur la décision du conseil municipal d'opter pour l'ouverture d'un relais poste. « Le maire de Pluguffan (*)avait un délai de deux mois pour rendre un avis, mais il ne l'a pas utilisé. Fin mars, il a fait valider son choix par le conseil lors duquel l'information fut légère et le débat nul. Il a retenu l'option du relais poste dans un commerce, sans approfondir l'idée du maintien du bureau de plein exercice, et sans creuser l'éventualité de l'agence postale communale qui aurait pu se faire dans le local actuel de La Poste, puisque la commune en est propriétaire et que La Poste aurait assuré une bonne partie de la rémunération du personnel communal recruté. Par cette décision prématurée, le maire mettait fin à toute consultation de la population ». Pour le collectif, « le relais poste demeure la fausse bonne idée, puisque tous ceux qui y ont un compte devront faire la quasi-totalité de leurs opérations bancaires à Quimper, sans parler du lieu qui n'inspire pas la confidentialité ». Le collectif rappelle ensuite les actions qu'il a menées. En six semaines, deux réunions publiques ont été tenues, 880 signatures récoltées sur une pétition et une réunion avec le maire, « où il avait promis d'appuyer les propositions du collectif face à la direction de La Poste, pour finalement ne pas le faire et rester sur sa position initiale. La Poste n'a même pas daigné répondre au courrier du collectif ».

    (*) Le maire de Pluguffan (droite) est M.Alain DECOURCHELLE candidat aux élections législatives aux côtés de Mme Annaïg Le MEUR de LaRépubliqueEnMarche dans la 1ère circonscription du Finistère (Quimper) le parti ni gauche-ni gauche du Président MACRON (Note LHR)

    source: letelegramme.fr

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  • Un repreneur pour GM & S s'est manifesté : le tribunal de commerce repousse sa décision ce à mercredi (lamontagne.fr 23/05/2017) La décision du tribunal a été repoussée à ce mercredi midi.

      Le tribunal de commerce de Poitiers devait se prononcer ce mardi sur le sort des 277 salariés de GM & S Industry à La Souterraine (Creuse). Mais il a finalement repoussé sa décision de 24 heures. Un nouveau repreneur potentiel se serait manifesté à la dernière minute.

    L'essentiel

    • L'audience s'est terminée vers 18 h 30. Le tribunal a décidé de repousser sa décision à ce mercredi à 12 h 30. Un repreneur potentiel se serait manifesté, il proposerait de conserver 240 emplois.
    • Le candidat du Nouveau Parti Anticapitaliste à l'élection présidentielle Philippe Poutou s'est déplacé à Poitiers pour soutenir les salariés.
    •  Initialement annoncée à 15 heures, l'audience consacrée au dossier GMS a finalement débuté à 16 h 30.


    Relire le direct

    23/05/2017 20:02
    Les salariés et leurs soutiens ont désormais quitté les lieux. C'est donc la fin de notre couverture en direct. Rendez-vous demain, mercredi, à la mi-journée sur lamontagne.fr et lepopulaire.fr pour connaître la décision du tribunal de commerce de Poitiers.
     
    23/05/2017 20:00
    L'avocat vient de sortir du tribunal la décision sera rendue demain à 12h30 # GM&S industriy #Poitiers pic.twitter.com/xkDA3vpdMN
    — Stéphane Lefevre (@stephlefevre87) May 23, 2017
     
    23/05/2017 18:53
    Décision repoussée à demain pour #GMS. Me Borie "n'a pas de raison d'être pessimiste". Un nouveau repreneur avec 240 emplois évoqué pic.twitter.com/BoQKlIAqIU
    — Sébastien Dubois (@Sebastish) May 23, 2017
     
    23/05/2017 18:28
    Qq salariés de #GMS arrivent au tribunal. "Ils sortent ds 1/4 h" pic.twitter.com/xjL3M4TdRA
    — Sébastien Dubois (@Sebastish) May 23, 2017 
     
    23/05/2017 17:53
    GM&S attente devant le tribunal de commerce pic.twitter.com/xGQPmoFFez
    — Stéphane Lefevre (@stephlefevre87) May 23, 2017
     
    23/05/2017 17:43
    Les journalistes attendent la fumée blanche. #GMS pic.twitter.com/WLsFyb4G5c
    — Sébastien Dubois (@Sebastish) May 23, 2017
     
    23/05/2017 17:31
    Déjà 3/4 d'heure d'attente à l'extérieur du tribunal de commerce de Poitiers pr les #GMS. Bientôt l'heure du verdict ? pic.twitter.com/L9yJhQF6qY
    — Sébastien Dubois (@Sebastish) May 23, 2017 
     
    23/05/2017 16:56
    Journaliste tout terrain ça donne ça. #GMS pic.twitter.com/tubPj2IqE5
    — Sébastien Dubois (@Sebastish) May 23, 2017
     
    23/05/2017 16:44
    L'audience n'est pas publique. Seule une petite délégation y assiste. Les salariés et les manifestants venus les soutenir vont devoir attendre la décision du tribunal à l'extérieur.
     
    23/05/2017 16:28
    Les #GMS rejoignent le tribunal de commerce de #Poitiers. pic.twitter.com/AH0EvwjBCY
    — Sébastien Dubois (@Sebastish) May 23, 2017
     
    23/05/2017 16:28
    Le comité de réception des #GMS a été renforcé. Vincent Labrousse (CGT) et Me Boris rentrent sous les hourras pic.twitter.com/XiaQoGODfn
    — Sébastien Dubois (@Sebastish) May 23, 2017
     
    23/05/2017 16:28
     Dépôt de la banderole #GMS dvt le tribunal de commerce de #Poitiers pic.twitter.com/keejuGvUhy
     
    23/05/2017 16:14
    "Les immanquables PSA" "La fench touch Renault". Les #GMS vont rejoindre le tribunal derrière leurs banderoles pic.twitter.com/KwooZ2k5ki
    — Sébastien Dubois (@Sebastish) May 23, 2017
     
    23/05/2017 16:09
    Poitiers les employés de GMS attendent tranquillement la séance de 16h30 au tribunal de commerce pic.twitter.com/utWfTv7Ggc
    — Stéphane Lefevre (@stephlefevre87) May 23, 2017
     
    23/05/2017 16:09Sac à dos, veste en cuir et porte clé "Trust", Me Boris avocat de #GMS est ds la place. "Même en cas de prolongation rien ne sera gagné." pic.twitter.com/a7aYP5ZxYL
    — Sébastien Dubois (@Sebastish) May 23, 2017
     
    23/05/2017 15:37
    Pour les #GMS l'annonce de PSA et Renault peut s'apparenter à "coup de com". Leur avocat va demander 6 mois d'observation de plus. pic.twitter.com/5oG8DiE3tM
    — Sébastien Dubois (@Sebastish) May 23, 2017
    23/05/2017 15:35Manif GMS Philippe Poutou est venu en soutien des manifestants pic.twitter.com/SR53kPLbmV— Stéphane Lefevre (@stephlefevre87) May 23, 2017
     
    23/05/2017 15:35
    Malgré les annonces du gvnmt et des constructeurs, les #GMS ne veulent pas mourir à petit feu pic.twitter.com/MmDIxZZWHh
    — Sébastien Dubois (@Sebastish) May 23, 2017
     
    23/05/2017 15:21
    PHILIPPE Poutou présent à #Poitiers pour #GMS appelle à une convergence. "On est ts concerne par ces politiques de licenciement"
    — Sébastien Dubois (@Sebastish) May 23, 2017
     
    23/05/2017 15:18
    L'ex good year Mickael Wamen est également présent à #Poitiers#GMSpic.twitter.com/htMPWEqUKb
    — Sébastien Dubois (@Sebastish) May 23, 2017
     
    23/05/2017 15:14
    Les employés de GM&S sont arrivés à Poitiers devant le tribunal pic.twitter.com/XmCqhXBHEL
    — Stéphane Lefevre (@stephlefevre87) May 23, 2017
     
    23/05/2017 15:11
    Six bus de CRS sont prévus pour la manif #GMS.
    — Sébastien Dubois (@Sebastish) May 23, 2017
     
    23/05/2017 15:11
    Les #GMS arrivent à Poitiers pic.twitter.com/EMJ5RdhT3I
    — Sébastien Dubois (@Sebastish) May 23, 2017
     
     23/05/2017 15:11
    Philippe Poutou est venu soutenir les #GMS à Poitiers. pic.twitter.com/usPfOUtlZA
    — Sébastien Dubois (@Sebastish) May 23, 2017
     23/05/2017 15:03
    L'audience était initialement annoncée à 15 heures. Le dossier GM & S passera finalement à 16 h 30.
    L'audience pr #GMS est prévue à 16h30. Arrivée imminente des salariés venus en car de La souterraine. #Poitiers
    — Sébastien Dubois (@Sebastish) May 23, 2017
     
    23/05/2017 14:57
    Un petit point sur la situation de GM & S, en vidéo, en attendant le début de l'audience.
     
    23/05/2017 14:32
    Des soutiens locaux au #GMS sont déjà présents. Les forces de l'ordre aussi. #Poitierspic.twitter.com/qfi0QeuYIY
    — Sébastien Dubois (@Sebastish) May 23, 2017
     
    23/05/2017 14:32
    La CGT #Poitiers a mobilisé une 20n de militants. #GMSpic.twitter.com/YYBAjVMq59
    — Sébastien Dubois (@Sebastish) May 23, 2017
     
    23/05/2017 14:32
    GM&S la manif se met en place GMS #livepopupic.twitter.com/eBZaUkROas
    — Stéphane Lefevre (@stephlefevre87) May 23, 2017
     
    23/05/2017 14:31
    Quelques personnes sont déjà réunies devant le palais de justice de Poitiers pour manifester leur soutien aux salariés.
    23/05/2017 14:30
    L'audience au tribunal de commerce de Poitiers doit débuter à 15 heures. Les explications dans notre article paru ce mardi matin.
    source: lamontagne.fr
     

     
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  • Surveillance du Net : seul 5 députés ont voté contre, dont le communiste Candelier. (IC.fr 13/05/2017)

    L’Assemblée nationale a publié le détail du scrutin public qui a permis la nuit dernière, par 25 voix contre 5, l’adoption du dispositif des boîtes noires qui surveilleront le comportement des internautes par des algorithmes. Ces derniers auront la charge de « dénoncer » automatiquement les internautes qui devraient faire l’objet d’une surveillance accrue par les services de , avec la possibilité d’une levée de leur anonymat.

    Sur 577 députés élus, 5 se sont opposés à ce dispositif orwellien :

    • Laure de La Raudière (UMP)
    • Lionel Tardy (UMP)
    • Isabelle Attard (Nouvelle Donne)
    • Sergio Coronado (EELV)
    • (GDR)

    Les députés du groupe Gauche Démocratique et Républicaine, dont fait partie le Front de Gauche et qui n’ont pas voté contre cette loi sont donc:
    4e Seine-Saint-Denis Marie-George Buffet
    5e Puy-de-Dôme André Chassaigne
    11e Seine-Saint-Denis François Asensi
    4e Hauts-de-Seine Jacqueline Fraysse
    20e Nord Alain Bocquet
    2e Cher Nicolas Sansu
    13e Bouches-du-Rhône Gaby Charroux
    6e Oise Patrice Carvalho
    2e La Réunion Huguette Bello
    1re Martinique Alfred Marie-Jeanne
    4e Martinique Jean-Philippe Nilor
    1re Guyane Gabriel Serville
    2e Martinique Bruno Nestor Azérot

    Tous les députés socialistes présents (19) ont voté pour. Le Front National, qui avait dit son indignation lors de la discussion générale, n’a pas jugé utile de se déplacer.

     

    source: initiative-communiste.fr

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